Écrit par : Gnostic Instructor Catégorie : Commencer Ici et Maintenant
Buddha Maitreya
La Méditation est une science de la Conscience.
Quand nous parlons de «Méditation Gnostique», nous indiquons l’application de certaines pratiques, disciplines et facteurs, qui sont universels, indépendamment de la tradition de laquelle nous sommes tirés.
Il y a beaucoup de religions différentes et beaucoup d’entre elles ont une composante mystique. Quand nous disons Méditation Gnostique, nous ne désignons pas une chose sectaire ou limitée que seulement «nous» avons. Quand nous disons Méditation Gnostique, ce que nous désignons est la Méditation dans laquelle nous recevons de l’information, et nous recevons cette information de notre Conscience.
De plus, nous utilisons cela le long d’un chemin. Nous ne méditons pas seulement parce que nous l’aimons, parce que cela sonne bien, ou parce que cela peut nous apporter de la paix (ce qui sera évidemment le cas). Nous méditons parce qu’il y a un chemin, et nous méditons pour progresser sur ce chemin afin d’acquérir la sagesse, l’information, la Gnose, dont nous avons désespérément besoin, pour avancer.
Nous recevons des informations d’instant en instant, mais normalement il y a beaucoup de couches de conditionnement, de distorsions ou d’obscurcissements. Nous nous sentons mal; nous nous sentons anxieux, fâchés, vaniteux, jaloux. Tout cela sont des obscurcissements. Nous avons aussi des obscurcissements qui ne se sentent pas comme un ego ; ils ne se sentent pas comme une mauvaise chose mais néanmoins nous avons des manières habituelles de voir le monde, en référence à soi et à autrui, dans des niveaux très abstraits ou subtils. Nous recevons constamment tout avec ce «sentiment de soi», même si nous ne pouvons pas toujours mettre le doigt dessus. Cela arrive juste.
La Méditation, correctement pratiquée, passe par tous ces facteurs de conditionnement (obscurcissements), et nous atteignons quelque chose que nous appelons la Conscience. Si nous savons comment travailler avec les facteurs de base de la Méditation, et nous comprenons qu’il existe une méthode à cela, et il y a différentes étapes de la Méditation, alors nous comprenons quel est le but. Au lieu que ce soit quelque chose de vague, elle devient très clair quant à ce que nous devrions faire.
Dès le début, il est important d’avoir un concept de ce que la Méditation est supposée être. Bien sûr, nous devons aussi pratiquer.
Samaël Aun Weor résume tout cela avec la citation suivante:
«L’immobilité et le silence du mental ont un seul objectif: libérer l’Essence du mental, de sorte qu’en fusionnant avec la Monade ou le Soi Intérieur, l’Essence puisse expérimenter ce que nous appelons la Vérité.» – Samaël Aun Weor, La Technique de la Méditation
Nous avons une photo de Samael Aun Weor en Méditation. Nous avons cette chose appelée «mental» qui (dans notre utilisation normale du terme) est en réalité assez superficielle. La Conscience va littéralement à l’infini. C’est là que nous devons nous diriger.
Nous allons présenter un très large aperçu de ce qu’est la Méditation. Cela va être comme prendre un vol au-dessus d’un pays et vous pouvez voir tout à partir de 40 000 pieds. Vous avez une certaine perspective là. Vous ne savez peut-être pas tout en détail mais en même temps, vous obtenez une certaine perspective. Vous voyez le grand paysage et je pense que c’est important.
Deuxièmement, nous allons examiner des éléments spécifiques de notre pratique que nous devons nous assurer de faire pour progresser.
Enfin, nous allons en fait donner quelques techniques concrètes.
Trois Formations Supérieures
Nous allons emprunter au lexique Bouddhiste et aux enseignements qui parlent des Trois Formations Supérieures. C’est quelque chose dont nous avons parlé dans de nombreuses autres conférences, mais c’est un moyen très puissant de comprendre le processus d’intégration de la Méditation dans notre chemin spirituel. Elles sont
- Éthique ou Sila
- Concentration ou Samadhi
- Sagesse ou Pranja
Conduite Éthique
Comme nous l’avons dit plusieurs fois auparavant, nous ne pouvons pas espérer vivre notre vie, même si nous la vivons au hasard, sans penser à notre conduite éthique, quels sont nos choix, etc., et nous espérons apprendre la Méditation. L’éthique ne consiste pas à cocher une liste de choses qui vous font du bien, puis à ne pas faire ce qui vous rend mal, puis à apaiser un grand Être (Dieu). Dans de tels systèmes, vous espérez que vous êtes sur la bonne liste par rapport à la liste vilaine. C’est un type de base, la morale instinctive d’hier.
Ce dont nous avons besoin, c’est d’une compréhension consciente de la façon dont nos comportements influent sur notre état d’esprit. Ce n’est pas que nous devrions nous abstenir de mentir «juste parce que». Nous ne devrions pas mentir à quelqu’un parce que nous créons quelque chose de faux en nous-mêmes quand nous le faisons. Outre le fait que nous mettons en place une situation en dehors de nous aussi qui mène à la souffrance. Tout méfait que nous faisons nous nous blessons nous-même en premier, avant que nous blessions une autre personne, et par conséquent, ce processus ne consiste pas à essayer de s’en tirer avec quelque chose ou d’être un «bon garçon» ou une «bonne fille». Il s’agit de comprendre comment votre comportement influence d’abord votre propre Soi.
Nos pensées, nos émotions et nos comportements établissent un modèle d’énergie, une réverbération dans votre propre mental, dans votre propre cœur, qui vous aide à atteindre votre but, ou cela vous entrave. Les comportements contraires à l’éthique sont ceux qui créent des obstacles sur notre chemin. Nous devons comprendre que tout ce qui est produit a une cause, et quand nous commençons à vivre de la bonne manière, nous produisons les causes qui nous donneront une situation dans la vie qui nous permettra d’avoir une pratique spirituelle.
Tout le monde n’a pas la capacité d’avoir une pratique spirituelle aujourd’hui parce qu’ils vivent dans un environnement très difficile. Ils peuvent vivre dans une pauvreté extrême ou dans une zone de guerre; ils peuvent vivre dans un endroit sans aucune liberté pour agir ou pour chercher de vrais enseignements. La menace de la mort est très réelle pour eux. Si vous écoutez cette conférence, vous avez probablement une certaine capacité à pratiquer une pratique spirituelle. Mais cela peut aussi être limité. Vous pouvez dire: «Eh bien, j’ai toutes les responsabilités dans ma vie; J’ai toutes ces choses que je dois faire, et je n’ai pas beaucoup de liberté.» Eh bien, continuez à pratiquer tous ces facteurs, mais l’éthique au début. Vous devez vous mettre dans les bonnes situations dans la vie en faisant les bons choix. L’éthique est dans tous nos comportements, et il s’agit de trouver l’harmonie dans nos vies.
C’est par l’éthique que nous harmonisons, avec toutes les autres sphères de la vie, tous nos différents systèmes et relations. Au lieu d’être en conflit, nous apportons l’harmonie.
L’éthique inclut notre attention de base, notre auto-observation, la transformation des impressions, la transmutation sexuelle, etc. C’est quand nous regardons l’éthique que nous établissons nos vies. C’est la scène, et si vous continuez à produire les causes même dans cette vie même, vous aurez les résultats d’avoir plus de liberté pour pratiquer, avoir plus de liberté pour pratiquer, et ensuite c’est à vous d’utiliser cette plus grande liberté avantageusement et ne pas la gâcher.
Nous commençons toujours par l’éthique. vous ne pouvez pas vous attendre à simplement séparer ces choses. Maintenant, si nous avons la capacité d’avoir un environnement sûr et un corps sain parce que nous vivons de manière éthique, nous avons un type fondamental de stabilité fondamentale dans la vie. Je ne dis pas que c’est une stabilité psychologique parfaite, mais assez où nous pouvons nous asseoir et nous pouvons réellement avoir une pratique de Méditation. Une fois que nous avons cela, nous avons le niveau basique de l’éthique.
L’éthique elle-même n’est pas complète jusqu’à la toute fin du chemin, parce que la seule façon d’avoir une éthique parfaite est d’avoir une sagesse parfaite et de savoir comment se comporter. La sagesse est rendue parfaite à la fin du chemin. Au début, nous devons avoir au moins assez d’équilibre pour ne pas perdre la tête, que notre mental n’est pas si chaotique que nous ne pouvons même pas nous asseoir. Au début, nous devrons peut-être vraiment nous concentrer sur ce niveau. Nous pouvons regarder des exemples d’individus qui vivent mal, qui prennent de mauvaises décisions et parce qu’ils n’apprennent pas, leur vie devient de plus en plus chaotique, et ils perdent la capacité d’avoir un état d’esprit pour simplement s’asseoir pour la Méditation Ces choses arrivent pour des raisons.
Discipline Mentale ou Concentration
Avec le suivant, nous avons la discipline mentale, la concentration (aussi appelée samadhi). Ici, nous commencons à pratiquer la Méditation. Nous pouvons nous asseoir et méditer. Nous commençons par la stabilité psychologique basique et la fin est la concentration parfaite.
La concentration parfaite est connue par beaucoup de noms différents, et vous pouvez les avoir entendus de beaucoup de différentes doctrines ou écoles. Ceci est connu comme «shamata» en Sanskrit, «shyine» en Tibétain. Parfois, cela s’appelle la tranquillité, la Méditation, l’équilibre mental, ou une concentration pointue, la quiescence méditative, le calme stable, etc. Ce sont tous la même chose: apaiser le mental. C’est un type de tranquillité. C’est un type d’attention décontractée, claire. Il y a une capacité d’attention très claire et calme.
Ce n’est pas une chose vague et brumeuse. C’est extrêmement clair. Ce type de pratique consistant à atteindre une pointiduté, Shamata, est très heureux, un état très agréable, parce que notre état d’esprit naturel est exactement cela. Normalement, nous avons constamment certains niveaux d’affliction. Nous avons toujours de mauvaises humeurs ou des attitudes ou des réponses. La pratique de la concentration calme le mental et nous sommes capables d’atteindre certains niveaux de plaisir.
C’est bien: c’est bien d’expérimenter cette joie, et nous devons l’avoir, mais la Méditation ne consiste pas seulement à calmer le mental. Nous devons faire cela pour faire l’étape suivante qui est la sagesse, le prajna, la sagesse profonde.
Sagesse Profonde
Pour qu’il y ait une vraie sagesse, il faut qu’il y ait un niveau de Conscience éveillée libérée. Même si nous avons juste un petit peu, ce petit peu peut nous donner cette sagesse. À travers les pratiques de shamata ou de concentration, nous libérons temporairement notre Conscience, même si finalement lorsque nous mettons fin à notre Méditation, notre Conscience est toujours piégée à l’intérieur de l’ego. Dans la Méditation elle-même, nous pouvons extraire notre Essence. Ainsi, nous pouvons expérimenter ce que Samaël Aun Weor appelle la Vérité.
Notre Conscience a une capacité naturelle non seulement pour être heureuse, mais pour la perception et la compréhension. C’est une chose à percevoir, à voir et à comprendre.
La compréhension est cette qualité que vous ne pouvez trouver nulle part ailleurs que dans la Conscience. Rien d’autre ne comprend. Vous pouvez faire en sorte qu’un ordinateur ait beaucoup de puissance, et cet ordinateur peut comparer toutes sortes de choses différentes, puis avoir un résultat, mais il ne connaît pas la signification de ce résultat. De même, nous avons notre intellect. C’est comme notre ordinateur. il peut analyser, réduire, déduire, extrapoler, faire toutes sortes de choses et arriver à un résultat, mais ce résultat n’a pas de sens jusqu’à ce qu’une Conscience l’appréhende. Alors cela a du sens.
La Conscience est ce qui comprend et rien d’autre. Rien d’autre n’a cette capacité de compréhension lorsque vous arrivez à la racine. Vous pouvez aller très loin dans shamata et vous pouvez avoir de très belles expériences, mais si vous ne prenez pas cette expérience de Conscience éveillée et la dirige vers votre propre compréhension de votre situation dans la vie, finalement, vous n’avez rien fait. En fin de compte, vous venez de prendre quelques vacances, et vous finissez avec la même condition, l’ego, à la fin de celles-ci. La concentration seule ne produit pas de perspicacité. Nous devons appliquer la plus grande capacité de compréhension tout en étant en équilibre méditatif pour comprendre notre Soi et le monde.
Nous avons besoin de ce troisième aspect de l’application d’un état d’esprit spécialement cultivé pour obtenir une perspicacité.
Concentration et Perspicacité (Shamata et Vipassana)
1. Plus la concentration est grande, plus la probabilité de perspicacité est grande.
2. L’imagination et la perspicacité sont des qualités étroitement liées de la Conscience. La visualisation catalyse l’intuition, qui peut ensuite être réinjectée dans une concentration plus profonde.
3. Shamata complète n’est pas nécessaire pour gagner la sagesse et la compréhension du débutant.
4. Shamata sans vipassana produit une libération temporaire et des expériences heureuses qui sont mal comprises. Le sommet de l’absorption concentrative semble faussement réaliser l’annihilation de soi et du karma, mais le soi et le karma ont simplement été mis au repos relatif. La béatitude de la concentration, sans sagesse, est une source de faux maîtres, de faux gourous, de faux prophètes…
5. Shamata complète avec vipassana peut produire une libération complète.
Deux qualités fondamentales de la Conscience sont liées à la concentration et à la perspicacité. La concentration est la libération de la Conscience, ayant un état d’esprit très serein qui est très utile; elle est capable de travailler. Alors elle peut très facilement être placé vers quelque chose, et ce n’est pas un problème de rester sur cet objet de concentration.
Perspicacité est une traduction du mot vipassana. Vipassana est liée à la perspicacité, l’imagination, et également liée à la clairvoyance. La chose fondamentale ici est la perspicacité, la capacité à comprendre. Plus votre niveau de concentration, de stabilité mentale est élevé, plus grande est la probabilité que vous ayez un certain type de perspicacité transformative.
Maintenant, si vous avez juste un peu de Conscience libre, vous pouvez toujours avoir un certain type de perspicacité. Vous n’avez pas besoin d’avoir une concentration parfaite pour avoir une perspicacité, mais plus vous avez de concentration, meilleure est la probabilité que vous ayez des idées profondes.
Tout le monde veut arriver à l’aspect compréhension, aller droit au but, mais si nous avons une très faible concentration ou shamata, nous travaillons avec un mental très chancelant. Il est très difficile d’avoir cette idée, mais nous pouvons toujours le faire; c’est toujours possible, surtout avec les mantras très puissants que nous avons et les techniques de respiration. Vous pouvez toujours y arriver. C’est pourquoi nous les utilisons, mais en même temps, la capacité d’atteindre des niveaux de concentration plus élevés est très importante pour nous, car cela accélérera notre travail.
Quand nous fermons les yeux et imaginons quelque chose, c’est comme si nous le fabriquons là. Vous pouvez sentir, «Comment cela m’aide-t-il à comprendre quelque chose? C’est «moi» qui met la visualisation là…»
Premièrement, nous devons comprendre que l’imagination se rapporte à la perspicacité et au développement de notre sens spatial.
Notre imagination est constamment en cours, même si nous ne réalisons pas que cela se produit. Nous pourrions aussi bien l’utiliser consciemment. Nous pensons à l’imagination seulement comme une visualisation, ou quelque chose pour les enfants. En fait, l’imagination est cette capacité à faire une apparition. Donc, même maintenant, physiquement, tout ce que vous voyez doit passer par votre imagination pour vous donner un sens. Nous pensons que le monde est tel que nous le voyons mais, en réalité, ce qui se passe, c’est que l’information brute vient de ce monde et que notre imagination la transforme en quelque chose de visuel. Ceci est fait mécaniquement bien sûr. Nous le voyons simplement parce que c’est ainsi que nous sommes conditionnés et obscurcis pour le voir. Quelqu’un qui est éveillé peut voir d’autres couches. Ils savent comment traverser d’autres couches et utiliser cette capacité imaginative.
Quand vous visualisez quelque chose, non seulement vous empêchez votre esprit de visualiser mécaniquement d’autres choses vagues ou subtiles qui peuvent se passer à l’intérieur de votre Méditation, vous placez également un vaisseau dans lequel votre perspicacité peut entrer et vous présenter quelque chose. Quand cela commence à arriver, vous avez la visualisation, et quelque chose de nouveau commence à apparaître. Cela peut vous amener à un niveau de concentration plus élevé. Cela vous inspire et c’est une corde que vous suivez (en tant que Conscience).
Pour beaucoup, la visualisation est atrophiée. Elle doit être développée. Elle peut devenir aussi vive qu’un rêve lucide. Puis, soudainement, les images commencent à changer, ce sont certaines façons qui peuvent devenir d’autres objets de concentration.
Le numéro trois sur cette diapositive est que shamata complète n’est pas nécessaire pour qu’un débutant ait une sorte de compréhension ou de sagesse. Parfois c’est demandé par des étudiants qui veulent comprendre leur ego s’ils ont besoin d’un samadhi profond. Pour comprendre quelque chose au sujet de votre ego, vous n’avez pas besoin d’un samadhi complet. Si c’était le cas, nous serions dans une situation très difficile.
Nous pouvons comprendre ce que nous pouvons percevoir, ce que nous pouvons voir à ce sujet. Nous pouvons développer un niveau intermédiaire de concentration et ensuite l’utiliser pour comprendre l’ego. Certes, si nous voulons approfondir nous avons besoin d’une profonde concentration, mais nous n’avons pas besoin de nous inquiéter d’avoir cette expérience énorme, belle, merveilleuse et transcendante (une projection que nous pourrions avoir dans notre tête), et de penser «un jour je serai capable de travailler sur mon ego.» Une telle pensée est un obstacle. Vous travaillez sur ce que vous pouvez voir et comprendre aujourd’hui.
Le numéro quatre est quelque chose que j’ai déjà mentionné. Lorsque vous avez une pratique de concentration pure, vous pouvez atteindre des états d’expérience incroyablement bienfaisants appelés différents jnanas, absorptions. Dans l’histoire du Bouddha, il est décrit comment, avant la venue de Bouddha, il y avait beaucoup d’experts en concentration. Ils ont été capables d’atteindre ces niveaux de concentration qui étaient au-delà du corps et de tout. Ils ont enlevé tout ce qui était superflu dans leur expérience perceptive, et ils se retrouveraient avec ce point de concentration extrêmement réduit qui est en dehors du corps et de tout. Ces maîtres de Méditation croyaient qu’ils avaient atteint la libération, parce qu’une telle expérience peut durer plusieurs jours.
Le corps cesse de respirer à ces niveaux de concentration et est extrêmement transcendant. Ce qui se passe, c’est que tous ces facteurs de conditionnement sont mis au repos, et ce qui reste est ce type de Conscience abstraite élémentaire. C’est comme si vous aviez été libéré, et finalement, la personne retourne au corps. Un expert peut très bien faire cela et passer beaucoup de temps en Méditation. Une fausse croyance se développe alors, «quand je mourrai, quand mon corps physique mourra, je vais à cet état.» Ils croient qu’ils sont déjà libérés. Mais ce qui se passe réellement, bien sûr, c’est qu’ils ont juste fait coucher temporairement toutes les couches conditionnées du mental, de sorte que tout leur karma et tout leur ego est toujours là.
De même, et dans la même veine, nous pouvons avoir des expériences transcendantes, et les gens qui manquent de perspicacité ou qui sont incapables de comprendre cette expérience, se croient eux-mêmes maîtres ou gourous. Cela arrive beaucoup. Quelqu’un a une bonne capacité à vivre une expérience mystique, mais il n’a pas la perspicacité de la comprendre, et cela produit des gens qui pensent qu’ils sont totalement éveillés et libérés et «accomplis». Ils enseignent dans la perspective, d’être un Maître parfait, et ils causent beaucoup de problèmes parce que dans la vie de tous les jours ils ont encore un grand ego.
Enfin, sachez que la combinaison de la concentration et de la perspicacité est la seule façon possible de créer une libération totale et complète de la Conscience.
Différents Types de Pratiques
En termes de Méditation, nous pouvons les placer dans deux catégories générales. Les personnes qui pratiquent la pratique primaire shamata ou une pratique primaire vipassana. Une troisième catégorie est toujours liée à des méthodes avancées, liées aux enseignements les plus élevés.
Exemples primaires de Shamata:
- Se concentrer sur l’objet sensoriel externe.
- Se concentrer sur l’objet interne visualisé / conceptualisé.
- Se reposer dans l’état naturel sans discernement de la nature des processus mentaux.
Principaux exemples de Vipassana:
- Discerner la nature de l’objet conceptualisé / visualisé interne. (Rétrospection des souvenirs et des rêves, qualités de la Déité visualisée, qualités de la Conscience, etc.)
- Discernement de la nature des processus mentaux (pensées et émotions) tels qu’ils apparaissent.
- Discernement de ce qui est au-delà du mental.
Lorsque nous parlons d’une pratique de shamata, nous parlons de créer cette concentration, cette stabilité. Ce sont les types de pratiques où vous vous asseyez et regardez un objet externe comme une bougie. Ce pourrait être une sculpture ou une peinture, ou n’importe quoi sur votre table d’autel. Ce pourrait être un bâton ou une pierre aussi. Le fait est que vous utilisez cela comme un objet externe de concentration. Dans ce type de pratique, vous vous occupez de l’objet et chaque fois que vous êtes distrait, revenez à l’objet. C’est l’essence de toute la pratique, et le but est d’augmenter la paix et la stabilité du mental.
Vous pouvez également vous concentrer sur un objet visualisé interne, opposé à un objet externe. Vous visualisez un objet, et chaque fois que vous vous promenez, vous revenez simplement à cet objet. Dans une telle pratique, vous n’essayez pas de faire quelque chose de plus. Vous simplifiez réellement, simplifiez la pratique, juste pour gagner en continuité, en concentration.
En termes de shamata, vous avez:
- Objets externes
- Objets internes
- Un troisième type dans lequel vous vous reposez dans votre état d’esprit naturel, sans investiguer le mental.
Le troisième type est le plus puissant mais aussi plus difficile.
Ensuite, vous avez des pratiques primaires de vipassana. Certains d’entre eux sont très similaires, mais il y a une différence.
Par exemple, dans une pratique de shamata, vous pouvez avoir un objet de concentration, et quand vous êtes distrait, vous revenez à cet objet de concentration. Dans une pratique de vipassana, dans un sens très similaire, il y a une visualisation d’un objet, mais vous avez un discernement à son sujet. Vous essayez de comprendre la nature de l’objet de concentration.
Quand nous faisons une rétrospection de nos souvenirs, nous visualisons nos souvenirs, qui en soi nous devons toujours revenir à cette pratique de visualisation et de souvenir de nos souvenirs, donc il y a de la concentration (shamata) là, mais aussi nous essayons de se pencher là-dessus, être très vigilant et porter une attention particulière à la nature des souvenirs, au processus des comportements des souvenirs. C’est une pratique de perspicacité.
Cela peut sembler très subtil, et pas très différente l’une de l’autre, mais il y a une grande différence dans les résultats. Si vous simplifiez votre pratique et que vous effectuez une visualisation sans que ce discernement soit actif, alors vous faites juste du shamata.
Maintenant, si vous essayez vipassana, et essayez de discerner, vous pouvez être submergé, et vous pouvez tomber dans les rêves plus rapidement. Vous pouvez perdre votre pratique plus facilement, donc, il y a un temps pour shamata, pour établir ou rétablir la concentration.
Quand nous devenons bons dans ces pratiques, nous apprenons quand nous devons retourner à une pratique shamata très simple. Peut-être que nous avons eu une journée très folle, parce que nous sommes affligés, quelque chose est arrivé dans notre monde aujourd’hui et notre mental n’est pas très stable. Dans un tel cas, nous simplifions la pratique. Le pire, c’est d’avoir une pratique, on va dans la «la terre» et on fait une bonne sieste. Ce n’est pas de la Méditation.
Si cela se produit, réduisez votre pratique à quelque chose de fondamental qui va fonctionner, et ensuite, à partir de là, développez peut-être ce que vous allez faire. Il est très important que lorsque vous faites votre pratique, vous ne vous asseyez pas et que vous ayez l’air de faire votre pratique. Internement, vous devriez faire la pratique. Vous suivez la pratique, et vous connaissez la pratique.
En termes de vipassana, vous pouvez avoir:
- Méditation ou visualisation d’un objet avec discernement de ses qualités.
- Visualisation de la rétrospection des souvenirs et des rêves.
- Déité et compréhension des aspects de cette divinité visualisée.
- La compréhension des qualités de la Conscience elle-même.
Nous ne disons pas que cette liste est exhaustive, mais elle couvre les points principaux.
Il y a un type de pratique où vous avez une présence ouverte à tout ce qui apparaît dans votre mental. Les apparences du mental sont les choses que vous étudiez. Vous ne cherchez pas seulement à les mettre à l’écart comme vous le feriez dans shamata. Vous discerneriez le processus qui se passe.
Quelles sont les qualités de mon mental? Quelles sont les qualités qui produisent ces choses dans mon mental?
Si vous ne faites que méditer et essayer d’obtenir la quiétude, c’est bien, mais allez aussi plus loin pour avoir une perspicacité de la façon dont votre mental entre en éruption dans une pensée. Pas seulement que vous avez eu une pensée, mais le processus et les qualités qui sont en train d’être élevés à l’intérieur de vous, qui deviennent une pensée.
Ensuite, il y a le type de vipassana qui va bien au-delà du mental. Nous parlons beaucoup d’observer notre mental, d’observer notre ego, mais bien sûr, il y a des types de perspicacité qui vont bien au-delà de notre mental.
Nous parlons des aspects supérieurs de l’Arbre de Vie, et ce sont aussi des expériences que vous pouvez avoir, et en fonction de votre pratique dépend de ce sur quoi vous allez vous concentrer. Si vous commencez juste la Méditation, si vous venez de commencer, vous voulez probablement vous assurer que vous avez une pratique primaire de concentration. Vous voulez vous assurer que vous êtes capable de faire cette pratique. Une fois que vous devenez un peu familier avec cela, vous pouvez ensuite passer en un type de pratique de perspicacité.
Combinaison de Concentration et de Perspicacité
- Les débutants devraient se concentrer sur les pratiques primaires de concentration. Le méditant peut passer à une pratique primaire de perspicacité une fois que la concentration «relative» a été atteinte.
- Avec la pratique, le méditant sait quand passer de la concentration à la perspicacité et revenir à la concentration si nécessaire.
- Le méditant qui atteint la concentration parfaite n’a pas besoin de faire des efforts pour rester concentré.
Si vous voulez retrospecter votre journée, et vous découvrez qu’elle est très vague et incohérente, alors vous ne pouvez pas vraiment compléter la pratique. Vous êtes distrait chaque seconde et c’est juste la frustration qui apparaît. Reconnaissez cela et allez directement dans une pratique simple de shamata. Nous allons passer par quelques pratiques simples de concentration basique. Si vous sentez que vous avez acquis un certain type de concentration, vous pouvez passer à la rétrospection de votre journée. Lorsque vous faites cela tous les jours, lorsque vous pratiquez quotidiennement, vous commencez à comprendre les qualités dont vous pourriez avoir besoin, tout comme quelqu’un qui cuisine bien. Un bon cuisinier a le goût de la soupe qu’ils préparent et ils disent «Oh, il en faut plus de ceci ou plus de cela». Vous obtenez cela seulement en pratiquant et en le faisant. De quoi votre pratique de la Méditation a- t-elle besoin aujourd’hui?
De même, vous pouvez commencer avec une pratique de concentration, puis vous allez dans une pratique de perspicacité, et vous trouvez que vous avez un certain succès, mais alors vous pourriez trouver que votre mental devient à nouveau fou. Eh bien, vous devriez le reconnaître, et vous devriez passer à une pratique de concentration. Il n’y a rien de mal à cela. Le pire, c’est de ne pas le reconnaître, et nous avons juste un vague temps incohérent et nous ne méditons pas vraiment et nous nous endormons. Nous pensons juste au hasard à toutes ces choses.
Ce n’est pas vraiment de la Méditation. Une telle chose peut sembler agréable en fait. Parfois, si vous vous sentez bien à la relaxation, vous apprenez à vous détendre le corps et le corps vital, dès que vous apprenez à le faire, vous pouvez vous asseoir et vous sentir vraiment bien. Si l’énergie vitale flue bien, elle a un bon feeling et c’est une bonne tentation de s’endormir. Quand je dis que vous pourriez faire une belle sieste, vous pourriez vraiment faire une belle sieste parce que vous avez appris à détendre le corps. Si c’est tout ce que vous faites chaque fois que vous méditez, vous vous endormez simplement dans l’incohérence, vous n’utilisez pas vraiment votre Conscience.
Enfin, je tiens à souligner qu’au début, la Méditation est difficile. Il n’y a pas de question à ce sujet.
Bases de la Concentration
- La concentration n’est pas un effort comme soulever un objet lourd.
- L’état naturel du mental, non affecté, est serein.
- Les qualités inhérentes à la Conscience sont la continuité heureuse, la perception claire et la compréhension non conceptuelle.
- Les états de notre mental et de nos émotions peuvent «piéger» ou obscurcir les qualités héritées de la Conscience. Cet état piégé est «ego».
- L’utilisation habile de la Conscience libre peut extraire la Conscience qui est piégée, augmentant la concentration.
- Quand toute la Conscience est libre, et que le mental est parfaitement au repos, c’est une concentration parfaite.
Celui qui commence à atteindre certains des plus hauts niveaux de shamata, la quantité d’effort nécessaire pour maintenir cela diminue réellement. Cela devient de moins en moins. Vous pouvez développer un niveau basique de Shamata où vous pouvez vous rendre relativement rapidement. Cela commence à grandir au fur et à mesure que nous développons notre pratique. Vous mettez un dur travail; il y a une grande difficulté, beaucoup d’efforts, mais quand nous atteignons ces états supérieurs, il n’y a aucun effort nécessaire pour rester concentré.
Voilà ce qu’est la concentration parfaite: plus d’effort parce que la Conscience est active et son état naturel est de rester présent, de rester conscient.
La concentration n’est pas comme soulever un objet lourd. Nous avons ces idées vagues dans la culture populaire au sujet de quelqu’un avec des pouvoirs du mental, et leur saisissant leurs poings, et ils essaient de soulever un objet ou quelque chose comme ça dans les films. Ils transpirent et se concentrent si fort, et nous pourrions avoir une vague idée que la concentration pourrait avoir quelque chose à faire avec les dents serrées, mais ce n’est pas le cas. C’est tout le contraire. Ce que nous recherchons, c’est un état mental complètement serein, détendu, mais concentré, parce que c’est l’état naturel.
Il y a beaucoup de façons que nous pouvons comprendre ce qu’est cet état naturel de la Conscience, mais une façon est de comprendre, c’est que notre Conscience est toujours une continuité. Notre Conscience ne disparaît pas. Elle peut devenir obscurcie, piégée ou endormie, mais elle ne disparaît jamais et est continue; elle est toujours là. Nous avons une perception claire qui a une compréhension non-conceptuelle.
Ici, je vous parle de concepts de Méditation, mais au moment de la Méditation, ce n’est pas une expérience conceptualisée; c’est libre de concepts. C’est la compréhension directe.
La raison pour laquelle nous pouvons développer la concentration est que nous pouvons utiliser notre petite Conscience libre que nous avons, de la bonne manière, pour libérer, au moins temporairement dans un état de Méditation, d’autres parties de notre Conscience. C’est pourquoi la concentration est possible. Quand nous avons fait cela, et avons rassemblé toute la Conscience, et que nous avons établi tous les facteurs obscurcissants, tout l’ego, ce qui vous reste est cet état mental pur, état de Conscience. C’est la concentration parfaite qui s’appelle shamata.
Comme nous l’avons déjà dit, maintenant que nous avons eu ce grand aperçu de la concentration et de la perspicacité, nous pouvons obtenir un peu plus de concret.
Étapes vers la Concentration
- Style de vie favorable (Éthique)
- Posture favorable
- Relaxation: Mettre le corps et son énergie au repos
- Aller à l’intérieur: Pratyahara ou retrait des sens
- Concentration: Application habile de la Pleine Conscience et de l’introspection vigilante.
Mode de Vie favorable
Nous avons parlé d’un style de vie favorable (éthique). De là, nous devons avoir, lorsque nous nous asseyons ou nous nous couchons, une bonne posture. Nous devons savoir comment détendre le corps dans cette posture. Étonnamment, beaucoup de gens ne savent pas comment se détendre. Même si nous allons au lit, et nous nous endormons tous les soirs, cela ne signifie pas que nous savons vraiment comment se détendre. Nous n’avons jamais vraiment pris le temps d’apprendre cela. Nous devons apprendre à détendre le corps. Nous devons apprendre alors comment nous retirer des sens physiques externes.
Nous devons retirer les sens et aller à l’intérieur, et finalement, quand nous avons atteint cela, nous commençons à appliquer les méthodes de concentration, et les deux facteurs basiques que je vais souligner dans cette conférence sont la vigilance et l’introspection vigilante. Nous allons parler de toutes ces étapes maintenant.
Posture Favorable
- Stabilité dans le repos.
- Dos droit avec tête équilibrée.
- De nombreuses options:
*Assis sur le coussin / zafu.
– Les genoux sont plus bas que les hanches, comme les positions de lotus à moitié ou pleines.
* Chaise de style occidental.
* Position à genoux, avec ou sans banc.
* Allongé en supination (face visible) / shavasana.
* Allongé avec les jambes vers le haut sur le mur (viparita karani mudra).
La posture est très importante. Quand nous nous asseyons pour méditer, il faut que ce soit une posture où notre colonne vertébrale est droite, où elle est stable, où nous pouvons nous asseoir et ne pas avoir à nous en soucier.
Lorsque nous sommes assis, la colonne vertébrale doit être telle que la tête soit équilibrée de façon à ne pas avoir à utiliser beaucoup de muscle pour garder la tête haute. Nous n’avons pas besoin d’être assis exclusivement dans une posture de lotus; nous pouvons nous asseoir dans une chaise occidentale, sur un coussin. Nous pouvons nous asseoir dans une position à genoux qui est très confortable pour certaines personnes et très inconfortable pour d’autres. Nous pouvons également nous étendre sur le sol si nous le voulons. C’est en fait un type très puissant de pratique de Méditation, à vous allonger sur le dos, mais c’est trop tentant pour la plupart des gens, parce que nous nous endormons.
Ce que j’essaie de dire, c’est que nous pouvons expérimenter avec ces postures, et si vous pratiquez quotidiennement la Méditation, vous avez la possibilité d’expérimenter différentes postures. Il y a aussi un type de posture qui est très utile lorsque vous mettez votre dos sur le sol et que vos jambes sont soutenues vers le haut contre un mur et votre dos contre le mur. C’est la viparita kurani mudra. On l’appelle un mudra parce que vous déplacez l’énergie. C’est un type de posture que le sang flue dans votre tête, et il y a un flux d’énergie qui peut être très puissant.
Relaxation: Mettre le Corps et Son Énergie au Repos
- Déposez les attachements pour un confort physique parfait. Respectez, aimez, et traitez le corps comme vous le feriez d’une mule tenace qui doit faire son travail. Le confort relatif est suffisant pour commencer.
- Le système nerveux et le corps vital sont souvent agités. Cela produit des démangeaisons, des secousses, des impulsions de mouvement et de nombreux maux et douleurs
- L’utilisation habile de l’attention permet à l’étudiant de neutraliser ou simplement de contourner le corps et son énergie et de passer directement à s’occuper de l’objet.
- L’utilisation inadéquate de l’attention suscitera plus d’agitation et d’identification du corps et de son énergie.
La chose basique est ici, c’est que nous trouvons une bonne posture. Ce que nous devons faire est de laisser tomber l’idée que nous allons instantanément trouver ce confort physique parfait lorsque nous commençons à méditer. Nous entendons que nous devons être parfaitement détendus, alors nous pensons que nous avons besoin d’un confort parfait. Ces deux choses ne sont pas exactement les mêmes. Nous avons besoin d’un bon confort. Nous ne devrions pas être dans une douleur frappante, mais il y a souvent une sorte d’agitation de notre corps vital, de notre énergie, et cette agitation nous fait avoir ces petites secousses et ces petites douleurs. Ils ne sont vraiment rien de plus que des fantômes. Ils ne sont pas vraiment substantifs. Ils sont justes un phénomène de notre corps vital agité, et si nous sommes identifiés avec le monde toute la journée, nous allons agiter notre système énergétique.
Parfois, nous nous asseyons et nous avons un petit élan, et nous voulons bouger notre pied, cela donne des coups de pied, et c’est parce qu’il y a cette énergie vibrante dans notre corps vital. Ou, nous pourrions avoir une démangeaison sur notre visage; nous n’avons rien qui démange, mais la seconde où nous nous asseyons, nous avons une démangeaison. Cela parle de quoi? Et puis une autre démangeaison apparaît. Si vous grattez toutes les démangeaisons, vous suivez quelque chose qui ne va pas être utile pour la Méditation, parce que c’est juste votre mental et votre corps vital qui jouent.
Chaque fois que vous mettez de l’énergie dans ce jeu où vous avez la démangeaison, l’élancement, vous devez bouger et bouger un peu plus, etc., vous continuez à alimenter le système en énergie. C’est un type habile de chose où vous devenez relativement à l’aise et vous rentrez à l’intérieur, retirez les sens, alors quand vous êtes habile, vous laissez simplement le corps se reposer. Vous arrêtez simplement d’y prêter attention, et cela semble très difficile au début, mais encore une fois c’est une compétence. Vous pouvez apprendre comment faire cela, et vous n’avez pas besoin de moi pour vous le dire. Si vous pratiquez la Méditation, vous allez expérimenter ce phénomène du corps sans cesse à venir avec des raisons de ne pas méditer. C’est viscéral. C’est dans notre corps; nous avons cette énergie agitée et plus nous vivons consciencieusement, plus nous transformons l’impression et vivons avec sérénité, moins nous agitons le corps vital. De cette façon et nous sommes en mesure de se détendre beaucoup plus rapidement.
Aller à l’Intérieur: Pratyahara ou Retrait des Sens
- La concentration peut commencer sur un objet externe, comme une flamme de bougie, un objet sur un autel, une fleur, une pierre, un bâton, etc., le processus de respiration, ou le processus d’exécution du pranayama (Ham Sah)
- … mais la concentration sans les cinq sens externes est le but de la Méditation Gnostique.
- Cela laisse le sixième sens seul, lié à la Conscience, qui reste active, sur l’objet de concentration interne.
Une fois que nous avons un certain type de relaxation, un confort relatif, nous pouvons commencer à fermer les sens externes et aller à l’intérieur. C’est une de ces choses où, encore une fois, nous devons connaître nos capacités. Si nous sommes très novices dans la Méditation et que nous essayons de pénétrer à l’intérieur et que nous fermons les yeux, il est très difficile de rester conscient de cette expérience. La recommandation est de commencer par un objet externe de concentration, de garder les yeux ouverts, ou peut-être de fermer les yeux au tiers ou à mi-chemin, et de vous concentrer sur cet objet externe. Vous pouvez aussi faire beaucoup de pranayama pendant cette phase de retrait des sens.
Réellement quand nous parlons de la Méditation Gnostique, nous voulons nous retirer complètement du monde extérieur. Nous voulons arriver à l’étape où nous sommes complètement à l’intérieur, et juste oublier tous les sens externes. Certes, il reste un peu toujours connecté avec les sens externes. C’est ainsi que vous pouvez encore être ébranlé dans l’éveil du corps physique, à moins que vous ne soyez vraiment profondément concentré.
C’est le but ici, d’aller complètement à l’intérieur. Nous avons tous ces sens externes; nous avons les cinq sens externes, mais nous avons un sixième sens qui est notre sens de la Conscience elle-même (le sens de l’imagination c’est-à-dire les pensées, les sentiments et les images, etc.) qui est la racine de ces cinq sens. Nous voulons juste fermer les externes, et garder l’interne toujours présent. Ce n’est pas si difficile mais cela demande de la pratique. Vous le faites inconsciemment chaque fois que vous vous endormez.
Si nous transformons les impressions, si nous sommes auto-observants pendant la journée, nous le faisons déjà, sauf que les cinq sens sont actifs. Nous devons nous exercer à garder ce sixième sens actif pendant la journée. Nous avons les cinq sens avec le sixième sens actifs. Quand nous méditons nous éteignons les cinq sens et nous gardons le sixième sens présent. C’est ainsi que ces deux choses (la vie quotidienne et la Méditation) tournent et interagissent l’une avec l’autre. L’une se nourrit de l’autre.
Concentration: Pleine Conscience et Introspection Vigilante
Les compétences fondamentales de l’approfondissement de la concentration sont:
- Pleine Conscience (smrti): le souvenir de la pratique de la Méditation. Ne pas oublier que l’on est, instant après instant, attentif à quelque chose.
- Introspection / vigilance (samprajanya): remarquer les qualités de l’espace mental qui menacent la pratique de la Méditation.
La Pleine Conscience est primordiale, l’Introspection est secondaire. La Pleine Conscience met en place la Méditation, l’Introspection empêche la chute de la Méditation.
L’une des choses fondamentales que je voulais souligner dans cette conférence est deux compétences fondamentales qui continuent dans la pratique de la concentration. Que ce soit en se concentrant sur un objet externe, en se concentrant sur le souffle, en se concentrant sur les souvenirs, ou un présence ouverte en voyant ce qui apparaît dans le mental. Quoi qu’il en soit, vous avez ces deux composants basiques, des compétences fondamentales.
Une chose est de faire attention, de s’occuper de quelque chose. Faire attention est comme un seul moment d’attention, mais quand vous continuez à faire attention instant après instant, instant après instant, et que vous savez que vous faites cela, alors vous êtes conscient. Alors, vous avez la Pleine Conscience. C’est l’aspect principal quand vous parlez de la Méditation. Dans la Méditation, il y a cette attention. C’est le souvenir de la pratique de la Méditation. Ne pas oublier qu’on est, d’instant en instant, attentif à quelque chose, pour ne pas oublier la pratique à laquelle vous faites attention.
Il y a un deuxième aspect qui est la vigilance ou l’introspection. C’est remarquer les qualités de l’espace mental qui menace la pratique de la Méditation. Qu’est-ce que cela veut dire? Cela peut sembler très vague au début. Il est très possible d’être conscient de quelque chose, mais en même temps, une distraction est apparue, parce que vous n’avez pas encore atteint la concentration parfaite. Par conséquent, toute votre Conscience n’est pas sur l’objet, quelque chose d’autre apparaît sur le côté, à la périphérie, et la vigilance est de remarquer que cela s’est produit.
Si vous faites de la Méditation et que vous êtes relativement concentré, mais un certain vague, pas même une pensée, mais un sentiment de «quand cela va être fini» (vous pouvez même avoir des pensées du futur ou du passé même si vous vous concentrez parce que la Conscience est capable de faire cela) la vigilance est ce contrôle de la qualité de votre attention. Elle remarque avant de perdre complètement votre attention que vous tombez sur une pente. Cela arrive. Elle remarque: «Je suis devenu agité» ou «J’anticipe la cloche de la Méditation.» «J’attends». Ce sont tous des obscurcissements conceptuels ou des obscurcissements émotionnels. Tous ces types de choses et si vous n’avez pas la vigilance que la distraction vient et prend le dessus et vous avez complètement perdu votre Méditation. Pleine Conscience met en place votre pratique de la Méditation et la vigilance empêche votre pratique de tomber. Ceci est décrit par Shantideva dans son travail profond, Un Guide du Style de Vie du Bodhisattva (Bodhicaryavatara). Il écrit dans le chapitre intitulé Introspection ou Vigilance (selon la traduction),
«Ceux qui souhaitent protéger leur pratique devraient garder jalousement leur mental. La pratique ne peut être protégée sans garder le mental instable. Les éléphants sauvages et indomptés n’infligent pas autant de mal dans ce monde que l’éléphant déchaîné du mental dans l’enfer Avici et autres. Mais si l’éléphant du mental est complètement retenu par la corde de la Pleine Conscience, alors tous les périls s’évanouissent et le bien-être complet est obtenu.» – Ch 5, v 1 – 3
«Lorsque la Pleine Conscience veille à la porte du mental, l’introspection arrive, et une fois qu’elle est venue, elle ne part plus.» – Ch 5, v 33
«En bref, cela seul est la définition de l’introspection: l’examen répété de l’état du corps et du mental.» – Chp 5, v 108
Nous avons ici une image de la corde de la Pleine Conscience et du crochet de l’introspection.
Dans ce chapitre, il dit que l’examen répété du corps et du mental est une introspection. C’est la vigilance tout au long de la journée, à travers votre vie quotidienne. Quand vous allez à la Méditation, vous n’examinez plus votre corps, mais vous examinez votre mental. C’est toujours cette vigilance, donc ces deux facteurs sont toujours présents pendant la journée, et ensuite nous les portons dans notre Méditation.
Beaucoup de fois ce facteur se traduit par la vigilance, ce qui est parfaitement bien, mais dans la Méditation, j’aime beaucoup la traduction de l’introspection. C’est vraiment votre concentration sur quelque chose, mais vous introspectez sur la qualité de votre espace mental. Parfois, cette qualité est l’agitation. Si vous allez dans la Méditation, vous devez savoir s’il y a un espace agité dans lequel vous êtes, ou peut-être qu’il y a une qualité d’ennui.
À quoi ressemble l’agitation? L’agitation est une clarté d’avoir trop de pensées. La clarté est là, ce qui est un aspect fondamental de votre mental, mais il y a trop de pensées. Les pensées ne font que flotter. C’est trop. C’est la rumination. Vous pensez, vous pensez, vous pensez, vous êtes agité, trop excité.
Le contraire de cela est la matité, la léthargie, où vous voulez juste sombrer dans un vide vague, une matité. C’est le contraire d’être super agité. Parfois, selon notre tempérament, en fonction de notre journée, nous pouvons nous asseoir et méditer et constater que notre mental est vraiment hors de contrôle et de trop penser.
D’autres fois, quand nous méditons, nous obtenons cette relaxation, mais cela va tout droit dans l’ennui et l’imprécision, et nous sommes très tentés de sombrer dans ce vide mat. Nous faisons une sieste habituellement; nous perdons notre concentration.
Quand nous devenons habiles à la concentration, nous comprenons ces états d’esprit très rapidement et à des niveaux plus subtils. Ils deviennent plus subtils, et nous pouvons voir un peu d’excitation, ou un peu de matité, et nous apprenons comment équilibrer cela en utilisant cette qualité introspective.
Conseils pour Approfondir la Concentration: Utiliser un Objet
1. Assistez à l’objet de concentration.
a) Utilisez la Pleine Conscience: N’oubliez pas que vous méditez.
b) Utilisez l’Introspection / la Vigilance: Remarquez les qualités d’excitation ou de matité, et remarquez si vous commencez à perdre la pratique.
2. Notez simplement les qualités de l’objet telles qu’elles sont déjà.
3. Ne projetez pas de qualités, découvrez les.
4. N’attendez rien. Au lieu de cela, laissez tomber toutes les attentes, augmentez la relaxation et concentrez-vous sans effort d’une manière inébranlable.
5. Si le mental est distrait, remarquez qu’il est distrait, et revenez à l’objet de concentration sans ajouter d’énergie supplémentaire de pensée et d’émotion.
Si nous pratiquons la concentration, que faisons-nous réellement? Eh bien, si nous utilisons un objet, bien sûr, la première chose que vous faites est d’assister à l’objet de concentration, en utilisant notre attention. Nous n’oublierons pas que nous méditons. Je sais que cela semble ridicule, mais nous devons nous en souvenir. Ensuite, nous devons utiliser notre introspection pour remarquer les qualités d’excitation et de matité, et notez si vous commencez à perdre la pratique. Vous avez ces deux facteurs (attention et introspection) là.
En outre, lorsque vous remarquez un objet, vous le remarquez tel qu’il est, tel qu’il apparaît. Nous ne voulons pas penser à ce que cela pourrait être. Aucune pensée, aucun concept, juste le voir tel qu’il est, nu. Nous pouvons remarquer des qualités, mais ne projetez pas de qualités. Laissez les qualités émerger à mesure que vous les voyez.
Le numéro quatre est quelque chose de très important: l’idée d’attendre quelque chose. Nous pouvons être pris dans l’idée que vous mettez en place votre pratique et ensuite attendre que quelque chose de mystique se produise. Nous devons faire attention à cette idée d’attente. Nous ne devrions vraiment pas attendre quoi que ce soit parce que l’attente est le temps. L’attente est un concept, donc, si nous nous concentrons, et nous visualisons, et alors nous attendons cette grande expérience, c’est une erreur.
Le facteur d’attente est un obstacle. Cette attente est un concept du temps que vous mettez dans votre mental, et cela va détruire votre pratique. Encore, c’est une chose très subtile. Vous ne réalisez peut-être pas que vous attendez. Vous ne pensez peut-être pas, «J’attends. J’attends », mais d’un aspect cognitif subtil, il y a un sentiment d’attente, et dès que vous attendez, vous n’y participez pas vraiment. Vous n’aimez pas vraiment votre clarté. C’est l’antidote à ce facteur d’attente. Au lieu d’attendre, notez avec plus de clarté ce qui se passe là.
Vous devez abandonner toutes les attentes, augmenter la relaxation et vous concentrer sans effort de manière inébranlable.
Cinquièmement: Quand vous remarquez que vous êtes distrait, revenez à l’objet de concentration, mais vous voulez essayer de le faire sans rien ajouter. Quels sont les types de choses que nous pourrions ajouter? Eh bien, nous pourrions ajouter un jugement. «Je ne suis pas bon dans cette pratique», ou «Je ne peux pas croire que je me suis à nouveau laissé distraire.» «Oh mon Dieu! Je suis si terrible. C’est si difficile.» Tout cela, c’est ajouter quelque chose. Nous devons savoir comment nous adapter et retourner simplement à l’objet de concentration sans aucune émotion ou pensée, parce que ce sont toutes des choses que nous essayons de réduire. Ce sont toutes des fluctuations du mental. C’est exactement ce que nous essayons de calmer afin que la Conscience puisse en sortir.
Discernement des Processus Mentaux
- Notez avec soin l’état de l’apparence du mental, car il change d’instant en instant.
- Pour discerner l’état du mental, il faut être capable de reconnaître (en utilisant la Conscience éveillée) les pensées et les émotions comme des fluctuations du mental (non-identification du mental).
- La perception augmente tandis que le mouvement du mental devient de plus en plus subtil.
- Le vrai discernement n’est pas la pratique d’étiqueter les pensées en tant que «pensée» et les émotions en tant qu’«émotion». Le discernement consiste à appréhender quelque chose, à le voir, sans conceptualisation ni fluctuations mentales et émotionnelles.
Passons maintenant de la focalisation sur un objet (qu’il s’agisse d’un objet externe ou d’un objet visualisé) au discernement des processus mentaux «tels qu’ils sont».
Eh bien d’abord, le discernement des processus mentaux signifie que nous essayons de comprendre notre mental. C’est ce que le mot discernement essaie de montrer. Remarquez le mental tel qu’il apparaît, car il change d’un instant à l’autre, mais pour vraiment discerner ce que le mental est en train de faire, nous devons être capables de discerner ce qu’est le mental.
Nous devons être capables de reconnaître la Conscience des états mentaux. Cela peut sembler très vague, mais cela devient clair. Nous devons connaître la différence entre la Conscience libre et les états du mental, l’agitation du mental. Nous devons développer cela et vraiment être capable de discerner nos processus mentaux d’instant en instant. Nous devons être cet observateur vigilant. Regardant le mental, voir le mental, tout le temps.
La seconde nous ne reconnaissons pas le mental pour le mental, nous nous fondons avec lui, et nous y pénétrons, et nous nous identifions à lui. Nous utilisons ce mot identification. Nous sommes identifiés avec les processus du mental. «Nous» (en tant que Conscience) pénétrons et nous sommes obscurcis par ce processus. Nous ne voyons pas le mental pour ce qu’il est: nous voyons le mental comme notre vrai soi. «C’est moi.»
Nous avons un sens de soi, un sens du «Moi», à l’intérieur de cette pensée. Celui qui est très bon dans cette pratique est celui qui peut voir le mental pour le mental. C’est très simple. Savez-vous à quoi ressemble une chaise? Si vous voyez une chaise, savez-vous que c’est une chaise? Nous faisons, n’est-ce pas? Nous savons ce que c’est. Mais si nous disons: «Savez-vous ce qu’est la Conscience?», Cela devient plus difficile, mais grâce à la Méditation, nous pouvons le savoir. Nous pouvons reconnaître cela: à quel point la Conscience est libre. Si nous savons cela, nous pouvons avoir une perspicacité, vipassana. Alors, nous pouvons reconnaître ce qu’est le mental.
Si nous reconnaissons l’état du mental d’instant en instant, nous pouvons libérer chacune de ces pensées, parce que la Conscience est piégée dans chacune d’elle. Quelque chose fait apparaître les pensées. Quelque chose fait apparaître ces émotions. Elles n’agissent pas totalement de leur propre chef, quelque chose l’anime, et cette animation vient en fin de compte de la Conscience elle-même. C’est une Conscience enveloppée, obscurcie, confuse qui apparaît.
À mesure que le mental devient de moins en moins agité, notre perception devient de plus en plus profonde. Il y a une technique très populaire, dans laquelle on dit à la personne d’observer son mental, et chaque fois qu’une pensée ou une émotion est trouvée, elle doit étiqueter la pensée comme «pensée» et qualifier l’émotion d’«émotion» et de la mettre de côté. Donc, si vous remarquez une pensée, remarquez-la comme une pensée et mettez-la de côté. Si vous remarquez une émotion, notez-la comme une émotion et revenez à votre pratique. Ce type de pratique peut vous aider à atteindre shamata, certains niveaux de concentration, mais il est auto-destructeur en termes de vipassana (perspicacité), parce que quand vous avez une pensée, et que vous étiquetez quelque chose, c’est un autre concept de pensée.
Lorsque vous étiquetez quelque chose, vous mettez une désignation conceptuelle dans votre pratique, alors cela va vous limiter. Si vous dites «pensées», ou si vous remarquez que c’est une pensée, dans ce sens, vous mettez un concept là-dedans, vous l’enchâssez dans une étiquette, et vous n’avez pas besoin de comprendre ce que c’est. Vous venez de le mettre sur le côté.
Je pose cela ici parce que ce type de pratique d’étiquetage est souvent sous le nom de vipassana. C’est une pratique très populaire, mais ce n’est vraiment pas vipassana; c’est vraiment un niveau basique de shamata. Il y a un type de vipassana superficiel là, parce que vous apprenez qu’il y a un processus de pensées et d’émotions qui se produisent, mais c’est vraiment fondamental et cela vous limitera bientôt. Par conséquent, la technique d’étiquetage est quelque chose que nous ne recommandons généralement pas, car vous agitez continuellement le mental en y incorporant ces concepts.
Au lieu de cela: quand vous voyez une pensée telle qu’elle est, vous la discernez, vous appréhendez la nature de cette pensée, instantanément, à partir de la Conscience, sans y mettre aucun type de fluctuations émotionnelles ou mentales. Peut-être que c’est trop difficile pour certains. Nous connaissons beaucoup de gens qui apprécient la technique d’étiquetage – nous ne sommes pas là pour la critiquer, mais nous savons qu’elle est limitée. Il est très trompeur de considérer la technique d’étiquetage comme vipassana.
Conseils pour Approfondir la Concentration: Discernement des Processus Mentaux
1. Assistez au processus du mental, tel qu’il apparaît, instant après instant.
a) Utilisez la Pleine Conscience: N’oubliez pas que vous méditez.
b) Utilisation l’Introspection / la Vigilance: Remarquez les qualités d’excitation ou de matité, et remarquez si vous commencez à perdre la pratique.
2. Si la Pleine Conscience a été perdue, utilisez la rétrospection momentanée: Rappelez le processus qui a produit la perte de la pratique.
3. Exemple: Dans un moment d’introspection spontanée, on se rend compte qu’on pense réellement au futur. Par conséquent, retrospectez consciencieusement dans cette Méditation le processus des émotions, des désirs, des peurs, des pensées, etc., qui ont produit la chute de la Méditation. Assistez étroitement à ce qui a causé la fascination, pour découvrir sa nature réelle, factuelle, observable.
Parlons un peu plus du discernement des processus mentaux, pour voir le mental tel qu’il est. C’est une pratique où nous nous concentrons à l’intérieur, et simplement en regardant le mental tel qu’il est d’instant en instant.
Comment allons-nous appliquer les deux facteurs dont nous avons déjà parlé? Bien sûr, nous allons utiliser notre attention, nous n’oublierons pas que nous faisons la pratique. Si nous oublions que nous faisons la pratique, alors nous ne faisons pas la pratique. Et le numéro deux, la vigilance ou l’introspection, c’est la même chose: remarquez les qualités d’excitation ou d’ennui et remarquez si vous commencez à perdre la pratique, les mêmes choses qu’avant. Ce sont des facteurs qui traversent toutes ces pratiques de Méditation.
Ce qui est différent dans ce type de pratique, c’est que si vous vous perdez, il y a un type de rétrospection momentanée que vous pouvez faire au sein même de la Méditation. Si vous perdez votre pratique, alors vous vous souvenez spontanément d’une manière ou d’une autre, votre vigilance vous remet en marche, vous vous souvenez de ce processus. Vous avez un accès instantané pour suivre les chaînes de pensées, parce que c’est juste arrivé. Donc, il y a beaucoup de vipassana que vous pouvez gagner là. Il y a beaucoup de perspicacité.
L’exemple que j’ai écrit ici dit: «Dans un moment d’introspection spontané, on se rend compte qu’on pense réellement à l’avenir. Par conséquent, retrospectez consciencieusement dans cette Méditation le processus des émotions, des désirs, des peurs, des pensées, etc., qui ont produit la chute de la Méditation. Assistez étroitement à ce qui a causé la fascination, découvrez sa nature réelle, factuelle, observable.»
Nous le disons comme cela parce que nous voulons réellement l’observer comme un fait – ne pensez pas à, «Oh, bien j’aime vraiment penser à cette chose je suppose. Je pense vraiment à l’avenir. Je ne peux pas attendre que cet événement arrive. Ok, maintenant j’ai compris ce qui s’est passé dans ma Méditation.» Non, ce ne serait pas la pratique. La pratique est de le voir réellement. Ne pensez pas à la raison pour laquelle vous avez peut-être perdu votre pratique. Vous voyez juste comme des faits. Vous découvrez des choses exactes qui vous ont sorti de la Méditation. Vous devez le voir.
Par exemple, vous devriez être capable de dire: «Je peux voir la chaîne des événements, et la fascination était basée sur le fait que je m’attendais à ce qu’un événement futur se produise. Je pense à une chose passée que je regrette…» Dans cet exemple, il y a une certaine reconnaissance, une certaine perspicacité, dans une action regrettable.
En ce moment précis, vous avez l’occasion d’assister à la chose même qui vous a amené à la fascination. Si vous vous inquiétez d’un événement futur, et que cela vous a fait sortir de la Méditation ici et maintenant, et dans cette Méditation et que vous l’avez découvert, quelle opportunité parfaite vous avez. Maintenant, utilisez cela comme l’objet dans lequel vous allez. Ce souvenir ou cette anticipation, cette peur, ce regret, parce qu’il s’est présenté à vous ici et maintenant. C’est frais; c’est vibrant. Au lieu de le repousser au nom de la Pleine Conscience ou de la concentration, il faut y aller tout droit directement en lui.
Pratiques de Concentration Fondamentales
Comme je l’ai dit, nous allons avoir trois parties de cette conférence: la première partie est la vue d’ensemble et la deuxième partie est les facteurs basiques qui sont universels. Vous avez shamata, vipassana, la Pleine Conscience et l’introspection. Maintenant, quelles sont les pratiques réelles? Que faisons-nous réellement? Il y en a tellement, mais nous découvrirons que cela devient moins déroutant si nous comprenons comment les pièces s’emboîtent. Nous commençons par des pratiques de concentration fondamentales.
Concentration sur un Objet: le Souffle (anapanasati)
L’un des types de Méditation les plus populaires enseignés est la concentration sur la respiration. Évidemment, la respiration est quelque chose qui nous donne la vie. Nous avons toujours le souffle. Elle est toujours avec nous, et plus que cela, c’est un processus. C’est littéralement le processus de notre vie, parce que l’oxygène entre dans nos poumons et ensuite cet oxygène est apporté à chacune des cellules de notre corps. Chacune de nos cellules a besoin d’énergie; il a besoin d’oxygène. Il a aussi besoin de nourriture, mais il a besoin d’oxygène. Ensuite, tous ces petits processus chimiques se produisent et ensuite le dioxyde de carbone est créé à partir de cela. C’est le gaspillage, et tout ce gaspillage retourne de la circulation sanguine et dans les poumons et vous expirez des déchets. Il y a littéralement un processus de vie et de mort comme votre respiration. Il y a beaucoup de contenu dans cette idée.
Regarder la respiration est une pratique magnifique, merveilleuse, car elle vérifie avec votre corps. Cela change quand vous remarquez le souffle, n’y mettant aucune pensée. Vous le remarquez juste comme il est. C’est une bonne pratique fondamentale.
Il y a plusieurs façons différentes d’apprendre. Parfois, il est enseigné de prêter attention à certaines sensations des narines, des poumons, etc. Encore une fois, c’est très bien mais il faut aussi comprendre qu’il est fondamental, parce que de notre point de vue, nous ne voulons pas nous enfermer dans le corps. Si vous faites attention au corps, vous allez rester là, et ce n’est pas une chose terrible, mais sachez simplement ce que la pratique va vous donner.
Si nous avons du mal à stabiliser notre Méditation, ou à atteindre certains stades de shamata, alors peut-être que nous devons juste nous concentrer sur la respiration. Peut-être que nous avons une pratique de Méditation, où nous pratiquons tous les jours, et nous prenons les cinq à dix premières minutes où nous regardons simplement la respiration, parce que nous savons que c’est ce dont nous avons besoin.
La vraie chose ici est que nous devenons notre propre instructeur. Nous obtenons les clés et les outils de base en écoutant et en lisant mais ensuite nous pratiquons. Nous apprenons comment les choses s’accordent et nous apprenons ce dont nous avons besoin parce que nous réfléchissons toujours à notre propre pratique.
Concentration sur un Objet: Mantra
Lisez sur la façon de prononcer les mantras, et des exemples audio de nombreux mantras ici: Comment prononcer les Mantras.
Un autre type de concentration est d’avoir un mantra. Vous pouvez faire des mantras à l’extérieur, ce qui est bon pour saturer votre système nerveux. C’est un bon moyen de travailler avec le corps vital dans ce sens mais, encore une fois, si nous pratiquons seulement un mantra à haute voix, nous allons garder la concentration à l’extérieur. Plus nous pouvons, l’amener à l’intérieur, donc c’est juste dans notre Conscience. Vous pouvez être en train de dire un mantra, d’être totalement silencieux extérieurement, d’oublier complètement le corps. Les mantras sont une très belle façon de faire cela. À certains égards, dans un type de pratique fondamentale; à d’autres égards, vous pouvez avoir des expériences très profondes en utilisant certains de ces mantras si vous les combinez avec le pranayama. L’énergie commence à fluer si bien que vous pouvez avoir ces expériences.
Il y a beaucoup de types de mantras. Nous avons ici un exemple des sept principales voyelles, qui sont I, E, O, U, A, M, S mais sont prononcées «Ih», «eh», «oh», «ouh », «ah», «mm», «ss». Nous pouvons le faire en tant que pratique de la Méditation, en les disant à haute voix ou mentalement. Nous étendons les voyelles et l’une des bonnes choses à propos de prononcer des mantras internement est que vous pouvez étendre ces voyelles. Vous pouvez dire «EEEEHHHH» pendant dix minutes, parce que vous n’avez pas besoin de vous soucier d’inspirer ou d’expirer. De cette façon, vous pouvez vraiment avoir cette continuité de la Pleine Conscience, que vous faites juste une chose.
Un mantra que j’aime personnellement est «Om Mani Padme Hum.» Nous avons toute une conférence à ce sujet, donc je ne vais pas y entrer. C’est un très beau, merveilleux mantra. (Voyez: Mantra du Christ: Om Mani Padme Hum)
Un autre mantra beau, merveilleux, profond, que j’utilise vient du Sûtra du Cœur qui est, «Gate gate paragate parasamgate bodhi svaha». Cela signifie: «Allez, allez, allez au-delà, allez au-delà, enracinez-vous dans la terre de l’illumination.» Il s’agit vraiment de pénétrer et d’atteindre l’autre rive, de l’autre côté. Cela peut signifier beaucoup de choses différentes. Cela peut signifier obtenir la Conscience en dehors de l’ego ou cela peut signifier que la Conscience sort de la relativité et entre dans l’Absolu. Cela peut signifier beaucoup de choses différentes. C’est un mantra puissant et, encore une fois, vous pouvez commencer en disant cela à l’extérieur, mais je pense que c’est plus puissant quand vous y allez avec lui. Nous en avons plus sur ce mantra également sur notre site Web.
Une autre pratique de concentration est de remarquer le pouls dans notre corps. Bien sûr, cela nous garde dans le corps; c’est très bien. C’est une pratique de concentration fondamentale. Nous remarquons réellement le pouls dans différentes parties de notre corps physique. À l’heure actuelle, à moins que nous ne soyons détendus, nous ne ressentons probablement pas le pouls qui traverse tout notre corps, mais si vous vous relaxez, vous pouvez utiliser votre concentration pour le remarquer. D’abord, vous pouvez avoir une impression de battre le cœur. Si vous faites attention à votre cœur, vous pouvez le sentir battre et ensuite vous vous déplacez, par exemple, à votre oreille droite. Vous devez vous asseoir et vous détendre et vous détendre, jusqu’à ce que vous sentiez le pouls dans votre oreille droite. Alors vous allez plus en avant à votre main droite ou à la paume. Vous pouvez le faire de différentes manières. Vous essayez de trouver le pouls dans tous vos doigts, puis vous vous déplacez vers votre pied droit, votre pied gauche, etc. Quand vous revenez vers le haut, vous pouvez trouver toute la vague de votre corps. Vous pouvez littéralement sentir le cœur battre jusqu’à vos orteils. Vous pouvez réellement le sentir frapper vos orteils, parce que cela prend littéralement du temps. Le sang n’y arrive pas instantanément. Lorsque vous ressentez le pouls dans votre cœur, ce n’est pas en même temps que vous le ressentez dans votre orteil. Vous ressentez la vague, et c’est une belle expérience parce que si vous la touchez vraiment, si vous passez de la sensation physique à l’écoulement pranique de cela, maintenant vous êtes allés du corps physique au corps vital. Si vous pouvez ensuite utiliser cela comme un exercice d’imagination, vous pouvez alors aller directement dans dans la Conscience, ou, vous pouvez simplement l’utiliser comme une pratique de concentration de base.
«Il est nécessaire d’essayer de relaxer totalement tous les muscles du corps et ensuite de concentrer l’attention sur le bout du nez, jusqu’à ce que nous sentions le cœur pulser dans cet organe de l’odorat. Ensuite, nous continuerons avec l’oreille droite jusqu’à ce que nous sentons le cœur pulser en elle. Ensuite, nous continuerons de la même manière avec la main droite, le pied droit, le pied gauche, la main gauche, l’oreille gauche et le nez, sentant à nouveau le cœur pulser séparément dans chacun de ces organes où nous avons focalisé notre attention.
Le contrôle du corps physique commence par le contrôle du pouls. Le pouls du cœur tranquille est ressenti tout à la fois, entièrement, dans sa totalité, dans l’organisme, mais les Gnostiques peuvent le sentir à volonté dans n’importe quelle partie du corps, que ce soit sur le bout du nez, une oreille, un bras, un pied, etc.
Il a été démontré dans la pratique qu’en acquérant la possibilité de réguler, d’accélérer ou de ralentir le pouls, le rythme cardiaque peut être accéléré ou ralenti.
Le contrôle des palpitations cardiaques ne peut jamais provenir des muscles cardiaques, mais dépend entièrement du contrôle du pouls. C’est, sans aucun doute, le deuxième battement de cœur ou le grand cœur.
Le contrôle du pouls ou le contrôle du deuxième cœur est totalement réalisé grâce à la relaxation absolue de tous les muscles.
Grâce à l’attention, nous pouvons accélérer ou ralentir les pulsations du deuxième cœur et les battements du premier cœur.
Samadhi, Extase, Satori, se produit toujours avec des pulsations très lentes, et dans Maha-Samadhi, les pulsations se terminent.
Pendant le Samadhi, l’Essence, la Buddhata, échappe à la personnalité; elle devient alors fusionné avec l’Être et l’expérience de ce qui est réel dans le Vide Illuminateur vient.» – Samaël Aun Weor, Traité Ésotérique d’Astrologie Hermétique
Pratiques de Perspicacité
Quelles sont les pratiques de perspicacité? Nous avons parlé de la rétrospection des souvenirs. C’est l’une de nos pratiques fondamentales pour découvrir ce qui se passe dans nos vies, pour découvrir qui nous sommes réellement.
Avec ces pratiques, nous pouvons commencer à combiner certaines des choses que nous connaissons. Quand vous vous asseyez pour la Méditation, peut-être que vous voulez faire une rétrospection des souvenirs, mais peut-être d’abord faire une pratique de concentration. Peut-être que vous avez besoin de développer un peu de shamata. Vous développez shamata à travers l’une de ces autres méthodes, et de combien avez-vous besoin? Eh bien cela dépend de votre expérience. Si vous faites cela tous les jours, alors vous apprendrez ce dont vous avez besoin. C’est précisément cela: vous obtenez une perspicacité de la façon dont votre mental fonctionne, alors, vous obtenez également une perspicacité de tous vos egos et tout le reste
Un de ces niveaux de compréhension est d’apprendre comment fonctionne la Méditation. Pas seulement conceptuellement. Vous commencez conceptuellement avec une conférence comme celle-ci, mais ensuite vous apprenez par expérience.
Pratique de Perspicacité: Rétrospection des Souvenirs
- Utilisez une pratique de concentration fondamentale pour atteindre un état de concentration relatif.
- Visualisez votre journée (ou une partie de la journée) à l’envers.
- Ou visualisez une mémoire particulière en avant ou en arrière.
- Observez l’arrivée des pensées et des émotions en relation avec la visualisation.
- Utilisez «Discernement des processus mentaux» pour développer une perspicacité.
Il y a différentes façons de visualiser les souvenirs. Nous avons fait des conférences à ce sujet. Vous pouvez revoir vos souvenirs en sens inverse. Vous pouvez visualiser des souvenirs particuliers, et il y a différentes façons de combiner cela. Vous pouvez rétrospecter votre journée entière, et cela peut être votre pratique. Peut-être n’avons-nous pas eu une journée très excitante, ou une journée où nous n’étions pas particulièrement agités. Peut-être que nous avons été en mesure de rétrospecter à travers elle. C’est bon, mais peut-être que nous avons trouvé quelque chose là-bas, que nous avons agi d’une manière qui nous a donné une impression. Nous pouvons entrer dans cela, nous asseoir avec cela, le visualiser, et ensuite, quand vous êtes assis, visualisant votre mémoire telle qu’elle est, vous faites aussi cette même pratique de discernement de votre processus mental de quoi d’autre apparaît.
Pratique de Perspicacité: Visualisation d’une Divinité
- Atteindre un niveau relatif d’équilibre mental.
- Visualisez une image inspirante d’une divinité / Dieu / Être intérieur.
- Combinez avec la prière et le désir spirituel profond.
Une autre pratique consiste à visualiser une divinité. Pourquoi fait-on cela? C’est parce qu’une telle visualisation capture cette qualité de l’imagination qui nous aide à acquérir la perspicacité.
Toutes ces pratiques ont les mêmes facteurs. Encore une fois, la première étape: nous voulons atteindre un certain niveau d’équilibre mental, shamata, alors que faisons-nous? Nous devrions connaître les différentes façons dont nous pouvons pratiquer pour atteindre la concentration. Je peux regarder mon souffle; Je peux faire un mantra. Nous devrions le savoir, parce que nous les avons faits. Nous les avons pratiqués. C’est tout simplement le cas si nous pratiquons tous les jours.
Ensuite, nous choisissons une divinité particulière, Dieu, notre Être Intérieur, la Mère Divine, etc., ou une image que nous sentons très belle, proche de notre cœur, et qui a une qualité d’inspiration. Ce peut être un type d’Être ou de divinité qui a des qualités que nous voulons comprendre, ou des qualités dont nous savons que nous avons besoin. Peut-être que nous sentons que nous avons trop froid, et nous devons être plus compatissants et aimants, alors visualisez sur une divinité qui incarne la compassion comme notre Mère Divine.
Nous avons cette visualisation, et, en travaillant avec cette visualisation petit à petit, nous développons la capacité d’avoir une visualisation claire. Cette visualisation est quelque chose qui vient à travers la pratique. Cette visualisation peut sembler très difficile. Nous devrions combiner la Méditation avec notre état somnolent. C’est pourquoi il est bon de méditer le matin quand vous vous levez pour la première fois. Vous étiez probablement en train de rêver, et les qualités imaginatives de votre Conscience sont très actives, et vous pouvez y pénétrer. Si vous avez déjà eu ces expériences, quand vous vous êtes glissé dans un rêve, et que vous vous retrouvez ensuite parce que vous devenez conscient, vous pouvez voir à quel point cette imagination peut vraiment être vivante et claire. Quand nous essayons d’imaginer quelque chose, cela peut être très vague, mais lorsque vous commencez à avoir ces expériences, vous commencez à savoir que la qualité peut émerger lorsque vous «glissez» dans cette imagination.
Nous prenons la visualisation et la concentration, puis nous avons ajouté un type de qualité de dévotion inspirée. Nous pouvons dire une prière et développer cette qualité de dévotion pour avoir une aspiration spirituelle, pour aller au fond de nous-mêmes pourquoi sommes-nous ici. Pourquoi faites-vous cette pratique et à quoi cela sert-il? Quel est le noyau même, l’essence, pour que vous soyez impliqué dans ces études? À quoi aspirez-vous? Que recherchez-vous profondément? Donnez cela à votre Être Intérieur, à cette divinité que vous visualisez, parce que si vous n’avez pas cet aspect inspirant enflammé, alors vous n’avez rien à offrir.
Ce n’est pas un jeu; ce n’est pas quelque chose avec laquelle vous jouez. C’est vraiment l’aspiration spirituelle la plus profonde que vous avez. Cette pratique est étonnante et belle, car une fois que vous en tirez parti, avec tous ces facteurs qui se rejoignent, c’est comme si un tuyau d’information peut entrer en vous et que vous avez des idées.
Se Fondre dans la Lumière de la Conscience
- Imaginez une menorah à sept branches ou un candélabre.
- De manière de plus en plus détendue, comptez chaque respiration, jusqu’à 7.
- En atteignant 7, imaginez une bougie étant la lumière.
- Répétez 7 respirations pour chaque bougie sans perdre votre concentration ou votre imagination de toute bougie précédente.
- Laissez la visualisation devenir plus profonde et oubliez le corps, les émotions et le mental.
- Se Fondre dans la lumière de la Conscience, comme les bougies visualisées.
Enfin, la dernière pratique que je vais donner s’appelle la Pratique de la Bougie, ou, Se Fondre dans la Lumière de la Conscience.
Cette pratique combine à nouveau tous ces facteurs. Dans cette pratique, nous utilisons l’imagination. Nous imaginons une menorah à sept branches, avec une bougie sur chacune de ces sept branches. Elles ne sont pas encore allumées.
Ensuite, nous combinons cette visualisation avec compter notre souffle. Évidemment, notre respiration devient de plus en plus détendue, mais quand nous expirons, nous comptons un nombre, un, deux, trois, etc. Au fur ét à mesure que nous comptons, disons le nombre sept, alors vous visualisez une de ces bougies être allumé. Lorsque vous tenez une de ces bougies allumées, vous comptez de nouveau à sept (sept respirations) et vous allumez une autre bougie. Vous faites cela pour les sept bougies.
Nous combinons l’imagination, la concentration et une technique de respiration. Au début, cette pratique peut être difficile, mais après un peu de travail, vous pourrez très bien faire cette pratique des quarante-neuf respirations, et c’est bien à voir. C’est bien de voir que vous avez progressé et c’est excellent.
De là, vous pouvez prendre cette pratique qui est très fondamentale, et voir ces bougies, et les laisser brûler de plus en plus lumineusement. De la même façon que ces bougies commencent à fondre, vous pouvez fondre votre propre personnalité, votre propre corps, et tout le sens de l’ego que vous avez. Vous vous fondez avec les bougies. La seule chose qui devient de plus en plus brillante est ce sens profond de la Conscience. Vous êtes en train de fondre toutes ces obscurations; les obscurcissements sont réduits, mais la bougie et le feu brûlent de plus en plus lumineux jusqu’à ce qu’à la fin vous ne voyiez plus que le feu et la lumière.
De là, relâchez toute projection et laissez l’image fluer. Si c’est fait correctement, la Conscience devient très claire, expansive, spacieuse. De là, vous pouvez vous reposer dans votre Conscience, vous pouvez faire d’autres pratiques de perspicacité telles qu’étudier la nature de votre ego, ou la rétrospection des souvenirs.
Ce feu brûlant est le buisson ardent de Moïse. Ce type de pratique peut être fondamental. vous pourriez juste utiliser ces respirations de sept par sept pour la stabilité, puis passer à une autre pratique, ou, vous pourriez prendre cela comme toute votre pratique et développer cette visualisation.
Objectifs du Débutant en Développement de la Concentration
1. Vous devez faire la pratique.
a) Surmontez la procrastination, l’auto-défaitisme et l’agitation dans les activités inutiles / nuisibles.
2. Vous ne devez pas oublier les instructions de la pratique et suivre les instructions de la pratique.
3. Lorsque vous pratiquez, vous ne devez pas oublier que vous pratiquez.
4. Commencez par 2 à 3 sessions courtes (5 à 15 minutes chacune).
5. Si vous êtes incapable d’accomplir cela, vous devez clarifier les enseignements (étude) et réfléchir sur ce que vous voulez vraiment dans la vie.
Ce que j’ai ici, c’est ce que je crois être les objectifs de médiation d’un débutant. Au début, la médiation est vraiment difficile, mais en même temps, si vous voulez vous développer sur ce chemin, vous avez vraiment besoin de méditer. Elle est nécessaire. Au début, vous avez des idées, mais les choses stagnent si vous ne développez pas une pratique de Méditation.
Ce sont les objectifs que quelqu’un qui commence juste la Méditation devrait atteindre. Numéro un: vous devez faire la pratique. C’est évident non? Mais pourquoi ne finissons-nous pas une pratique? Parfois nous remettons à plus tard; nous le remettons à demain. Parfois, nous croyons que nous ne sommes pas dignes, un type d’auto-défaitisme. Nous aimons peut-être l’idée de cela, mais nous estimons que nous sommes fondamentalement viciés de telle sorte que nous ne pourrions jamais progresser, que nous ne pourrions pas vraiment le faire. Nous avons une attitude défaitiste et nous ne le faisons pas à cause de cela.
Troisièmement, nous sommes trop occupés. Nous avons trop d’autres responsabilités et beaucoup de choses en cours. Ce troisième est difficile parce que notre vie peut être très occupée. C’est l’une de ces choses sur lesquelles nous devons réfléchir et regarder ce qui se passe dans notre vie, et commencer à enlever ces choses inutiles avec lesquelles nous avons occupé notre vie.
Donc, numéro un: vous faites la pratique. Numéro deux: vous n’oublierez pas les instructions de la pratique et vous suivez les instructions de la pratique. Combien de fois est-ce que l’on est allé en Méditation, mais ils ne suivent pas les instructions de la pratique? Les gens vont à des retraites de médiation, ils écoutent, mais ils ont ensuite un dialogue interne qui dit: «Je ne vais pas vraiment faire ça. Je vais faire ce que je veux». Pourquoi seriez-vous là si vous n’écoutez pas la pratique?
Et ensuite le numéro trois: lorsque vous pratiquez, vous devez vous souvenir que vous pratiquez. Pour quelqu’un qui commence juste la Méditation, nous vous recommandons de commencer par de courtes sessions. Il est très rare pour quelqu’un d’avoir du succès avec une heure de Méditation au début. Vous pouvez être capable de vous asseoir avec un type de grain, de volonté. Si vous commencez la Méditation, prenez quelques séances courtes (cinq, dix, quinze minutes) et pratiquez deux ou trois de ces séances. Vous voulez être capable de faire la pratique, même si ce n’est que cinq minutes, mais vous vous souvenez que vous le faites dans ces cinq minutes. Vous devez vous rappeler que vous le faites dans ces cinq minutes, et vous ne vous perdez pas dans ces cinq minutes. C’est une bonne session. Si vous essayez de faire une séance d’entraînement de trente minutes et que vous ne suivez rien, c’est vague, vous faites une sieste, ce n’est pas bon. Cela ne va pas aider sur le chemin, donc, nous commençons là où nous sommes, et nous le jugeons. Peut-être que vous devez réduire votre longueur d’entraînement pour être plus réaliste.
Si vous êtes incapable de le faire, même de courtes pratiques, que faites-vous? Numéro un: vous ne méditez pas, vous ne pouvez donc pas méditer sur ce problème, mais vous pouvez y réfléchir; étudiez les enseignements pour obtenir plus de clarté, mais, plus important encore, réfléchissez à ce que vous voulez vraiment dans la vie. Faites cela. Continuez à réfléchir, car il est très incongru de dire que nous voulons être dans ces pratiques, nous aimons l’idée, mais nous ne faisons rien à ce sujet.
J’ai mis ces objectifs en place parce que je sais qu’il y a beaucoup d’étudiants qui sont très attirés par ces enseignements mais ils n’ont pas de pratique de Méditation. Il est extrêmement important que nous commencons juste. En faisant une pratique de Méditation de cinq minutes, c’est une chose supérieure à ne faire aucune Méditation. Nous devons juste commencer et une fois que nous commençons, nous continuons à le faire. Nous ne laissons entrer aucun type de pensées dont nous n’avons pas besoin. Nous devons la construire comme une habitude, et une fois qu’elle devient plus habituelle, nous cessons de nous demander si nous allions la faire; cela devient juste une partie de notre routine. C’est une belle chose merveilleuse. Nous ne devons pas essayer de nous souvenir et de la faire parce que c’est juste une partie de notre routine, comme prendre une douche. Nous ne nous demandons pas si nous allons prendre une douche. Nous nous lavons simplement parce que nous savons que nous devons le faire, surtout si nous sentons mauvais, mais psychologiquement, nous sommes tellement inconscients de ce que nous sommes, psychologiquement, que nous ne réalisons pas que nous devons prendre une douche psychologique juste pour l’hygiène. Donc, ce sont les premiers objectifs de la Méditation.
Quels sont les objectifs de la Méditation? Pour illustrer ce point, je vais lire quelques citations provenant des questions et réponses avec le Maître Samaël Aun Weor:
«Question: Définitivement, Maître, celui qui ne médite pas ne peut pas dissoudre l’ego?
Samaël Aun Weor: Non, il ne peut pas, parce qu’il ne peut pas le comprendre. Comment quelqu’un peut-il dissoudre l’ego s’il n’y a pas de compréhension de celui-ci? Tout d’abord, il est nécessaire d’acquérir la connaissance de l’ego sur lequel on médite pour qu’on puisse le dissoudre rapidement.
Question: Puisque c’est un fait, pensez-vous que l’étudiant Gnostique devrait méditer tous les jours?
Samaël Aun Weor: Les Gnostiques devraient pratiquer la Méditation au moins quatre ou six heures par jour, pratiquant le matin, l’après-midi et presque toute la nuit, jusqu’à l’aube. Cela devrait devenir notre habitude durant toute notre vie. Ainsi, s’ils procèdent de la sorte, ils vivront une vie profonde et se réaliseront eux-mêmes. Sinon, ils vivront une vie superficielle et creuse, une vie de chronique, quelque chose – dirait-on – comme une flaque d’eau peu profonde. Nous savons très bien que toute flaque d’eau au bord d’une route est bientôt séchée sous les rayons du soleil, et qu’il ne reste plus que de la pourriture. Néanmoins, les lacs sont très différents; ils sont profonds, pleins de poissons et de vie. Nous devons donc apprendre à vivre profondément, et ceci est obtenu par la Méditation.
Question: Maître Samael, nous avons demandé une fois à un instructeur combien de temps durait la Méditation et il a répondu: «Dix minutes». Quelle est votre opinion sur cette réponse?
Samaël Aun Weor: Toute Méditation doit durer des heures: trois, quatre, six heures. Une fois dans le «vide illuminant», il n’y a pas de temps. Le manque de profondeur de l’aspirant est ce qui nuit aux jeunes frères.»
Voyez: Méditation Profonde
Donc, nous pouvons lire cela et être complètement dépassés par cette perspective; au lieu de cela, nous devrions être inspirés. Une personne qui atteint ce niveau se transforme. Nous devrions être inspirés pour atteindre cela. Si une pensée nous vient au mental, «ce n’est pas possible pour moi», c’est votre défaitisme.
Au fur et à mesure que nous progressons dans ces étapes, la méditation n’est plus une chose difficile ou dure; cela devient agréable, et quelque chose que nous souhaitons pouvoir faire plus. Quand cela devient une priorité, nous orientons notre vie de telle sorte que nous puissions méditer plus souvent. Nous n’avons pas à nous soucier de méditer quatre heures par jour maintenant si nous ne méditons pas du tout. Commencez par méditer pendant dix minutes, puis craignez de voir si, un jour, vous pourrez méditer pendant une heure, et ensuite, lorsque vous aurez cette pratique, votre vie sera dans un état différent. Votre mental va être dans un état différent; je peux presque le garantir. Votre vie va changer. Les opportunités s’ouvriront; la perspicacité sera plus développée, et vous comprendrez plus les choses. Vous serez plus inspiré à méditer deux heures par jour et il se déplace de cette façon. Nous devrions prendre cela très au sérieux et cela devrait être notre objectif, et quand nous pensons, «Pourquoi je ne peux pas comprendre les choses? Pourquoi cela semble-t-il si difficile? Je suis confus», eh bien, nous devons juste continuer à pratiquer continuer à aller de l’avant. La clarté vient avec cette pratique et avec étant profond.
Questions et Réponses
Public: Y a-t-il quelque chose que nous pouvons faire dans notre vie quotidienne? La plupart d’entre nous sommes au travail de neuf heures à cinq heures ou nous sommes étudiants à temps plein à l’école. Que pouvons-nous faire pendant la journée? Pouvons-nous faire les voyelles pendant la journée de travail?
Instructeur: La question est: Que pouvons-nous faire pendant la journée pour renforcer notre pratique?
Numéro un: nous devons absolument intégrer notre temps de Méditation avec notre vie quotidienne. Ils doivent être un ensemble intégral. Que pouvons-nous faire pendant la journée? Si nous faisons les pratiques de la transformation des impressions, de l’auto-observation et du rappel de soi, eh bien, alors nous sommes bons. C’est en fait tout ce dont nous avons besoin. Le problème est que nous oublions de les faire. Nous pouvons avoir besoin de quelque chose de plus concret. Vous pouvez prononcer des mantras toute la journée dans votre tête avec révérence, pas seulement mécaniquement, mais en le disant réellement avec cette révérence. Une pratique telle que dire les sept voyelles tout au long de la journée, absolument, nous pouvons le faire.
Ma recommandation est de trouver les moments où vous n’interagissez pas totalement ou vous ne vous engagez pas avec d’autres personnes (cela viendra aussi bien). Mais au début, lorsque vous marchez pour aller au travail, ou que vous êtes dans le métro ou que vous conduisez, vous passez du «lieu a» au «lieu b». C’est le «fruit mûr bas» de dire un mantra. Souvenez-vous de vous. Si vous avez besoin d’utiliser un mantra, utilisez un mantra, n’importe quoi pour rester présent. Il y a l’idée de « Laisse-moi régler mon téléphone et il me dira de me réveiller toutes les quinze minutes et je le regarderai.» Je n’ai pas vu cette technique fonctionner très bien. Cela peut fonctionner pour certaines personnes. Ce qui se passe, c’est que, parce que c’est une chose mécanique, nous avons tendance à y répondre très mécaniquement. Nous le regardons et une fois que nous commençons à être occupé et à dire «Oh, je ne peux pas faire ça maintenant, peut-être plus tard, je dois faire autre chose», et vous vous débarrassez de cette petite alarme sur votre téléphone. Cela a tendance à se produire, et nous tombons dans notre comportement mécanique, mais il est peut-être utile pour certaines personnes d’avoir un pop-up sur votre ordinateur qui vous dit de se réveiller. Cela ne peut certainement pas faire de mal.
Fondamentalement, nous voulons que cette vigilance spontanée commence à nous souvenir de nous-mêmes.
Public: Vous avez mentionné que nous pouvons faire une rétrospection dans la même Méditation que nous avons perdu notre attention. Pourquoi arrive-t-il que nous nous souvenions simplement de nous-mêmes de nulle part? Si nous sommes perdus dans un rêve, comment pouvons-nous soudainement être conscients? D’où est ce que ça vient?
Instructeur: Excellente question. Toute activité peut être divisée en deux choses, soit les actions mécaniques et les conséquences, soit l’activité consciente. La Conscience est la racine de toute action spontanée. Cela peut se faire, non pas en fonction de facteurs ou de processus mécaniques antérieurs, mais de quelque chose d’unique et de spontané. Sans la Conscience, nous ne sommes que des robots mécaniques qui ne peuvent rien changer. Le mystère de la Conscience est profond, et nous ne pouvons en avoir une perspicacité qu’à travers la Méditation. La Conscience est au-delà du monde de la causalité. Elle n’existe donc pas dans le sens nominal – elle est au-delà, bien au-delà, de toute forme d’existence que nous pouvons comprendre comme. Notre Être Réel est le Non-Être. Gate gate paragate parasamgate bodhi swaha!
Public: Pourquoi la pratique de l’étiquetage n’est-elle pas bonne?
Instructeur: En ce qui concerne la pratique de l’étiquetage, la meilleure chose que nous puissions faire est de comprendre ce qu’elle fait et ce qu’elle ne fait pas pour nous. Cela peut développer la concentration, absolument. Mais, si vous mettez une pensée dans votre pratique, cet aspect de l’étiquetage utilise une partie du mental qui pourrait être simplement la Conscience pure. Elle vous garder dans l’état d’esprit de l’étiquetage. Si vous avez une pensée, il faut alors penser à une étiquette. La vraie Conscience est non-conceptuelle. Elle n’a pas besoin de cette étiquette; elle peut juste la voir. Donc, si vous mettez une étiquette dans votre pratique, cela peut être un moyen de la dissiper rapidement, mais vous pouvez limiter le niveau de concentration et de perspicacité que vous pouvez obtenir.
Public: Eh bien, je peux dire, «père», si une image de mon père me vient dans le mental. Cela m’aide à réaliser que mon père est plus dans mon mental que je ne l’aurais fait autrement. Cela m’aide vraiment à calmer mon mental.
Instructeur: L’étiquetage est très bon pour la concentration, mais ce n’est pas une très bonne pratique vipassana. Mieux dit, ce n’est pas une pratique vipassana très profonde.
La chose que je voulais faire remarquer, c’est la technique d’étiquetage enseignée comme une pratique vipassana. Souvent, elle est enseignée comme «la pratique vipassana», comme si c’était la seule chose que vous deviez faire. Ce n’est vraiment pas le cas – la façon dont elle est enseignée (par certains) est trompeuse au point d’être criminelle.
Maintenant, quand j’ai réfléchi sur la technique d’étiquetage, je vois qu’il y a une quantité très limitée de vipassana là. Donc, vous pouvez dire que c’est un vipassana superficiel.
Avec la technique d’étiquetage, vous apprenez que le mental apparaît avec des émotions et des pensées. Vous gagnez cette perspicacité, mais vous ne pouvez jamais avoir une perspicacité de la pensée elle-même, parce que vous venez de la mettre dans une boîte avec une étiquette et de la mettre de côté. Si vous faites cette technique juste pour calmer votre mental, c’est bien. C’est alors une technique shamata, mais si c’est la seule pratique que vous ayez pratiquée pendant trente ans, vous n’allez pas avoir beaucoup de perspicacité. Vous n’obtiendrez pas beaucoup de perspicacité dans votre mental.
Il s’agit de savoir ce que nous faisons et comment. Nous devons appliquer les facteurs. Les gens s’installent dans une certaine pratique qu’ils aiment. Ils trouvent une technique et c’est ce qu’ils veulent faire, et cela les amène à un certain niveau de concentration et de perspicacité. Certains peuvent stagner à un niveau moyen de concentration ou peut-être peuvent-ils rester là même pendant quelques heures, mais ils ne développent pas une profonde sagesse et ne développent pas une profonde concentration. Nous devons savoir quel genre de pratiques font quoi pour nous.
Public: En quoi la pratique de la bougie est-elle différente? Comment visualiser la fusion de la bougie en éliminant l’ego? Comment est ce vipassana?
La pratique de la bougie est une pratique particulière qui utilise tous ces facteurs d’une manière assez agréable, et vous pourriez avoir quelques expériences liées à cela. Cette pratique est la mienne, alors prenez-la avec un grain de sel. Ce n’est certainement pas la seule pratique que nous devrions faire, et encore une fois quand nous disons que la bougie fond, nous ne disons pas que l’ego est éliminé. Nous disons que c’est mis au repos, et la flamme est la seule chose qui reste, en cet instant. Vous pouvez avoir une expérience en dehors du mental nominal, à différents niveaux de l’Arbre de Vie, mais cela ne signifie pas que vous avez éliminé votre ego.
Cette pratique particulière (comme je l’ai enseigné ici) n’est pas vraiment une pratique d’élimination de l’ego, et c’est correct. Nous pouvons avoir des pratiques qui sont directement pour éliminer l’ego, mais il est également bon d’avoir des pratiques qui facilitent une expérience au-delà du mental, d’avoir une expérience dans le vide illuminant. Ce n’est pas une mauvaise chose. Cela nous aide à comprendre à quel point cette petite personnalité est insaisissable et obscurcie. Vraiment ces deux choses sont indispensables. Si nous avons des expériences transcendantales et que nous ne travaillons pas du tout sur notre ego, cela cause vraiment des problèmes. Nous avons besoin des deux.
Ressources Supplémentaires pour l’Apprentissage de la Méditation
Cette conférence a été originellement donnée en Anglais par Glorian. La conférence originale est Beginning Meditation – Theory and Practice.