Écrit par : Samael Aun Weor Catégorie : Sexologie, La Base de l’Endocrinologie et de la Criminologie
Le coeur est en réalité une double pompe. Un côté du coeur pompe le sang dans un sens tandis que l’autre pompe le sang dans l’autre sens, selon deux directions opposées, mais qui se complètent et s’harmonisent merveilleusement. Il est intéressant de noter que les deux torrents opposés de sang pompés par le coeur ne se heurtent, ni ne se mêlent, mais s’aident mutuellement à avancer l’un et l’autre.
Le coeur est véritablement le soleil de notre organisme. Le coeur est la plus grande merveille de la Création. Il y a pourtant des personnes éminemment cultivées et éduquées qui ne connaissent pas la physiologie du coeur.
Il est admirable de contempler le passage du sang dans ce puissant fleuve de l’aorte. Cette artère est réellement un fleuve au débit abondant et harmonieux. Nous sommes remplis d’admiration et de béatitude mystique en voyant ce grand fleuve palpitant de vie se ramifier en rivières plus petites – en artères plus ténues – et finalement en ruisseaux qui portent la vie partout, pour nourrir et donner vie à des millions de créatures microscopiques (cellules, bactéries, etc.). Toutes ces créatures sont constituées d’un trio de matière, énergie et conscience. Tous ces êtres de l’infiniment petit nous adorent, nous, comme leur Dieu. Les ruisseaux sanguins les plus fins sont les vaisseaux capillaires. Dans la trame de ces réseaux de capillaires nous retrouvons les cellules des divers tissus et organes.
Ainsi donc, les cellules vivent grâce aux torrents de sang pompés par le coeur. Les cellules sont composées de molécules et celles-ci d’atomes. Tout atome est un véritable univers en miniature. Tout atome est un trio de matière, énergie et conscience. Les intelligences atomiques sont gouvernées par l’atome Noûs qui réside dans le ventricule gauche du coeur.
Les atomes aspirants du coeur obéissent aux ordres de l’atome Noûs et les transmettent aux atomes ingénieurs qui régissent l’activité de chaque organe. Les ouvriers atomiques de chaque organe obéissent aux ordres des atomes ingénieurs et travaillent conformément à ces ordres. L’atome Noûs du coeur quant à lui, travaille sous la direction de l’atome architecte, et ce dernier sous les ordres de l’Intime.
Il existe aussi une multitude d’atomes indolents qui sont ceux qui causent les maladies.
Le coeur est un muscle creux de la grosseur du poing. Il a un peu la forme d’une poire. Le coeur se contracte et se dilate, se resserre et se relâche sans cesse. C’est le flux et le reflux du grand océan de la Vie. Toute vie a sa systole et sa diastole. Il y a partout pulsation incessante, il y a dans toutes choses un rythme, un pouls, tant dans l’infiniment petit que dans l’infiniment grand. « Ce qui est en bas est comme ce qui est en haut, et ce qui est en haut est comme ce qui est en bas » , proclame la Table d’Emeraude d’Hermès Trismégiste ; c’est la loi de la grande Vie.
Il y a, dans le coeur, deux polarités : positive et négative. Comme s’il y avait deux coeurs pompant continuellement le sang dans deux directions opposées. Les deux compartiments du coeur ont chacun deux chambres, une en haut et l’autre en bas. Les deux chambres supérieures sont les oreillettes, les chambres inférieures sont les ventricules. La doctrine secrète reconnaît l’existence de sept chambres secrètes dans le coeur et de sept cavités secrètes dans le cerveau.
Il y a donc le ventricule droit et l’oreillette droite, le ventricule gauche et l’oreillette gauche ; les chambres supérieures, à droite et à gauche, sont les oreillettes, alors que les chambres inférieures, à droite et à gauche, sont les ventricules.
En méditant sur le Lotus du coeur, nous apprenons à maîtriser le tattva Vayu, ce qui nous donne pouvoir sur les vents et les ouragans. Les Hindous disent que la fleur de lotus du coeur a douze merveilleux pétales. Tout le secret intime du fonctionnement du coeur, tout son fond vital doit être cherché dans la fleur de lotus à douze pétales dont la tige subtile a sa racine dans le Temple-Coeur.
La veine cave apporte au coeur le sang chargé de déchets organiques. L’oreillette droite reçoit tout ce torrent impur et l’envoie judicieusement au ventricule droit, juste en dessous. L’instant suivant, le ventricule droit pompe le sang chargé de lymphe et de déchets à travers sa valvule pour le faire passer au poumon via l’artère pulmonaire.
L’intelligence cosmique n’a rien négligé. Il est intéressant pour le Sage de contempler tout ce fonctionnement.
La grande artère pulmonaire se divise en deux artères plus petites, une pour chaque poumon. A l’intérieur des poumons les artères pulmonaires se ramifient à leur tour, jusqu’à devenir de minuscules vaisseaux capillaires. Chaque goutte de sang doit inévitablement passer par les vaisseaux capillaires des poumons, où elle rejette l’anhydride carbonique et absorbe en retour l’oxygène de l’air aspiré par les poumons.
Le sang enrichi d’oxygène pénètre intelligemment dans des petites veines, puis dans des veines plus grosses. Les deux grosses veines pulmonaires apportent enfin le sang riche chargé d’oxygène à l’oreillette gauche du coeur. Le sang a échangé son anhydride carbonique pour de l’oxygène. La vie s’est renouvelée. De l’oreillette gauche, le sang passe au ventricule gauche, puis à l’aorte d’où il se déverse enfin sous l’impulsion rythmique du coeur, dans toutes les artères et vaisseaux sanguins. Nous pouvons voir dans tout ce travail, la relation intime qui existe entre Vayu – le principe de l’air – et le coeur. Ils ne sont donc pas dans l’erreur, les yogis de l’Inde, lorsqu’ils associent Vayu avec le coeur. Ceci nous démontre la profonde connaissance cosmico-physiologique que possèdent les orientaux sur l’organe du coeur. Pourquoi les occidentaux ne veulent-il pas étudier le Yoga oriental ? Pourquoi les occidentaux rient-ils de ce qu’ils ne connaissent pas ? Il vaudrait mieux étudier Sivananda, le grand yogi ; l’oeuvre intitulée Kundalini Yoga du Sage hindou Sivananda est un flambeau de la Sagesse orientale.
Ceux qui veulent apprendre à mettre leur corps physique en état de djinn (jinas), c’est-à-dire à introduire leur corps physique dans la quatrième dimension, doivent développer le Lotus du coeur. Un yogi avec son corps physique en état de djinn peut voler dans les airs, marcher sur les eaux comme l’a fait Jésus-Christ sur la mer de Galilée, ou passer à travers le feu sans se brûler, comme le font actuellement beaucoup de yogis en Inde. Un yogi avec son corps physique en état de djinn peut traverser les rochers de part en part comme le faisaient les disciples du Bouddha.
Le Lotus du coeur se développe par la méditation et la prière. Les médecins occidentaux disent que le coeur produit deux sons, l’un grave et sourd, l’autre sonore et aigu : LUB-DUP. Les physiologistes affirment que le premier son est produit immédiatement après la contraction des ventricules et que le second est dû à la fermeture des valvules qui séparent les ventricules de l’aorte et de l’artère pulmonaire. Les médecins hindous vont plus loin parce qu’ils ont des sens plus fins. Les yogis de l’Inde disent qu’il y a dans le coeur dix sons mystiques.
Ce chapitre est tiré de Sexologie, La Base de l’Endocrinologie et de la Criminologie (1968) par Samael Aun Weor.