Écrit par : Samael Aun Weor Catégorie : Le Chemin Étroit
En ces temps de crise mondiale, les scientifiques ont découvert avec étonnement que le pôle magnétique de la boussole ne coïncide pas avec le pôle physique du nord de la Terre : le pôle magnétique est une chose, et le pôle physique en est une autre.
Il n’y a déjà plus aucun doute que l’axe de la Terre est en train de modifier son inclinaison et que les pôles sont de plus en plus déviés vers l’équateur.
Ces changements géologiques extrêmement intéressants ont une origine exclusivement cosmique, mais ils peuvent être précipités par les folies scientifiques de l’animal intellectuel, par ses expériences atomiques, par les explosions épouvantables de la bombe à hydrogène.
Au train où vont les choses, il est nécessaire de nous habituer à considérer la révolution de l’axe de la Terre comme une catastrophe inévitable qui convertira les pôles en équateur et l’équateur en pôles. Là où il n’existe aujourd’hui que d’énormes montagnes de glace, demain il y aura des forêts équatoriales énormes et profondes, et vice-versa, les terres équatoriales actuelles seront dans le futur des montagnes de glace.
La révolution de l’axe de la Terre est un phénomène naturel et cosmique que les folies scientifiques de l’animal intellectuel peuvent précipiter.
C’est la révolution précipitée de l’axe de la Terre qui mit fin à la fameuse Atlantide.
Il s’avère très singulier et très significatif qu’il pleuve à présent dans le Sahara et à plusieurs autres endroits où il ne pleuvait pas auparavant.
Il a été prouvé que les glaces du pôle Nord sont en train de fondre, et ceci entraîne, en guise de conséquence, les terribles ouragans et cyclones qui s’abattent aujourd’hui sur le monde ; rappelons-nous le cyclone qui frappa un jour l’état de Sonora, au Mexique ; celui qui sévit sur Manzanillo, dans le Pacifique, ainsi que tous ceux qui sont venus récemment dévaster le Japon, les États-Unis, etc.
Les tremblements se succèdent à présent en chaîne ; tantôt la Turquie est secouée, tantôt l’Hindoustan, aujourd’hui la terre tremble en Amérique du Nord et demain en Italie, en Amérique Centrale ou en Amérique du Sud, etc., et tout ceci démontre qu’à l’intérieur de cette Terre affligée où nous vivons, le feu planétaire a amorcé une agitation terrible.
Les vieux volcans sont en train de s’éveiller de leur sommeil millénaire comme des lions qui étaient endormis, et ils commencent à rugir ; rappelons-nous le Vésuve, qui détruisit Pompéi, le Fuji au Japon, l’Etna et bien d’autres.
Le plus curieux, c’est que ce ne sont pas seulement les vieux lions qui commencent à s’éveiller : de nouveaux volcans sont nés, certains ayant une vie éphémère et d’autres une vie intense. Ne mentionnons pour l’instant que le Paricutin, dans notre cher Mexique, et cet autre volcan de la terre froide et martyrisée de Sibérie.
Les expéditions ont trouvé avec un étonnement infini des lacs d’eau tiède au pôle Sud, et ces lacs grossissent jour après jour. La croissance de ces lacs est sans aucun doute due à une activité souterraine excessivement intense qui va en augmentant et qui s’étendra à de grandes distances.
Il y a trois volcans qui crachent présentement une lave très étrange d’un type bien spécial et qui sont actuellement en activité au pôle Sud, en pleine Antarctide, et certaines nations se sont néanmoins empressées de planter leur drapeau sur ce continent ; telle est l’humanité.
Tous ces phénomènes de l’Antarctide nous invitent à réfléchir ; il ne fait aucun doute que les récents tremblements de terre du Chili, qui ont également ébranlé le fond du Pacifique jusqu’au Japon, sont intimement reliés aux processus catastrophiques du pôle Sud ; le résultat final de tout ceci sera sûrement épouvantable.
Il a été prouvé de façon définitive que certains courants d’eau de l’Atlantique se sont réchauffés de manière inusitée dans le golfe de Guinée, qui est au-dessus de l’équateur, de sorte qu’en voyageant vers les régions du Nord dans le fameux Gulf Stream, ces courants d’eau sont allés miner secrètement les glaces et fractionner les montagnes de glace, qui commencent à voyager en morceaux vers l’équateur pour aller remplir avec empressement le vide laissé par la gigantesque évaporation.
Il n’y a pas le moindre doute que cela produit un courant en sens inverse du Gulf Stream, mais très froid, qui altère fondamentalement le climat des côtes près desquelles il passe et qui finit par donner naissance aux cyclones, aux ouragans, aux tempêtes terribles, aux pluies torrentielles et aux bouleversements climatiques de toute espèce qui alertent le genre humain.
Des recherches approfondies nous permettent de déduire logiquement que ces eaux inhabituellement réchauffées à l’équateur se trouvent intimement reliées aux volcans de l’Antarctide.
On comprend donc de façon tout à fait évidente que les courants chauds du Pacifique viennent en dernière instance de l’Antarctide ; ces eaux atteignent le golfe de Guinée, donnant lieu à une augmentation de la température équatoriale.
Le bon sens, qui, comme quelqu’un l’a dit un jour, est « le meilleur des sens », nous permet de comprendre que lorsqu’ils arrivent au pôle Nord, ces courants d’eau tiède doivent morceler et crevasser les énormes montagnes de glace, dissolvant dans cette partie du Gulf Stream, que nous avons déjà mentionné, les glaces qui jusque là étaient compactes.
Les activités ignées des volcans énigmatiques du pôle Sud s’intensifieront, et en guise de conséquence, les lacs d’eau chaude de l’Antarctide se mettront à croître démesurément ; les courants marins deviendront chaque jour de plus en plus chauds, ce qui leur permettra de pénétrer à l’intérieur des glaces solennelles du pôle Nord avec un pouvoir de plus en plus grand chaque jour, jusqu’à ce qu’ils parviennent à les faire fondre totalement.
Il serait absurde de supposer que le pôle Sud, avec ses volcans en éruption, puisse demeurer dans un état immuable ; il est clair que ses glaces fondront comme celles du pôle Nord, et le résultat sera d’une horreur apocalyptique.
La logique nous permet de comprendre que si les glaces polaires fondent, le volume des eaux marines devra augmenter, et que si le récipient, le vase, le lit marin, n’est pas suffisamment profond, les eaux devront alors sortir, déborder et se répandre sur la terre en avalant des pays entiers, c’est bien entendu.
Rappelons-nous ce que nous avons déjà dit dans ce Message de Noël 1967-68 : à certains endroits de l’Atlantique et du Pacifique, le fond de la mer s’est mis à se rapprocher chaque jour davantage de la surface ; ou, ce qui revient au même, la profondeur de certaines mers s’est mise à diminuer.
Sans la moindre crainte de nous tromper, nous pouvons affirmer d’une façon tout à fait solennelle que la cause du formidable crevassement marin se trouve dans l’activité volcanique du pôle Sud.
Suite à tout ce que nous avons dit dans ce chapitre et dans les précédents, nous pouvons être tout à fait certains du fait que la Terre retournera de nouveau à un âge primaire où toute vie animale sera impossible.
Les Aztèques ont dit que les fils du Premier Soleil (la première race, de type protoplasmique, polaire), furent dévorés par les tigres.
Les Aztèques ont dit que les fils du Second Soleil (la seconde race, Hyperboréenne) furent rasés par les ouragans violents, et que les hommes se transformèrent en singes.
Les Aztèques ont dit que les fils du Troisième Soleil furent détruits par un soleil formé d’une pluie de feu, et que les hommes se transformèrent en oiseaux. Ces fils du Troisième Soleil étaient les Lémuriens et leur continent, situé dans le Pacifique, fut détruit par les tremblements de terre et les volcans.
Les Aztèques ont dit que les fils du Quatrième Soleil (la quatrième Race-Racine) furent submergés dans les eaux et que les hommes se transformèrent en poissons.
Les Aztèques ont dit que les fils du Cinquième Soleil (nous, les Aryens) périraient par ce que l’on nomme le mouvement, les tremblements de terre.
Contrairement aux quatre races précédentes, les écritures sacrées des Aztèques n’ont attribué aucun symbole aux dégénérés de notre cinquième Race-Racine actuelle ; l’Évangile chrétien attribue toutefois le symbole de la brebis à ceux qui seront sauvés, et celui de chevreau ou cabri à la quasi-totalité des êtres humains de la race aryenne.
Les Aztèques ont dit que les fils du Sixième Soleil (la future sixième Race-Racine) connaîtraient la résurrection des dieux.
Les Aztèques ont prophétisé des choses ineffables pour la septième Race-Racine, pour les fils du Septième Soleil.
Ce chapitre est tiré de Le Chemin Étroit (1968) par Samael Aun Weor.