Écrit par : Samael Aun Weor Catégorie : La Vierge du Carmel
« Le sixième mois, l’ange Gabriel fut envoyé par Dieu dans une ville de Galilée du nom de Nazareth, à une jeune fille accordée en mariage à un homme nommé Joseph, de la famille de David ; cette jeune fille s’appelait Marie.
L’ange entra auprès d’elle et lui dit : Sois joyeuse, toi qui as la faveur de Dieu, le Seigneur est avec toi.
À ces mots, elle fut très troublée, et elle se demandait ce que pouvait signifier cette salutation.
L’ange lui dit : Sois sans crainte, Marie, car tu as trouvé grâce auprès de Dieu.
Voici que tu vas être enceinte, tu enfanteras un fils et tu lui donneras le nom de Jésus. » (Luc 1, 26-31)
« Marie dit à l’ange : Comment cela se fera-t-il puisque je suis vierge ?
L’ange lui répondit : Le Saint-Esprit viendra sur toi et la puissance du Très Haut te couvrira de son ombre : c’est pourquoi celui qui va naître sera saint et sera appelé Fils de Dieu. » (Luc 1, 34-35)
« Marie dit : Je suis la servante du Seigneur ; qu’il me soit fait selon ta parole ! Et l’ange la quitta.
En ce temps-là, Marie partit en hâte pour se rendre dans le haut pays, dans une ville de Judée.
Elle entra dans la maison de Zacharie et salua Élisabeth.
Dès qu’Élisabeth entendit la salutation de Marie, son enfant tressaillit dans son sein et Élisabeth fut remplie du Saint-Esprit.
Elle s’écria d’une voix forte : Tu es bénie entre les femmes, et le fruit de ton sein est béni.
Comment m’est-il accordé que la mère de mon Seigneur vienne auprès de moi ?
Car voici, aussitôt que la voix de ta salutation a frappé mon oreille, l’enfant a tressailli d’allégresse dans mon sein.
Heureuse celle qui a cru, parce que les choses qui lui ont été dites de la part du Seigneur auront leur accomplissement.
Alors Marie dit :
Mon âme exalte le Seigneur et mon esprit se réjouit en Dieu, mon Sauveur, parce qu’il a porté son regard sur son humble servante.
Oui, désormais, toutes les générations me proclameront bienheureuse, parce que le tout-puissant a fait pour moi de grandes choses : saint est son Nom.
Sa bonté s’étend de génération en génération sur ceux qui le craignent.
Il est intervenu de toute la force de son bras. Il a dispersé les hommes à la pensée orgueilleuse.
Il a jeté les puissants à bas de leurs trônes et il a élevé les humbles.
Les affamés, il les a comblés de biens et les riches, il les a renvoyés les mains vides.
Il est venu en aide à Israël son serviteur en souvenir de sa bonté.
Comme il l’avait dit à nos pères, en faveur d’Abraham et de sa descendance pour toujours.
Marie demeura avec Élisabeth environ trois mois, puis elle retourna chez elle. » (Luc 1, 38-56)
Dans l’antiquité, toute l’espèce humaine concevait ses fils par œuvre et par grâce du Saint-Esprit ; il n’y avait pas alors de douleur d’accouchement.
Le Saint-Esprit envoyait ses anges saints pour qu’ils unissent les hommes et les femmes dans les grands jardins des Temples.
L’acte sexuel était dirigé par des anges et c’était un Sacrement qui ne se réalisait que dans les Temples afin d’engendrer les corps des âmes qui avaient besoin de venir au monde.
Mais lorsque l’humanité désobéit aux anges, elle pécha contre le Saint-Esprit et celui-ci dit à la femme : « Tu enfanteras dans la douleur », et à l’homme : « Tu travailleras à la sueur de ton front pour soutenir ta femme et tes fils ».
Adam représentait tous les hommes des temps archaïques et Ève toutes les femmes de ces lointaines époques.
Marie avait suivi le chemin de la Charité et de la Sainteté ; elle fut donc surprise lorsque l’Ange lui annonça qu’elle aurait un fils.
Elle nous enseigna par son exemple, le chemin de la Chasteté.
Aujourd’hui le mariage est devenu une licence pour forniquer. Les hommes et les femmes s’unissent par pur plaisir animal, sans s’occuper le moins du monde du Saint-Esprit.
Toute union sexuelle consommée sans la permission du Saint-Esprit est fornication. Mais les êtres humains de cette époque-ci ne veulent pas comprendre parce qu’ils se sont éloignés de la vieille doctrine que connaissait la Vierge Marie, Mère de Jésus, et que le Christ prêchait dans les murs victorieux de Sion.
Tous les sages de l’antiquité engendrèrent leurs fils par l’œuvre et la grâce du Saint-Esprit. Zacharie fut surpris d’entendre l’ange lui annoncer la naissance de Jean-Baptiste.
Jean aussi fut engendré par l’œuvre et la grâce du Saint-Esprit, et ce fut un ange qui vint annoncer à Zacharie que sa femme, déjà âgée, lui donnerait un fils. Voyons les versets bibliques suivants :
« Vint pour Zacharie le temps d’officier devant Dieu selon le tour de sa classe ; suivant la coutume du sacerdoce, il fut désigné par le sort pour offrir l’encens à l’intérieur du sanctuaire du Seigneur. Toute la multitude du peuple était en prière au-dehors à l’heure de l’offrande de l’encens. Alors lui apparut un Ange du Seigneur, debout, à droite de l’autel de l’encens. À sa vue, Zacharie fut troublé et la crainte s’abattit sur lui. Mais l’ange lui dit : Sois sans crainte, Zacharie, car ta prière a été exaucée. Ta femme Élisabeth t’enfantera un fils et tu lui donneras le nom de Jean. Tu en auras joie et allégresse et beaucoup se réjouiront de sa naissance. Car il sera grand devant le Seigneur ; il ne boira ni vin ni boisson fermentée et il sera rempli du Saint-Esprit dès le sein de sa mère. » (Luc 1, 8-15)
Tous les grands saints et les grands sages de l’antiquité naquirent par l’œuvre et la grâce du Saint-Esprit.
Les époux qui veulent vraiment être chrétiens devront prier le Saint-Esprit pour lui demander l’Annonciation.
Et l’ange de Dieu apparaîtra dans les rêves des époux et leur annoncera le jour et l’heure où ils devront s’unir sexuellement.
Alors chaque fils sera beau et pur dès sa naissance parce qu’il sera conçu par l’œuvre et la grâce du Saint-Esprit.
Il faut dominer les passions charnelles et cultiver la pureté et la sainteté du mariage.
« Que le mariage soit honoré de tous et le lit conjugal sans souillure, car les débauchés et les adultères seront jugés par Dieu. » (He 13, 4)
« Veillez à ce qu’il n’y ait pas de débauché ou de profanateur, tel Esaü qui, pour un seul plat, vendit son droit d’aînesse. » (He 12, 16)
Ce chapitre est tiré de La Vierge du Carmel (1952) de Samael Aun Weor.