Écrit par : Samael Aun Weor Catégorie : La Grande Rébellion
Des millions d’habitants d’Afrique, d’Asie et d’Amérique Latine pourraient bientôt mourir de faim.
Le gaz libéré par les aérosols peut en finir radicalement avec l’ozone de l’atmosphère terrestre.
Quelques savants pronostiquent que, pour l’an 2000, le sous-sol de la planète sera épuisé.
Les espèces maritimes sont en train de disparaître à cause de la pollution des mers, cela est amplement démontré.
Indubitablement, au rythme où nous allons, à la fin de ce siècle tous les habitants des grandes villes devront porter des masques à gaz pour se protéger de la fumée.
Si la contamination continue à ce rythme alarmant, d’ici peu il ne sera plus possible de manger du poisson : celui-ci, vivant dans les eaux totalement souillées, sera dangereux pour la santé.
Avant l’an 2000, il sera quasi-impossible de trouver une plage où l’on puisse se baigner dans de l’eau pure.
En raison d’une consommation et d’une exploitation sans mesure du sol et du sous-sol, dans peu de temps les terres ne pourront plus produire les éléments agricoles nécessaires pour l’alimentation des gens.
« L’Animal Intellectuel », erronément appelé homme, à force de polluer les mers avec tant d’immondices, d’empoisonner l’air avec la fumée des autos et des usines, de détruire la Terre avec ses explosions atomiques souterraines, et par l’abus de produits préjudiciables pour l’écorce terrestre, a soumis la planète Terre à une longue et effrayante agonie qui va se terminer par une grande catastrophe.
Le monde pourra difficilement franchir le seuil de l’an 2000, car l’animal intellectuel est en train de détruire à toute vitesse son milieu naturel.
Le « Mammifère Rationnel », improprement appelé homme, s’obstine à détruire la Terre, il veut la rendre inhabitable, et sans aucun doute il est en train d’y parvenir.
En ce qui concerne les mers, il est ostensible qu’elles ont été converties, par toutes les nations de la Terre, en une espèce de grand dépotoir.
Soixante pour cent des déchets du monde entier sont déversés dans chacune des mers.
D’énormes quantités de pétrole, d’insecticides de toutes sortes, de nombreuses substances chimiques, des gaz vénéneux, des gaz neurotoxiques, des détergents, etc., anéantissent jour après jour toutes les espèces vivantes de l’océan.
Les oiseaux maritimes et le plancton, si indispensable à la vie, sont détruits systématiquement.
Il est incontestable que l’annihilation du plancton maritime est d’une gravité incalculable, parce que ce micro-organisme produit soixante pour cent de l’oxygène terrestre.
Grâce à la recherche scientifique, on a pu constater que certaines parties des océans Atlantique et Pacifique se trouvent déjà contaminées par des résidus radioactifs provenant des explosions atomiques.
Dans différentes métropoles du monde, et spécialement en Europe, l’eau douce que l’on boit est éliminée, puis dépurée, pour être bue de nouveau.
Dans les grandes villes « supercivilisées », l’eau servie à table est passée plusieurs fois par des organismes humains.
Dans la ville de Cúcuta (République de Colombie, Amérique du Sud) les habitants sont obligés de boire les eaux noires et immondes de la rivière qui charrie toutes les cochonneries provenant de Pampelune.
Je fais ici clairement allusion à la rivière « Pamplonita » qui a été tellement néfaste pour la « Perle du Nord » (Cúcuta).
Heureusement, il existe maintenant un autre aqueduc qui fournit la ville, mais, malgré cela, la plupart des gens doivent encore boire les eaux noires de la rivière Pamplonita.
D’énormes filtres, des machines géantes, des substances chimiques, essayent de purifier les eaux noires des grandes villes européennes, mais les épidémies continuent de se propager à travers ces eaux noires immondes qui ont passé tant de fois par les organismes humains.
De fameux bactériologues ont trouvé, dans « l’eau potable » des grandes capitales, toutes sortes de virus, colibacilles pathogènes, bactéries de tuberculose, typhus, vérole, des larves, etc.
Et si incroyable que cela puisse paraître, on a trouvé dans les établissements mêmes chargés de purifier l’eau, des virus du vaccin antipoliomyélite.
D’autre part, le gaspillage d’eau est épouvantable. Les scientifiques modernes affirment que pour l’année 1990 « l’humanoïde rationnel » mourra de soif.
Le pire de tout cela, c’est que les réserves souterraines d’eau douce se trouvent en danger en raison des abus de l’animal intellectuel.
L’exploitation frénétique des puits de pétrole est fatale. Le pétrole, extrait de l’intérieur de la terre, traverse les eaux souterraines et les contamine.
Le pétrole a donc rendu imbuvables pour plus d’un siècle les eaux souterraines de la terre.
Il va sans dire que le résultat de tout cela a été la mort d’un grand nombre de végétaux et même de personnes.
Maintenant, parlons un peu de l’air, si indispensable pour la vie des créatures.
À chaque aspiration ou inhalation, les poumons prennent un demi-litre d’air, soit quelque douze mètres cubes par jour. En multipliant cette quantité par les 4,5 milliards d’habitants que la Terre possède, nous obtenons la quantité exacte d’oxygène que l’humanité entière consomme chaque jour, sans compter celui que prennent les autres créatures animales qui peuplent la face de la Terre.
La totalité de l’oxygène que nous inhalons se trouve dans l’atmosphère et provient du plancton que nous sommes en train de détruire par la contamination, et aussi de l’activité photosynthétique des végétaux. Malheureusement, les réserves d’oxygène sont déjà sur le point de s’épuiser.
Le mammifère rationnel, erronément appelé homme, au moyen de ses innombrables industries, diminue d’une manière continuelle la quantité de radiation solaire, tellement nécessaire et indispensable à la photosynthèse. Voilà pourquoi la quantité d’oxygène que les plantes produisent actuellement est bien moindre qu’au cours du siècle dernier.
Le plus grave de toute cette tragédie mondiale est que l’animal intellectuel continue à infecter les mers, à détruire le plancton et à ravager la végétation.
L’animal rationnel continue à détruire d’une manière lamentable ses sources d’oxygène.
Le « smog » que « l’humanoïde rationnel » jette constamment dans l’air, en plus de tuer, met en danger la vie de la planète Terre.
Le smog, non seulement annihile les réserves d’oxygène, mais aussi, est en train de tuer les gens.
Le smog est à l’origine de bizarres et dangereuses maladies, impossibles à soigner, cela est maintenant démontré.
Le smog empêche l’entrée de la lumière solaire et des rayons ultraviolets, provoquant par là de graves désordres dans l’atmosphère.
Nous approchons d’une ère d’altérations climatiques, de glaciation, d’avance des glaces polaires vers l’équateur, de cyclones épouvantables, de tremblements de terre, etc.
En raison, non pas de l’utilisation, mais de l’abus de l’énergie électrique, en l’an 2000 il fera plus chaud dans certaines régions de la planète Terre, ce qui contribuera au processus de révolution de l’axe de la Terre.
Bientôt, les pôles constitueront l’Équateur, et ce dernier deviendra les pôles.
Le dégel des pôles a commencé, et un nouveau déluge universel s’en vient, précédé par le feu.
Dans les prochaines décennies le dioxyde de carbone se multipliera ; et alors cet élément chimique formera une épaisse couche dans l’atmosphère de la Terre.
Un tel filtre absorbera très mal la radiation thermique et agira comme une serre de fatalités.
Le climat de la Terre deviendra plus chaud dans beaucoup d’endroits et la chaleur fera fondre la glace des pôles en faisant monter le niveau des océans d’une manière effrayante.
Situation extrêmement grave, le sol fertile est en train de disparaître, et il naît chaque jour deux cent mille personnes qui ont besoin de nourriture.
La catastrophe mondiale de la famine qui s’approche, sera certainement épouvantable ; et elle est déjà aux portes.
Actuellement, il y a 40 millions de personnes qui meurent de faim chaque année, par manque d’aliments.
La criminelle industrialisation des bois et l’exploitation impitoyable des mines et du pétrole sont en train de convertir la Terre en un désert.
S’il est certain que l’énergie nucléaire est mortelle pour l’humanité, il n’est pas moins vrai qu’actuellement existent aussi des « Rayons de la Mort », des « Bombes Microbiennes » et beaucoup d’autres produits terriblement destructeurs et malfaisants, inventés par les scientifiques.
Incontestablement, pour obtenir l’énergie nucléaire, il faut de grandes quantités de chaleur, difficile à contrôler et pouvant à n’importe quel moment engendrer une catastrophe.
Pour obtenir l’énergie nucléaire on a besoin d’énormes quantités de minéraux radioactifs, dont on n’utilise que trente pour cent seulement, ce qui entraîne que le sous-sol de la Terre s’épuise rapidement.
Les déchets atomiques qui sont évacués dans le sous-sol s’avèrent extrêmement dangereux. Il n’existe pas d’endroit sûr pour les déchets atomiques.
Si les gaz d’une poubelle atomique arrivaient à s’échapper, des millions de personnes mourraient.
La contamination des aliments et des eaux entraîne des altérations génétiques et des monstres humains : des créatures qui naissent déformées et monstrueuses.
Avant l’an 1999, il y aura un grave accident nucléaire qui causera une véritable panique.
Certainement, l’humanité ne sait pas vivre. Elle a épouvantablement dégénéré et s’est franchement précipitée à l’abîme.
Le plus grave, c’est que les facteurs de cette désolation : famines, guerres, destruction de la planète où nous vivons, etc., se trouvent au-dedans de nous-mêmes, nous les charrions dans notre intérieur, dans notre psychisme.
Ce chapitre est extrait de La Grande Rébellion (1976) de Samael Aun Weor.