Hermes Trismégistus (Grec: Ἑρμῆς ὁ Τρισμέγιστος, « trois fois grand Hermes »; Latin: Mercurius ter Maximus)
« HERMES Trismégiste (auteur du divin Pymandre et de quelques autres livres) vécut bien avant Moïse. Il reçut le nom de Trismégiste ou Mercurius ter Maximus, c’est-à-dire trois fois plus grand des Intelligenceurs, parce qu’il était le premier intelligenceurs à communiquer la connaissance céleste et divine à l’humanité en écrivant.
Il aurait été roi d’Egypte; sans doute, il était Égyptien; non, si vous croyez les Juifs, même leur Moïse; et pour la justification de cela, ils l’exhortent: 1° à être bien qualifié en chimie; non, le premier qui a communiqué cet art aux fils des hommes; 2°, ils réclament le travail philosophal, à savoir: rendre l’or médical, ou, enfin, de l’art de faire aurum potabile ; et troisièmement, d’enseigner la Cabala, ce qui, dit-on, lui aurait été montré par Dieu sur le mont Sinaï; car tout cela est avoué être écrit en Hébreu, ce qu’il n’aurait pas fait s’il n’avait pas été Hébreu, mais plutôt dans sa langue vernaculaire. Mais qu’il soit ou non Moïse, il est certain qu’il était Égyptien, de même que Moïse l’était aussi; et donc pour son âge, nous ne manquerons pas de temps si nous en concluons qu’il a beaucoup prospéré au sujet du temps de Moïse; et s’il n’était vraiment pas l’identique de Moïse, affirmé par beaucoup, il est plus que probable qu’il soit roi d’Egypte; en tant que philosophe en chef, il était, selon la coutume Égyptienne, initié aux mystères de la prêtrise et, de là, au gouverneur ou au roi en chef.
Il s’appelait Ter Maximus, car il possédait une connaissance parfaite de toutes les choses contenues dans le monde (comme son aureus, ou tractate d’or, et son divin Pymandre), qu’il divisait en trois royaumes, à savoir: d’origine animale, végétale et minérale; dans la connaissance et la compréhension dont il excelle et transmet à la postérité, dans des énigmes et des symboles, les secrets profonds de la nature; de même, une description fidèle de la Quintessence du Philosophe, ou Élixir Universel, qu’il a faite comme réceptacle de toutes les vertus célestes et terrestres. Le Grand Secret des philosophes dont il a parlé, qui a été retrouvé gravé sur une table de Smaragdine, dans la vallée d’Ebron. » – Extrait du Magus de Francis Barrett (Londres, 1801)