Écrit par : Gnostic Instructor Catégorie : Gnose du Buddha Dharma
Vocation: vo·ca·tion n (vocare (l.): appeler)
1.le travail, la profession de quelqu’un, spécialement un type de travail qui demande une responsabilité spéciale
2. un fort ressenti de l’Être destiné ou appelé à entreprendre un type de travail particulier, spécialement un sentiment d’être choisi par Dieu pour un travail religieux ou une vie religieuse.
Dans le Bouddhisme on apprend les Quatre Nobles Vérités. Ces quatre lois essentielles gouvernent la nature du chemin, la nature du travail que nous avons à faire. La première explique que la vie est souffrance. Et nous pouvons voir cela assez clairement quand nous examinons la vie de n’importe quelle personne. Mais bien sûr cela deviendra plus réel plus concret, quand nous examinons nos propres vies. En particulier, nous pouvons voir que la plupart des gens souffrent terriblement de ne pas savoir que faire avec eux-mêmes ; ils ne connaissent pas leur but, leur objectif, leur place. Peu connaissent leur vraie vocation : leur appel.
Dans les précédentes conférences nous avons discuté de la nature des types de souffrance, et avec un travail pratique sur nous-mêmes – avec l’activation des clés dans cette tradition – cela devient une question de connaissance et d’expérience personnelle, de voir que la souffrance est en fait toute pénétrante. Pas seulement dans nos propres vies mais aussi dans les vies de ceux qui nous entourent. Et la perception de cette vérité est très difficile à digérer. La perception est une chose, la digestion en est une autre.
Comprendre la nature de la souffrance et le but de la souffrance exige une grande affaire d’honnêteté et de courage. Le mental et l’ego que nous avons préfère ne pas voir cela. L’ego, notre sens du moi, a certains buts, certaines manières de faire les choses qui sont très contredites par le fait de la souffrance.
Mais néanmoins, ceux qui sont en train d’investiguer au sujet du chemin, concernant comment améliorer leur propre vies de manière fondamentale – aujourd’hui – pas juste une idée, mais de l’atteindre – ces personnes trouvent qu’il y a des étapes pratiques. C’est la quatrième vérité : il y a un moyen de surmonter la souffrance.
Le Bouddha, quand il a enseigné les quatre vérités, a exprimé la quatrième vérité comme ayant huit aspects. Nous les avons répétés plusieurs fois. Ils incluent la perception droite, la conduite droite, la parole droite et l’effort droit.
Il est important de comprendre ces huit aspects, quand nous utilisons le terme «droit», ce n’est pas dans le sens de bon ou mauvais, ou bien et mal, mais vraiment dans le sens complet, ou unité. Quelque chose qui est complet, pure et entier. Donc la perception droite est la perception ou une manière de voir qui est complète, et englobe tout. Cela ne veut pas dire que l’on voit avec un œil exclusif qui se focalise seulement sur certains détails ou angles. Il peut être également interprété comme la perception complète ou cohérente. C’est quelque chose qui a le sens de quelque chose qui a été perfectionné, idéal. Quand c’est complet, ne peut plus être amélioré. Donc, cette forme de vue, ou cette forme de droiture, est réellement inhérente aux huit étapes du chemin. Avoir la perception complète, l’action complète, l’effort complet.
Quand nous étudions en profondeur les enseignements du Bouddha, nous voyons qu’il a enseigné des étapes pratiques pour atteindre ces huit étapes du chemin. Il dit dans un sutra,
De la compréhension habile procède la pureté de la pensée
Le mot «compréhension» que nous relions toujours à la Kabbale et au Logos, Binah, qui est lié à la «compréhension» ou «l’intelligence». Et bien sûr Binah est lié au Saint Esprit, au feu. Et donc la vraie compréhension est liée au feu, c’est un produit du travail. Le feu sacré est ce qui manifeste la pureté de la pensée. Ce feu du Saint Esprit, le feu du Troisième Logos, est aussi appelé Kundalini. Et quand la Kundalini s’élève ou s’éveille, elle féconde la pureté de la pensée ; sans ce feu, la pureté de la pensée est presque impossible.
97% des pensées humaines sont négatives et néfastes. – Samaêl Aun Weor
De la pensée habile, dit le Bouddha, procède la pureté de la parole. Et bien sûr nous connaissons la pureté de la parole, telle que nous l’avons discuté dans d’autres conférences, est la manifestation de ce que nous avons à l’intérieur. Ce que nous exprimons reflète ce que nous pensons et sentons. Et si nous disons quelque chose que nous ne croyons pas, nous sommes un menteur. De plus, si nous disons quelque chose qui n’est pas vraie, même si nous le croyons, nous sommes un menteur. Donc avoir la parole pure, ou la parole droite exige une pensée habile, ou une pensée droite, qui bien sûr dépend du feu sacré.
De la même manière, de la parole procède la pureté de l’action. Et de l’action, procède la pureté de la vie. L’action est une clé très importante dans ces études. Et l’action que l’on peut accomplir bien sûr n’est pas limitée à l’action physique. Une pensée est une action, une émotion est une action. Alors par le Bouddha nous voyons qu’il y a une relation intime entre la compréhension, la pensée, la parole, et l’action.
L’action juste, ou l’action complète, est toujours modifiée et gérée par la Loi du Karma. Cette loi affirme que pour toute action, il y a une conséquence. L’action pure, juste, exige de l’effort, exige de la connaissance, exige de la compréhension, exige une grande attention. Et en vérité toutes les étapes pour le chemin octuple sont l’attention même, et l’attention est simplement d’être conscient de ce que nous sommes en train de faire. Être éveillé d’instant en instant et conscient de ce que nous faisons. Vous ne pouvez pas avoir la parole juste sans l’attention, ou la pensée juste, ou la perception juste. Il est donc fondamental et vital d’apprendre et de comprendre de façon pratique, de jour en jour, d’instant en instant, qu’est-ce que l’attention? Qu’est-ce que cela veut dire d’être éveillé? conscient? Pratiquer ce que nous appelons dans la Gnose, l’Auto-observation et le Rappel de Soi.
Une grande question que plusieurs d’entre nous ont – qui est quelque chose d’immédiat, et que plusieurs d’entre nous suent et luttent – est la subsistance juste: savoir comment vivre. Savoir quoi faire avec notre vie et notre temps. Notre culture fournit beaucoup d’opportunités d’avenues. Plusieurs façons d’utiliser notre temps et notre énergie. Quotidiennement, constamment des exemples nous sont présentés, ces exemples nous sont présentés avec l’espoir que nous les imiterons. Nous regardons la télé et voyons les parades des gens avec différents travaux et carrières. Et il y a toujours cette saveur: que si nous imitons cette personne, nous serons heureux. Donc nous regardons les parades et les films qui se concentrent et se focalisent sur certaines carrières les montrant d’être honorables et féconds. C’est une sorte de mystère que certains types de vie reçoivent de la reconnaissance et que d’autres sont ignorés. Mais en terme de développement spirituel, nous ne pouvons pas regaeder dans notre culture et les médias comme exemples de vie juste. La subsistance juste est absolument l’une des étapes du chemin octuple – c’est la cinquième. Ceux qui connaissent le Tarot et la Kabbale reconnaîtront immédiatement que le nombre 5 est étroitement lié à la Loi du karma et de l’Être.
Dans le Bouddhisme, l’écriture dans laquelle Bouddha explique les huit étapes, il dit :
Quoi, moines, est une subsistance juste? Il y a un cas de disciple des nobles, ayant abandonné la vie malhonnête, maintient sa vie avec une subsistance juste – ceci, moines, est appelée subsistance juste.
Une sorte de réponse brève et pas vraiment développée, mais cela dit quelque chose de vraiment important. Nous trouvons notre subsistance juste en abandonnant la vie malhonnête. Donc selon Bouddha la clé pour trouver la subsistance juste est dans la sincérité, l’honnêteté.
Et si vous examinez et étudiez les grands maitres du Bouddhisme, de quelque tradition, ils sont assez d’accord sur ce que la vie n’est pas. Ils vous diront que traiter avec les armes, l’esclavage, la prostitution, les intoxicants, etc…sont la mauvaise vie. En essence, ils disent tous, quelque chose de malhonnête ou néfaste pour les autres. Donc, manifestement cela crée une grande contradiction dans le contexte de notre culture moderne. Un large pourcentage de travaux ou carrières que nous admirons et auxquels nous aspirons, actuellement exige la fraude, l’hypocrisie, la traitrise, la tromperie. Je suis sûr que chacun d’entre nous pourrait venir illustrer cela avec des exemples.
Trouver notre vraie vocation exige que nous abandonnions la vie malhonnête. Cela commence réellement par l’attention de qui nous sommes et ce que nous sommes en train de faire. Le terme «vocation» vient du mot Latin «vocare», qui veut dire «appeler». Ainsi, nous utilisons vocation pour se référer à un appel, quelque chose que nous sentons appelés à faire. Dans le dictionnaire nous trouvons quelque chose comme «le fort sentiment d’être destiné, ou appelé à accomplir un type de travail particulier» souvent spirituel. Et dans la Gnose nous embrassons pleinement cela.
Le maître Samael Aun Weor a déclaré que chaque personne a un but dans la vie, ce qui veut dire que chaque personne a une vocation, un appel, une destinée. Ceci est plus ou moins une mission, ou un rôle à jouer. Mais malheureusement, du fait de nos egos, désirs, peurs, nous tendons à ne pas trouver notre vocation. Au lieu de cela, nous écoutons notre peur, ou orgeuil, et essayons de trouver une certaine position ou place dans la vie qui satisfera cette peur ou cette orgeuil. Donc, plutôt que de découvrir notre propre appel, nous cherchons la sécurité. La sécurité que nous poursuivons pourrait être financière, ou sociale. La famille, la communauté. La plupart d’entre nous cherchent du travail, pas dans le sens de ce qui est juste et naturel pour notre Être, mais plutôt basé sur l’envie, parce que nous voulons ce qu’a quelqu’un d’autre. Et bien sûr toutes ces approches sont fausses. Tristement, le travail et le labeur de la plupart des gens qui travaille dur tels un esclave est conduit par la peur, l’envie, et l’orgeuil.
A l’exception de quelqu’un complètement handicapé et limité, vraiment chaque personne a un but à accomplir. La chose difficile est de trouver ce but. La chose la plus importante dans la vie est de se connaître. Si quelqu’un est en train d’approcher la connaissance et est en train d’acquérir la connaissance, alors sa place dans la vie va de pair. Plus nous nous connaissons, plus nous connaissons notre place, notre travail, notre vocation.
Il n’y a pas de solution donnée pour trouver notre vocation. Pas de livres de carrière ou de cours de collège, pas d’aptitude de travail que vous pouvez prendre qui vous donnera définitivement votre vocation. J’aurais aimé que cela soit autrement, mais personne ne peut vous dire ce que serait votre rôle dans la vie. Néanmoins, trouver ce rôle est d’une importance primordiale.
Malheureusement, c’est très difficile de trouver quelqu’un qui a découvert sa vocation, parce que c’est difficile de trouver quelqu’un qui se connait lui-même ou elle-même. Quand des gens sont pleinement convaincus du rôle qu’il doit jouer dans la vie, ils deviennent un type de personne différent- un apôtre, un champion, un héros. Cela ne veut pas dire qu’ils seront sous le projecteur, ou que quelqu’un saura ce qu’ils sont en train de faire, mais la nature du travail et leur énergie est héroïque – qu’il soit un fermier, tailleur, ou président. Le type de vocation est individuel ; c’est la nature de l’amour mise dans cet effort qui distingue cela.
Quiconque connait et découvre sa vocation ne cherche pas le succès ou la célébrité ou l’argent. Nous regardons toujours les exemples des grands artistes compositeurs, leaders qui, mystérieusement pour nous, étaient capables de sacrifier tout pour l’amour de leur travail, et nous admirons à juste titre cela. Nous pouvons regarder les exemples dans l’histoire, de Simon Bolivar, du Bouddha, de Jésus, de Beethoven et de Mozart. Ces personnes savaient leur rôle et ont trouvé à travers l’opportunité du moment la place où ils ont besoin d’agir.
Ce type de personne qui est en train d’accomplir leur vocation naturelle est pleinement satisfaite par le travail lui-même. Il n’y a rien concernant l’argent, les titres, ou la reconnaissance, juste simplement l’amour du travail. C’est comme une abeille qui fait du miel, c’est simplement ce qu’elle fait. Et vraiment, c’est ce qu’est notre vocation; c’est ce que nous faisons parce que c’est ce que nous faisons. Pas de raisonnement ou justification. C’est dans notre cœur de le faire.
Avec cet amour naturel de notre travail vient l’empressement de le faire à n’importe quel coût. L’amour du travail pour la personne qui a trouvé sa vocation est si grand qu’il est prêt à résister à tout obstacle ou difficulté. C’est une caractéristique déterminante parce que l’ego n’aime pas cela. L’ego veut que les choses viennent facilement, avec l’argent, la célébrité, la reconnaissance, le respect, et surtout spécialement l’envie des autres.
Avec une sincère introspection nous pouvons examinez nos propres intérêts dans la vie et découvrir que plusieurs de nos intérêts existent parce que nous voulons que les autres nous envient. Nous voulons réussir et ainsi les autres seront jaloux. Ainsi, nous pouvons nous afficher et être respectés et admirés. C’est tout l’égo de la fierté. Sur cette base il ne peut y avoir une vraie vocation. La vraie vocation est l’appel de l’Essence, de la Conscience, le travail de l’Être. Et ce travail ne peut être effectué là où l’ego est présent.
L’ego, en synthèse, hait notre vocation. Cela mérite une certaine réflexion. Si nous sommes si empêtré dans notre propre ego, et très protecteur de notre ego, et très esclave de notre désir comment pouvons-nous trouver notre vocation? Si au jour le jour nous voulons que notre ego se sente bien, comment pouvons-nous trouver notre travail réel? Nous ne pouvons pas. Nous devons développer l’empressement de contredire l’ego, et c’est une lutte intérieure douloureuse. Aller contre les impulsions de notre mental n’est pas simple. D’ailleurs cela ne peut se faire en un jour ou en lisant simplement un livre ou en écoutant une conférence. Avancer réellement contre le courant de la vie, dirigée par le karma et le désir, exige une volonté phénoménale. Mais la volonté est enracinée dans la sincérité et l’honnêteté envers soi-même.
Le sens de la vocation quand nous la découvrons, correspond de manière absolue à notre vraie destinée ou appel et nous donne la capacité – presque avec un sens de facilité – de résister à tout type d’infamie, de tricherie, ou de calomnie. Quand quelqu’un est en train d’accomplir sa vocation, la calomnie devient une feuille dans le vent, la tricherie devient des jeux sans aucune signification. L’amour du travail est si grand qu’il n’y a aucun obstacle qui ne peut être surmonté. En synthèse, notre vocation n’est pas accompagnée de désir de puissance mais de l’amour pour l’humanité.
Une personne dont la vocation, dont la vraie vocation est d’être un boulanger, va cuire pour l’amour de cuire, et pour l’amour de donner ces biens aux autres. Une joie émerge de cette personne quand ses clients aiment ce qu’il a fait, et ils aimeront car ces biens ont été remplis avec l’énergie de l’amour du boulanger pour son travail. C’est ce qui fait la différence – les gens peuvent sentir cela. Nous avons tous des exemples des places où nous avons été, des choses que nous avons vu, du repas que nous avons dégusté, qui étaient différents. Deux personnes peuvent préparer la même recette, mais le repas sera différent. Il sera énormément différent quand le cuisinier est en train d’accomplir sa vraie vocation.
Cela est vraie pour tout type de travail. Il n’y a aucune vocation meilleure qu’une autre, parce que chaque personne a la sienne propre. Il n’y a pas de carrière qui soit supérieure. Bien sûr de nos jours il y a certains travaux que nous admirons et certains d’autres sur lesquels nous crachons, et c’est une erreur. Si notre vocation est de collecter les déchets, c’est une bonne vocation pour l’humanité. De la même manière, laver les toilettes est un travail irremplaçable, un travail vital et important. Être Président ou CEO n’est pas mieux. Être un artiste célèbre n’est pas mieux, particulièrement si ce n’est pas votre vocation. Il y a des gens que nous admirons parce que nous pensons qu’ils font un grand travail, mais savons-nous si c’est leur vocation?
Vous pouvez commencer à voir que quelqu’un est en train d’accomplir sa vocation quand vous mesurez ce qu’ils font par la manière dont cela profite à l’humanité. Sur cette mesure nous trouverons très peu de gens qui sont en train de réaliser leur vocation. Heureusement, il y a des personnes qui sont des exemples claires, de bons exemples tels que le Dalai Lama, ou Gandhi.
Maintenant l’exemple de Gandhi est très clair. En tant que jeune homme, il vivait en Afrique du Sud, étudiant le droit, et un jour il a été confronté à une situation ou son collègue compatriote était en train d’être discriminé et insulté. Ressentant l’injustice de cela, il a bondi sur cela – à ses dépens – et défendait ses collègues, accomplissant un grand service sans aucun égard pour son propre bien-être. À cet instant il a découvert sa vocation, et depuis ce moment il a travaillé inlassablement pour le bien-être de ses collègues.
La beauté de ce qu’il a fait n’est pas seulement dans son service envers ses collègues Indiens, mais aussi dans son service envers ceux perçus comme ses ennemis, parce qu’il a adopté une approche qui est également en train de servir ceux qui étaient en train d’abuser ses collègues. C’est quelque chose de difficile à faire. Il n’a pas seulement pris les armes pour tuer les Anglais ou les humilier, il a recherché un moyen qui donne avantage à tous, et il a terminé cela, à un grand prix et sacrifice, mais avec un amour phénoménal.
Ce n’est pas pour dire que nous devrions tous devenir Gandhi. Votre action divine sera trouvée dans le cours de la vie, pas à l’extérieur de vous, ou dans un livre, ou un collège. Regardez les circonstances aujourd’hui. Où y a-t-il un besoin? Où y a-t-il de l’injustice? Où y a-t-il de la souffrance? Comment pouvez-vous aider? Que pouvez-vous offrir? En se posant ces questions vous pouvez trouver votre vocation. Ces questions ne sont pas basées sur l’argent ou la célébrité ou la reconnaissance, mais sur l’amour. Cela ne veut pas dire que vous devez prendre une action dramatique – cela veut dire que vous devez faire ce que vous êtes naturellement appelé à faire, parce que c’est ce que vous devez faire.
Bien sûr, l’ego n’aime pas cela et naturellement dira, «comment vais-je survivre? Comment vais-je payer mon loyer? Comment vais-je manger? Si je vais à ce travail (quel qu’il soit), comment vais-je survivre?
La plupart d’entre nous écoutent ce bavardage mental, et c’est tragique, parce que c’est juste de la peur. C’est la manière par laquelle l’ego nous manipule pour continuer de se nourrir.
Rappelez-vous ceci: l’Être, la divinité qui nous a donné la vie, n’a pas peur. L’Être est l’Être – il n’y a aucune peur là. L’état d’absence de peur est possible pour toute personne – mais pour l’atteindre, nous devons abandonner la peur, et découvrir le courage de faire ce qui est juste.
Trouver notre vocation exige du courage. Le courage de prendre des risques de contredire «ce que nous sommes supposés faire», ce que nos parents et amis pensent que nous devrions faire etc. Au lieu de chercher plus d’argent, de pouvoir, de célébrité, ceux qui accomplissent leur vocation cherche à servir – comment servir les autres.
L’égo cherche «le plus». Il cherche à se nourrir lui-même. Ainsi dans un travail normal, la carrière de la plupart des gens, ils cherchent un travail facile et plus d’argent. Un meilleur titre, plus de respect. De la convenance, du plaisir, de l’autosatisfaction. L’ego ne demande pas, «Comment puis-je être serviable» ou «Comment puis-je améliorer les vies des autres?»
Quand nous suivons le mécanisme de l’égo et cherchons plus d’argent, plus de sécurité, plus de respect et plus de reconnaissance, quel est résultat? Je suis désolé de pointer ce qui arrive quand nous suivons ce mécanisme du «plus», nous devenons plus hypocrite, plus malhonnête, plus cruel, plus non-charitable. Ceci parce que l’ego – cherchant à se nourrir lui-même – le fait aux dépens des autres.
Si vous examinez notre économie moderne, et les idées et les rêves qui imprègnent notre culture, nous avons cette idée qu’il y a un moyen d’obtenir rapidement ce que nous voulons et sans beaucoup trop d’effort – et nous croyons que nous méritons cela. Mais nous échouons à réaliser que, plus nous amassons, plus nous en prenons pour quelqu’un d’autre. Qui réalise cela? Est-ce que l’homme qui a accumulé un milliard de dollars réalise qu’il en a pris chez d’autres? Est-ce que le vendeur qui s’est battu, et a menti et a fraudé pour plus d’argent réalise qu’il a pris cela de la table d’une famille? Est-ce que le CEO réalise quand il est en croisière sur son yacht de million de dollar, tout l’argent servant à acheter ce plaisir et à l’entretenir se fait aux dépens des autres? J’aurais aimé que cela ne soit pas ainsi. Le moment où il pense à cela, il se détourne de cette pensée insupportable. Cela s’appelle la «fausseté». C’est faux et malhonnête et triste. Et c’est la base sur laquelle la société que nous avons se repose. C’est pourquoi nous avons «les avoirs et les non-avoirs».
Je ne suis pas en train de suggérer une forme de communisme. Je ne suis pas en train de suggérer une sorte de révolution économique. Je suis en train de suggérer que nous en tant qu’humain devenions plus honnête, sincère, et attentionné à ce que nous faisons. Si vous observez notre culture, vous pouvez voir comment nous avons corrompu toutes les grandes possibilités de travail. La plupart des travaux que les gens peuvent faire sont donnés aux machines. Ainsi, les gens, qui naturellement devrait trouver leur vocation en tant qu’agriculteur, couturière, ou artisan, n’ont rien à faire, parce qu’ils ne peuvent pas survivre. Alors que peuvent-ils faire? Ils deviennent des marchands, acheteurs et vendeurs. Des rouages de la machine, qui ne concerne pas leur vocation. La machine n’est chargée que de faire plus d’argent et d’avoir plus de pouvoir.
On se demande pourquoi notre société est en train de se disloquer. Réellement, le sens de vocation est au cœur du problème. Les êtres humains ne connaissant par leur vocation sont forcés dans des travaux et des styles de vie, qui les humilient et les privent de tout enthousiasme pour une action juste.
Notre société est comme une machine avec toutes les parties aux mauvais endroits. Nous avons des gens qui devraient être présidents travaillant comme concierges, et les concierges qui devraient être présidents. Tout le monde est à la mauvaise place parce qu’ils ne connaissent pas leur vraie vocation. Nous sommes tous en train de flotter comme un poisson dans l’étang, incapable de respirer, d’agir, de bouger. Terrifié. L’état chaotique de notre humanité est vraiment horrible, et personne n’est heureux parce qu’ils n’ont pas leur vraie vocation. Les travaux qui offrent une petite sécurité et de l’argent sont accablés avec des applications, et aucune de ces personnes ne devrait réellement pas être en train de faire ces travaux. Mais ils n’ont aucun choix. Les gens sont à des places qui ne leur correspondent pas, et le résultat est que notre société est en échec. Nous ne le voyons pas encore: mais le cœur et l’âme de notre civilisation sont fatalement corrompus.
Les gens sont malheureux. La joie que nous trouvons dans le travail est temporaire et brève et d’habitude basée sur un sens bref de sécurité ou de pouvoir, et le reste du temps consumé avec le doute et le découragement.
Plus que cela, quand nous nous trouvons dans une position qui ne correspond pas à notre vocation, nous finissons par exploiter les autres, désirant le pouvoir, l’argent et la célébrité. Nous cherchons à acquérir ces choses dans le dos d’autres personnes. Comment devenez-vous célèbre, riche? Vous ne pouvez pas le faire vous-même. Vous le faites parce que les autres vous ont mis là. Alors comment parvenez-vous à cela? Si vous lisez les livres de business, ils peuvent avoir de jolis mots, mais tous disent la même chose: vous obtenez votre argent de quelqu’un d’autre, et en étant rusé.
La réponse à ce problème est de trouver notre vocation, ce que le Buddha a appelé la subsistance juste. Pour trouver votre vrai travail, vous devez abandonner la subsistance malhonnête, et la malhonnêteté est réellement à l’intérieur de nous. Nous devons arrêter de nous mentir.
Il y a trois moyens de trouver notre vocation
La première est en découvrant que nous avons une capacité spéciale, un certain talent ou habileté qui est naturel. Nous pouvons avoir plusieurs capacités, mais la vocation va les englober toutes. L’intellect ne peut pas trouver la synthèse de nos capacités et intérêts, mais le cœur peut.
La seconde manière est en reconnaissant un besoin urgent. Dans le cas de Gandhi, il a trouvé un besoin urgent et a répondu, et à cet instant il a découvert sa vocation et accompli un grand service à l’humanité à cause de cela.
La troisième manière est à travers le conseil. Ceci est très rare. Le conseil peut venir sous plusieurs formes. Certaines personnes ont été chanceux d’avoir le conseil d’un parent affectionné. Ainsi nous pouvons regarder le cas de Mozart. Son père peut être critiqué, mais son père a reconnu en son fils un incroyable talent. Son père l’a aimé et s’est sacrifié et son fils pouvait s’épanouir, et Mozart s’est épanoui dans sa vocation. Quel grand exemple a-t-il été! Mozart aimait la musique et aimait donner sa musique aux autres. Il a composé de manière désintéressée, et ne s’est jamais intéressé à l’argent: et regardez les dons d’inspiration terrifiante qu’il a donné à l’humanité! Nous devons être reconnaissant envers Mozart mais aussi à son père.
Pouviez-vous imaginer si ce jeune homme avait eu un parent différent? Nous n’aurions jamais écouté la musique et cela aurait été une tragédie. Et de l’autre côté de la même pièce, combien de merveilleux travaux sont laissés sans rapport parce que les parents ont été incapables de guider leur enfant vers leur vraie vocation? Pourquoi cela s’est-il passé? Premièrement, parce que les parents cherchent à satisfaire leur désir à travers l’enfant, ou ils projettent toute leur propres peurs sur l’enfant. Les parents insatisfaits de leurs propres accomplissements cherchent à imprégner leur propre enfant avec ce désir. Ainsi le parent qui n’a pas pu devenir un docteur ou un juriste, demande à son enfant de le devenir. Et l’enfant n’a aucun désir, aucune habileté, aucune aptitude pour cela. Mais à cause de la pression, la peur, la fierté, l’imitation, l’enfant deviendra un malheureux docteur ou juriste. Nous voyons aussi plusieurs tristes exemples de parents qui ont peur de la pauvreté, et ainsi demande à leurs enfants d’embrasser des carrières qui promettent la sécurité financière. Mais de tels enfants, traumatisés et induits en erreur, finissent leurs vies dans la misère, sans avoir trouvé leur vraie vocation. Quelle tragédie, et si commune!
La bonne orientation dans le chemin vers la vocation est très rare. Cela pourrait venir d’un enseignant, ou d’un ami. La plupart d’entre nous avons besoin de regarder la première et la seconde source d’inspiration. En comprenant nos propres capacités naturelles, compétences, nous pouvons les combiner avec un besoin urgent. De cette façon, découvrir sa vocation devient une affaire de patience. Nous la trouvons en accord avec notre karma et effort.
Le Karma, évidemment, modifie toute chose. Si nous devons, et ne méritons pas d’avoir notre vocation maintenant, nous devons être patients. Mais plus nous nous inspectons et regardons dans nos cœurs et mentals, et plus nous nous connaissons, plus nous serons préparer lorsque ce moment arrivera. Lorsque ce moment arrive et que le besoin urgent se présentera de lui-même, nous serons préparer à agir parce que nous nous connaissons nous-mêmes et savons ce que nous pouvons faire et ce dont nous sommes capables.
Dans le très merveilleux livre appelé «La Voie de la Vie du Bodhisattva», Shantideva écrit que les forces qui garantissent le bien-être sont l’aspiration, la fermeté, la joie et la modération. Ces quatre s’appliquent directement à notre vocation.
L’aspiration est le besoin ou l’impulsion de l’essence, l’aspiration de l’âme de se connaître. Chacun de nous qui investiguons la Gnose, savons cela, parce que sans cela nous ne serions pas ici. Ainsi les étudiants de la Gnose ont l’aspiration, l’appel, le désir de l’âme de se connaître. Mais cette connaissance ou aspiration est une aspiration pour l’action, l’expression. C’est cela l’essence elle-même. C’est une énergie. La Conscience est un conduit par lequel l’Être exprimera son idiosyncrasie. Ce que cela veut dire est que chacun de nous a une vocation, qui correspond directement à l’idiosyncrasie de notre propre Être. Notre Être a une vocation; l’Être ne fait pas que flotter dans l’espace. L’Être travaille, il est actif. La Monade est énergie, action. Ce n’est pas quelque chose de passive, une sorte d’idée, ou quelque chose de vague. C’est un agent du changement.
Ainsi l’Être que nous avons est lié à un Rayon, et nous savons qu’il y a sept rayons primaires. Et nous savons que chaque Rayon a ses propres tendances et qualités. Ainsi le Rayon de Saturne, le Rayon de la Mort, stimule et nourrit certains types de vocation. Par exemple, travailler dans une maison funèbre. Dans notre culture nous tendons à ne pas penser à cela, et pensons que les personnes qui travaillent dans une maison funèbre sont flippantes. Elles ne le sont pas….ce sont des gens remplissant un rôle important dans la société. Et un Être lié au Rayon de Saturne peut avoir cette habileté à travailler avec les forces de la mort, qui sont importantes – aussi importantes que la vie, également. Ainsi la vocation, le vrai appel qui travaille avec le Rayon de la Mort, devrait être admiré, vu également comme les autres vocations.
De la même façon, relatif au 4e et 5e Rayons, nous avons l’armée et la justice. Nous avons différents types de carrière que les personnes spirituelles condamneraient. Mais il y a un Rayon relatif à la politique, à la justice, à l’armée. Ainsi les vocations dans ces domaines peuvent être votre véritable appel, votre place pour servir l’humanité, et il n’y a pas de honte en cela, seulement de la dignité.
C’est l’un des dons les plus importants que la vocation peut conférer à une personne. La dignité. Ce n’est pas de la fierté. La fierté est un mensonge. Un docteur peut être très fier, mais cela ne veut pas dire que c’est sa vocation. Un docteur dans sa vocation peut être humble mais dignifié, parce qu’il est en train de réaliser son véritable travail. Il est en train d’agir sous les impulsions de sa Conscience. Il est en train de faire ce qui doit être fait. C’est de la dignité et c’est beau. Ainsi, l’aspiration pour la vocation ou le service est une qualité de la Conscience.
De même, la seconde qualité dont nous avons besoin: la fermeté. Être ferme est d’être résolu, défini. Cela ne veut pas dire qu’on doit être dur. On peut être ferme et flexible. Si vous regardez une épée chinoise, ils utilisent ce type d’épée dans certaines formes d’arts martiaux en Chine qui peut se plier, quelque chose qu’il est rare de voir. Mais cette fermeté est une forme de flexibilité, qui est mortel dans ce cas. De même, dans le sens de notre propre Conscience nous devons être fermes mais flexibles, adaptables mais inébranlables.
L’eau a la même qualité. Quelle force peut résister au cours de la rivière? Une pierre, qui est dur et ferme placée devant la rivière, sera dissoute. Premièrement, la rivière passera autour d’elle, et est flexible, mais sa persistance usera la pierre. C’est cela la fermeté. Nous avons besoin de la même qualité dans notre travail quotidien. Cette fermeté révélera notre vocation.
Et disant cela, cela veut dire que votre vocation peut ne pas être votre travail. Pensez à cela. Vous pouvez avoir un travail pour financer votre vocation. N’est-ce-pas? N’espérez pas que votre vocation vous donnera un chèque de paie; cela peut ne pas l’être. Vous pourrez avoir une sorte de travail pour financer votre travail réel, et il n’y a rien de mauvais en cela. Comme une question de fait, si vous vous trouvez dans cette situation, vous pouvez découvrir que votre travail quotidien est une question de course; c’est juste un travail. Cela peut devenir un plaisir quand il est en train de financer votre vocation ou votre travail réel.
Le troisième facteur est la joie. La joie est aussi une qualité de la Conscience. Cette joie est naturelle. Quand vous faites ce que vous savez que vous devriez faire, la joie émerge. C’est naturel et cela ne peut être forcé. Cette joie est la joie de faire cela. La joie de faire ce qui parait juste et naturel. C’est la joie de voir les fruits de ce travail. L’aspect délicat ici est ce dont a parlé Krishna en disant que nous devrions travailler sans nous soucier des résultats, ce qui est vrai. Dans une vraie vocation nous le faisons pour l’amour du travail. Le Maitre Samaêl Aun Weor a écrit, écrit jusqu’à ce que ses doigts se détériorent et s’effondrent. C’était pénible de taper, mais il continuait à le faire parce qu’il aimait cela. Il exprimait l’amour de son Être pour l’humanité et recevait le plaisir et la joie de faire le travail et la manière dont cela profitait aux autres. Il ne le faisait pas pour cette raison bien sûr; il le faisait juste parce que c’est ce qu’il faisait. Il y a une distinction là.
Waldo Emerson, un grand écrivain et poète, disait que «chaque homme a sa vocation. Son talent est son appel. Il y a une direction dans laquelle tout l’espace lui est ouvert» et c’est vrai. Celui qui est en train de réaliser sa vocation est irremplaçable, et est dans une position de l’exprimer à un degré infini. On ne peut compétir avec eux. Il n’y a personne d’autre qui puisse faire ce que vous faites. C’est votre vocation, votre place unique, qui porte la marque et le tampon de votre Être. Il n’y a personne pour compétitionner sur ce point si ce n’est vous-même. Personne à surpasser ou à vaincre, sinon vous-mêmes. En tant que tel, il y a une infinité de gamme d’expression devant vous. C’est votre propre unique chemin, et c’est inspirant de savoir que cette voie est là. Savoir cela, et l’expérimenter, produit la joie.
La quatrième qualité est la modération. La Modération est aussi une qualité de la Conscience. Même dans sa vocation, on a besoin de se reposer. Même dans sa vocation, on a besoin de savoir comment la réaliser. On a besoin d’être très intelligent, attentionné. Le fait d’avoir la vocation ne vous autorise pas à faire tout ce que vous voulez. La véritable définition de votre vocation est d’accomplir votre destin et appel, qui est une série d’étapes, d’action. Elle doit se faire de la bonne manière. Cela veut dire que nous devons modérer notre enthousiasme et la faire avec patience et intelligence.
Maintenant ces quatre qualités sont évidemment des qualités de la Conscience, et en se reflétant en elles, elles peuvent nous aider à définir notre vocation. Lorsque vous regardez vos inclinations naturelles et intérêts, considérez-les en relation avec votre aspiration et votre fermeté à accomplir ce travail. Si vous trouvez que ce n’est pas naturel pour vous de le faire, alors peut être que ce n’est pas votre vocation. Si c’est quelque chose que vous voulez juste faire pour le faire, alors vous devez le regarder consciemment tel qu’il pourrait vous conduire à quelque chose d’important.
L’autre facteur important est que l’ego fera tout ce qu’il peut pour vous en dissuader. La personne qui sent son appel dans le cœur d’être un peintre regardera notre culture moderne et dira, «quel est le point?. Il n’y a pas de travaux pour les peintres, pas de carrières, pas d’argent, et aucun moyen de subsister! Et ainsi cette personne écoutera ses peurs, et finira par être un guichetier ou un employé de bureau, et malheureux. La vocation, ce sens de faire, ce véritable élan, peut surmonter ces obstacles, mais pas si nous écoutons notre égo. Si nous écoutons notre ego, notre fierté et peur, la vocation sera abandonnée.
C’était Henry de Balzac, l’écrivain Français, qui a dit quelque chose du genre «la vocation que nous abandonnons, va se saigner durant notre vie entière comme une teinture». Et c’est vrai. Nous nous demanderons toujours pourquoi nous ne l’avons pas fait. «Pourquoi ne suis-je pas en train de faire cela? Pourquoi ai-je abandonné ce désir, c’est la porte vers une tragédie, une vie non accomplie.
Nietzsche disait, «celui qui a une raison de vivre peut porter presque tout». Quand vous avez une vocation, vous trouverez un chemin. Quand vous connaissez votre vocation, vous trouverez votre travail; «le comment» n’a aucun rapport. Pas de comment? «Nous le trouverons». C’est ce que dit la vocation. Cela demande du courage.
Dans le livre des Éphésiens, St Paul nous donne certaines idées importantes concernant la vocation. C’est subtil, mais le voici, Chapitre 4
«Je vous exhorte donc, moi, le prisonnier dans le Seigneur, à marcher d’une manière digne de la vocation qui vous a été adressée, en toute humilité et douceur, avec patience, vous supportant les uns les autres avec charité, vous efforçant de conserver l’unité de l’esprit par le lien de la paix.
Il y a un seul corps et un seul Esprit, comme aussi vous avez été appelés à une seule espérance par votre vocation; il y a un seul Seigneur, une seule foi, un seul baptême, un seul Dieu et Père de tous, qui est au-dessus de tous, et parmi tous, et en tous.
Mais à chacun de nous la grâce a été donnée selon la mesure du don de Christ.
Ainsi nous voyons que nous avons tous une vocation. Nous devrions être digne de cette vocation, savoir que c’est un don que nous sommes en train de faire. Plus loin il écrit :
«C’est pourquoi il est dit: Étant monté en haut, il a emmené des captifs, Et il a fait des dons aux hommes.
Or, que signifie: Il est monté, sinon qu’il est aussi descendu dans les régions inférieures de la terre?
Celui qui est descendu, c’est le même qui est monté au-dessus de tous les cieux, afin de remplir toutes choses.
Et il a donné les uns comme apôtres, les autres comme prophètes, les autres comme évangélistes, les autres comme pasteurs et docteurs;
Pour le perfectionnement des saints en vue de l’œuvre du ministère et de l’édification du corps de Christ:
Donc il est en train de dire ici évidemment, est que nous sommes guidés. Cette guidance est à plusieurs niveaux, certains sont apôtres, et certains sont enseignants. Mais tous les enseignements sont donnés pour la perfection du sangha, la communauté, le corps. Il continue:
Jusqu’à ce que nous arrivions tous dans l’unité de la foi et de la connaissance du Fils de Dieu, à un homme parfait, à la mesure de la stature de la plénitude du Christ:
Afin que nous ne soyons plus des enfants, flottants et emportés à tout vent de doctrine, par la tromperie des hommes, par leur ruse dans les moyens de séduction; mais que, professant la vérité dans la charité, nous croissions à tous égards en celui qui est le chef, Christ.
C’est de lui, et grâce à tous les liens de son assistance, que tout le corps, bien coordonné et formant un solide assemblage, tire son accroissement selon la force qui convient à chacune de ses parties, et s’édifie lui-même dans l’amour.
Il est donc clair qu’en recevant les enseignements, en apprenant la Gnose, en apprenant sur nous-mêmes, en surmontant nos limitations, nous découvrons notre vocation, notre travail réel. Nous devenons en retour une part conductrice du corps du sangha. Les parties de ce corps commencent par mieux se former, ce qui construit une plus forte humanité et église, et par église nous entendons l’église de la Conscience, qui sert cette humanité entière.
Paul continue
«Voici donc ce que je dis et ce que je déclare dans le Seigneur, c’est que vous ne devez plus marcher comme les païens, qui marchent selon la vanité de leurs pensées.
Ils ont l’intelligence obscurcie, ils sont étrangers à la vie de Dieu, à cause de l’ignorance qui est en eux, à cause de l’endurcissement de leur cœur.
Ayant perdu tout sentiment, ils se sont livrés à la dissolution, pour commettre toute espèce d’impureté jointe à la cupidité.
Et c’est ce que nous faisons tous. Avec la compréhension obscurcie et l’aliénation par rapport à notre Être, nous travaillons dans l’aveuglement du cœur. Nous ignorons nos sentiments. Nous nous sommes enclins à un travail avec de la cupidité.
Il continue:
«Mais vous, ce n’est pas ainsi que vous avez appris Christ, si du moins vous l’avez entendu, et si, conformément à la vérité qui est en Jésus, c’est en lui que vous avez été instruits à vous dépouiller, eu égard à votre vie passée, du vieil homme qui se corrompt par les convoitises trompeuses, à être renouvelés dans l’esprit de votre intelligence, et à revêtir l’homme nouveau, créé selon Dieu dans une justice et une sainteté que produit la vérité.
C’est pourquoi, renoncez au mensonge, et que chacun de vous parle selon la vérité à son prochain; car nous sommes membres les uns des autres.
Si vous vous mettez en colère, ne péchez point; que le soleil ne se couche pas sur votre colère, et ne donnez pas accès au diable.
Que celui qui dérobait ne dérobe plus; mais plutôt qu’il travaille, en faisant de ses mains ce qui est bien, pour avoir de quoi donner à celui qui est dans le besoin.
Qu’il ne sorte de votre bouche aucune parole mauvaise, mais, s’il y a lieu, quelque bonne parole, qui serve à l’édification et communique une grâce à ceux qui l’entendent.
N’attristez pas le Saint Esprit de Dieu, par lequel vous avez été scellés pour le jour de la rédemption.
Que toute amertume, toute animosité, toute colère, toute clameur, toute calomnie, et toute espèce de méchanceté, disparaissent du milieu de vous.
Soyez bons les uns envers les autres, compatissants, vous pardonnant réciproquement, comme Dieu vous a pardonné en Christ.
Ceci est une très puissante indication et discours concernant la vocation, et la manière d’arriver à connaître la nôtre, et à agir en fonction de cela.
La base de la découverte de notre vocation est la réalisation du travail que Paul indique est la pleine Conscience. Nous devons être conscients, constamment, sans pause. Même en nous reposant, nous devons être attentionnés. Mais le plus, en action. Tout type d’action. En brossant nos dents, en marchant, en préparant le repas, en assouvissant la faim. Nous devons être très attentionnés de ce que nous sommes en train de faire et interroger notre action.
Arrêtez et cessez toute action qui cause de la douleur aux autres. Cherchez à accroître toute action qui est bénéfique aux autres.
Shantideva écrit,
A tout moment, et dans chaque situation, l’attention sera mon habitude constante. Cela sera la cause pour la quelle je vais rencontrer les enseignants et remplir la bonne tâche.
La découverte de la vocation est basée sur l’action compatissante et l’attention.
Si nous commençons aujourd’hui, par observer avec attention chaque action, nous réalisons et mesurons cette action en se demandant, «est-ce vraiment bénéfique pour moi et les autres? Ce que je suis en train de faire est-il douloureux ou serviable? Et plus nous arrivons à répondre à cette question avec la bonne réponse, plus nous arrivons à ce moment où se révèle la vocation.
Ceux qui maîtrisent cette façon de vivre sont des Bodhisattvas. Le Bodhisattva a renoncé à son propre intérêt et s’est dédié lui-même au bénéfice de l’humanité. Cette manière de vivre n’est pas arrivé un jour ou simplement en ayant l’intention de bonnes choses, de bonnes intentions. C’est arrivé en faisant de bonnes actions, en sachant et définissant en nous ce qu’est la bonne action. Ce genre de personne fait de chaque activité un service pour l’humanité. Aussi mondain que peut être l’activité, cela peut être un service…si l’attitude est propre, c’est juste, et est complète.
Shantideva écrit bien,
Comme les personnes qui prennent un grand plaisir dans leur jeux, les Bodhisattvas dans chacun de leur acte sente la plus grande joie, euphorie, et plaisir qui ne s’atténuera ou ne passera jamais.
Quand quelqu’un est en train de réaliser sa vocation, il y a une joie terrible, mais ce n’est pas pour cette raison que la vocation est réalisée. Si nous cherchons la vocation parce que nous voulons être heureux, c’est correct. Mais c’est très limité, parce que cela pourrait devenir un ego. Si nous transcendons ce désir et la vocation devient une expression de la manière d’aider les autres, c’est la vraie vocation. Et cela peut être dans la forme de chaque travail, ou action. Et cela peut paraître avec différentes faces; cela peut même paraître douloureux à la surface. Mais dans le cœur, sous le guide de l’Être, c’est la vocation. Alors, en luttant contre nos propres désirs égoïstes, en nous connaissant, en cessant d’être malhonnête et peu sincère, en étant conscient de nos activités d’instant en instant, nous commençons par aller contre les désirs égoïstes qui gouvernent notre propre mental. Et chaque fois que nous faisons cela nous réduisons la souffrance. Nous pouvons ne pas sentir cela, et parfois cela peut être pire, cependant, la chirurgie peut être douloureuse, mais nécessaire.
En combattant ces désirs et en réalisant la bonne action, nous commençons à établir la paix réelle à l’intérieur de nous. Et ces bonnes actions commencent à étendre la paix autour de nous. Cette paix peut grandir quand nous réalisons que chacune de nos actions peut être bénéfique pour les autres. Quand nous travaillons sur nous-mêmes et pour les autres, cette paix fleurit en nous.
Shantideva a écrit une dernière chose qui définit bien la vocation, il dit,
Le lichen suspendu dans les arbres va et vient,
Agité par chaque souffle de vent;
De même, tout ce que je fais sera atteint
Animé par les mouvements d’un cœur joyeux.
– Santideva, Le Mode de Vie du Bodhisattva
C’est la vocation.
Questions et Réponses:
Question: Pour trouver la vocation, nous devons sacrifier l’ego?
Réponse: Oui. Pour trouver la vocation, vous devez sacrifier l’ego. Cela veut dire que le désir que nous avons pour la célébrité, le pouvoir, la fierté, ou d’être envié, doit être sacrifié, ce qui est douloureux. Parce que nous avons construit cette fierté, cette envie. Ce n’est pas facile…
L’autre chose qui est souvent le cas quand on trouve sa vocation est que la personne qui est en train vivre et d’accomplir sa vocation est presque universellement attaqué, envié, critiqué. C’est très difficile. Cependant, le vrai désir d’accomplir la vocation surmontera ces obstacles. Mais cela peut engendrer un défi. Regardez le Dalai Lama: il est un grand exemple de quelqu’un qui est heureux de faire le meilleur, utilisant ses outils au profit des autres. Et il est constamment scruté, critiqué, et même traité avec violence, mais il continue avec un sourire.
Question : Comment trouve-t-on sa vocation?
Réponse: Lever vos sourcils et compter les lignes sur votre front.
Il y a sept Rayons fondamentaux, et le Maître Samael a écrit dans le livre Les Sept Paroles qu’en levant les sourcils, vous pouvez compter les lignes sur votre front, et vous aurez entre un et sept, et cela expliquera votre Rayon.
Question : Expliquez chaque…Numero Un est… ?
Réponse: Voici ce que le Maître a écrit dans le Manuel de Magie Pratique.
1. Lune : Voyages, arts manuels, romanciers, commerce des choses liquides, tout ce qui est en rapport avec la maternité, agriculture, maladies de l’estomac et du cerveau, etc..
2. Mercure : Journalisme, Intellectualisme, affaires, procès, sciences, voyage et tout ce qui se rapporte à l’activité mentale.
3. Vénus : Amours, mariages, femmes, parfums, musiques, arts plastiques, arts dramatiques ou poésie.
4. Soleil : Hauts dignitaires, sujets mystiques, position sociale, supérieurs hiérarchiques, etc…
5. Mars : Guerres, questions militaires, affaires policières, batailles, leaders, travaux en rapport avec l’argent et les échanges monétaires, grandes entreprises, etc…
6. Jupiter : Hauts militaires, civils et ecclésiastiques, question monétaire, haute finance, question se rapportant aux juges et aux tribunaux, etc…
7. Saturne : Affaires relatives à la terre, aux mines, questions funéraires, Anges de la mort, etc…
Chaque Rayon a ses propres qualités, mais, vous ne pouvez pas vous définir juste en ces termes, et la raison est que :
Beethoven, par exemple, est un grand Musicien et compositeur, mais n’est pas du Rayon de l’Art. Ainsi, ne pensez donc pas que quand vous connaissez votre Rayon, vous connaitrez votre carrière ou vocation, ce n’est pas si simple. Cela peut vous aider à voir une tendance générale.
Question: C’est une qualité?
Réponse: Oui ce sont des qualités. Donc vous pouvez être du Rayon de Mercure – science, mental, médecine – mais être un artiste. Et il y a des artistes qui appartiennent à ce Rayon. De la même manière, il y a des personnes qui appartiennent au Rayon de Vénus qui sont scientifiques, et docteurs.
Question: Il y a de grands chirurgiens du Rayon de Mars…
Réponse: Exactement. Il y a de grands chirurgiens du Rayon de Mars, mais le Rayon de Mercure est lié à la médecine, pas Mars, donc il n’y a pas de limitation distincte que votre travail correspondra directement à votre Rayon, c’est juste que votre Rayon confère certaines qualités et tendances qui se manifesteront différemment pour chaque personne.
Question: Mais aussi juste parce que certaines personnes sont docteurs ou physiciens qui appartiennent au Rayon de Vénus, ne veut pas dire que c’est leur appel non plus…?
Réponse: C’est vrai. Exactement cela. Juste parce vous êtes un docteur ne veut pas dire que vous êtes du Rayon de Mercure, et cela ne veut pas non plus dire que cela est votre vocation. Donc, votre vocation est l’idiosyncrasie de votre Être qui sera exprimée à travers votre Conscience. Si nous avons seulement 3% de Conscience libre, combien de chance avons-nous de trouver notre vocation, encore moins de l’exercer mécaniquement? Pas beaucoup. Alors, acquérir la vocation est une affaire de travail, pas de chance.
Question: Donc vous avez la même vocation toutes les incarnations?
Réponse: La vocation est liée à votre Être. L’Être est d’un Rayon et il ne le changera jamais. Alors cette idiosyncrasie ou qualité de l’Être est éternelle. La vocation est la destinée ou le travail ou le rôle de l’âme humaine. Dans son essence, sa synthèse, elle restera la même, mais peut porter différents costumes. Elle peut accomplir différentes tâches à différents moments.
Par exemple, le Maitre Samaeln Aun Weor a accompli différentes fonctions, types de travail, qui à la surface peuvent paraître différents, mais dans l’essence sont la même vocation. Il était un enseignant, il était un écrivain, il était un conférencier, il était un guide, il était un guérisseur, il a fait beaucoup de choses différentes, mais toutes étaient une partie de sa vocation. Paracelse est un autre exemple. D’autres grand initiés qui ont accompli beaucoup de types de travail comme scientifiques, philosophes, écrivains, fermiers, et tous étaient liés à leur vocation, tout étaient une expression de leur propre qualité intime. Alors vous ne pouvez pas seulement dire, «Je suis un vide», parce que ce n’est pas le cas.
L’Être est une vaste intelligence qui est capable de se manifester de différentes manières. Et quand vous manifestez cette force de l’Être, c’est votre vocation, et cela peut venir de différentes manières. Cela peut venir de différentes manières en un temps. Vous pouvez accomplir différentes fonctions, et elles peuvent émerger de votre vocation, votre appel.
Question: Votre vocation se manifeste en fonction des circonstances….
Réponse: C’est un point important. Votre vocation se manifeste selon les circonstances. Alors lorsque les circonstances changent, votre rôle changera.
Question: C’était ma question finalement – nous sommes confrontés à plusieurs opportunités dans la vie, et certaines opportunités développent certaines habiletés à l’intérieur de nous, qui peuvent nous emmener à obtenir des forces qui permettent notre vocation. Alors certains travaux peuvent apparaître pour nous aide à développer cela, à réaliser cela, parce que nous pouvons ne pas réaliser que nous avons certaines habiletés jusqu’à ce que les opportunités se présentent elles-mêmes.
Réponse: C’est un point excellent. Les circonstances qui surviendront dans notre vie nous aideront à apprendre notre vocation et nous enseignent les choses que nous avons besoin de connaître. Dans mon propre cas, c’est indubitablement vrai. J’ai eu plusieurs types de travail, chacun d’eux dont j’ai souffert, mais avec le temps et l’expérience j’ai fini par réaliser que chacun d’eux m’ont enseigné quelque chose que j’utilise maintenant et qui est une aide pour moi. Ainsi, dans un sens, aucune expérience n’a été vaine. Maintenant comme les circonstances changent, et que la situation de ma vie est en train d’aller d’une série de circonstances à une autre, je suis en train de prendre ces outils pour me porter et m’aider dans le travail que je fais. Je suis également en train d’apprendre de nouvelles choses dont j’aurai besoin maintenant et demain. La véritable leçon en cela pour moi, est d’apprendre à s’adapter et prendre avantage de toutes les situations, toutes les circonstances. Et cela est réellement une chose conditionnelle dans la Psychologie Gnostique. Profiter de l’adversité, ne pas éviter quelque chose de douloureux, mais apprendre de cela.
Je vais sous donner un autre exemple. J’ai entendu parler d’un homme qui était un Instructeur Gnostique qui était riche et avait des relations – et soit dit en passant, la vocation n’a pas nécessairement quelque chose à voir avec l’argent. La même chose avec la Gnose: vous pouvez être riche ou pauvre, cela n’a rien à voir. Mais en tout cas, cet homme était riche et avait des relations dans la politique et les affaires, mais de nouvelles séries de circonstances sont survenues, probablement à cause de son processus intérieur, où il s’est fait très critiqué et condamné. Ainsi, toutes ses relations étaient perdues, tout comme sa fortune. Ainsi il était sans argent et sans amitié, et pour s’entretenir il a ouvert une boutique pour imprimer les livres – une connaissance qu’il a apprise lorsqu’il était jeune homme. Lorsqu’il était jeune il pensait que c’était quelque chose d’inutile à apprendre, mais au moment où cela s’est produit, cela lui a sauvé la vie. Et dans mon cas je pourrai dire de même que c’est vrai. Il y a des choses que j’ai appris quand j’étais jeune qui aujourd’hui sont absolument vital à ce que je fais, mais dans le temps je me plaignais. J’étais très malheureux sachant et faisant ces choses, mais maintenant elles sont essentielles. Donc c’est intéressant la manière dont le Karma et la volonté de l’Être peuvent interagir et sont capables de nous fournir la connaissance et les outils dont nous avons besoin pour trouver notre vocation. L’existence n’est pas uniquement dans le but de nous faire souffrir. Même la souffrance elle-même est là pour nous apprendre quelque chose. Alors quand nous réalisons cela, nous pouvons profiter de cela pour ne pas devenir amer.
En fin de compte, tout ce que nous expérimentons est en train de nous conduire à notre vocation. Si nous ne le trouvons pas, nous n’avons qu’à s’en prendre à nous-mêmes. Dans notre vocation, notre mission, est la mission de notre Être. Pour la découvrir, nous devons découvrir notre but dans la vie. Dieu a besoin de nous pour travailler pour lui, de la même manière que nous avons besoin de Dieu pour travailler pour nous. Alors, découvrons nous tous notre but dans la vie, et de cette façon nous pouvons mieux nous servir les uns les autres.
Celui qui connait sa vocation ou parvient à la découvrir par ses propres efforts, passe par un formidable changement; il ne cherche plus le succès; l’argent, la renommée, et la gratitude ne l’intéressent plus; son plaisir se trouve à ce moment dans le bonheur que lui procure le fait d’avoir répondu à un appel intime, profond, inconnu, de sa propre Essence Intérieure. Samael Aun Weor, Fondamentaux de l’Éducation Gnostique
Si chacun faisait son devoir individuel et si chacun travaille dans sa propre vocation, ce serait bon pour tous. Johann Wolfgang von Goethe.
Je suis donc prisonnier du Seigneur, je vous prie de marcher digne de la vocation à laquelle vous êtes appelés,
Avec toute l’humilité et douceur, avec la longanimité, s’abandonnant mutuellement; s’efforçant de garder l’unité de l’Esprit dans le lien de paix. – Éphésiens 4
Cette conférence a été originellement donnée en Anglais par Glorian. La conférence originale est Upright Livelihood: Vocation.