Écrit par : Samael Aun Weor Catégorie : Anthropologie Gnostique
De nombreuses recherches ont été faites sur l’origine de l’homme et, en réalité, vraiment, les seules hypothèses sont celles qu’ont élaborées les anthropologues matérialistes de notre ère décadente et ténébreuse.
Si nous demandions à ces messieurs de l’anthropologie officielle quand et comment exactement est apparu le premier homme, ils ne sauraient assurément pas nous donner une réponse exacte.
Depuis l’époque de Darwin jusqu’à celle de Haeckel, et ensuite depuis Haeckel jusqu’à nos jours, d’innombrables hypothèses et théories ont surgi quant à l’origine de l’homme ; cependant nous tenons à préciser avec emphase qu’aucune de ces positions ne peut être démontrée avec certitude. Haeckel lui-même assure de façon catégorique que ni la géologie ni non plus cette science appelée la Phylogénie, n’auront jamais de certitude dans le domaine de la science officielle.
Si un Haeckel fait une affirmation de ce genre, que pourrions-nous y ajouter ? En vérité, la question de l’origine de la vie et de l’origine de l’homme ne pourra assurément être élucidée tant que l’humanité n’aura pas étudié à fond l’anthropologie gnostique.
Que nous disent les protistes matérialistes ? Qu’affirment-ils avec tant d’arrogance ? Quelles suppositions émettent-ils au sujet de l’origine de la vie et de la psyché humaine ? Rappelons-nous clairement la fameuse Monère atomique de Haeckel, au sein de l’abîme aqueux. Atome complexe qui ne pourrait en aucune façon surgir du hasard, comme le suppose ce bon monsieur, ignorant dans le fond. Bien que porté aux nues par une foule d’Anglais, il a fait beaucoup de tort au monde avec ses fameuses théories. Nous ne pourrions que souhaiter, en parodiant Job : Que son souvenir disparaisse de l’humanité et que son nom ne figure pas sur les rues !
Vous croyez peut-être que l’atome de l’abîme aqueux, la Monère atomique, pourrait surgir du hasard ? Si, pour construire une bombe atomique, il faut l’intelligence des scientifiques, combien plus de talent ne faut-il pas pour l’élaboration d’un atome ?
Si nous devions refuser à la nature les principes intelligents, la mécanique cesserait alors d’exister. Car l’existence de la mécanique est impossible sans mécaniciens. Si quelqu’un estimait que l’existence d’une machine est possible sans qu’il y ait un auteur, j’aimerais qu’il le démontre, qu’il mette les éléments chimiques sur la table du laboratoire pour qu’en surgisse une radio, une automobile ou simplement une cellule organique. Nous savons que monsieur Alphonse Herrera, l’auteur de La Plasmogénie, a déjà réussi à fabriquer une cellule artificielle, mais celle-ci a toujours été une cellule morte, qui n’a jamais eu de vie.
Que disent les protistes ? Que la Conscience, l’Être, l’Âme, l’Esprit, ou simplement les principes psychiques, ne sont que le résultat des évolutions moléculaires du protoplasme à travers les siècles. De toute évidence, les âmes moléculaires des protistes fanatiques ne résisteraient jamais à une analyse de fond.
La cellule-âme, le Bathybius gélatineux du fameux Haeckel, dont toute espèce organique aurait surgi, est tout juste bonne pour un Molière et ses caricatures.
Au fond de toute cette affaire et derrière toute cette théorie mécaniste et évolutionniste, il y a l’âpre désir de combattre le clergé. On cherche sans cesse un système qui satisfasse le mental et le cœur pour démolir la Genèse hébraïque. C’est précisément la réaction contre l’Adam biblique et sa fameuse Ève, tirée d’une côte, qui est à l’origine des Darwin, des Haeckel et de leurs partisans. Ils auraient plutôt dû être sincères : manifester sincèrement leur opposition à tout concept clérical. Il n’est pas bien que, par une simple réaction, ils aient créé tant d’hypothèses dépourvues de toute base sérieuse.
Que nous dit Darwin sur la question du singe catarhinien ? Que, probablement, l’homme provient de lui. Toutefois, il ne l’affirme pas d’une manière aussi catégorique que les matérialistes allemands et anglais le supposent.
En réalité, Mr Darwin a mis dans son système certains fondements qui viennent invalider, voire même annihiler de façon absolue la supposée précédence humaine du singe, celui-ci fut-il le Catarhinien.
En premier lieu, comme l’a déjà démontré Huxley, le squelette de l’homme est complètement différent, dans sa construction, du squelette du singe.
Je ne doute pas qu’il y ait une certaine ressemblance entre l’anthropoïde et le pauvre animal intellectuel erronément appelé homme, mais ce n’est pas un argument décisif ou déterminant dans cette matière.
Le squelette de l’anthropoïde est celui d’un grimpeur, il est fait pour grimper. L’élasticité et la construction de son système osseux nous le montrent. Par contre, le squelette humain est fait pour marcher. Ce sont deux constructions osseuses tout à fait différentes.
D’autre part, la flexibilité des os de l’axe crânien de l’anthropoïde et de l’être humain sont complètement différents et ceci doit nous faire réfléchir très sérieusement. Par ailleurs, mes chers frères, les anthropologues matérialistes ont dit avec une clarté méridienne qu’un être organisé ne pourrait en aucune façon provenir d’un autre qui irait en sens inverse, étant ordonné de manière antithétique. Il faudrait illustrer ceci par un exemple : voyons l’homme et l’anthropoïde. L’homme, bien qu’il soit de nos jours dégénéré, est un être organisé. Maintenant, si nous étudions la vie et les mœurs de l’anthropoïde, nous verrons qu’il est ordonné d’une façon différente, contraire, antithétique. Un être organisé ne pourrait pas provenir d’un autre ordonné de façon opposée, c’est ce qu’affirment toujours avec la plus grande sévérité les écoles matérialistes.
Quel serait l’âge de l’anthropoïde, à quelle époque les premiers singes seraient-ils apparus à la surface de la Terre ? Incontestablement, au Miocène. Qui pourrait le nier ? Ils doivent être apparus, sans aucun doute, dans la troisième partie du Miocène, il y a environ 15 à 25 millions d’années.
Pourquoi les anthropoïdes sont-ils apparus à la surface de la Terre ? Ces messieurs de l’anthropologie matérialiste, les brillants scientifiques modernes, eux qui se pensent si savants, pourraient-ils par hasard donner une réponse exacte à cette question ? Il est évident que non.
En outre, le Miocène ne s’est absolument pas déroulé sur la fameuse Pangée, si généralement accréditée par la géologie de type matérialiste.
Il est indubitable que le Miocène a eu pour cadre l’ancienne terre Lémurienne, continent situé anciennement dans l’océan Pacifique ; l’Océanie, la Grande Australie, l’ile de Pâques, où l’on rencontre certains monolithes sculptés, etc., constituent des vestiges de la Lémurie. Que la doctrine matérialiste, embouteillée dans sa Pangée, ne l’accepte pas, qu’importe cela à la science et à nous ? En réalité, on ne va pas découvrir la Lémurie avec les tests au carbone 14, ni avec les preuves du potassium-argon ou du pollen ; tous ces systèmes de preuve, de type matérialiste, ne sont bons que pour un Molière et ses caricatures.
Actuellement, après les hypothèses infinies des Haeckel, Darwin, Huxley et de tous leurs suiveurs, on continue toujours à introniser la théorie de la sélection naturelle des espèces, en ne lui octroyant rien de moins que le pouvoir de créer de nouvelles espèces.
Au nom de la vérité, nous devons dire que la sélection naturelle en tant que pouvoir créateur n’est qu’un jeu de rhétorique pour les ignorants, quelque chose qui n’a pas de base.
Qu’au moyen de la sélection, de nouvelles espèces aient pu être créées, qu’au moyen de la sélection naturelle soit apparu l’homme, cela s’avère, au fond, épouvantablement ridicule et accuse une ignorance poussée à l’extrême.
Je ne nie pas la sélection naturelle, il est évident qu’elle existe, mais elle n’a pas le pouvoir de créer de nouvelles espèces. La vérité est que ce qui existe, c’est la sélection physiologique, la sélection des structures et la ségrégation des plus aptes, c’est tout.
Étendre la sélection naturelle jusqu’à la convertir en un pouvoir créateur universel est le comble des combles. Aucun savant véritable ne penserait une telle bêtise.
On n’a jamais vu qu’une espèce nouvelle soit née grâce à la sélection naturelle. Ou alors, quand et à quelle époque ?
Des structures sont sélectionnées, oui, nous ne le nions pas. Les plus forts triomphent dans la lutte pour le pain quotidien, dans le combat incessant de chaque instant, où l’on se bat pour manger et ne pas être mangé. De toute évidence, c’est le plus fort qui triomphe, lequel transmet ses caractéristiques, ses particularités physiologiques, ses structures propres à ses descendants ; donc, les sélectionnés, les plus aptes, survivent et transmettent leurs aptitudes à leurs descendants. C’est ainsi qu’il faut comprendre la loi de la sélection naturelle.
Une espèce quelconque, au sein des profondes forêts de la nature, doit lutter pour dévorer et pour ne pas être dévorée. Ce combat s’avère, évidemment, épouvantable, et, comme il est normal, ce sont les plus forts qui triomphent. Le plus fort possède des structures merveilleuses, des caractéristiques importantes, qui sont transmises à sa descendance. Mais cela n’implique pas un changement de forme, cela ne signifie pas la naissance de nouvelles espèces. Jamais aucun scientifique matérialiste n’a vu d’une espèce en naître une autre par la loi de la sélection naturelle, jamais il n’a pu constater ou palper concrètement ce fait. Sur quoi se base-t-on ? Il est facile de lancer une hypothèse et ensuite d’affirmer, de façon dogmatique, que c’est la vérité et rien d’autre que la vérité.
Cependant, est-ce que ce ne sont pas ces messieurs de l’anthropologie matérialiste qui disent qu’ils ne croient qu’en ce qu’ils voient, qu’ils n’acceptent rien qu’ils n’aient vu ? Quelle terrible contradiction, ils croient en leurs hypothèses et ils ne les ont jamais vues.
Les Possibles Ancêtres de l’Homme.
Ils affirment que l’être humain vient de la souris, mais ils ne l’ont jamais observé, ils ne l’ont jamais perçu directement. Ils proclament aussi qu’il descend du mandrill. Les théories de ces savants stupides sont innombrables, affirmations absurdes de faits qu’ils n’ont jamais vus ! Nous, les gnostiques, n’acceptons pas les superstitions et ce sont des superstitions absurdes, nous sommes mathématiques dans l’investigation et exigeants dans l’expression. Nous n’aimons pas les fantaisies de ce genre, nous voulons des actes, des faits concrets et définitifs.
C’est ainsi qu’en enquêtant sur cette question en relation avec nos ancêtres possibles, nous pouvons nous rendre clairement à l’évidence de l’état chaotique où se trouve la science matérialiste, le désordre total qui règne dans ces esprits dégénérés, et leur manque de capacité pour l’investigation. C’est la crue réalité des faits.
Cette assertion, à savoir que certaines formes d’hominidés proviennent d’autres, comme ça, simplement, en se fondant uniquement sur des preuves aussi ridicules que celles du carbone 14, du potassium-argon ou du pollen, constitue réellement la honte du XXe siècle.
Nous, les anthropologues gnostiques, nous avons des systèmes d’investigation différents, nous possédons des disciplines spéciales qui nous permettent de mettre en activité certaines facultés latentes dans le cerveau humain, certains sens de perception complètement inconnus de l’anthropologie matérialiste.
Que la nature ait une mémoire, c’est logique et, un jour, on pourra le démontrer ; on commence déjà à faire des expériences scientifiques à ce sujet. Bientôt les ondes sonores du passé pourront être décomposées en images, qui seront perceptibles à travers certains écrans. Il y a déjà des essais scientifiques dans ce domaine. Alors, les téléspectateurs du monde entier pourront voir l’origine de l’homme, l’histoire de la Terre et de ses races. Lorsque ce jour, qui n’est plus loin, viendra, l’Antéchrist de la fausse science sera mis à nu devant le verdict solennel de la conscience publique ; telle est la réalité crue des faits.
Le problème de la sélection naturelle, du climat, de l’ambiance, etc., fascine réellement beaucoup de gens et, pour finir, ceux-ci oublient les types originaux, desquels ont surgi les espèces.
Les scientifiques imbéciles croient que la sélection naturelle pourrait s’effectuer d’une manière absolument mécanique, sans Principes directeurs intelligents. Ce serait aussi absurde que de penser qu’une machine quelconque, dans le monde, pourrait fonctionner sans un Principe intelligent, sans l’esprit d’un architecte ou sans un ingénieur qui lui aurait donné forme.
Indubitablement, ces Principes intelligents de la nature ne pourraient être rejetés que par les sots, par ceux qui prétendent que toute machine organique est capable de surgir du hasard. Jamais des hommes vraiment savants, dans le sens le plus complet du terme, ne refuseraient d’admettre ces principes.
À mesure que le temps passe et que nous approfondissons cette question, nous voyons toutes les failles de l’anthropologie matérialiste. Il est nécessaire de réfléchir profondément sur toutes ces choses. Si, au lieu d’adopter cette attitude d’attaque contre tout cléricalisme, ces savants avaient fait auparavant une analyse réflexive, jamais ils n’auraient osé lancer leurs hypothèses antiscientifiques.
Nous savons bien qu’Adam et Ève, qui dérangent tellement ces messieurs de l’anthropologie matérialiste, ne sont qu’un symbole.
Il convient que ces messieurs de l’anthropologie profane, qui veulent réfuter la Genèse, comprennent, et que tous nous comprenions, que la Genèse n’est rien d’autre qu’un traité d’alchimie, pour des alchimistes, et qu’elle ne devrait jamais être acceptée de façon littérale.
C’est ainsi que ces messieurs de l’anthropologie officielle s’efforcent de réfuter quelque chose qu’ils ne connaissent même pas. C’est pourquoi j’ose dire simplement que leurs hypothèses n’ont pas de bases solides.
Darwin lui-même n’a jamais pensé aller si loin dans ses doctrines. Rappelons-nous que lui-même parle des caractérisations. Après qu’une espèce organique quelconque soit passée par un processus sélectif structurel et physiologique, incontestablement, elle se caractérise par une forme constante et définitive. C’est ainsi que le fameux singe anthropoïde a dû passer par des processus sélectifs, après quoi il a adopté ses caractéristiques finales, il n’est plus passé par aucun changement, ceci est évident.
La question du Néopithécoïde, avec ses trois fameux enfants, le Cynocéphale avec queue, le singe sans queue et l’homme arboricole du Paléolithique, n’a, en vérité, jamais été vérifiée de façon précise et exacte. Ce n’est qu’une théorie sans aucune base et, sûrement, absolument ridicule.
On remarque que ceux qui se donnent tellement de peine pour les mammifères Prosimiens, tel le fameux Lémur, ne soupçonnent pas le moins du monde ce qu’est l’homme lui-même, ni son origine.
Le fameux Lémur est considéré de nos jours, par certains scientifiques, comme l’un de nos distingués ancêtres, à cause de son prétendu placenta discoïdal, mais ceci n’a rien à voir avec la genèse humaine ; ce ne sont, au fond, que des fantaisies dépourvues de toute réalité.
Les illustres scientifiques matérialistes entrent en action, pour étudier l’évolution mécanique de l’espèce humaine ou de n’importe quelle autre espèce, à la moitié du chemin, c’est-à-dire, après que ces espèces se soient cristallisées en des formes sensibles, car elles sont passées avant par de terribles processus évolutifs et involutifs dans l’espace psychologique, dans l’hypersensible, dans les dimensions supérieures de la nature et du cosmos.
Il est clair que lorsque nous parlons de la sorte, les anthropologues officiels se sentent nerveux et gênés, comme des Chinois quand ils écoutent un concert de musique occidentale. Ils rient et il est probable qu’ils rient sans savoir que celui qui rit de ce qu’il ne connaît pas est en train de devenir idiot.
Ils sont à la recherche de ressemblances, oui, et l’on fait croire que la forme de la tête et de la bouche du requin est à l’origine de certaines caractéristiques chez certains mammifères, parmi lesquels la souris qui, maintenant, est devenue une grande dame, car on suppose qu’elle n’est rien moins que notre ancêtre. L’ancêtre des Haeckel, des Darwin peut-être et des Huxley, ou des fameux pharaons de la vieille Égypte, ou d’Einstein, que sais-je.
De nos jours, la souris est considérée comme un mammifère Prosimien, et elle est passée au premier plan dans les salles de conférence. Jusqu’où est donc allée l’ignorance de l’être humain ! Je ne nie pas que la souris ait existé dans l’Atlantide ; effectivement, elle avait alors la taille d’un cochon. Don Mario Roso de Luna, l’insigne écrivain espagnol, en parle déjà clairement.
Oui, elle a existé dans l’Atlantide, et je ne nie pas non plus qu’elle ait vécu dans la Lémurie. Mais qu’elle soit sinon le plus important, l’un des ancêtres les plus importants de l’homme, cela s’avère totalement différent. En vérité, lorsqu’on ne connaît pas l’anthropologie gnostique, on tombe dans les absurdités les plus épouvantables.
Cependant, les suiveurs de l’Antéchrist s’inclinent devant la souris, devant le requin, qu’ils considèrent également comme un vieil ancêtre, ou devant le Lémur, petit animal très intéressant.
Mais lorsqu’on connaît à fond l’anthropologie gnostique, on ne peut plus tomber dans de tels ridicules. En analysant attentivement les principes de l’anthropologie matérialiste, nous découvrons que ses fantaisies sont dues précisément à l’ignorance totale du gnosticisme universel.
Le fait que, par un trait, un visage ressemble à un autre visage, et que cela serve de base pour établir une descendance possible, s’avère aussi empirique, dans le fond, que de supposer que l’homme a été fait avec de l’argile, prenant cette phrase au sens littéral, sans se rendre compte qu’il ne s’agit là que d’un symbole.
Les germes originaux de la grande nature, des hommes ou des bêtes se développent toujours dans l’espace psychologique et dans les dimensions supérieures, avant de se cristalliser dans une forme physique.
Il n’y a pas de doute qu’ils sont similaires dans leur construction, de sorte qu’ils ne pourraient jamais servir de base, de fondement, pour élaborer une théorie ou simplement pour lancer un concept de base. Les germes se différencient à mesure qu’ils se cristallisent lentement, et ceci est tout à fait normal.
L’origine de l’homme est quelque chose de très profond. Il s’est développé parmi le chaos dans les dimensions supérieures de la nature jusqu’à se cristalliser sous une forme sensible dans les temps anciens.
Incontestablement, au cours des chapitres futurs, nous progresserons de plus en plus dans toute cette exégèse. Je tiens à vous dire avec une entière sincérité que l’origine de l’humanité sera clairement exposée dans ces conférences ; nous préciserons quelles causes primaires et secondaires furent à l’origine de l’espèce humaine.
Les anthropologues matérialistes connaîtraient-ils, par hasard, les réponses à ces questions ? Les scientifiques eux-mêmes, suiveurs de Haeckel, savent très bien que tout le passé géologique et la Phylogénie matérialiste ne pourront jamais faire l’objet de sciences exactes ; c’est ce qu’ils ont affirmé, c’est ce qu’ils ont dit, alors quoi ?
Nous sommes à une époque de grandes inquiétudes, et le mystère de l’origine de l’homme doit être éclairci. Le domaine des hypothèses est détestable, c’est comme un gros mur sans fondations ; il suffit d’une légère poussée pour le transformer en menu sédiment.
Le plus grave, dans l’anthropologie matérialiste, c’est le fait de nier les Principes intelligents de la machinerie universelle. Il est évident qu’une telle attitude laisse la machinerie sans bases, sans fondations. Il est impossible que la machine fonctionne ou soit construite au hasard. Les Principes intelligents de la nature sont actifs et dans tout processus sélectif, ils se manifestent savamment.
Il s’avère absurde, également, de nous embouteiller dans le dogme de la mécanique évolutive. S’il existe, dans la nature, des principes constructifs, il est incontestable qu’il existe aussi des principes destructifs.
S’il y a évolution dans les espèces vivantes, il existe aussi l’involution. Il y a évolution, par exemple, dans le germe qui meurt pour que la tige naisse, dans la plante qui croît, qui produit des feuilles et qui à la fin donne des fruits. Il y a une involution dans l’arbre qui se flétrit, qui meurt et qui, finalement, se transforme en un tas de bois. Il y a évolution dans la créature qui est en gestation dans le ventre maternel, chez l’enfant qui joue et chez le jeune homme. Il y a involution chez le vieillard qui dépérit et qui, à la fin, meurt. Les mondes évoluent lorsqu’ils surgissent du chaos de la vie, puis ils involuent lorsque, finalement, ils se transforment en nouvelles lunes.
Donc, si nous considérons l’anthropologie exclusivement du point de vue de la mécanique évolutive, nous parlons avec partialité et nous tombons dans l’erreur. Mais si nous étudions l’anthropologie à la lumière de l’involution également, nous marchons alors d’une façon équilibrée car évolution et involution constituent l’axe mécanique de toute la nature.
Il s’avère totalement absurde d’estimer que l’évolution est la seule et unique base de tout ce grand mécanisme naturel. Nous devons considérer la vie et la mort, les périodes de développement et les périodes de décrépitude ; ce n’est qu’ainsi que nous progresserons correctement dans la dialectique gnostique dans sa forme intégrale.
Nous ne sommes absolument pas intéressés à rester embouteillés dans le dogme matérialiste de l’évolution. Il nous faut étudier également les processus involutifs de l’anthropologie, ou alors nous marcherons sur la voie de l’erreur.
Quels sont les types originaux de la race humaine ? Qui les connaît ? Nous possédons des méthodes, des systèmes scientifiques grâce auxquelles nous pouvons voir, entendre et toucher ces types originaux. Nous savons très bien qu’avant que l’animal intellectuel apparaisse sur la face de la Terre dans l’Atlantide de Platon, qui n’est pas une simple fantaisie, comme le prétendent les fanatiques ignorants de la fameuse Pangée matérialiste, l’animal intellectuel est alors vraiment et réellement apparu.
Dans la Lémurie, l’homme a existé, de même qu’aux époques hyperboréenne et polaire ; mais ce sont des points que nous développerons au cours des conférences ultérieures, afin que tout cela soit très clair pour tous ceux qui écoutent et qui lisent.
L’Atlantide a réellement existé, ce fut un continent situé dans l’océan Atlantique. Il subsiste des restes de l’Atlantide : nous avons l’archipel des Antilles, les Canaries, et même l’Espagne, qui n’est autre qu’un morceau de l’antique Atlantide.
Ceci, ni les fanatiques de l’anthropologie matérialiste, ni les géologues, si arriérés dans le fond, incapables de se projeter dans le temps ne le connaissent. Comment pourraient-ils savoir quelque chose sur ce qui s’est passé il y a des millions d’années, dans l’ère du Miocène ? Que savent-ils du Miocène, l’ont-ils vu, l’ont-ils palpé, l’ont-ils touché ?
Si nous parlons du Miocène, c’est parce que nous pouvons le voir et nous savons qu’il est accessible à celui qui est capable de développer les facultés transcendantales de l’Être, latentes dans le cerveau humain. Mais l’attitude de négation matérialiste est incohérente, on dit que l’on ne croit qu’en ce que l’on voit et eux croient toutes leurs hypothèses absurdes.
Des hypothèses que personne n’a vues, qui ne touchent personne. En toute certitude, aucun scientifique n’a vu surgir le premier homme ; mais ils parlent avec tant d’autosuffisance, comme s’ils étaient allés dans le Miocène, comme s’ils avaient vu les anthropoïdes en train de surgir là-bas, dans l’antique Lémurie.
Ils intronisent leurs dieux merveilleux qui sont les lémuriens et les mandrills, et ils en font les Prosimiens sublimes dont nous descendons. Ont-ils observé cela, l’ont-ils seulement vu une seule fois ?, jamais ! Alors sur quoi se basent-ils ? Sur des cas qu’ils ont vus ?, et ne sont ce pas ceux-là qui disent qu’ils ne croient qu’en ce qu’ils voient ? Alors pourquoi croient-ils ce qu’ils n’ont jamais vu ? N’est-ce pas une contradiction ? Tout ceci ne s’avère-t-il pas, au fond, bien incohérent ?
Notes de bas de page
1 – Parce que la forme du placenta chez les humains et les lémuriens ressemble à un disque, les scientifiques ont proposé que les deux espèces étaient apparentées.
Ce chapitre est tiré de Anthropologie Gnostique de Samael Aun Weor (1978).