Écrit par : Samael Aun Weor Catégorie : Notes Secrètes d’un Gourou
Aujourd’hui, j’ai profondément médité sur le sens ésotérique contenu dans le chapitre 11 de l’Apocalypse :
« Et il m’a été donné un roseau semblable à une verge; et l’ange se tint, disant: Lève-toi, et mesure le temple de Dieu, et l’autel, et ceux qui y adorent. » —Apocalypse 11:1
Comme ce verset est sage quand je pense que ce temple de Dieu – ou mieux si je dis « de mon Dieu » – est en train d’être construit par quelqu’un dans son propre monde intérieur, à mesure que le feu de la Kundalini s’élève au centre d’un roseau comme une tige (la colonne vertébrale).
En effet, le temple de l’Intime doit être mesuré avec un roseau. C’est merveilleux de voir dans les mondes internes comment on va élever son temple à mesure que le feu sacré monte canon par canon, le long de ce roseau de notre colonne vertébrale. Le dôme du temple est terminé lorsque le feu atteint la glande pinéale, l’œil de diamant, ou centre de la polyvision, où réside le splendide lotus aux mille pétales, qui brille comme l’auréole au-dessus de la tête de tous les Christifiés.
Apocalypse 11:3 déclare : « Et je donnerai du pouvoir à mes deux témoins », ce qui me semble également très intéressant. Ces « deux témoins » sont les cordons nerveux appelés par les Hindous Ida et Pingala. Ces deux cordons sont liés aux ganglions, et à travers eux les atomes solaires et lunaires de notre système séminal montent.
« Ce sont les deux oliviers et les deux chandeliers debout devant le Dieu de la terre. Et si quelqu’un veut leur faire du mal, le feu sort de leur bouche et dévore leurs ennemis ; et si quelqu’un veut leur faire du mal, il faut qu’il soit tué de cette manière. Ceux-ci ont le pouvoir de fermer le ciel, afin qu’il ne pleuve pas aux jours de leur prophétie, et ils ont le pouvoir sur les eaux de les changer en sang et de frapper la terre de toutes les plaies, aussi souvent qu’ils le veulent. » —Apocalypse 11 : 4-6
Quand nous comprenons que le feu sacré est éveillé par le contact des atomes solaires et lunaires de nos « deux témoins » (les deux cordons ganglionnaires), et que l’épée flamboyante est notre Kundalini, alors nous comprenons le sens de ces versets.
En fait, l’épée a un pouvoir contre les atomes de l’ennemi secret et contre les puissances du mal. Lorsque le prophète reçoit de lui l’épée de la justice, il acquiert le pouvoir sur toute la nature. Les seigneurs de la justice ont le pouvoir de punir le monde.
Dans l’Éden, tous les êtres humains avaient la Kundalini éveillée, et la nature leur a obéi, mais quand les humains se sont livrés à la luxure, les deux « témoins » ont subi une mort mystique et les humains ont perdu leurs épées et ont été jetés hors de l’Éden.
Les versets 7, 8, 9, 10 du même chapitre 11 sont consacrés au chant de cette connaissance.
« Et quand ils auront achevé leur témoignage, la bête qui monte de l’abîme leur fera la guerre, et les vaincra et les tuera. Et leurs cadavres reposeront dans la rue de la grande ville, qui est spirituellement appelée Sodome et Égypte, où aussi notre Seigneur a été crucifié. » —Apocalypse 11 : 7, 8
Sodome est la fornication, par laquelle notre Christ, la « lumière astrale » est crucifiée, et la grande ville est Babylone la grande, cette civilisation corrompue dans laquelle nous vivons. Cependant, nos « deux témoins » seront ressuscités et l’être humain sera transformé en ange, et acquerra à nouveau ses anciens pouvoirs.
« Et après trois jours et demi, l’Esprit de vie de Dieu entra en eux, et ils se tinrent debout ; et une grande peur tomba sur ceux qui les voyaient. » — Apocalypse 11 : 11
Les trois jours et demi correspondent au troisième degré du pouvoir du feu, et au troisième initiation des mystères majeurs. En atteignant la troisième grande initiation, l’astral ou le Crestos médiateur acquiert tous les pouvoirs perdus (il ressuscite le troisième jour d’entre les morts).
« Et le temple de Dieu fut ouvert dans les cieux, et on vit dans son temple l’arche de son testament : et il y eut des éclairs, et des voix, et des tonnerres, et un tremblement de terre, et une grande grêle. » —Apocalypse 11 : 19
Telles ont été mes méditations aujourd’hui, et je pense comme ceci : comme les gens sont stupides ! S’ils savaient ce qu’ils perdent quand ils vont forniquer, au lieu de rire, ils pleureraient.
Ce chapitre est tiré du livre Notes Secrètes d’un Gourou par Samael Aun Weor.