Écrit par : Samael Aun Weor Catégorie : La Doctrine Secrète de l’Anahuac
Le mot Tenochtitlan a une explication très claire et très simple, dénuée d’artifices inutiles : « Lieu du Tenochtli, du nopal aux dures épines. »
Le cactus traditionnel né dans la dure roche est un glyphe très ancien des mystères archaïques, le signe magique et mystique de la cité.
Mexico, étymologiquement, provient de la racine Meztli (lune) et de Xictli (ombilic ou centre).
Mexico, mot classique précolombien, peut et doit donc se traduire ainsi : « La ville qui est au milieu du lac de la lune. »
Il n’est pas inutile de signaler ici le fait que le peuple voisin, les Otomis, désignait toujours cette cité seigneuriale par le double nom de Anbondo Amadetzana.
Le terme « bondo », en rigoureux Otomi, veut dire « nopal », Amadetzana signifie « au milieu de la lune ».
« L’aigle triomphant posé sur le nopal, dévorant un serpent, sur l’écu armorial des États-Unis Mexicains, n’est autre que la traduction fidèle du glyphe archaïque qui autrefois désignait la grande Tenochtitlan. » – Jacques Soustelle, Vie Quotidienne des Aztèques
Même au sommet de la gloire, les anciens mexicains n’ont jamais oublié que leur métropole, imposante et merveilleuse, avait été établie dans les marécages par une tribu humble et sous-estimée. Une très antique légende qui se perd dans la nuit des siècles rapporte comment les anciens ont découvert, à leur grand étonnement, intollihtic inacaihtic, « dans les marais, dans les étendues de roseaux », certains végétaux et créatures animales que le Dieu Huitzilopochtli leur avait décrits : le saule blanc, la grenouille couleur d’émeraude, le poisson blanc, etc.
« Quand ils virent ceci, les anciens pleurèrent sur-le-champ et ils dirent : Ainsi donc, c’est ici qu’elle sera (notre cité), puisque nous avons vu ce que nous a dit et annoncé Huitzilopochtli.
Mais la nuit suivante, le Dieu appela le Sacerdote Cuauhcoatl (Aigle-Serpent) et lui dit : Ô Cuauhcoatl !, vous avez vu à présent et vous avez été émerveillés par tout ce qu’il y a dans le marécage. Écoutez cependant !, il y a quelque chose d’autre que vous n’avez pas encore vu ; allez donc tout de suite voir le Tenochtli, celui sur lequel vous verrez l’aigle se poser hardiment. Là, nous serons, nous dominerons, attendrons, rencontrerons les gens, qui sont notre cœur et notre tête ; avec notre flèche et notre bouclier nous affronterons ceux qui nous entourent, et nous les conquerrons tous. Car là sera notre ville, Mexico-Tenochtitlan, le lieu où l’aigle crie, se montre et mange, le lieu où nage le poisson, le lieu où demeure le serpent et où surviennent beaucoup de choses. »
Cuauhcoatl, le ministre du Très-Haut, ivre d’extase, réunit aussitôt les mexicains sur l’agora pour leur communiquer la Parole du Seigneur.
Et les jeunes hommes et toutes les femmes, les vieillards et les enfants, débordants de joie, le suivent à travers le marais, entre les plantes aquatiques et les laîches, et tout à coup, il se produit une chose insolite, la stupéfaction est générale, tous aperçoivent le signe promis, l’aigle rebelle posé sur le nopal, en plein festin macabre, en train de dévorer un serpent. En ces moments de contemplation et de bonheur, Lucifer Nahuatl s’exclama dans un grand cri : Ô Mexicains, voilà où je serai !
« Les Mexicains, à cause de ceci, se mirent aussitôt à pleurer, et ils dirent : Nous sommes parvenus à réaliser notre désir ! Nous avons vu et nous sommes émerveillés par l’endroit où sera établie notre ville ; allons et reposons-nous. » – Jacques Soustelle, Vie Quotidienne des Aztèques
Une fois étudiées de façon appropriée toutes ces phrases au contenu riche et profond, nous passerons aussitôt à une analyse de fond.
Le Serpent est incontestablement le symbole ésotérique de la sagesse et de la connaissance occulte.
Le Serpent a été en relation avec le Dieu de la Sagesse depuis les temps antiques.
Le Serpent est le symbole sacré de Thoth, ou Taut, et de tous les Dieux saints tels qu’Hermès, Sérapis, Jésus, Quetzalcóatl, Bouddha, Tlaloc, Zoroastre, Bochica, etc.
N’importe quel adepte de la Fraternité Blanche Universelle peut être dûment figuré par le « Grand Serpent », qui occupe une place tellement notoire parmi les symboles des Dieux sur les pierres noires qui enregistrent les bénéfices babyloniens.
Esculape, Pluton, Eshmun et Knepp sont tous des Déités avec les attributs du Serpent, nous dit Dupuis. Tous sont guérisseurs, dispensateurs de la santé spirituelle et physique et de l’illumination.
Les Brahmanes ont reçu leur cosmogonie, leur science et leur art de la culture, des fameux Naga-Mayas, appelés depuis Danavas.
Les Nagas et les Brahmanes ont utilisé le symbole sacré du Serpent à Plumes, emblème indiscutablement mexicain et maya.
Les Upanishad renferment un traité sur la Science du Serpent ou, ce qui revient au même, la Science de la Connaissance occulte.
Les Nagas (Serpents) du Bouddhisme ésotérique sont des hommes authentiques, parfaits, autoréalisés, en vertu de leur connaissance occulte, et des protecteurs de la loi du Bouddha pour autant qu’ils interprètent correctement ses doctrines métaphysiques.
La couronne formée d’un aspis (ou aspic), le Thermutis, appartient à Isis, notre Divine Mère Kundalini particulière, individuelle, car chacun de nous a la sienne.
Kundalini, le Serpent Igné de nos pouvoirs magiques, enroulée à l’intérieur du centre magnétique du coccyx (à la base de l’épine dorsale), est lumineuse comme l’éclair.
Le grand Kabire Jésus de Nazareth n’aurait jamais conseillé à ses disciples d’être aussi sages que le Serpent, si celui-ci avait été un symbole du mal.
Il n’est pas superflu de rappeler que les Ophites, les sages gnostiques égyptiens de la « Fraternité du Serpent », n’auraient jamais adoré une couleuvre vivante dans leur Liturgie, comme emblème de la Divine Sophia (Sagesse), si ce reptile avait été en relation avec les puissances du mal.
Le Serpent comme Déité féminine en nous est l’épouse du Saint-Esprit, notre Vierge Mère pleurant au pied de la Croix sexuelle avec le cœur transpercé par sept poignards.
Stella Maris, l’Étoile de la Mer, Marah, Marie ou, pour mieux dire, Ram-Io, le Serpent de feu s’élevant victorieusement par la moelle épinière de l’adepte, est notre propre Être mais dérivé, que l’aigle, le Troisième Logos, doit dévorer.
Les vieux sages de la Terre sacrée du Mayab ont, depuis la nuit profonde des siècles, toujours souligné l’idée transcendantale des banquets de la couleuvre ; il faut que nous soyons avalés par le Serpent.
Il s’avère opportun de mentionner ici Tonantzin, notre Divine Mère Kundalini particulière, individuelle, la « Femme Serpent », « Dieu-Mère ».
La classique Médée de l’Anahuac, l’envers de la médaille, est Coatlicue, le Serpent qui annihile l’Ego avant le festin.
Le Serpent saturnien ne mange rien d’immonde ; elle, la divine épouse de Chronos, ne peut dévorer que des principes animiques et spirituels, des corps glorieux, des forces, des facultés, etc.
Au nom de la vérité, nous devons formuler l’énoncé suivant : sans exception spécifique particulière, aucun initié, ni même ceux qui, selon la tradition ésotérique occidentale, ont atteint le degré d’Adeptus Exemptus, ne pourrait jouir des pouvoirs du Serpent sans avoir été auparavant dévoré par celui-ci.
Il ne suffit pas d’obtenir l’ascension du Serpent Igné de nos pouvoirs magiques le long du canal médullaire spinal, de chakra en chakra ; il s’avère urgent, indispensable, d’être dévorés par la couleuvre. C’est seulement ainsi que nous allons nous convertir en quelque chose de différent, de distinct.
Dans le livre magistral de De Bourbourg, Votan, le demi-dieu mexicain, narrant son expédition, décrit un passage souterrain qui suivait son cours sous terre et se terminait à la racine des cieux, ajoutant que ce passage était un trou de serpent, un trou de couleuvre, et que lui-même y avait été admis parce qu’il était un « Fils des Serpents », c’est-à-dire un Serpent (quelqu’un qui avait été dévoré par le Serpent).
Si les Sacerdotes assyriens portaient toujours le nom de leur Dieu. Aussi, les Druides des régions celto-britanniques s’appelaient serpents. Je suis un serpent, je suis un Druide, s’exclamaient-ils.
Le Karnak égyptien est le frère jumeau du Carnac britannique, ce dernier signifiant : le Mont du Serpent.
De Bourbourg indique que les Chefs avec le nom de Votan, le Quetzalcóatl ou Déité Serpent des mexicains, sont les descendants de Cam et de Canaan. Je suis un Hivim, disent-ils.
Étant un Hivim, je suis de la Grande Race du Dragon (Serpent). Je suis moi-même un Serpent, car je suis un Hivim.
D’épouvantables luttes attendent toujours le candidat, l’adepte, de terribles batailles contre ses propres passions animales personnifiées dans les multiples agrégats psychiques, ou éléments inhumains, qu’il doit réduire en poussière cosmique grâce à l’aide spéciale de la « Femme-Serpent ».
Les grottes des Rishis, les demeures de Tirésias et des voyants grecs, ont été modelées conformément à celles des Nagas, des « Rois-Serpents » qui vivaient dans les cavités creusées dans la roche, sous terre. L’adepte victorieux se convertit en un « Fils du Serpent » et en un Serpent qui doit être avalé par l’Aigle de l’Esprit (le Troisième Logos).
Chronos-Saturne est Shiva, le Premier-Né de la Création, l’Être de notre Être, l’Archihiérophante et l’Archimagicien, l’Aigle de l’Anahuac.
La Mythologie grecque considère Chronos comme l’un des plus anciens Dieux ; un véritable créateur de Dieux.
Saturne-Chronos, l’Aigle rebelle, dévore le Serpent pour nous transformer en Dieux.
Dans ce mythe nous rencontrons de nouveau l’idée transcendantale que celui qui donne la Vie est aussi le donneur de la Mort.
Incontestablement, Saturne avec sa faucille se transforme facilement en la Mort avec sa faux. Si le grain ne meurt, la plante ne naît pas ; si le Serpent n’est pas avalé par l’Aigle saturnien, jamais nous ne serons des Dieux.
Ovide dit, au sujet de Saturne :
« Chronos fut un très antique Roi divin du Latium, qui occupa sur l’emplacement de Rome le mont qui a été appelé par lui Janicule. »
Certains assurent qu’il a régné en Étrurie, d’autres en Ombrie. Le premier temple que l’on ait érigé en Italie lui était consacré.
Macrobe dit de lui qu’il était le Dieu Saturne lui-même, qui avait été chassé du ciel par son fils Jupiter et qui était descendu vivre parmi les hommes ; expulsé de Crète, il reçut l’hospitalité en Italie, où il enseigna l’agriculture, les arts et les sciences. On dit de Chronos-Saturne, qu’il fonda aussi la Cité Saturnienne sur le mont Tarpéien, c’est-à-dire sur le Capitole.
Plusieurs le considèrent (Cicéron, De Natura Deorum) comme le Theos Chaos, le Sein d’où sortent toutes choses et où elles doivent revenir, car c’est ce que veut dire son nom, en tant que Dieu du Temps et de l’Année, raison pour laquelle il a été assimilé au nom « EO » (IO).
La Jana, Yana, Gnana ou Gnosis, est la science de Saturne, soit la science de la « Connaissance initiatique », la science d’Enoïchion, ou du Voyant.
Cependant, il est à présent nécessaire de préciser qu’en aucun des paragraphes précédents nous n’avons fait allusion à quelque Régent Planétaire, Nazade ou Kabire en particulier ; nous avons seulement voulu nous référer spécifiquement au Saturne intime, le divin Augoïdes, le Logoï individuel, l’Aigle de chacun de nous.
Incontestablement, la couleuvre dévorée par l’aigle se transforme par le fait même et de plein droit en Serpent à Plumes.
Jésus, le grand Kabire, fut un Serpent à Plumes, de même que Moïse, Dante, le Saint Lama, le Bouddha, Quetzalcóatl et beaucoup d’autres Hiérophantes.
Les Yogis de l’Inde parlent avec une infinie révérence du couple divin Shiva-Shakti, le double principe créateur masculin-féminin.
Ometecuhtli, le Seigneur (l’Aigle), et Omecihuatl, la Dame (le Serpent), se trouvent pleinement manifestés dans le « Serpent à Plumes ».
Cuauhcoatl (le Serpent-Aigle), grand prêtre de notre bienheureux Dieu Huitzilopochtli, était manifestement un illuminé.
Il n’est pas superflu de rappeler que le Serpent à Plumes est le résultat de travaux conscients et de souffrances volontaires, pleinement symbolisés par les épines du nopal.
Serpent, Aigle, nopal, pierre philosophale, eau du grand lac, constituent les extraordinaires fondations ésotériques de la grande Tenochtitlan.
Le codex Azcatitlán allégorise intelligemment les principes de la vie mexicaine à Tenochtitlan, dans un tableau qui montre quelques pêcheurs en canoës, occupés au dur labeur, s’efforçant de pêcher parmi les joncs et les oiseaux aquatiques.
De vains utopistes qu’il ne vaut absolument pas la peine de citer, supposent de manière absurde que tout ceci se passait en l’an 1325 de notre ère.
En paraphrasant le style socratique nous dirons : les ignorants instruits non seulement ignorent, mais en outre ils ignorent qu’ils ignorent.
Les Dieux de l’Anahuac savent bien que la fondation de la grande Tenochtitlan est enfouie dans la nuit profonde des innombrables siècles qui nous ont précédés dans le cours de l’Histoire.
Les humbles fondateurs de la puissante civilisation solaire de Mexico-Tenochtitlan consacraient la majeure partie de leur précieux temps à la pêche et à la chasse des oiseaux aquatiques.
Il est clair que ces gens simples n’avaient pas meilleur aspect que les autres « sauvages lacustres » devant le regard hautain des habitants des villes voisines de Colhuacan, Azcapotzalco et Texcoco.
Leurs armes consistaient en le classique filet des pêcheurs et en le lance-traits si nécessaire pour la chasse aux oiseaux du lac.
Le peuple mexicain vénérait et honorait les Dieux saints (Anges, Archanges, Vertus, Dominations, Trônes, Chérubins et Séraphins du christianisme).
Il s’avère tout à fait opportun de mentionner ici quelques-unes de ces Déités :
Atlahua, « Celui qui porte l’Atlatl » (le propulseur de dards).
Amimitl : ce nom vient, d’après l’étymologie, de mitl, flèche et atl, eau.
Opochtli, le Gaucher : la traduction exacte de ce nom est : « Celui qui lance les flèches avec la main gauche. »
Les Deva de l’Inde, les Malachim hébraïques, les Dieux de l’Anahuac, les Anges du christianisme, sont les principes spirituels des forces merveilleuses de la nature.
Personne ne peut contrôler de façon absolue ces forces naturelles, à moins de posséder la Cinquième Initiation qualifiée du monde causal, qui est celle d’un adepte.
Il est indispensable d’avoir été accepté par les Princes du Feu, de l’Air, des Eaux et de la Terre ; il est nécessaire d’avoir réalisé l’ultime nature spirituelle des forces naturelles, avant que nous puissions nous convertir en Rois authentiques des éléments de l’Univers.
Prier est une chose différente ; les Saintes Écritures disent : « Demandez et l’on vous donnera, frappez et l’on vous ouvrira. »
Les Atlaca-Chichimèques se prosternaient devant les Dieux saints (les Anges du christianisme), et la réponse ne se faisait jamais attendre.
Les mexicains furent très heureux lorsqu’ils purent acheter à leurs voisins de la terre ferme, des poutres, des planches et des pierres pour édifier leur cité.
Cet achat fut effectué au moyen du système du troc, en échangeant les matériaux utiles contre des poissons, des têtards, des grenouilles, des crevettes, des couleuvres aquatiques, des mouches aquatiques, des vers de marais, des canards, des oiseaux qui vivent dans les marécages, etc.
C’est avec une infinie humilité, simplicité et pauvreté, qu’ils ont édifié un temple à l’Archange Huitzilopochtli, le fondateur réel de Mexico-Tenochtitlan.
Ce tabernacle était assurément bien petit, conforme à leurs possibilités économiques ; établis en terre étrangère, parmi les joncs et les laîches, il est évident que ces gens ne disposaient ni de la pierre ni du bois suffisants.
La légende des siècles raconte que le souvenir de cette époque, humble et grandiose à la fois, était commémoré une fois l’an durant les fêtes du mois Etzalcualiztli.
L’Ayauhcalli, ou premier oratoire dédié à notre Divin Seigneur Huitzilopochtli, fut dressé un peu au nord-ouest de l’actuelle cathédrale métropolitaine, et approximativement à trois cent mètres, toujours dans la même direction, du centre de la Place de la Constitution, que l’on nomme aujourd’hui « Zocalo » (Socle).
Les souverains mexicains successifs n’épargnèrent certes aucun effort pour faire au Bienheureux Archange Huitzilopochtli une maison de dévotion digne de lui, mais toujours sur le même terrain ou emplacement très sacré choisi par le Saint.
Indiscutablement, autour de ce centre magnétique si singulier ont surgi, règne après règne, des palais, des pyramides, des sanctuaires, etc.
Il n’est pas inutile de préciser que l’apparition de l’aigle et du serpent à Cuauhcoatl et à ses gens s’est produite à l’endroit même où, ensuite, a été construit le temple du saint Dieu Huitzilopochtli.
Pour parler franchement et sans ambages, nous déclarons que la grande Tenochtitlan est avant tout le Temple.
Dans le teocalli (maison de Dieu) se trouve résumée et concentrée totalement la raison d’être fondamentale de la cité, du peuple et de l’état.
Ce centre magnétique merveilleux repose, sublime, sur le sol ferme, rocheux ; ile admirable au milieu des eaux cristallines du marécage ; lieu exotique dans une grande baie de la légendaire lagune.
Beaucoup de villes et de villages resplendissaient sous la lumière du soleil sur ses côtes : Azcapotzalco et Tlacopan à l’ouest ; Coyoacan au sud, Tepeyacac au nord, etc.
Les mexicains durent adapter à leurs besoins un grand nombre de petites iles, de bancs de sable et de vase.
Avec une grande industrie et une infinie patience, ce peuple amphibie a dû commencer par créer le sol, en accumulant de la boue sur des radeaux de joncs, creuser de très nombreux canaux, très bien remplir de terre les bords, construire ici, là et partout, des chaussées et des ponts.
Ce fut ainsi que surgit la grande Tenochtitlan, centre merveilleux d’une puissante civilisation serpentine.
Ce chapitre est extrait de La Doctrine Secrète de l’Anahuac (1974) de Samael Aun Weor.