Écrit par : Samael Aun Weor Catégorie : En Regardant le Mystère
Mes chers amis, dans cet entretien d’aujourd’hui, nous allons parler un peu des Hommes-poissons. Cela vous semble un peu étrange, pas vrai ?
Avant tout, je veux vous rappeler que nous, les Gnostiques, avons des méthodes et des moyens spéciaux pour investiguer tout ceci de façon, dirons-nous, spirituelle.
Avez-vous déjà entendu parler du dédoublement ? L’âme d’une personne peut se dédoubler, c’est-à-dire sortir du corps et se rendre n’importe où dans l’univers afin de voir, d’entendre, de toucher et de palper tout ce qui attire son intérêt. Qu’il me soit permis de dire que nous connaissons le secret, les clés, pour réaliser de tels voyages incorporels.
J’ai toujours affirmé qu’il existait au fond des océans des Hommes-poissons, des créatures intelligentes, et il me semble qu’ils aient un lien quelconque avec le fameux poisson Oannes des Chaldéens. Je ne veux pas enlever à ce poisson d’autres sens plus profonds, je ne veux que souligner l’idée qu’un tel symbole correspond également au mystère profond des Hommes-poissons.
Après ce petit préambule, allons droit au fait.
En méditation profonde, mon épouse-prêtresse et moi avons résolu de faire un voyage animique, spirituel, dans le but d’investiguer sur tout ce qui a trait aux Hommes-poissons. Bien entendu, nous y sommes parvenus, et en confrontant nos perceptions de type métaphysique, nous sommes arrivés aux mêmes conclusions.
Hors de la forme dense, nos âmes se sont submergées profondément dans l’océan Atlantique, bien au large de toute terre ferme. Au nom de la vérité, je dois dire que nous sommes sans aucun doute entrés en contact direct avec les hommes-poissons.
Si vous me demandiez quelle apparence ont ces Hommes, je devrais vous répondre clairement qu’ils ont la forme de poissons, et une taille très semblable à celle de tout être humain, certains plus grands, d’autres plus petits, d’autres encore entre les deux, etc.
Jusqu’à ce point de mon récit, je crois que vous ne saisissez toujours pas ce que je vous dis sur les Hommes-poissons ; je vous prie de me suivre avec patience, écoutez mon récit.
Nous avons trouvé, dans le fond vivant de l’océan, la ville des Hommes-poissons. Mystère ? J’ai bien peur que si vous ne portez pas attention, vous ne comprendriez pas mon récit. Il est évident que cette ville n’est pas de type physique et qu’elle ne correspond pas au monde des trois dimensions ; il s’agit d’une agglomération située dans la dimension inconnue.
Les maisons, les temples, les boutiques, les restaurants, les rues, etc., ont été créés par les Hommes-poissons dans la quatrième dimension, dans ce que nous pourrions appeler « l’espace éthérique ».
Les animaux intellectuels qui vivent dans ce monde physique ont la vue si dégénérée qu’en réalité ils ne sont plus capables de voir la quatrième dimension. Quant à eux, les Hommes-poissons sont différents : ils possèdent la vue éthérique, et la dimension inconnue leur est aussi familière que l’air que nous respirons ou que les aliments que nous mangeons.
Ces créatures n’ont pas dégénéré, elles ont conservé la vue éthérique.
Au nom de la vérité, nous devons dire qu’ils vivent simultanément dans le monde physique et dans la région éthérique.
Il est clair que l’âme des Hommes-poissons sait qu’elle a un corps de poisson, tout comme elle désire aussi vivre dans la dimension inconnue. Ils n’ignorent pas être des Hommes qui peuvent vivre comme tels dans la quatrième dimension tout en se déplaçant simultanément entre les eaux comme de simples poissons.
Ils ont ainsi en eux une double vie, la première comme poissons, la seconde comme Hommes, et les deux se combinent ensemble, se déroulent de façon simultanée et harmonieuse, magnifiquement coordonnées.
Un roi très sage gouverne ces créatures ; il s’agit d’un Homme-poisson très vénérable. Cet ancien roi, bien sûr, est aimé de tous ses sujets, et il n’a pas besoin d’armée ni de police pour se faire obéir. C’est un être ineffable des dynasties solaires.
Pendant cet exposé, mes amis qui écoutez, je voudrais que vous vous identifiiez, ne serait-ce que pour un instant de votre vie, avec ce genre de créatures tridimensionnelles et tétradimensionnelles. Je vous parle de façon totale, unifiée ; je coordonne intimement le physique et le métaphysique.
Mon épouse-prêtresse a franchi le seuil d’un des magasins éthériques de cette ville mystérieuse située dans la dimension inconnue. Je l’ai observée, mais je ne suis pas entré avec elle. Quoi qu’elle ait vu ou observé dans ces profondeurs, lorsqu’à la sortie je lui demandai ce qu’elle avait vu, la réponse fut la suivante : « J’ai vu un groupe d’Hommes-poissons assis aux tables d’un beau restaurant ; ils parlaient de diverses choses. » J’explique : les âmes des Hommes-poissons vivent vraiment comme des hommes dans une ville éthérique invisible aux personnes dégénérées de notre monde, mais visible aux sens merveilleux de ces créatures.
Néanmoins, il est étonnant qu’ils aient en même temps des corps physiques et de poissons ; c’est une étrange combinaison d’hommes et de poissons.
Q. Ces êtres ont-ils une tête d’homme, ou de poisson ?
R. Dans ce monde éthérique dont nous parlons, ces créatures ont une physionomie d’homme, mais dans le monde purement physique, matériel, leur visage et tout leur corps est celui d’un poisson.
Q. Devons-nous comprendre, Maître, que ces hommes ont exclusivement une forme de poisson, ou qu’ils ont un aspect humain ?
R. Je répondrai avec plaisir. Dans le monde simplement physico-matériel, ces créatures ont la forme exclusive de poissons, ce qui pourrait nous porter à les confondre, mais heureusement leur grande intelligence fait, bien sûr, qu’ils ne se laissent jamais pêcher. Je répète seulement que dans la « dimension inconnue », ils prennent des formes humaines ; c’est précisément dans cette dimension qu’ils vivent une vie d’hommes, et on peut dire sans exagération qu’ils tiennent eux aussi des commerces, etc. Il est bien évident que tout cela parait impossible à quiconque n’a pas approfondi nos études.
Q. Et sont-ils heureux, Maître, en vivant cette double vie ?
R. Je peux vous assurer qu’ils sont infiniment plus heureux que nous. Ils ne portent pas en eux le Moi pécheur ; ils sont purs en pensées, en paroles et en actes. En eux, le sentiment est droit et le geste est droit. En eux se trouvent la pensée juste, la parole juste et l’action juste.
Q. Bien-aimé Maître, pourriez-vous nous dire si ces hommes ont des liens avec les Hommes glaciaires, les Hommes bleus ou les extra-terrestres, dont vous nous avez parlé plus tôt ?
R. Permettez-moi de vous informer que les Hommes-poissons, libres du péché originel, se trouvent en relation intime avec les Hommes glaciaires, avec les hommes venus de la Galaxie Bleue, et avec les humanités des autres mondes.
Je veux insister sur le fait que les Hommes-poissons vivaient autrefois dans les mers profondes de la planète Vénus. Ils furent amenés à la Terre dans des vaisseaux cosmiques par les vénusiens, et déposés au fond de nos mers. Cependant, ils seront repêchés d’ici peu par les navires de Vénus, et ramenés à leur monde d’origine. J’ajouterai que cet événement se produira avant la troisième guerre mondiale. Il est évident que les explosions nucléaires contamineront les eaux et mettraient leur vie en danger si on ne les ramenait pas aux eaux maritimes de la planète Vénus.
Avec le sixième sens, j’ai avancé dans le temps pour voir cet événement. J’ai perçu les navires amphibies provenant de Vénus se submerger dans l’océan Atlantique et repêcher les Hommes-poissons. À cet instant sont aussi parvenues à mes oreilles les lamentations psychiques, les pleurs et les sanglots de ces mystérieuses créatures. On les emportait loin de cette planète Terre parce que cette race d’animaux intellectuels qui peuple la face de notre monde n’est pas prête, vraiment, à comprendre des êtres si sublimes. En d’autres mots, je dois dire que nous ne les méritons pas.
Ils ont dans cette dimension inconnue des objets très étranges. J’en ai contemplé un qui ressemblait à un cercle, un genre de bracelet si mystérieux que franchement vous ne pourriez pas le concevoir.
L’un d’eux, l’un de ces hommes merveilleux, en guidant mon épouse-prêtresse, lui dit : « Comme tu es heureuse de toujours être près du Maître ! » Cela m’a ému.
Dans sa ville métaphysique, éthérique, on respire la paix suprême des grandes profondeurs de l’océan ; on se sent propre, pur, infiniment heureux. Que les gens sont loin de comprendre tout ceci ! Mes amis, après vous avoir raconté cela, je ne suis pas sûr que vous m’ayez compris ; je sais que vous avez la conscience complètement endormie, alors il est bien certain que vous êtes très loin de saisir le sens profond de mon récit.
Q. Dans la dimension inconnue, lorsqu’ils prennent la forme d’hommes, ne vivent-ils pas dans l’eau ?
R. Je dois le dire, ou plutôt le répéter, la belle ville de ces Hommes-poissons, que nous avons vue dans la forme animique, est située tout au fond de l’océan Atlantique. Le milieu dans lequel ces êtres se déplacent est donc essentiellement éthérique et aquatique.
Q. Pour quelle raison ont-ils été transportés de la planète Vénus pour habiter ici, sur la Terre ?
R. Nos frères de l’espace souhaitent toujours le meilleur pour nous, et ils les ont, bien sûr, amenés ici pour notre bien. Ils les ont placés au fond des mers pour qu’un jour ils nous aident et nous instruisent. Malheureusement, les gens de notre monde dégénéreront tellement que pour cette raison ils n’obtiendront pas de contact psychique avec ces créatures si belles.
Ainsi l’humanité a perdu une grande chance, les gens ne soupçonnent pas le moins du monde ce qui leur échappe ; plusieurs auraient pu avoir accès à ces délices par les portes de la réincarnation… D’ici peu de temps, les océans dévoileront aux gens bien des choses secrètes, et on découvrira une espèce extraordinaire de poissons, mais je veux que vous m’écoutiez : ne vous méprenez pas, ceux-ci ne seront pas les Hommes-poissons, puisque, comme je l’ai dit, ces derniers seront retournés aux mers profondes de la planète Vénus.
Q. Pourrait-il exister d’autres sortes d’hommes comme ceux-ci dans les règnes animal, végétal ou minéral, Maître ?
R. Permettez-moi de vous informer, pour votre bien, que les Hommes-poissons sont une exception, et qu’ils proviennent de la planète Vénus. À part cette sorte de créatures particulières, nous savons que dans notre monde, les roches sont des roches, les plantes sont ce qu’elles sont, et les animaux, y compris ceux qui ont un intellect, sont ce qu’ils sont et rien de plus que ce qu’ils sont.
Les Hommes-poissons sont des Hommes dans le sens le plus complet du mot, parce qu’ils ont en eux l’Être ; ils l’ont incarné et ils savent qu’ils l’ont.
Ce chapitre est tiré de En Regardant le Mystère (1972) de Samael Aun Weor.