Essence
Du Chinois 體ti, qui signifie littéralement « substance, corps » et est souvent traduit par « essence », pour indiquer ce qui est toujours là tout au long des transformations. Dans la Gnose, le terme essence fait référence à notre conscience, qui reste fondamentalement la même, malgré les nombreuses transformations qu’elle subit, notamment la vie, la mort, et le fait d’être piégé dans des défauts psychologiques. Un exemple commun donné dans le Bouddhisme est un verre d’eau : même s’il est rempli de saleté et d’impuretés, l’eau est toujours là. Cependant, on ne voudrait pas le boire de cette façon. De même avec l’Essence (la conscience) : notre Essence est piégée dans les impuretés ; pour l’utiliser correctement, il doit d’abord être nettoyé.
« La merveilleuse Lumière rayonne singulièrement ;
Libre est-elle de l’esclavage de la matière et des sens.
Non contraignante par des mots et des lettres.
L’Essence [體] est exposée nue dans sa pure éternité.
La nature mentale n’est jamais souillée ;
Elle existe à la perfection depuis le tout début.
En rejetant simplement vos perturbations
mentales, la quiétude de la bouddhéité est réalisée. » – Shen Tsan
« Zen, cependant, n’est pas intéressé dans ces différents « champs », mais seulement à pénétrer à 體l’Essence, ou au plus profond noyau du mental car elle soutient qu’une fois ce noyau saisi, tout le reste deviendra relativement insignifiant, et limpide… ce n’est qu’en transcendant [l’attachement] que l’on peut arriver au noyau intime de l’Entendement – le Vide illuminant parfaitement libre et totalement non substantiel. Ce caractère Vide-illuminant, vide mais dynamique, est l’Essence (Chinois : 體ti) du mental… L’Essence du mental est l’Essence du Vide-illuminant. » – G.C. Chang, La Pratique du Zen (1959)
« Sans aucun doute l’Essence, ou la Conscience, ce qui revient au même, dort profondément… L’Essence en elle-même est très belle. Elle venait d’en haut, des étoiles. Lamentablement, elle est étouffée au plus profond de tous ces « Moi » que nous portons à l’intérieur. En revanche, l’Essence peut revenir sur ses pas, retourner au point d’origine, retourner vers les étoiles, mais elle doit d’abord se libérer de ses compagnons malfaisants, qui l’ont piégée dans les bidonvilles de la perdition. Les êtres humains ont trois pour cent d’Essence libre, et les quatre-vingt-dix-sept pour cent restants sont emprisonnés dans les « Moi ». » – Samael Aun Weor, La Grande Rébellion
« Un pourcentage d’Essence psychique est libéré lorsqu’un défaut est désintégré. Ainsi, l’Essence psychique qui est enfermée dans nos défauts sera complètement libérée lorsque nous désintégrerons chacune de nos fausses valeurs, c’est-à-dire nos défauts. Ainsi, la transformation radicale de nous-mêmes se produira lorsque la totalité de notre Essence sera libérée. Alors, à ce moment précis, les valeurs éternelles de l’Être s’exprimeront à travers nous. Incontestablement, ce serait merveilleux non seulement pour nous, mais aussi pour toute l’humanité. » – Samael Aun Weor, La Révolution de la Dialectique