Écrit par : Samael Aun Weor Catégorie : Conférences de Samael Aun Weor
« Tout ce qui existe dans le monde tombe au fond. Et le fond pour n’importe quelle partie de l’Univers est sa « stabilité » la plus proche, et cette « stabilité » est le lieu ou le point sur lequel convergent toutes les lignes de force arrivant de toutes les directions.
« ‘Les centres de tous les soleils et de toutes les planètes de notre Univers sont justement de tels points de « stabilité ». Ce sont les points les plus bas de ces régions de l’espace sur lesquelles les forces de toutes les directions de la partie donnée de l’Univers tendent nettement et où elles se concentrent. En ces points se concentre aussi l’équilibre qui permet aux soleils et aux planètes de maintenir leur position.’
« Dans sa formulation, Saint Venoma a dit en outre que tout, lorsqu’il est lâché dans l’espace, où qu’il se trouve, tend à tomber sur l’un ou l’autre soleil ou sur l’une ou l’autre planète, selon le soleil ou la planète auquel appartient la partie donnée de l’espace, où l’objet est lâché, chaque soleil ou planète étant pour la sphère donnée la ‘stabilité’ ou le fond. » – Gurdjieff, Les Contes de Belzébuth à Son Petit-Fils
Parlons de la loi de la gravité des mondes. Incontestablement, chaque planète et chaque soleil ont leur point de stabilité mathématique. Je veux me référer emphatiquement au centre gravitationnel, au noyau de chaque monde, de chaque étoile. En ce qui concerne notre planète Terre, il est évident qu’elle ne fait pas exception. Son centre de stabilité se trouve au cœur de la Terre, au centre même de cet organisme planétaire.
En regardant la loi de la gravité sous différents angles, on découvre son aspect exotérique ou public et aussi son aspect ésotérique ou secret.
Toute planète dans l’espace, tout soleil a nécessairement besoin d’un centre de stabilité ; ainsi, le noyau de notre planète Terre est ce point mathématique où de nombreuses forces cosmiques universelles se rejoignent. Si notre planète et les planètes, si notre soleil et les soleils, n’avaient pas de centre de stabilité, évidemment, la gravitation universelle ne pourrait pas non plus exister, alors l’existence du cosmos serait impossible. Si notre Terre et les autres « terres » de l’espace, si notre soleil et tous les soleils de l’infini n’avaient pas ce centre de stabilité, ne possédaient pas un tel noyau gravitationnel, il est incontestable que le mal croîtrait de façon exorbitante à l’infini ; la méchanceté ne pouvait être contrôlée ; il serait aussi illimité que l’infini lui-même.
Mais, grâce au centre gravitationnel, grâce au centre de stabilité planétaire, il y a une limite au mal. De cela, vous devez déduire avec une clarté cristalline qu’il existe une loi universelle de chute. Tous les corps, du point de vue exotérique, tombent vers le centre de la Terre selon la force de gravité ; N’importe quel physicien le sait, n’est-ce pas ? Mais ce que les physiciens ne savent pas, c’est que tous les ego, tous les Moi, toute cette humanité, reviennent, se précipitent vers le centre de gravité de la Terre à cause de la même force ; c’est ce qu’ils ignorent. Sans ce centre de stabilité, notre univers n’aurait pas de véritable équilibre cosmique.
Vous savez déjà que cent huit existences nous sont toujours assignées. Il est clair que si durant ces cent huit vies nous ne nous auto-réalisons pas, alors nous nous précipitons vers le centre de gravité de la Terre, conformément à cette grande loi qu’on appelle la loi de la chute. On descend, on revient vers le centre de stabilité, on s’engouffre à l’intérieur de la Terre jusqu’à atteindre le noyau gravitationnel. C’est dans ce noyau que la pureté originelle de l’essence est restaurée ; c’est dans ce noyau que s’établit en nous l’authentique équilibre. C’est dans ce centre de stabilité que nous passons par la seconde mort, que nous sommes réduits en poussière cosmique, que nous expirons notre dernier souffle.
Ainsi, les forces évolutives et involutives s’équilibrent dans ce noyau. Conformément à la loi de la chute, nous nous précipitons en revenant jusqu’à ce que nous atteignions ce centre de stabilité, ce noyau terrestre, puis, après la seconde mort, l’essence entre dans une nouvelle évolution, monte, remonte à la surface, à la lumière du soleil, pour recommencer le jour, pour recommencer une nouvelle marche évolutive qui doit commencer rigoureusement à partir de la pierre dure.
Mais, le lieu où convergent ces forces d’involution et d’évolution, le centre de stabilité, le point mathématique est précisément là, au cœur de la Terre. On dit qu’il est d’une extrême densité, et c’est ainsi.
Ainsi, la loi gravitationnelle des mondes a pour fondement le centre de stabilité. En se basant précisément sur cette science de la gravitation universelle, de nombreux navigateurs spatiaux ont pu propulser leurs vaisseaux.
Inconsciemment, ces terriens qui lancent des fusées vers la lune utilisent la force qui est le centre de stabilité des mondes. La lune attire ces fusées, les propulse et elles tournent autour de ce satellite. De retour, de telles fusées sont alors attirées par la force de gravité de la Terre, atteignant de grandes vitesses et, finalement, elles descendent attirées par une telle force sur l’épiderme de cette planète.
De toute évidence, les navigateurs spatiaux ont étudié à fond la loi de la chute. Ils savent aussi utiliser cette merveilleuse force d’attraction des mondes. Lorsqu’ils veulent descendre sur n’importe quelle planète, leurs vaisseaux irradient une substance cosmique spéciale qui leur permet de s’isoler clairement de l’atmosphère où ils descendent, de dégraviter leur vaisseau pour descendre en douceur sur la planète qu’ils visitent. S’ils n’irradiaient pas cette substance, il serait impossible d’éliminer une telle atmosphère et de s’isoler, même pour un instant, de la force d’attraction ; alors ils tomberaient sur la Terre foudroyés, ils mourraient. Mais ils dégravitent leurs vaisseaux au moyen d’une force électrique, qui est subtile, et cela leur permet de descendre en douceur, de descendre.
De grands maîtres ont travaillé et continuent de travailler sur ces vaisseaux cosmiques, des vaisseaux qui voyagent dans l’espace. Beaucoup d’entre eux – comme je vous l’ai dit –, la majorité, utilisent la force gravitationnelle des mondes. Du point de vue ésotérique, il est extraordinaire que nous ayons à nous comporter exactement selon la loi de la chute. Évidemment, si nous ne nous libérons pas de cette roue tragique du samsara, nous devrons tomber au cœur exact de la planète Terre, à son centre de stabilité, en revenant malheureusement. Là, nous deviendrons poussière et c’est évident.
Comprendre cela est important, mais pour le comprendre, nous devons nous auto-explorer, car notre terre est une véritable « tour de Babel » où personne ne comprend plus personne.
Il faut savoir qu’il y a deux formes de cérébration en nous. Premièrement, nous pourrions l’appeler cérébration pour le raisonnement, pour les idées, etc. ; l’autre, on peut bien l’appeler cérébration par la forme. En cérébrant par le raisonnement, nous cérébrons inconsciemment aussi, simultanément, avec la forme. Autrement dit, chacun interprète dans sa propre forme, donnant la figuration qu’il veut. Chacun figure la doctrine selon ses coutumes, idiosyncrasie psychologique, etc.
Une grande partie de ce que nous écrivons dans nos livres, par exemple, pourrait avoir un contenu intime très différent dans d’autres pays Européens ou Africains, car il y a d’autres races avec d’autres coutumes, d’autres héritages, d’autres milieux, et bien que la doctrine puisse être exposée clairement, le contenu en vient à être un peu différent entre les personnes d’autres races. Je pense que vous comprenez déjà ce qu’est le contenant et ce qu’est le contenu ; qu’est-ce que la cérébration par le raisonnement et qu’est-ce que la cérébration par la forme. On peut cérébrer en raisonnant intelligemment et on peut aussi, simultanément, donner la figuration que l’on veut à la doctrine, et chacun la lui donne sous sa forme particulière, selon ses propres idiosyncrasies psychologiques. Ces facteurs doivent être pris en compte afin de parvenir à un accord.
Je veux inviter chacun à cérébrer correctement l’analyse et dans la même forme, en gardant des concomitances rigoureuses avec la forme, afin de bien saisir le contenu intime de ce que nous disons. Autrement dit, qu’on peut être d’accord, car savoir parler est une chose, mais savoir écouter est plus difficile que savoir parler. Je peux parler, mais ce dont je ne suis pas sûr, c’est que vous sachiez écouter. Et il faut que vous sachez écouter, que vous sachez intelligemment cérébrer les concepts que j’émets, mais que vous sachez aussi les décrypter exactement tels qu’ils sont, car la figuration est un peu différente chez chacun de ceux qui écoutent. Chacun peut imaginer ce que je dis sous sa propre forme, selon ses idiosyncrasies, selon son héritage, avec ses idées et sa lignée, etc.
Il est clair, mes chers frères et sœurs, que toute loi de la nature a un double aspect. C’est pourquoi les anciens disent que tout ce qui se fait dans la vie est comme une verge à deux pointes, tout se manifeste selon la dualité. Nous ne pouvons jamais faire le bien sans faire le mal, malheureusement, car c’est la loi de la dualité. Si nous gagnons des amis, nos ennemis grandiront ; cela est évident. Nous enseignons la doctrine de l’auto-réalisation. Mais le peuple, la majorité de ceux qui appartiennent, par exemple, au Brahmanisme, à d’autres sectes, eh bien, ils sont touchés ; si notre mouvement gagne en force, ils nous qualifieront de pervers. Ils perdront des gens, et ils ne nous le pardonneront pas ; certaines sectes peuvent manquer de monde. Dommage, mais que pouvons-nous faire ! C’est parce que chaque tige a deux extrémités, c’est évident.
Acquérir le véritable état d’être humain authentique est certes un peu difficile, mais pas impossible. Ici nous voyons s’éclairer le bleu du Père, le rouge du Fils, le jaune du Saint Esprit. Cependant, autant que le Père et le Fils et le Saint Esprit sont, ils ne sont que trois parties dissociables du Soleil Absolu tout miséricordieux et omniprésent. Plus nous nous rapprochons du Soleil Absolu tout miséricordieux, plus nous parvenons facilement à l’auto-réalisation intime, car ce sont les émanations du Soleil Absolu, mes chers frères et sœurs, qui vivifient précisément la semence que nous portons dans nos glandes sexuelles pour qu’elles puissent en sortir chacun de nos corps internes : l’astral, le mental, le causal.
Malheureusement, la majorité, les millions, ceux qui ont sombré dans les mondes obscurs, se sont trop éloignés du Soleil Absolu et les émanations ne les atteignent plus. Si elles les atteignent, elles sont trop faibles, plus assez fortes pour vivifier leurs corps existentiels supérieurs de l’Être, ou plutôt, la semence qui engendrera les corps existentiels de l’Être. Pourquoi les gens se sont-ils éloignés du Soleil Absolu ? Tout simplement parce qu’ils se sont égarés sur le chemin du mal, sur le chemin de la magie noire.
C’est ainsi que l’on s’éloigne du Soleil Absolu brillant. Et c’est quelque chose que vous devez tous comprendre : aimer de plus en plus le resplendissant Soleil Absolu, l’adorer, l’adorer. Plus on est proche du soleil brillant, mieux c’est pour nous ; ses émanations nous seront bénéfiques, et à la fin, ce sera la semence vivifiée pour que les corps internes germent.
Il est bon de savoir, comme je le disais hier soir, qu’en d’autres temps la doctrine était divisée en deux sections : (1) la connaissance ésotérique purement théorique, totalement séparée de la connaissance ésotérique magique liée à la neuvième sphère, et (2) la neuvième sphère elle-même, la doctrine tantrique. Par exemple, j’étais dans l’Égypte secrète des pharaons, et je me souviens parfaitement, mes chers frères et sœurs, combien j’ai souffert. Là, j’ai récapitulé les mystères, j’ai passé en revue les degrés mineurs et quand j’étais prêt, de bouche à oreille, le gourou m’a donné l’indicible secret du grand arcane. Donc, rien n’était divulgué publiquement. Je sais moi-même que certains de ceux qui violaient ce secret furent conduits dans une cour pavée, devant un mur plein d’étranges hiéroglyphes. Ils étaient décapités, leurs cœurs arrachés, leurs corps étaient incinérés et les cendres jetées aux quatre vents, c’est vrai ! Comme c’était délicat ce Tantra ! Le secret était inviolable.
Ainsi, tant l’aspect théorique que cet aspect tantrique sont deux parties d’un même Okidanockh, omniprésent, omnipénétrant. Aujourd’hui, les deux doivent être donnés ensemble, dans leur intégralité, pour commencer la nouvelle ère du Verseau.
Les Royaumes de l’Enfer
Il y a cent huit existences, et par la suite… comme il est écrit :
« Et maintenant aussi la cognée est mise à la racine des arbres : tout arbre donc qui ne produit pas de bons fruits est coupé et jeté au feu. » – Luc 3 : 9
Il n’est pas agréable du tout, mes chers frères et sœurs, d’entrer dans les mondes infernaux.
La première zone sous l’épiderme de la Terre ressemble beaucoup à la vie ici à la surface. Dans cette première zone, nous avons des gens habillés à la manière d’ici, des marchands, des marchés, des cabarets, des cafés, des gens habillés de la même manière.
Dans la deuxième zone, vous pouvez déjà voir des magiciens noirs avec leurs robes rouges et noires ; des magiciens noirs vêtus de leurs robes cloutées de dragons, de leurs turbans rouges ; des temples de magie noire, etc. ; des princes des ténèbres, c’est-à-dire de grands seigneurs comme Bael, Baal, tous.
Dans la troisième zone, le mal grandit, on voit des choses horribles.
Là-bas, dans la quatrième ou la cinquième zone, on voit déjà des êtres anti-humains transformés en bêtes, des chevaux à cornes comme la licorne, de gigantesques chiens à cornes, des figures animales de toutes sortes. Ils sont entrés dans un état d’involution animale.
Plus tard, à partir de la cinquième zone, on commence à voir ceux qui étaient ici des humains – ou du moins des humanoïdes – transformés en quelque chose de semblable à des plantes. On dirait des ombres qui traversent les murs de ces demeures de la loge noire, des ombres qui glissent comme des branches, etc. Le processus végétal se récapitule. Alors déjà, dans le noyau vivant de la Terre, dans tout le centre de la planète Terre, nous pouvons percevoir le perdu transformé en pierre.
Une fois, je suis resté à l’intérieur de notre organisme planétaire, étudiant pendant des heures entières, me déplaçant dans l’astral à travers ce noyau vivant de la planète Terre. C’était horrible, une ambiance pesante. Là, des sorcières de l’enfer sont passées près de moi, elles sont entrées dans une horrible cuisine pour préparer leurs potions, toujours dans ces régions où elles craignaient de faire le mal. Il m’est venu à l’esprit d’entrer dans la petite chambre sinistre que j’y ai trouvée et j’ai vu une prostituée sur un lit de plaisir qui se désintégrait lentement, petit à petit : elle forniquait, cohabitait avec n’importe quelle larve qui passait par ces endroits, et elle fondait – imaginez-vous – comme la cire d’une bougie, lentement, perdant peu à peu mains, bras et pieds. Soudain, j’ai vu une pierre avec une sorte de tête mobile. J’ai dit quelque chose et cette tête s’est bornée à répéter ce que j’ai dit ; J’ai dit autre chose et la tête l’a répété, et quoi que j’aie dit, cette tête l’a répété. C’était quelqu’un qui avait été un terrible magicien noir et maintenant il était déjà fossilisé, en train de se désintégrer. J’ai passé des heures entières dans ces régions, à investiguer. Les perdus tombent en poussière et ils souffrent horriblement parce que le temps est exagérément long. Là, les minutes semblent des siècles, un temps de roche insupportable. Beaucoup demandent la mort, et la mort met du temps à arriver. Bienheureux ceux qui y meurent, car ils sortent enfin à la lumière du soleil. Mais ceux qui ne meurent pas encore, ceux qui doivent attendre, mendier la mort, mendier pour elle, voilà leur douleur. Cependant, à la fin, ils meurent aussi. Tout le monde, absolument tous les perdus, on les voit dans un processus de détérioration, de type involution, de région en région à travers les neuf cercles jusqu’à arriver finalement à la ville de Dis, comme il est symboliquement raconté dans la Divine Comédie, c’est-à-dire au cœur même de la Terre, à son centre de stabilité. Ils descendent selon la loi de gravité des mondes, selon la loi de la chute.
Si l’on observe attentivement ce centre de stabilité, on voit comment toutes les forces cosmiques y convergent, car à l’intérieur de ce même noyau, dans une certaine zone atomique supérieure, on trouve déjà les dévas qui l’attendent. Quand quelqu’un a traversé la seconde mort, quand l’essence a été libérée, quand l’ego a été transformé en poussière, alors cette essence est examinée par les dévas et s’ils la voient vraiment comme pure, cette essence sort par ces portes atomiques à la lumière du soleil vers la surface. C’est-à-dire qu’il y a conjuguées, dans ce centre de stabilité, les choses de type involutif et celles de l’esprit. Là s’accomplit la seconde mort qui nous donne accès à une nouvelle évolution, là s’accomplit la pureté originelle. Ce serait le maximum de la descente et, précisément là, à ce point maximum, l’évolution recommence.
Voyez donc à quel point la loi de la gravité est importante. Elle ne comprend pas seulement la gravitation des soleils autour de leurs centres, c’est autre chose : des processus d’involution et d’évolution de la vie. D’un point de vue purement mécanique, nous voyons la loi de la chute en action dans tout le cosmos. Les mondes veulent tomber dans un soleil, et les soleils veulent tomber dans un autre soleil. La chute mutuelle a cette force : elles tournent toutes autour de leur centre de gravitation.
Peu importe combien nous descendons, nous ne pourrons pas descendre au-delà du centre de stabilité planétaire dans lequel nous vivons. S’il n’y avait pas une telle loi, il n’y aurait pas de loi de chute ; alors, le mal, l’ego, le Moi, le moi-même, l’obstiné serait infiniment renforcé, et l’essence resterait piégée dans l’ego, dans le Moi pour l’éternité sans aucune possibilité de se libérer. Car vouloir mettre des lois évolutives à l’ego, accommoder l’ego aux lois de l’évolution, faire perdurer un tel ego sous forme de perfections jusqu’à ce qu’il atteigne la divinité est totalement absurde.
Les gens ignorent, en effet, l’Arcane 10 de la Kabbale et, je dirais aussi, la loi de la chute et la gravité des mondes ; Qu’est-ce que cela vaudrait de vouloir créer un univers sans la loi de la gravité ou de penser qu’un cosmos pourrait exister sans la gravitation, chose vraiment absurde. Il suffit de bien regarder ces facettes.
Nous vous l’avons expliqué d’un point de vue doctrinal, philosophique et mystique. Aujourd’hui je vous l’explique du point de vue de la loi de la chute, du point de vue gravitationnel pour que vous puissiez mieux le comprendre.
Je ne comprends pas comment des êtres humains comme Papus, Blavatsky, Franz Hartmann, Eliphas Levi ont pu rester ainsi enfermés dans le dogme de l’évolution, comment ils ont fermé les yeux sur la loi de la chute, comment il était possible qu’ils n’aient pas compris la gravité des mondes, la gravitation universelle, comment était-il possible que M. Darwin les mette dans sa poche. C’est incroyable, mais vrai.
Le moment est donc venu de bien comprendre tout cela. Le moment est venu de comprendre la nécessité de s’auto-réaliser, car sinon, petit à petit, nous descendrons de sphère en sphère jusqu’à atteindre le noyau planétaire, le centre de gravité de notre planète, son centre de stabilité. Nier cela, c’est nier la loi de la gravitation universelle, démolir Newton, former une dichotomie dogmatique : c’est l’évolution de Darwin jusqu’à l’infini, ce qui est absurde. Je vous invite donc à réfléchir.
Cent huit existences, c’est peu, et ici beaucoup ont déjà atteint cent huit ; d’autres sont encore à venir. Il est nécessaire de comprendre tout cela. Il faut vraiment s’orienter vers le Soleil Absolu, vers l’omni-miséricordieux, vers l’omniprésent, vers l’omnipotent, car seul l’Absolu Solaire, avec ses émanations, pourra vraiment essayer de vivifier cette semence, la semence de laquelle les corps existentiels supérieurs de l’Être doivent naître.
L’Absolu Solaire s’est scindé, bien sûr, en le Père. Le Père s’est scindé en Fils, le Fils s’est scindé en l’Esprit Saint, et l’Esprit Saint, à son tour, s’est scindé en la Mère Divine Kundalini, qui, enroulée trois fois et demie, attend dans le muladhara l’heure d’être éveillée. Elle ne pourra s’éveiller que par la force du Troisième Logos, la force sexuelle. Vous devez le comprendre. Si nous ne comprenons pas cela, nous ne pouvons pas non plus comprendre le sacrement du baptême.
Rappelons que Rama fut baptisé dans le Gange, mais avant d’être baptisé par son gourou, il reçut d’abord des explications sur « la science de la puissance et de l’ultra-puissance » ; c’est-à-dire qu’on lui a enseigné le sahaja maithuna, on lui a appris à manipuler l’hydrogène sexuel Si-12, on lui a appris les échelles d’hydrogène. Ce n’est qu’après avoir reçu cette information qu’il s’est conformé au travail dans la forge des Cyclopes, pour transmuter l’eau en vin. Par conséquent, après un tel engagement, il a été baptisé. Le baptême était le sceau, le serment qu’il avait fait ; puis il entra dans le Gange, et là il joignit ses mains et son gourou versa l’eau sur lui. Il a été baptisé comme Jésus dans le Jourdain.
Le baptême, mes chers frères et sœurs, symbolise la transmutation des eaux de la vie en vin de l’esprit, en vin lumière de l’alchimie ; disons, un engagement que l’on prend avec la divinité à travers le sacrement. On s’engage rigoureusement à travailler dans la neuvième sphère pour atteindre l’auto-réalisation. C’est le baptême bien compris. Aujourd’hui, le sens du baptême s’est malheureusement perdu.
Jésus a été accusé par les « Baptistes Gnostiques » d’avoir déformé le baptême de Jean. Une telle accusation était fausse car Jésus n’a jamais déformé le baptême.
Ce n’était pas non plus qu’il l’avait appris de Jean ; Jésus l’a apporté de l’Inde. Comme je vous l’ai dit, Rama a été baptisé, chaque ancien initié a été baptisé. Jésus l’a enseigné : il a instruit ses disciples en leur enseignant les mystères du sexe puis il les a baptisés. Vous voyez comment le sens du baptême a été perdu.
Aujourd’hui, les gens ne savent plus ce qu’est le baptême ni ce qu’il signifie. L’étude des religions comparées est souvent très utile. Il est intéressant que le baptême de Jean et celui de Rama soient si similaires. Jésus, lui-même, était Bouddhiste ; de nombreux enseignements donnés par le Nazaréen ont une saveur Bouddhique. Si l’on étudie attentivement le catéchisme du bouddha et qu’on lit ensuite l’évangile du Christ, on peut parfaitement remarquer que Jésus était au fond un vrai Bouddhiste, et c’est ainsi qu’on l’appelait : « Jeú », c’est ainsi qu’on l’appelait, « Jeú » est mercure, bouddha. Seulement depuis que les Pharisiens le haïssaient, ils disaient : c’est un faux « Jeú » qui vient détruire notre religion orthodoxe ; c’est-à-dire qu’ils ont soulevé les accusations les plus épouvantables. Mais tout l’évangile de Jésus est complètement alchimiste et cabalistique. Il a aussi, dans ses mots, la saveur des Chaldéens, des Phéniciens et des Perses. Dans ses mathématiques, dans ses prophéties, il y a la sagesse Pythagoricienne.
Il a voyagé dans différentes parties du monde, c’est pourquoi la perfection de ses paroles est due. Il a également travaillé dans la neuvième sphère en terre sacrée d’Égypte.
Alors, frères et sœurs, il faut réfléchir un peu, pour ne pas tomber. Je ne vous souhaite pas la descente vers le centre de stabilité de la planète Terre. Je ne le souhaite pas car dans ces régions de l’intérieur du monde il y a trop de souffrance. Ce n’est donc pas souhaitable.
Questions et Réponses
Eh bien, maintenant je me limiterai après cet exposé à écouter les questions et à y répondre. Parle frère…
Disciple : Pourquoi le point de stabilité est-il le centre de gravité sans lequel l’harmonie cosmique n’existerait pas, et quelle relation a-t-il avec les humanoïdes ?
Samael Aun Weor : Exactement, vous l’avez dit, cela donne de l’équilibre aux humanoïdes. Là s’établit l’équilibre complet entre les forces d’involution et d’évolution, l’équilibre du bien et du mal, l’équilibre de la descente et de l’ascension. Tout comme le noyau est ce qui donne l’équilibre à tout le cosmos, parce que la lune tourne autour du noyau de notre planète Terre – et l’autre lune, la lune noire ou lilith, qui est au-delà de la lune blanche, tourne également autour d’elle. De même, à l’intérieur du centre gravitationnel, le centre de stabilité du soleil, les planètes du système solaire tournent et l’équilibre du cosmos est maintenu. De la même manière, intérieurement, l’équilibre de la psyché collective est maintenu. Car si ce n’était pas pour ça, il n’y aurait pas d’équilibre, l’ego continuerait d’exister, il se renforcerait de plus en plus de façon illimitée, et l’essence, embouteillée dans l’ego, ne pourrait pas s’échapper à nouveau.
Heureusement, l’équilibre existe et les ego se précipitent, selon la loi de la chute, vers ce point d’équilibre, vers ce centre de stabilité où ils se désintègrent. Puis, lorsque l’ego se désintègre, l’équilibre s’établit dans l’essence, elle retrouve sa pureté primitive originelle.
Une fois qu’elle a retrouvé sa pureté originelle, elle entame une nouvelle évolution, puisque c’est là que la descente maximale est atteinte, et c’est là que commence aussi l’ascension. C’est là que s’établit l’équilibre parfait entre descente et ascension ; c’est là que s’établit l’équilibre complet de chaque essence. Voyez les deux faces de cette grande loi de Newton, la loi de la gravité ; voir les deux aspects : l’exotérique ou public et l’ésotérique ou secret. Il est regrettable, ennuyeux, que ces Rosicruciens, ces aquarianistes, etc., n’aient pas vu cela, l’aspect ésotérique ou secret de la loi de la gravité.
Y a-t-il d’autres questions des frères ou sœurs ?
Disciple : Oui maître. Pour ceux qui ont voyagé sur d’autres planètes, s’ils meurent et que leurs cent huit vies sont terminées, s’ils meurent ; Par exemple, sur la lune, où vont-ils ?
Samael Aun Weor : Eh bien, ils sont systématiquement attirés vers le centre de gravité de la Terre en raison de la loi du chaos ; et ils n’ont pas le choix : leur temps expiré, il faut les précipiter vers le centre de gravité selon la loi de la chute. Vous voyez que même la chute a une fin, même la chute ! L’univers entier fonctionne selon la loi du nombre, de la mesure et du poids.
Y a-t-il d’autres questions?
Disciple : Maître, il y a des penseurs ou des écrivains pseudo-philosophiques qui établissent une loi d’équilibre non pas précisément au centre du noyau de la Terre, mais ici même. Selon cela, ils pensent que pour qu’un tel équilibre existe, il doit y avoir une certaine quantité de bien et une certaine quantité de mal. Que pouvez-vous nous parler à ce propos, maître ?
Samael Aun Weor : Ce sont des utopistes. Cependant, nous, d’un autre côté, nous nous appuyons sur la loi de la gravité et cela est prouvé. Le leur n’est pas prouvé ; c’est une utopie. C’est tout.
Disciple : Ils parlent du feu central de la Terre, du noyau central de la Terre où il y a le feu. comment concilier une chose avec l’autre, y a-t-il du feu ou est-il extrêmement dense ?
Samael Aun Weor : À l’intérieur de l’organisme planétaire, il y a du feu et il y a de l’eau, et pas précisément dans le noyau central, il y a du feu liquide pur comme beaucoup le supposent, non. Dans le noyau central, il y a un matériau minéral extrêmement lourd, mais cela ne signifie pas que des rivières de feu liquide ne coulent pas à l’intérieur de la Terre. Oui, il y a le feu, il y a aussi l’eau, des espaces terriblement aquatiques, des fleuves, des mers intérieures ; il y a tout. Mais le noyau, en lui-même, est extrêmement dur, d’une matérialité terrible, effrayante, d’un point de vue rigoureusement physique.
Et si ce n’était pas le cas, sur quoi serait basé le centre de gravité ? C’est là que toute créature qui a atteint le maximum de chute est complètement minéralisée, c’est là que tout se désintègre. D’autres questions, frères ou sœurs ?
Disciple : Tout cela signifie-t-il que, par exemple, un disciple exalté comme Judas Iscariot qui travaille dans les mondes infernaux, il peut travailler même dans la partie la plus dense, dans le noyau le plus dense de la Terre ?
Samael Aun Weor: Il peut descendre à travers toutes les dimensions jusqu’au cœur même de la Terre, et il peut monter, et il travaille et se bat pour les autres, car lorsqu’une loi inférieure est transcendée par une loi supérieure, la loi supérieure lave la loi inférieure. Il transcende l’inférieur au moyen d’une loi supérieure. Il n’est pas dans la loi de la chute, il a transcendé cette loi et aide ceux qui sont perdus. Partout où vous voyez quelqu’un qui manifeste une aspiration pour la lumière, il y a Judas qui se bat, le préparant à pouvoir le faire sortir. De temps en temps, il parvient à faire sortir quelqu’un. Judas n’est pas, comme vous le pensez, un traître.
Le disciple du maître, Judas Iscariot, a seulement joué un rôle, il a joué un rôle dans un drame, un drame cosmique. Chacun des douze disciples a joué un rôle différent. La pièce était préparée à l’avance. Jésus a préparé chacun des douze à jouer le drame. Judas ne voulait pas jouer ce rôle ; il a demandé à être autorisé à jouer le rôle de Pierre, mais Jésus l’avait déjà choisi pour le rôle de Judas. Et aujourd’hui il est le plus méprisé des apôtres ; personne n’a compris son sacrifice. Tout le monde considère que Judas est un traître qui a vendu Jésus pour trente pièces d’argent et, bien sûr, c’est aussi une résistance dans le subconscient ; que, même s’ils écoutent la doctrine, l’explication que nous donnons, cependant, la résistance demeure. Mais cette résistance – je le répète – est due au temps, elle a été donnée par le Rédempteur.
Disciple : Mais Pierre aussi a trahi Jésus en le reniant trois fois, n’est-il pas le même maître ?
Samael Aun Weor : Tout cela est symbolique. Pierre remplit une autre mission. L’évangile de Pierre est celle du sexe. Qui ne renie-t-il pas le Christ trois fois ? Qui ne le fait pas ? Même les grands initiés tombent, c’est-à-dire qu’ils forniquent, qu’ils renient le Christ intime. C’est le reniement de Pierre. Jésus a dit :
« En vérité, je te le dis, aujourd’hui même cette nuit, avant que le coq chante deux fois, tu me renieras trois fois. » – Marc 14 : 30
Le coq est le Verbe, la Parole, le IAO, Gaio, iao, gallo ou iao. Jésus voulait dire : « avant que le Verbe retentisse en toi, tu m’auras renié trois fois ».
Oui, l’être humain renie le Christ intime quand il fornique, quand il se laisse tomber sexuellement. Il faut savoir le comprendre. La doctrine de Pierre est celle du sexe, et la doctrine de Jean, directement est IEOUA, le Verbe, la Parole. Comme il est écrit :
« Alors Pierre, se retournant, voit le disciple (Jean) que Jésus aimait suivre ; qui s’est aussi penché sur sa poitrine au souper, et a dit : Seigneur, lequel est celui qui te trahit ?
Pierre le voyant (Jean) dit à Jésus : Seigneur, et que fera cet homme ? Jésus lui dit : Si je veux qu’il tarde jusqu’à ce que je vienne, que t’importe ? suis-moi.
Alors cette parole se répandit parmi les frères, que ce disciple ne mourrait pas. Mais Jésus ne lui dit pas : Il ne mourra pas ; mais, si je veux qu’il tarde jusqu’à ce que je vienne, que t’importe ? » – Jean 21 : 21-23
Oui, le Verbe attend au fond de l’arche le moment de se réaliser.
Chacun des douze a sa doctrine et il faut savoir comprendre cela. Sans Judas, par exemple, il n’y a pas de drame. Judas est important : il représente l’ego, le « Moi » qu’il faut dissoudre. Comment va-t-il y avoir un drame si nous ne dissolvons pas l’ego ? Elle pourrait exister sous une forme symbolique, mais comment la réaliserions-nous vraiment si nous ne prenions pas la résolution de mourir d’instant en instant, de moment en moment ?
La doctrine nous a été donnée, et elle doit être comprise. Nous avons bien besoin de nous Christifier, sinon, selon la loi de la chute, il faudra que nous soyons précipités vers le centre de stabilité de la Terre pour que notre ego y soit réduit en poussière cosmique. Vous devez avoir une résolution. Je le répète, je ne cesse de regretter que tout cela n’ait pas été enseigné auparavant, et c’est que l’humanité est restée longtemps embouteillée dans le dogme de l’évolution, un dogme utopique, sans bases, sans fondements d’aucune sorte. Y a-t-il d’autres questions ?
Disciple : Comment conciliez-vous le fait que le centre de gravité étant la partie la plus dense, la plus matérielle de la Terre, que le saint huit est précisément là et que le régent de la Terre y réside aussi ?
Samael Aun Weor : C’est le centre de stabilité, le centre d’équilibre de tout. Là, les égos se transforment en poussière pour que l’essence soit libérée. Là, les forces d’involution et d’évolution s’équilibrent. C’est donc là que doit se trouver le saint huit : cerveau, cœur et sexe du génie de la Terre ; c’est le point d’équilibre de notre monde. Là, l’essence a donc son équilibre complet ; il y a la fin de l’ego par la seconde mort. C’est le centre le plus important de notre planète, le « grand équilibreur ». C’est là que lumière et ténèbres, involution et évolution viennent se combiner à merveille. Compris ? Parle, mon frère.
Disciple : Quand l’intellectualisme moderne a eu lieu, n’y a-t-il pas eu des progrès, maître ?
Samael Aun Weor : Eh bien, l’intellectualisme moderne est une distorsion de la réalité, un produit de la détérioration du mental, parce que ces bipèdes à trois cerveaux de type intellectif sont trop éloignés des émanations du Soleil Absolu.
Il est clair que dans l’être humain il y a deux aspects subconscients définis : l’un que l’on pourrait dire formé par les impressions mécaniques de la nature et par ces idées, mots creux qui s’entendent ici, là et partout. L’autre est formé par l’ego, par la race, par l’hérédité, par l’intellect, etc. Ces deux aspects du subconscient sont malheureux. L’intellectuel moderne, dépourvu de spiritualité, n’est qu’une autre machine ; une machine avec ces deux aspects : l’exotérique ou extérieur, totalement mécanique, formé par les impressions extérieures, et l’intérieur, formé par son intellect et son héritage, son héritage familial, et ses défauts et erreurs dans le subconscient.
Si bien que l’intellectualisme moderne, au fond, est subconscient, donc, il ne sert à rien. La réalité est au-delà du vain intellectualisme moderne, elle doit être recherchée dans la conscience éveillée. Mais l’éveil de la conscience est vital pour découvrir les défauts. Alors nous allons au-delà du simple intellect. C’est tout.
Une autre question ? Personne n’est laissé dans le doute.
Disciple : Cet intellectualisme, alors, est-il basé sur la magie noire ?
Samael Aun Weor : Eh bien oui, évidemment.
Disciple : Et cet intellectualisme, a-t-il une représentation ?
Samael Aun Weor : Oui, Mammon. Mammon a deux aspects : l’intellect et l’argent. Ainsi, l’intellect et l’argent représentent Mammon. Le Christ a déjà dit : « Tu ne peux pas être avec Dieu et Mammon en même temps. » Mammon représente exactement cet intellectualisme et ce désir de richesse que nous voyons en cette époque décadente dans laquelle nous nous trouvons. Les gens qui vénèrent Mammon ne veulent pas reconnaître leurs défauts psychologiques parce qu’ils sont eux-mêmes les défauts. L’ego se croit parfait ; ce sont des représentants vivants de Mammon, donc ce sont des magiciens noirs, ils sont loin de la grande réalité. Ils se sont éloignés si loin des émanations du Soleil Absolu en raison de leurs déviations. Pour cette raison, les émanations n’ont plus le pouvoir de vivifier par elles-mêmes cette semence dégénérée, c’est pourquoi les corps existentiels supérieurs de l’Être ne naissent plus en eux. Ils vont, alors, sur le chemin de la descente vers le centre de stabilité de la planète Terre, ils marchent selon la loi de la chute ; ce sont les hommes de main – je le répète – de Mammon. Y a-t-il d’autres questions ? Eh bien, s’il n’y en a pas, nous allons à notre pratique de méditation.
Paix Invérentielle
Élaboration d’un Instructeur sur la Conférence
Citations des écritures de la Kabbale commentées par un instructeur Gnostique, en tant qu’élaboration de la conférence de Samael Aun Weor.
« Ceux-ci (Eleh אלה) sont les (archétypes ou les âmes vivantes, les Neshamoth Chayim נשמת חיים, les) générations de (Ath את, la Schekinah שכינה dans) les cieux (de Tiphereth, nommés archétypes ou enfants d’Israël לבני-ישראל) et (les générations d’Ath את, la Schekinah שכינה dans) la Terre (Malkuth, qui sont nommés Caïn et Abel, les enfants d’Adam déchu לבני־אדם שנפל) » – Genèse 2 : 4
Les archétypes ou enfants d’Israël לבני-ישראל ont un roi sur eux dans Tiphereth, le cœur, qui est l’ange de l’abîme, dont le nom dans la langue Grecque est Apollyon Ἀπολλύωνας, Apollo Ἀπολλω, le Soleil, le Christ, qui détruit Caïn, l’ego animal en trois jours, selon le signe de Jonah ύωνας.
Les enfants d’Adam déchu לבני־אדם שנפל ont un roi sur eux, qui est l’ange de l’abîme, dont le nom en langue Hébraïque est Abaddon אבדון, qui détruit Caïn, l’ego animal en enfer à travers la seconde mort. » – Apocalypse 9 : 11
Le Zohar déclare :
Il a été déclaré que dans chaque passage de l’Écriture où le mot Eleh אלה apparaît, il n’y a aucun lien avec ce qui le précède. C’est la facilité avec le passage que je viens de citer.
Sa référence logique et sa connexion sont avec les mots « Tohu VeBohu תהו ובהו » (sans forme et vide) dans le deuxième verset de Genèse 1 : 2
Il y a ceux qui disent que le Saint (Shiva, le Theomertmalogos, Iod-Havah Elohim יהוה אלהים, Binah בינה) a créé des mondes puis les a détruits.
Pourquoi ont-ils été détruits ? Parce que, comme le dit l’Écriture: «Et la Terre était Tohu VeBohu תהו ובהו», indiquant l’état des mondes antérieurs avant leur destruction.
Mais n’aurait-il pas été préférable qu’il (Shiva, le Theomertmalogos, Iod-Havah Elohim יהוה אלהים, Binah בינה) ne les ait pas créés ? Très certainement, et l’explication implique un grand mystère.
Si vous demandez une explication de quoi et pourquoi le Theomertmalogos les a détruits, notre réponse est la suivante : En premier lieu, le Saint (Shiva, le Theomertmalogos, Iod-Havah Elohim יהוה אלהים, Binah בינה) n’a jamais détruit le travail de ses (deux) mains (Iodim ידים, à savoir, le Iod י d’El-HaYam אל-הים, au-dessus, qui est le Iod י de Iod-Havah Elohim יהוה אלהים, qui est masculin ; et le Iod י d’Elah-Yam אלה-ים, Havah הוה, en-dessous, qui est Ath את, la Schekinah שכינה, la dixième lettre Iod י de la dixième sephirah Malkuth, qui est féminine).
L’Écriture se référant aux cieux déclare :
« Levez vos yeux vers les cieux et regardez la terre en dessous : car les cieux s’évanouiront comme de la fumée, et la terre vieillira comme un vêtement, et ceux qui y habitent mourront (la seconde mort) de la même manière : mais mon salut (Jésus ישוע) sera pour toujours, et ma justice ne sera pas abolie. – Ésaïe 51 : 6
D’où il a été déduit que le Saint (le Theomertmalogos, Iod-Havah Elohim יהוה אלהים, comme Shiva, Binah בינה) crée et détruit des mondes avec leurs habitants selon (la loi de la chute) une loi indéniable. Le fait est que le Saint a créé le monde et sa population à travers cette loi exprimée ésotériquement dans le mot « Berasheeth בראשית », et mentionnée dans le passage suivant :
« Iod-Havah יהוה m’a possédé au début (Rasheeth ראשית) de sa voie, avant ses œuvres d’autrefois. J’ai été établi depuis l’éternité, depuis le commencement, ou jamais la Terre l’a été. » – Proverbe 8 : 22, 23
Et par ce Berasheeth בראשית (commencement), il créa les cieux et la Terre, dont les fondements étaient basés sur « Brith Esh ברית-אש » (l’alliance de feu), dont les lettres sont contenues dans Ber(ash)eeth בר )אש(ית. C’est de ce Brith Esh ברית-אש que l’Écriture parle :
« Ainsi dit Iod-Havah en tant que Am, mère, יהוה אם ; si mon alliance « Brith Esh ברית-אש » (l’alliance de feu) n’est pas avec le jour et la nuit (יומם ולילה ou le Vav ו, la moelle épinière du mari et de la femme) et si je n’ai pas nommé les ordonnances du ciel et de la Terre (ou les deux Mems de Hamayim המים, les eaux) ; alors je rejetterai la postérité de Jacob et de David mon serviteur, afin que je ne prenne aucun de sa postérité pour gouverner la postérité (le Shin ש de HaShamayim השמים) d’Abraham, d’Isaac et de Jacob : car je fera revenir leurs captifs, et aie pitié d’eux. » – Jérémie 33 : 25, 26
Et c’est de cette loi que l’Écriture déclare encore :
« Les cieux HaShamayim השמים, même les cieux, appartiennent à Iod-Havah יהוה ; mais il a donné la Terre aux enfants d’Adam לבני־אדם (mieux dit : les enfants Caïn et Abel de l’Adam déchu לבני־אדם שנפל). » – Psaume 115 : 16
Par la Terre, le Psalmiste signifie notre Terre ou monde, qui est l’un des sept mondes ou terres mentionnés par David :
« Je marcherai devant Iod-Havah יהוה dans les terres des vivants (les âmes, les Neshamoth Chayim נשמת חיים). » – Psaume 116 : 9
Si, par conséquent, Iod-Havah יהוה a créé des mondes et les a détruits en les réduisant à un état de « Tohu VeBohu תהו ובהו » (sans forme et vide) avant la création des cieux et de la Terre, c’est parce que le « Brith Esh ברית- אש » (l’alliance de feu) ou la loi d’une telle création n’était pas encore élaborée ou n’existait pas. C’est pourquoi la planète Terre actuelle (qui n’a donné que cinq races racines et non sept) a échappé au sort des mondes précédents.
Au début, Elohim אלהים, a fait connaître cette loi (« Brith Esh ברית-אש », l’alliance de feu) par le symbolisme de la circoncision (l’ablation chirurgicale de la peau recouvrant la pointe de Nephesh נפש, l’âme animale) aux nations païennes de l’antiquité ; mais, comme ils ne voulaient pas l’accepter (la sublimation de leur libido sexuelle), leur Terre (physicalité) restait (spirituellement) stérile et infructueuse. C’est le sens ésotérique des mots :
« Et Elohim אלהים dit : Que les eaux sous le ciel (c’est-à-dire dans nos physicalités) se rassemblent en un seul endroit, et que la terre sèche apparaisse : et il en fut ainsi. » – Genèse 1 : 9
Signifiant la doctrine secrète ou connaissance (Daath, Gnose) de la loi divine ; « en un seul lieu » (le corps astral) désigne Israël (ou les archétypes, les âmes vivantes, les Neshamoth Chayim נשמת חיים), dont la dérivation spirituelle vient de (Olam Atziluth עולם האצילות ou) le lieu dont il est dit :
« Alors l’esprit m’a enlevé, et j’ai entendu derrière moi la voix d’une grande précipitation, disant : Béni soit la gloire de Iod-Havah כבוד־יהוה de sa place. » – Ézéchiel 3 : 12
Signifiant par « la Gloire de Iod-Havah כבוד־יהוה » la Schekinah inférieure שכינה, et « à sa place » la Schekinah שכינה en haut (Hod הוד, Gloire, le monde astral). Comme les âmes d’Israël (ou les Neshamoth Chayim נשמת חיים) sont unifiées avec lui, donc Iod-Havah יהוה est avec eux et au-dessus d’eux, car il est écrit :
Car la portion de Iod-Havah יהוה est son peuple (ou âmes archétypales) ; Jacob la loi (de la chasteté ou de sublimation de leur libido sexuelle) est le lot de son héritage. » – Deutéronome : 32 : 9
Pour cette raison, l’Écriture dit aussi :
« Que les eaux se rassemblent en un seul endroit » ; c’est-à-dire Israël (ou Archétypes, les âmes vivantes, les Neshamoth Chayim נשמת חיים dans Hod הוד, Gloire, le monde astral) qui a accepté la loi (de la chasteté ou la sublimation de leur libido sexuelle), et « laissent apparaître la terre ou l’élément sec », c’est-à-dire les nations idolâtres (ou fornicateurs) qui (jouissent de l’orgasme des bêtes), ne voulant pas le recevoir (la loi de la chasteté ou la sublimation de leur libido sexuelle), sont restés (spirituellement) arides et stériles.
Ceci est donc l’explication de ce qui a été dit à tort : « Elohim אלהים a créé des mondes et les a détruits » par caprice. C’était à cause de leur rejet et de leur non-conformité à la loi de la nature.
Selon les traditions qui ont été transmises, elles, c’est-à-dire les premières races et leur progéniture, ont été créées et appelées à l’existence par la deuxième Forme Divine, ou hypostase, symbolisée par la lettre Hei ה, comme il est écrit « beheibaram בהבראם » (que Hei ה a créé), un mot qui, selon les maîtres les plus anciens, devrait être divisé et écrit « behi baram בה-בראם », ce qui signifie qu’Elohim les a créés par le Hei ה. C’est pourquoi la lettre Hei ה dans ce mot (un anagramme du nom Abraham) se trouve écrite dans le Pentateuque plus petite que les autres lettres, et impliquant la stérilité et l’infertilité des païens au cours du cinquième ou Hei ה millénaire après la création, ce qui conduit à la destruction des premier et deuxième temples.
Moïse, parce qu’il souhaitait amener ces nations à la connaissance du Divin, croyant qu’elles avaient été créées par la Forme Divine appelée Hei ה (Ath את, la Schekinah שכינה), fut grandement déçu et affligé quand Elohim אלהים lui dit :
« Va, descends, car ton peuple a péché. » – Exode 32 : 7
En ce qu’ils ont manqué d’amour pour Hei ה et de respect pour Vav ו qui leur étaient dus, et sont tombés de ce haut état d’élévation spirituelle représenté par Vav ו, la lettre qui procède et est dérivée du Lamed ל et Hei ה, et est descendu d’en haut avec Hei ה afin qu’aucune âme ne soit perdue parmi ceux qui avaient habité les mondes précédents qui étaient entrés dans le pralaya, symbolisé par la captivité d’Israël (ou âmes archétypiques, les Neshamoth Chayim נשמת חיים).
Les âmes des Antédiluviens (mauvais soir, ereb rah ערב רע) émanaient de ceux auxquels l’Écriture fait référence :
« Regarde la terre en dessous : car les cieux s’évanouiront comme de la fumée, et la terre vieillira comme un vêtement, et ceux qui y habitent mourront (la seconde mort) de la même manière. » – Ésaïe 51 : 6
Ce sont aussi ceux pour qui Noé n’a pas voulu intercéder, et c’est pourquoi il est écrit d’eux :
« Et toute substance vivante qui était sur la surface du sol a été détruite, à la fois Adam אדם (mieux dit, les enfants de l’Adam déchu לבני־אדם שנפל), et le bétail, et les choses rampantes (ceux qui éveillent le kundabuffer ou la queue de Satan), et les oiseaux (anges) du ciel (qui sont tombés) ; et ils ont été détruits de la Terre : et Noé est resté en vie, et ceux qui étaient avec lui dans l’arche (de l’alliance ou « Brith Esh ברית-אש », l’alliance de feu). » – Genèse 7 : 23
C’étaient les mêmes âmes dont il est aussi écrit :
« C’est pourquoi, il arrivera, quand Iod-Havah יהוה ton Elohim אלהים t’aura donné du repos de tous tes ennemis d’alentour, dans le pays que Iod-Havah יהוה ton Elohim אלהים te donne en héritage pour le posséder, que tu effaces le souvenir d’Amalek (זכר רע מלק) de sous les cieux (de ceux qui éveillent le kundabuffer ou la queue de Satan) ; tu ne l’oublieras pas. » – Deutéronome 25 : 19
Sans réfléchir, Moïse (en tant que corps causal) a fait descendre (la Schekinah שכינה) l’être appelé le Hei ה (de Jah יה) parmi ces hommes et s’est donc vu refuser le privilège d’entrer dans (l’Éden supérieur) la Terre Sainte jusqu’à ce que Hei ה soit retourné à son ancienne place en haut. Quand le Hei ה est descendu d’en haut, Vav ו est également descendu.
Qui ressuscitera Hei ה en haut ? C’est Vav ו dont la présence n’était pas avec Moïse (le mot Moshe משה est écrit sans Vav ו). C’est pourquoi la lettre Hei ה dans « Behibaram בהבראם », une anagramme comme indiqué d’Abraham (Atman, l’Intime), est écrite plus petite que les autres lettres dans le livre de la loi, et à laquelle l’Écriture fait allusion :
« Hei ה (la Schekinah שכינה) les a fait sortir d’Égypte (Mitzrahimah מצרימה) » au moyen du Vav ו qui, en même temps, a fait sortir le Hei ה. Lorsque le Vav ו et Hei ה sont devenus conjoints, le vœu a été fait.
« Et le Iod a dit dans le Vav ו : il y a une main sur le trône de Jah יה qui est en guerre contre Amalek עמלק (qui a éveillé le kundabuffer ou la queue de Satan à travers l’orgasme des bêtes), Iod-Havah יהוה est en guerre contre Amalek עמלק de génération en génération. » – Exode 17 : 16
« Iod al cas Jah milhamah la Iod-Havah beamalek יד על כס יה מלחמה לה יהוה בעמלק
Quelle est la signification des mots, Meder Dar מדר דר « de génération en génération » ?
Ils font allusion au temps de Moïse. Nous avons été informés par des maîtres anciens qu’une génération équivaut en nombre à 600 000 âmes, et il existe une tradition selon laquelle au temps de Moïse chaque femme portait dans son ventre potentiellement le même nombre d’embryons.
Après le déluge, les âmes des antédiluviens se sont incarnées dans cinq races ou nations différentes, à savoir les Nephilim (déchus ou dégradés), les Giborim (les puissants), les Anakim (les grands), les Rephaïm (les géants) et les Amalekim (les Amalékites). C’est à travers le dernier d’entre eux que le Hei ה est tombé d’en haut (et s’est enfermé dans le chakra Muladhara).
Balaam et Balak étaient des descendants d’Amalek עמלק. Prenez Ayin ע et Mem final ם de Balaam בלעם, et Lamed et Kuf de Balak בלק, et les lettres restantes forment le mot Babel בבל, et les lettres soustraites le nom Amalek עמלק. C’est à eux que l’Écriture fait référence :
« C’est pourquoi son nom est appelé Babel בבל parce que Iod-Havah יהוה y a confondu (Babel בבל) le langage de la Terre » – Genèse 11 : 9 » – Zohar
Le livre de l’Apocalypse se réfère à Balaam et Balak dans l’église de Pergame en disant :
« Mais j’ai quelques choses contre toi, parce que tu as là ceux qui tiennent la doctrine de Balaam, qui a enseigné à Balak à jeter une pierre d’achoppement devant les enfants d’Israël, à manger des choses sacrifiées aux idoles et à commettre la fornication. Ainsi as-tu aussi ceux qui soutiennent la doctrine des Nicolaïtes, chose que je hais. » – Apocalypse 2 : 14,15
Samael Aun Weor, en commentant les versets précédents, kabbalistiquement et alchimiquement, dit ce qui suit :
Toutes ces passions vulgaires sont sataniques. Le siège de Satan est situé dans la région du nombril. Dans la région de l’estomac se trouvent la gourmandise, l’ivresse, etc.
Seules la sainteté et la chasteté absolues peuvent nous convertir en anges. Les Nicolaïtes répandent le vin sacré du temple. Ils gaspillent l’huile de la lampe et restent dans les ténèbres (mauvais soir, ereb rah ערב רע). Dans leurs pratiques d’alchimie sexuelle, les Nicolaïtes répandent la matière première (le semen) du Grand Œuvre. C’est du Tantra noir. – Samael Aun Weor
Le Zohar poursuit :
Organe Kundabuffer ou Queue de Satan
« Et ce furent les (Turaniens) qui survécurent à la catastrophe du déluge (Atlantéen) dont il est dit : « Il détruisit tout être vivant sur la surface de la Terre » – Genèse 7 : 23
Ces cinq races ont survécu jusqu’au moment de la quatrième (ronde ou quatrième) captivité de (les âmes archétypales, les Neshamoth Chayim נשמת חיים d’) Israël (dans la race racine Aryenne), dont ils étaient les principaux ennemis, et donc appelés instruments de l’iniquité. Ils sont désignés dans l’Écriture par les mots :
« Et (dans la race racine Atlante) la Terre était aussi corrompue devant Elohim אלהים, et la Terre était remplie de violence » – Genèse 6: 11
Parmi celles-ci, la première race était les Amalékites (ou Turaniens qui ont développé l’Organe Kundabuffer).
Des Nephilim, il est enregistré :
« Et les fils d’Elohim אלהים (les Lémuriens) virent les filles de HaAdam האדם qu’elles étaient belles » – Genèse 6: 2
Ils étaient également au deuxième rang des armées angéliques qui ont été chassés du ciel et se sont incarnés (dans le continent Mu ou Lémurie). » -Zohar
Cette conférence a été originellement donnée en Anglais par Glorian. La conférence originale est Gravity, the Law of Falling, Maintains Balance in Nature, and Also Takes Us to Hell.