Écrit par : Samael Aun Weor Catégorie : Conférences de Samael Aun Weor
Samantabhadra : l’Adi Bouddha, « l’Éveillé Primordial »
« N’oublie pas, ô bouddha, que les bouddhas peuvent aussi tomber.
Tant qu’on n’a pas été libéré de l’âme intercosmique, on est toujours en danger de chute.
Cet univers existe à cause du karma. Même les dieux existent dans cet univers à cause du karma.
Quand le Logos Causal a lancé son mouvement électrique à l’aube du mahamanvantara, on n’a entendu que les pleurs, les supplications et les lamentations des enfants.
À l’aube du mahamanvantara, les dieux pleurèrent.
Le Logos Causal contient dans son mental divin toutes les causes karmiques qui sont à l’origine de l’existence de cet univers.
Ainsi, lorsque ce grand être commença à se mouvoir sur la surface des eaux, il n’y eut que les pleurs et les lamentations des dieux.
Peu à peu, la lumière incréée de l’Absolu a commencé à se retirer des dieux, c’est ainsi qu’ils sont tombés dans cette masse d’ombres universelles.
Ainsi, lorsque le grand Logos qui s’exprime sous forme d’électricité dans tout ce qui existe émane de l’intérieur de lui-même le Logos du système solaire et des sept génies planétaires, on n’entendait que des pleurs amers.
Lorsque les dieux fertilisant la matière chaotique avec le feu ont commencé à tisser dans le métier à tisser de Dieu, on n’entendit que des pleurs amers.
Les dieux pleurèrent dans leur sortie de l’Absolu.
Ils pleurèrent la lumière incréée qui était déjà devenue ténèbres pour eux, et ils se justifièrent en disant : « Je ne suis pas coupable ; Je suis innocent », etc.
Les dieux sont tombés quand la grande Mère a volé leur feu.
Alors, la grande Mère rayonnait de plaisir avec le Protogonos universel.
La Vierge Mère a arraché la canne des dieux, et par la suite elle a enlevé le monde de leur Chakra Muladhara.
C’est le karma des dieux.
Heureusement, à l’aube de chaque mahamanvantara, la spirale de la vie soulève l’âme des dieux vers des plans de plus en plus élevés de conscience.
À chaque grand jour cosmique, l’univers est placé dans un plan de plus en plus supérieur.
Ainsi, finalement, l’âme ardente des dieux est totalement absorbée dans l’Absolu.
Ceci, travailler avec les mondes, est le karma des dieux.
À l’aube de la vie, ils pleuraient en s’enfonçant dans les ténèbres de l’univers.
Quand les dieux ont commencé à tisser dans le métier à tisser de Dieu, quand ils ont commencé à fertiliser la matière chaotique avec leur feu sacré, ils pleurèrent de douleur.
C’est alors qu’un habitant de l’Absolu, le Christ, un paramarthasatya – a eu pitié d’eux et, ému de compassion, est descendu dans les ténèbres universelles pour sauver les humains et les dieux.
Puis, de l’intérieur de son mental divin, le Logos Causal émanait la croix à l’intérieur du cercle, et quand le feu et l’eau formaient une croix avec ce connubium divin, le Christ s’est pendu à cette croix afin de sauver les humains et les dieux de cet univers. » – Volonté Christ de Samael Aun Weor
Nous allons commencer notre conférence ce soir. Dans les conférences passées, nous avons parlé du feu, et il est nécessaire que nous continuions aujourd’hui avec la sagesse du feu afin que nous puissions connaître le chemin qui nous mènera à la libération finale.
Tout d’abord, il est essentiel de comprendre qu’il y a deux un : l’immanifesté et le manifesté.
Aelohim אאלהים est l’immanifesté, le père cosmique commun éternel. Elohim אלהים est le manifesté, le démiurge architecte de l’univers. Évidemment, ce dernier, à l’aube du mahamanvantara, c’est-à-dire à l’aube de la création de tout univers, émane, sort des entrailles de l’éternel père cosmique commun, de l’inconnaissable. Indubitablement Elohim, le manifesté, c’est l’armée de la Parole, c’est le Logos, et le Logos résonne ; c’est le feu…
Avalokitesvara (blanc) émane d’Adi-Buddha (rouge, en haut)
Dans l’ésotérisme, l’Elohim manifesté (qui est l’armée de la parole), est toujours appelé « Avalokiteshvara » : le Logos, les Dhyan-Chohan créateurs de l’univers, les intelligences ignées qui rendent possible l’existence de ce système solaire d’Ors.
Sans aucun doute, l’immanifesté, l’inconnaissable, est aussi appelé « Adi-Bouddha » ; et chacun de nous, bien qu’il soit vrai qu’il ait son « Purusha », c’est-à-dire Elohim, il n’en est pas moins vrai que notre Purusha a émané de son Adi-Bouddha, étant donné que chacun de nous a son Adi-Bouddha inconnaissable immanifesté.
Quelqu’un, travaillant dans le grand travail du père, pourrait pleinement s’intégrer et atteindre le point de fusionner avec l’Ancien des Jours (avec le bouddha manifesté, le Purusha), mais s’intégrer avec l’Adi-Bouddha particulier et individuel de chacun de nous, n’est possible que dans la nuit cosmique, dans le grand pralaya, après la dissolution de l’univers tout entier.
Il ne fait aucun doute qu’à l’aube de toute création, notre Purusha (« l’ancien », l’Être de l’Être), se disloque et devient, à ce titre, notre Père-Mère. Nul doute aussi que le couple originel, Osiris et Isis, par un acte sexuel suprême, dans la forge ardente de Vulcain, engendre le troisième, c’est-à-dire le fohat, le feu ; et ceci, à son tour, rend la matière chaotique fertile pour que la vie surgisse.
Mais il est écrit que le fohat, la flamme qui émane d’Osiris-Isis, se décompose en les sept radicaux, en les sept frères ignés qui sont à l’intérieur de nous, ici et maintenant.
L’un est le physique; un autre est le vital ; troisièmement, les principes ardents de l’astral ; le quatrième, ceux du mental ; le cinquième, ceux du causal ; le sixième est bouddhi ; et le septième est Atman, l’ineffable. Mais les sept frères et sœurs du feu se transforment en un groupe d’êtres ineffables. Ce groupe existe à l’intérieur de chacun de nous, ce sont les parties autonomes et auto-conscientes de notre propre Être, ici et maintenant.
Il y en a sept (que nous avons déjà nommés), il y a douze puissances à l’intérieur de chacun de nous, qui sont les douze apôtres du Christ, ou douze parties intimes de notre propre Être ; et il y a les vingt-quatre anciens, qui représentent notre zodiaque particulier et individuel ; et il y a les quatre saints de l’éternel, qui ont pouvoir sur le feu, sur l’eau, sur l’air et sur la terre ; il y a le lion de la loi (la loi, qui nous rend illuminés), et Minerve, la déesse de la sapience, de la sagesse et de la justice, etc., etc., etc.
Ainsi, l’armée de la parole est à l’intérieur de nous, à l’intérieur de chacun de nous. Tout comme c’est dans le macrocosme, c’est dans le microcosme. Tout comme c’est dans le microcosme, c’est dans le macrocosme, parce que « ce qui est en haut est comme ce qui est en bas » et toutes les lois du cosmos sont à l’intérieur de nous, et si nous ne les découvrons pas à l’intérieur de nous, nous ne les découvrirons jamais à l’extérieur de nous-mêmes.
Ainsi, mes chers frères et sœurs, nous devrons un jour intégrer l’armée de la parole à l’intérieur de chacun de nous, et il faudra l’intégrer après avoir perfectionné chacune de ses parties.
Évidemment, chacun d’eux a son héritage : l’héritage perdu, l’héritage qui vient du plenum de la lumière, au-delà du temps, au-delà de l’éternité.
Lorsque chacune des parties de notre Être aura reconquis l’héritage perdu, la grande intégration viendra, et alors le bonheur « Ananda », apparaîtra en nous ; c’est évident.
Je veux que vous sachiez que le secret du bonheur de Dieu réside précisément dans l’intégration de chacune de ses parties perfectionnées. Comme le dieu intérieur est joyeux, lorsqu’il s’est déjà intégré !
On nous a dit, et à juste titre, qu’il y a trois aspects importants à l’intérieur de chacun de nous, à savoir, Sat, l’Être ; Chit, la conscience de l’Être ; Ananda, le bonheur de l’Être…Ainsi, chers frères et sœurs, comme les sept radicaux du feu émanent de cette flamme transcendante et transcendantale d’Osiris-Isis, de même, identiquement ici et maintenant, de l’union de l’homme et de la femme (Osiris-Isis), dans la « forge ardente de Vulcain », émergent les sept radicaux du feu.
Le premier radical est le serpent igné qui grimpe la colonne vertébrale dorsale de notre corps physique ; le second est le serpent qui monte par la moelle épinière chez l’adepte (par la moelle épinière du corps vital, je précise) ; le troisième est le serpent igné de nos pouvoirs magiques qui grimpe sur l’épine dorsale du corps astral ; le quatrième radical est le pouvoir igné qui s’élève à travers l’épine dorsale du corps mental ; le cinquième pouvoir flamboyant est celui qui monte par l’épine dorsale du corps causal ; le sixième est celui qui monte l’épine dorsale de la conscience ou âme-’esprit, le corps bouddhique ; et le septième pouvoir igné, ou septième radical, est celui qui monte à travers (l’épine dorsale de) Shiva-Shakti.
Incontestablement, ce dernier (le septième) nous conduit à la parfaite maîtrise ; ce dernier est le Paramartha. En effet, frères et sœurs, c’est ainsi que s’accomplit le développement des sept radicaux ignés de l’être humain. Mais tout cela va par degrés : le second radical ne pourrait entrer, si le premier n’était entré en activité ; et le troisième n’entrerait pas en action si le second n’avait pas été parfaitement développé. Ce sont les sept marches de l’échelle de Jacob, et celui qui atteint la septième marche reçoit le baptême de feu : c’est évident.
Comment Vivre et Travailler avec Vigilance
Mais avant tout, l’alchimiste doit parfaitement connaître le travail sur soi.
Nous devons travailler intensément si nous voulons atteindre l’auto-réalisation intime de l’Être. En effet, il faut vraiment savoir vivre. Ce n’est qu’ainsi que nous pourrons travailler avec les sept radicaux du feu.
L’auto-observation devient urgent et impératif. Personne ne pourrait se réaliser s’il n’apprenait pas à s’auto-observer. Évidemment, nous devons non seulement annihiler les éléments inhumains que nous portons en nous, mais aussi, en plus, nous devons créer quelque chose de nouveau en nous-mêmes.
Si nous travaillons avec les sept radicaux ignés, c’est dans le but de désintégrer les éléments psychiques indésirables que nous portons en nous, et de créer ce que nous n’avons pas encore créé en nous. Le feu peut désintégrer, et il a aussi la capacité de créer et de recréer.
Je vous parle du feu et de la doctrine du feu, et des merveilleux signes de l’Agni-Yoga, du Christianisme pur et du Bouddhisme exact pour que vous essayiez de comprendre…
Quand on s’auto-observe judicieusement, on découvre qu’on dort, que notre conscience (Chit) – qui est vraiment le deuxième aspect le plus important après l’Être (Sat) – est engloutie dans de multiples éléments psychiques indésirables, qu’il faut annihiler. En témoigner, c’est se rendre compte qu’on dort. Comment pourrait-on se rendre compte qu’on dort, si on ne s’auto-observe pas profondément ? L’auto-observation est nécessaire; alors seulement peut-on se rendre compte que notre conscience dort.
Quand on peut vérifier par soi-même le fait concret qu’on dort, alors on essaie judicieusement de s’éveiller. La conscience (Chit) doit s’éveiller avant de pouvoir jouir d’Ananda, le bonheur suprême de l’Être.
Mais cela demande une extrême vigilance. Il est évident que si l’on s’oublie devant un verre de vin, on finit par se saouler ; si on s’oublie devant une personne du sexe opposé, on finit par forniquer ou adultérer, commettant des crimes contre le Saint-Esprit ; si on s’oublie devant un insulteur, on finit par insulter. Quand on s’oublie, on commet de très graves erreurs…
Il est indubitable que nous vivons toujours en nous identifiant avec des choses et des faits inutiles ; nous nous identifions à des choses absurdes : peut-être parce que nous avons perdu un bouton, ou peut-être parce que nous avons perdu une montre ; peut-être quand ils nous ont insultés, ou qu’ils nous ont dit un mot dur ; nous avons bu plus de vin que d’habitude, ou fumé alors qu’il ne fallait pas fumer…
Nous nous inquiétons de tout ce qui n’a pas de sens : parce que nous avons peut-être oublié de mettre le timbre sur l’enveloppe de la lettre que nous avons mise à la poste et cela nous inquiète beaucoup ; ou nous n’avons pas reçu l’argent dont nous avions besoin pour payer le loyer, et le propriétaire de la maison est venu et a fait une plainte un peu forte ; nous avons mangé et peut-être que la nourriture ou le vin nous ont donné une indigestion…
Bref, il y a tant de détails insignifiants qui nous maintiennent dans un sommeil constant, dans une inconscience totale. Chaque fois que nous nous oublions, nous nous identifions à de multiples choses absurdes : à ce que le voisin a dit, à ce que le petit frère Gnostique a dit, à ce que la petite sœur a dit, à ce que tel a affirmé, à ce qu’un associé a dit ou à ce que l’assistant a dit… Nous vivons identifiés à toutes ces bagatelles ni édifiantes, ni dignes, ni constructives; nous sommes remplis d’émotions négatives et notre conscience s’approfondit dans le rêve le plus effrayant. C’est ainsi que tout le monde est dans un « état de coma ».
Conserver l’Énergie avec un Sceau Hermétique
Si nous laissions notre énergie psychique être aspirée de nous-mêmes, à quoi ressemblerions-nous ? Je dis que peut-être une « passoire » pleine de trous (celles qui servent à filtrer le café)… l’énergie s’en échappe, tout s’en échappe, on la perd, et la pauvre « passoire » est vide. L’environnement aspire nos énergies et nous ne les accumulons pas ; et si nous travaillons (dans ces conditions) dans la neuvième sphère, dans la forge ardente de Vulcain, il est évident que nous ne pouvons pas, de cette façon et de cette manière, créer le deuxième corps, encore moins le troisième ou le quatrième.
Afin de créer le deuxième corps, nous devons apprendre à nous sceller hermétiquement, magiquement. Qu’entend-on par « sceau hermétique » ? Ne rien laisser aspirer notre énergie, ne jamais oublier notre Être, jamais, jamais, en aucune seconde, en aucune minute, pour ne pas nous identifier aux bagatelles, aux choses absurdes de ce monde illusoire.
Le Sceau d’Hermès et les Sept Feux
Il est évident que s’ils ne peuvent extraire notre énergie vitale, celle-ci s’accumule à l’intérieur et en conséquence (l’astral) le second corps surgit. Mais si nous avons permis que tout le mercure de la philosophie secrète soit extrait de nous par les gens qui vivent dans ce monde tridimensionnel d’Euclide, alors avec quel élément allons-nous faire le deuxième corps, ou le troisième, ou le quatrième ?
Certes, je pensais auparavant que ces corps étaient fabriqués automatiquement rien qu’en transmutant l’exiohehari, le mercure des sages, c’est-à-dire le sperme sacré. C’est parce que j’avais oublié que ces terriens ne possèdent pas encore ces corps existentiels supérieurs de l’Être. Il s’avère que puisque je suis né avec de tels corps, j’avais oublié ce détail. En réfléchissant un peu, je me suis rendu compte que tant que les terriens laisseraient s’extraire d’eux-mêmes leur mercure, avec quoi élaboreraient-ils les corps existentiels supérieurs de leur Être ? Qu’entend-on par « mercure » ? L’énergie sexuelle. Et ils permettent aux gens de l’extraire d’eux, c’est évident.
Chaque fois que vous vous identifiez à une course de chevaux, vous permettez au mercure d’être extrait de vous. Chaque fois que vous vous identifiez à la loterie, vous laissez votre mercure s’extraire. Chaque fois que vous vous identifiez à un insulteur, vous permettez au mercure de s’écouler. Chaque fois que vous vous identifiez à un clown, vous vous laissez extraire votre mercure, etc.
Rappel de Soi
Il faut donc un sceau hermétique. Nous devons créer en nous un pouvoir magique, comme une défense, qui nous permette d’empêcher l’extraction du mercure. Il est possible de créer un tel pouvoir défensif, si tant est qu’en réalité, mes chers frères et sœurs, nous ne nous identifiions pas à toutes ces bagatelles du monde extérieur.
Il y a beaucoup à dire sur le rappel intime de son Être. Nous devenons impuissants dans les conditions dans lesquelles nous nous trouvons, n’importe qui joue avec nous, nous faisons ce que les autres veulent que nous fassions et c’est absurde.
Allons-nous ou n’allons-nous pas avoir notre propre individualité, ou allons-nous continuer comme nous sommes ? Vous ne trouvez pas dommage que d’autres jouent avec nous ? Vous êtes silencieux dans votre bureau, et quelqu’un vous appelle au téléphone, vous insulte et vous vous fâchez. Ce n’était pas à votre ordre du jour, mais vous vous fâchez. Pourquoi? Parce que quelqu’un vous appelle au téléphone et dit ce qu’il veut ? Alors, où est votre capacité défensive ? Vous êtes complètement sans défense ! Chaque fois que l’on s’identifie à cette humanité absurde, la conscience s’endort, on reste converti en automate.
Il faut, chaque matin, se sceller hermétiquement : « Je ne fais que ce que mon Être veut que je fasse, pas ce que les autres veulent que je fasse ; Je ne vais m’identifier à rien dans la vie »… Car quand on s’identifie à quelque chose, on se révèle être un automate.
Si on s’identifie à son propre mental, à ses propres pensées morbides, on finit par adultérer et forniquer. Si on s’identifie (malheureusement) à des émotions négatives, on finit par perdre son énergie créatrice par tonnes. Si on s’identifie à des mots, comme les mots vulgaires et grossiers de quelqu’un, bien sûr que l’on finit par dire des choses qui n’ont pas de sens…
Nous devons nous sceller, je le répète, chaque matin, et le sceau doit être constant : ne vous identifiez à rien d’autre qu’à votre Être, n’oubliez jamais votre Être, jamais, jamais, car l’Être c’est ce qui compte, l’Être c’est ce qui est fondamental…
Ainsi, hermétiquement scellés, nous changeons de conduite, nous pouvons travailler dans la forge des cyclopes, et en ne perdant pas l’énergie créatrice, évidemment les sept radicaux se déploieront de manière ordonnée, l’un après l’autre.
Les Sept Radicaux
Nous avons besoin des sept radicaux, nous avons besoin du pouvoir flamboyant, si nous voulons désintégrer ce qui doit être désintégré et créer ce qui doit être créé.
Il y a beaucoup en nous qui doit être annihilé, il y a beaucoup que nous devons créer en nous-mêmes. Annihiler l’ego qui, malheureusement, est traité dans les sept niveaux de l’Être, c’est pourquoi la libération est si difficile. Il est très rare, terriblement rare de trouver quelqu’un qui réalise l’annihilation bouddhique et crée le second corps.
Pour le créer, il ne faut pas perdre le mercure, et il se perd quand on s’identifie à quelque chose, quand on oublie son Être ; mais si l’on n’oublie pas son Être, il s’accumule et devient le second corps. Et si l’on est toujours hermétiquement scellé, plus tard surgit le troisième corps, et plus tard le quatrième. Celui qui obtient les quatre corps : physique, astral, mental et causal, reçoit les principes psychiques et spirituels.
Perfectionner de tels véhicules est d’une difficulté terrifiante : cela demande de ne jamais oublier son Être, cela demande une traque mystique à chaque instant et à chaque moment, ne s’identifiant à aucune pensée négative, à aucune émotion négative (à ce qu’un tel a dit, à ce qu’un tel-et-un tel a affirmé, avec les absurdités du prochain). On doit être hermétiquement fermé pour ne pas perdre d’énergie. Si nous procédons ainsi, nous serions capables de convertir les corps existentiels supérieurs de l’Être en véhicules d’or pur.
Mais combien il est difficile de perfectionner les corps existentiels supérieurs de l’Être. Très rare est celui qui y parvient, car ils pèsent, malheureusement……tout dans la vie fonctionne selon la loi de l’éternel Heptaparaparshinock, la loi du sept, et les agrégats psychiques sont traités, pour cette raison, par sept niveaux de l’Être
Il y a ceux qui parviennent à annihiler leurs agrégats à un, deux ou trois niveaux ; mais combien rare est celui qui est parvenu à annihiler ses agrégats psychiques dans les sept niveaux de l’Être.
Mais je donne la clé : le sceau hermétique ; c’est la clé des clés, et elle se résume à ne jamais oublier votre Être, votre propre Être, afin de ne jamais vous identifier à aucune circonstance du monde extérieur ; c’est évident.
La Nature de la Matière
Nous vivons dans un monde terriblement douloureux, ce monde de la matière physique. On a beaucoup parlé de la matière……le dieu matière est vénéré. Mais que savent les sages matérialistes de ce monde de la matière… Qu’est-ce que la matière ? Ces messieurs ont de nombreuses idées sur la matière ! (Sur la matière physique)… Oui, chacun a ses concepts sur la matière : pour les uns, c’est de l’énergie condensée… qui sous-tend la forme… pour d’autres la matière est un mode de mouvement… mode de mouvement.. un peu de mouvement… un autre mode de mouvement… ainsi le mouvement est qualifié de matière… et à cet autre mode de mouvement une autre qualification est donnée.
Les physiciens ne savent rien ; leur conscience dort profondément…
Cependant, ils établissent des dogmes sur la matière, mais ils ne la connaissent pas. Ils se déclarent pontifes de la physique, et ils ne connaissent rien à la physique. Que pourraient-ils connaître, s’ils ont mis plusieurs, des milliers de noms à la matière ?
Alors, qu’est-ce que la matière ? Des noms, des mots, des mots, des mots et encore des mots ! Mais qu’est-ce qu’un morceau de fer ? Et une pierre ? En effet, qu’est-ce que c’est? Des définitions du mental, mais qu’est-ce que c’est, messieurs, qu’est-ce que c’est ? Prenons, sur la plage, une poignée de sable : pourrait-on peut-être compter exactement combien de grains de sable il y a, ou ceux qui sont dans quelques mètres cubes de la plage ? Que sait-on d’une poignée de sable que l’on prend dans la main, de sa substance intime et de ses pouvoirs secrets ? Rien ? Même si j’énonce des milliers de théories, ce n’est rien ! Que savent les physiciens ? Cent cinquante mille analyses et ils descendent jusqu’à l’atome et pensent qu’ils les connaissent tous. Que savent les scientifiques des atomes avant que l’univers n’existe, comment les atomes se sont comportés et comment ils continueront à se comporter après que l’univers aura cessé d’exister ?
Nous savons bien que les atomes travaillent aussi dans le cadre de la loi sacrée de l’éternel Heptaparaparshinock (la loi du sept), ils sont traités en sept niveaux… Qui connaît, peut-être, la constitution septénaire de l’atome ?
Anu : L’Atome Primordial
Dans la dernière synthèse, il y a l’atome Anu ; il prospère dans le chaos. Tout atome d’hydrogène, tout atome de carbone, d’oxygène ou d’azote, même s’il se décompose et passe par plusieurs phases, dans la dernière synthèse reste comme l’atome Anu d’origine, car la loi est septénaire, et l’atome Anu est du chaos, c’est de là qu’il vient.
Ainsi, les atomes (avant l’univers, après l’univers, dans le chaos) ont certaines facultés, ils sont pleins d’activités et de pouvoirs dont les physiciens ne sont pas au courant même de loin. J’ose dire, au nom de la vérité, que les physiciens sont des « savants ignorants » ; essayant de s’asseoir avec les atomes, essayant de limiter leurs possibilités ; ils ne soupçonneraient jamais comment un atome se comporte dans le chaos.
Ils nous parlent d’évolution et d’involution, mais que savent les physiciens de la réabsorption ? Les lois de l’évolution et de l’involution sont simplement mécaniques, elles forment l’axe mécanique de toute la nature, mais il y a une troisième loi, oui, qui s’appelle la « réabsorption ».
Ainsi, finalement, tout atome (après des processus évolutifs et involutifs) est réabsorbé dans le chaos. Et donc, les univers, ce n’est pas qu’ils s’épuisent, comme beaucoup le pensent, ils évoluent et involuent et dans la dernière synthèse ils se résorbent dans le chaos et puis vient le grand pralaya, la nuit cosmique.
Des processus similaires existent à l’intérieur de nous : les mêmes processus du macrocosme se répètent toujours dans le microcosme-humain. Nous avons notre propre chaos, qui nous est propre ; tout le monde le porte.
Il y a l’azoth brut, le minéral brut (je fais référence au sperme sacré, l’exiohehari). Évidemment, c’est notre chaos.
Et tout comme là-haut avant que ne commence l’aube du mahamanvantara, les mondes sont dans le chaos, formés avec l’atome primordial Anu, mais avec la possibilité d’émerger vers une nouvelle manifestation (lorsque le feu créateur les rend féconds), de la même façon, ici-bas, au sein de notre microcosme-humain, le feu féconde le chaos, notre chaos particulier, le sperme sacré.
Il y a des mondes particuliers en chacun de nous, qui forment et formeront notre univers intérieur ; il y a les possibilités du deuxième corps et du troisième et du quatrième. Mais vous devez fertiliser ce chaos avec le feu, afin que ces corps ou ces mondes à l’intérieur de nous se développent et se déploient.
« Comme ce qui est là-haut, ainsi est ce qui est ici-bas »… Ici, à l’intérieur de nous-mêmes, nous avons à faire en petit ce que le grand architecte de l’univers, le démiurge créateur, a fait en grand là-bas dans le macrocosme.
En tout cas, il y a deux types de matière ou de substance : la « négative » qui est dans le chaos ; et l’autre est le connaissable, celle que l’on sent, sur laquelle on se tient, mais qu’effectivement, en réalité, les sages ignorent vraiment, bien qu’ils aient inventé une multitude de théories plus ou moins utopiques.
Les mondes ne sont pas épuisés, comme le pense bêtement la science profane, non ! Ils se résorbent, après avoir évolué et involué ; elles se résorbent, je le répète, dans les mondes supérieurs, dans des dimensions de plus en plus élevées, jusqu’à ce qu’elles soient finalement déposées dans la Mulaprakriti, c’est-à-dire dans le chaos.
Qu’est-ce que la « Mulaprakriti » ? C’est la substance primordiale et originelle, et les mondes qui existaient pendant un mahamanvantara continuent d’exister dans l’atome Anu primordial, au sein de la matière chaotique négative. Là, ils attendent le tourbillon igné, l’ouragan électrique, pour les remettre en activité, à un nouveau grand jour ou mahamanvantara…
Création : Genèse
Chers frères et sœurs, il est urgent de comprendre la nécessité de féconder le chaos que nous portons en nous, afin que les corps ou mondes internes de notre propre individualité surgissent en une manifestation cosmique particulière et individuelle. C’est ainsi que nous arriverons à l’auto-réalisation intime de notre Être. Mais si nous gaspillons maladroitement la matière fertilisante, qui est le feu, qui est l’énergie créatrice, comment pourrions-nous rendre fertiles ces germes qui dorment dans notre chaos individuel ? Comment ces corps existentiels supérieurs de l’Être surgiraient-ils à l’existence ? Vous voyez à quel point des détails insignifiants, comme la perte d’un bouton, nous dérangent et nous agacent un instant ; comme les insensés nous agacent, comme ils nous mettent en colère les uns contre les autres, nous font perdre des forces et nous épuisent, nous empêchent de faire, à l’intérieur de nous-mêmes, ce que le grand architecte de l’univers a fait, a fait là-haut, dans les espaces étoilés…
Ici, dans ce monde, les savants, ces messieurs de la physique-mathématique, tels qu’ils sont (avec toute leur fierté et leur arrogance), ne savent rien de rien : ce sont des « savants ignorants »…
Vous vous souviendrez bien de la théorie de Kant-Laplace. Une telle théorie affirme, ou Laplace a affirmé par son hypothèse, ce qui suit :
« Le système solaire a commencé comme un nuage de particules dispersées. Il a supposé que les attractions gravitationnelles mutuelles des particules les faisaient commencer à se déplacer et à entrer en collision, à quel point les forces chimiques les maintenaient liées ensemble. » – Britannique
Selon Laplace, « des planètes sortent d’entre les nébuleuses ; que ceux-ci tournent dans une certaine direction, et qu’à leur tour, la matière se condense en certains points, et se déplace autour, et ainsi, un soleil reste comme centre pour les points qui ont été déplacés », et que « ces points déplacés sont les planètes, qui continuent de tourner autour du centre gravitationnel… »
Cela paraîtra très exact, mais personne ne le sait, personne n’a jamais vu une planète sortir d’une nébuleuse. Qui l’a vu ? Quiconque dit l’avoir vu mentirait ; et ce n’est pas bien de mentir.
Cela impliquerait la rotation d’un mouvement toujours constant, rotation dans un seul sens ; et il a été démontré qu’il y a une contre-rotation constante. Alors, sur quoi reposerait la théorie de Laplace ?
Par exemple, les planètes Uranus et Neptune, leurs satellites un et quatre, ne tournent pas d’ouest en est, comme c’est normal pour de nombreuses planètes dans l’espace infini, mais au contraire : elles se déplacent d’est en ouest. Ceci détruit totalement la théorie de Laplace, car si une nébuleuse tourne, tantôt dans un sens tantôt dans le sens opposé, alors les mondes hypothétiques de M. Laplace seraient détruits, seraient perturbés.
Malheur à eux et à leurs théories qui ne servent à rien ! Parce que les mondes naissent du « Sababath » : la matière primordiale, la Mulaprakriti, le chaos sacré ! De là, ils émanent ou poussent lorsqu’ils ont été fertilisés par le feu.
Ils parlent beaucoup de cette matière physique, car en ignorants ils établissent leurs dogmes à ce sujet et les vénèrent comme le font les Marxistes-Léninistes. Ils ont même dit que « la force et la matière sont coordonnées »…
Dans le siècle qui s’est écoulé, on parlait beaucoup de « force » et de « matière », mais rien n’était précisé, tout était toujours incohérent, imprécis, vague… Il vaudrait mieux accepter, en fait, les élémentaux, les « esprits » de la nature et de ses atomes.
Chaque atome possède une particule ignée ou « élémental », le Ha-Eshim Hébraïque qui exerce tout pouvoir sur la matière physique. C’est plus intelligent, cela permettrait de se rendre compte de la façon dont la soi-disant « substance » est traitée à un instant donné.
Je ne veux pas vous dire que la matière n’est pas destructible, ou qu’elle est indestructible. Il est clair que la matière est destructible, mais pas la substance. La substance contenue dans la matière passe par de multiples processus jusqu’à ce qu’elle soit déposée dans le chaos, convertie en Anu (les atomes primordiaux). Ainsi, des mondes peuvent être détruits, mais la substance originelle reste toujours dans le chaos, dans la Mulaprakriti…
Sans aucun doute, mes chers frères et sœurs, quand on travaille avec les sept radicaux, on découvre en soi toutes les merveilles de l’univers. Mais avant tout, il faut bien comprendre la divinité et ouvrir l’œil de Dangma, si l’on veut vraiment entrer en contact avec les merveilles du cosmos.
Le temps est venu pour nous de comprendre que l’univers est très différent de la façon dont les sages scientifiques nous le décrivent. Une est la façon dont les atomes se comportent pendant la manifestation et autre est la façon dont ils se comportent dans les dimensions supérieures de la nature et du cosmos, et en particulier dans le chaos.
Les Pouvoirs dans Nos Atomes
Quels formidables pouvoirs ignés ces atomes ont-ils en fin de compte ; quelle capacité d’action, d’intelligence active, travaillant sous la direction des Elohim !…
Je vous ai parlé, bien d’autres fois, des états djinns, et cela paraîtrait étrange à beaucoup, ce serait très étrange, pour ceux qui dogmatisent la soi-disant « matière », pour ceux qui font des études sur les atomes et qui leur enlèvent toutes sortes de possibilités extraordinaires. Évidemment, si un corps humain peut entrer dans la quatrième dimension et même dans la cinquième, sixième ou septième, ou le plonger dans le chaos, c’est grâce aux possibilités infinies contenues dans les atomes.
On sait bien qu’un corps humain, par exemple, dans la quatrième verticale, ne se comporte plus comme dans le monde à trois dimensions, encore moins dans la cinquième coordonnée. Que le corps humain peut assumer diverses figures dans d’autres dimensions de la nature et du cosmos ; tout cela dû au pouvoir, au pouvoir renfermé dans les atomes; possibilités inconnues des messieurs de la physique moderne.
Comment pourrait-on utiliser une tel pouvoir atomique pour entrer avec le corps physique dans le monde des djinns ? Cela ne serait pas possible si l’on oublie son véritable Soi.
L rappel de soi intime permet d’utiliser les techniques scientifiques que j’ai enseignées dans Le Livre Jaune pour mettre le corps physico-chimique dans la quatrième verticale, ou la cinquième, ou la sixième, ou la septième, etc.
Mais ceux qui oublient leurs Êtres, lorsqu’ils essaient d’utiliser de telles techniques, n’en ont pas la capacité car ils dépendent du monde sensoriel extérieur, ils sont enfermés dans le dogme tridimensionnel d’Euclide, ils s’identifient à tant de choses absurdes infinies dans ce monde. Ainsi, n’ayant pas la capacité de se souvenir de leur Être Intérieur, ils seraient moins capables d’activer en nous les pouvoirs magiques de la physique nucléaire. Pour cette raison, ils échouent, ils ne peuvent pas amener le corps dans la région du Jinn ou du Djinn.
Donc, ce soir, en parlant du rappel de soi intime, j’insiste, encore et encore, sur la nécessité d’un sceau hermétique, un sceau magique. Chaque matin, en nous levant, nous devons prendre une seule résolution : nous souvenir de nous tout au long de la journée, ne pas oublier (pas un seul instant) notre Être.
C’est ce qu’on appelle « se sceller hermétiquement ». Si on ne procède pas ainsi, si on ne sait pas se « sceller », on est un jouet du monde entier, sans défense, à cent pour cent vulnérable ; une machine, un automate que tout le monde manipule.
Plongez dans ces concepts, mes chers frères et sœurs ; nous avons besoin de vous pour donner forme à une véritable individualité. Vous n’avez pas encore créé d’individualité ; il faut la créer. Pour cela, il faut quotidiennement, constamment faire le sceau hermétique et magique.
Et si vous travaillez dans la forge ardente de Vulcain, sachez que les corps existentiels supérieurs de l’Être exigent le sceau hermétique, sans vous oublier, car si vous perdez vos énergies, avec quoi allez-vous faire les corps, comment feriez-vous ? Cela ne signifie pas que vous ne devez pas agir ; bien sûr, en effet « se sceller », c’est apprendre à tirer parti des pires difficultés. Il est vrai que les désagréments les plus graves de la vie s’avèrent être un merveilleux « gymnase » pour le Gnostique, mais il faut savoir en profiter.
Jusqu’ici, mes paroles pour ce soir. Paix Invérentielle !…
Questions et Réponses
Si un frère ou une sœur a quelque chose à demander, ils peuvent bien le faire avec la liberté la plus complète…
Étudiant : À propos d’Aelohim et Elohim, faut-il y croire en tant que symboles ?
Samael Aun Weor : Il ne s’agit pas de croire ou de ne pas croire ; il s’agit de savoir placer chaque pièce de l’échecs à sa place… Évidemment Aelohim, l’éternel père cosmique commun, Adi-Bouddha, n’a rien à voir avec cette création. Il émane de lui-même (ou fait surgir de lui-même, pour parler plus clairement), une intelligence cosmique ou universelle, représentée par tous ces millions de Dhyan-Chohan qui à l’aube de la création, à l’aube du mahamanvantara, fécondent la matière chaotique pour que la vie surgisse.
Sans aucun doute, son intelligence universelle est יהוה Jéhovah. Je ne parle pas de ce יהוה Jéhovah dogmatique, avec une barbe jusqu’au nombril, assis sur un trône de tyrannie, jetant des éclairs sur cette triste fourmilière humaine, non ! Ce Jéhovah anthropomorphe de la communauté Juive n’est accepté par aucun humain intelligent. Je parle de יהוה Iod-Hava !
Iod י est le principe masculin; Hava הוה est le principe féminin. Nous savons bien que tout אלהים Elohim est à la fois masculin et féminin, que אלהים Elohim contient en lui-même les deux : masculin et féminin, la polarité. Elohim אלהים est masculin et féminin.
Sans aucun doute, cette armée du créateur אלהים Elohim a donné naissance au feu et le feu, à son tour, a rendu la matière chaotique fertile afin que la vie puisse surgir.
Ainsi, nous avons expliqué la nette différence entre אאלהים Aelohim et אלהים Elohim. Aelohim est l’immanifesté, ou Adi-Bouddha, chacun de nous a son Adi-Bouddha immanifesté à l’intérieur de lui-même. Maintenant l’Elohim ou bien l’armée de la parole est, en effet, la divinité déjà manifestée ; Elohim sort des entrailles de l’éternel père cosmique commun, la séité immanifestée. J’ai bien expliqué…
Une autre question ?
Étudiant : Vénérable maître, dans une conférence passée, vous nous avez dit, en réponse à une question, que le rappel de soi concernait le centre émotionnel supérieur et, dans une certaine mesure, le centre intellectuel supérieur. Pourriez-vous nous expliquer plus en détail l’attitude à adopter pour entrer en contact avec le niveau émotionnel supérieur et être en rappel de soi ?
Samael Aun Weor : Même s’il est vrai que le rappel de soi est surtout lié au centre émotionnel supérieur, il est aussi lié à tous les autres centres de la machine organique, car si l’on oublie l’un des cinq centres inférieurs, on commet des erreurs. Oui, on s’oublie quand on s’identifie à quelque chose ou à quelqu’un ; quand on ne s’identifie à rien, on ne s’oublie pas, car on est hermétiquement scellé.
Ainsi, s’il est vrai que le centre émotionnel supérieur est essentiel pour la rappel de soi, cela ne signifie pas que les autres centres doivent être sous-estimés en vigilance.
Que faut-il, surtout, pour ne pas s’oublier ? Ne vous identifiez à rien. Si vous ne vous identifiez pas à quelque chose ou à quelqu’un, évidemment, votre centre émotionnel sera en pleine activité (je fais référence au centre émotionnel supérieur, en tant que centre principal). Mais, en réalité, tous les autres centres de la machine seront également surveillés, malheur à celui qui s’oublie, car il tombe dans l’inconscience la plus maladroite !
Une autre question ?…
Étudiant : Maître, vous parliez des Aelohim immanifestés et des Elohim. Les Elohim existent-t-il parmi les dix sephiroth et leurs hiérarchies inférieures ?
Samael Aun Weor : Existe, quoi ?
Étudiant : Les Elohim…
Samael Aun Weor : De toute évidence! Les dix sephiroth doivent être auto-réalisées ; et tous ceux qui réalisent l’auto-réalisation intime de ses dix sephiroth kabbalistiques, devient un Elohim ; cela est évident.
Mais je le répète : une chose est Elohim, en tant que partie du démiurge créateur de l’univers, et une autre chose est Adi-Bouddha, l’immanifesté.
Nous ne pouvions nous intégrer pour toujours avec l’Adi-Bouddha immanifesté, avec Aelohim, que le jour où nous avons pleinement auto-réalisé les dix sephiroth de la Kabbale Hébraïque en nous et à l’intérieur de nous, ici et maintenant.
Étudiant : Vénérable maître, vous nous avez parlé de la « loi de réabsorption ». Quand une planète qui est dans le monde tridimensionnel, par exemple, est réabsorbée dans l’atome Anú, que reste-t-il dans le monde tridimensionnel, ici ?
Samael Aun Weor : Rien ! L’important est la réabsorption. Toute planète qui est totalement réabsorbée dans l’atome Anú passe par une désintégration totale ; mais, en tant que prototype ou monde, il reste déposé dans la Mulaprakriti, dans le chaos, dans l’atome Anú.
Étudiant : Il n’y a pas non plus de vestiges dans l’espace ?
Samael Aun Weor : Dans l’espace il n’y a que……seulement les « coquilles inférieures », mais celles-ci se désagrègent peu à peu ; c’est tout… y a-t-il d’autres questions ?
Tout le monde a le droit de demander ; Je ne veux pas qu’aucun d’entre vous ait des doutes. Parlez mon frère !…
Étudiant: …..
Samael Aun Weor : Quoi ? Parlez plus fort pour qu’on vous entende…
Étudiant : Notre espace, s’il est matière, ne subira-t-il pas un jour une réabsorption ?
Samael Aun Weor : L’espace est l’espace, et il est écrit par notre Seigneur, le Bouddha : « il y a trois choses éternelles dans la vie : la loi, le nirvana et l’espace ». L’espace est l’espace, il est immuable pour toujours et à jamais, amen. Une autre question ?
Étudiant : Vénérable, travaillant le centre émotionnel supérieur avec l’hydrogène-12, ainsi que le centre sexuel, avec l’hydrogène-12, y a-t-il une relation avec le travail dans l’Alchimie ?
Samael Aun Weor : Évidemment, les hydrogènes sont toujours nécessaires. Sans aucun doute, Gurdjieff a associé l’hydrogène Si-12 à la question de la création des corps, et c’est ainsi. Mais en réalité, ce qui nous intéresse, c’est quelque chose de plus que l’hydrogène sexuel Si-12, et cela [« autre chose »] c’est le mercure des sages, qu’il faut faire passer d’octave en octave à travers la transmutation, pour la fabrication du corps astral ; à un second pour la fabrication du corps mental ; et un troisième pour la fabrication du corps causal.
Et une fois que les corps existentiels supérieurs de l’Être ont été créés et ayant reçu les principes psychiques, il faut perfectionner les corps créés. Mais ce n’est pas possible si on s’oublie, car on perdrait des forces et alors, avec quoi les perfectionnerait-on ? Les corps existentiels supérieurs de l’Être doivent être perfectionnés, afin qu’ils soient couverts par les différentes parties de l’Être…
Cette perfection des corps existentiels supérieurs de l’Être ne pourrait pas être atteint si nous ne désintégrons pas les agrégats psychiques dans les sept niveaux de l’Être ; ce qui est très difficile, presque impossible. Mais, celui qui persévère remporte la victoire.
Une autre question…
Étudiant : Vénérable maître, nous avons appris que la Mère Divine émane du troisième aspect du Logos, mais aussi, elle est appelée « la Mère Divine espace », comment devrions-nous comprendre cette espace éternel et la Mère Divine ?…
Samael Aun Weor : Évidemment, oui……le Logos dans un univers est le Logoi……au fond, les trois Logoi ne font qu’un……c’est Osiris, et il se dédouble en Isis. Isis, à son tour (je dis à son tour !) du point de vue spirituel transcendantal, puisque de l’union sexuelle d’Osiris et d’Isis, surgit alors le fohat, Horus, qui fertilise la matière chaotique pour que surgisse la vie. Mais Horus, à son tour, se dédouble en sept radicaux de haute magie et ceux-ci, à leur tour, se dédoublent en sept autres, et sept autres, et ainsi de suite, pour former successivement l’armée de la Parole à l’intérieur de chacun de nous.
Distinguons donc entre Devi-Kundalini Shakti et Maha-Kundalini. Maha-Kundalini est la Prakriti immanifestée, la mère éternelle espace, le chaos qui est fertilisé par le feu pour que la vie surgisse.
Nous devons toujours faire une différentiation complète entre Devi-Kundalini et Maha-Kundalini, compris?
Voyons, quel autre frère veut demander quelque chose ? question!…
Étudiant : Vénérable maître, vraiment, en désintégrant l’ego dans les sept niveaux, est-il possible de créer notre chaos intérieur ?
Samael Aun Weor : Le chaos intérieur n’a pas besoin d’être créé ; il existe dans un état éternel. Il existe dans l’être humain, et il existe aussi dans l’espace infini ; les deux, d’une manière kabbalistique, pourrait être appelé « le grand abîme » existant entre Binah et Chesed. Je parle de deux matières, de deux substances……dans les deux flux d’atomes…
Une autre question ?
Étudiant : À propos des sept radicaux en nous ?
Samael Aun Weor : Ceux-ci sont dans les sept corps. Chaque corps……est lié à certaines coordonnées…… conscience.
Voyons, une autre question ?…
Il faut, en effet, mes chers frères et sœurs, être vigilants, d’instant en instant… être dans une attitude de vigilance incessante, découvrir les agrégats psychiques que nous avons, les travailler et les réduire en poussière des siècles, en poussière cosmique. Si l’on ne traverse pas l’annihilation bouddhique de manière intégrale, unitotale, on ne deviendra jamais, en réalité, un humain solaire. Il faut travailler intensément sur soi, ici et maintenant.
Paix Invérentielle !…
Étudiants : Paix Invérentielle !…
Cette conférence a été originellement donnée en Anglais par Glorian. La conférence originale est Aelohim, the Hermetic Seal of Self-remembering and Seven Radicals.