Écrit par : Samael Aun Weor Catégorie : Conférences de Samael Aun Weor
Il doit y avoir de l’amour entre mari et femme, car l’amour est la base, le fondement du grand œuvre.
Incontestablement, le grand arcane correspond exactement à la science tantrique, au Tantra. Il y a trois types de Tantra : le Tantra blanc, le Tantra noir et le Tantra gris.
Le Tantra blanc est compris comme le sahaja maithuna sans éjaculation de l’ens-seminis. Car comme le disait judicieusement Philippus Theophrastus Bombastus von Hohenheim (Aureolus Paracelsus) : « dans l’ens-seminis se trouve tout l’ens-virtutis du feu ». Ainsi, dans le Tantra blanc, l’éjaculation de l’ens-seminis est exclue.
Le Tantra noir est différent. Les tantriques noirs commettent le crime de renverser la coupe d’Hermès Trismégiste pendant le sahaja maithuna, et c’est grave, car ils développent ainsi l’abominable organe kundabuffer.
Je veux que vous compreniez qu’à travers le Tantra blanc, l’éveil du serpent sacré (le Nahash Nahashoth נחש נחשת ou serpent d’Airain) est réalisé de manière positive. Le serpent est, disons, le feu électronique solaire, la puissance sexuelle, disons, dans son état le plus subtil, un type d’énergie transcendantale. Évidemment, ce feu sacré, cette « Kundalini » comme on l’appelle en Orient, monte par le canal rachidien, et en montant, il éveille chacune des pouvoirs intimes de l’être humain.
Dans le Tantra noir, tout est différent. Les tantriques noirs commettent le crime, comme je l’ai déjà dit, de renverser la coupe d’Hermès. Alors la Kundalini, au lieu de monter, descend, se précipite du coccyx vers le bas jusqu’aux enfers atomiques de l’humanoïde.
Ce feu se précipitant vers le bas vers les profondeurs animales inférieures est ce qu’on appelle « l’organe kundabuffer », qui transforme en fait quelqu’un en une personnalité ténébreuses, en un démon terriblement pervers.
Mais il y a aussi le Tantra gris. Dans le Tantra gris, la question de l’éjaculation séminale n’a pas beaucoup d’importance : tantôt elle est éjaculée, tantôt elle n’est pas éjaculée. Bref, en conclusion, la seule chose qu’ils veulent, c’est perpétuer la jouissance sexuelle, la jouissance d’un rapport chimique dans le but de satisfaire leurs sens, et cela, en fait, est un crime qui ne mène à rien ; à la longue, cela devient de la magie noire de la pire espèce.
Ainsi, ce qui est important, c’est le Tantra blanc, mais renverser le verre d’Hermès Trismégiste doit être soigneusement évité (comme je l’ai déjà dit).
Le désir réfréné élèvera, transformera ou transmutera, disons, le sperme sacré en énergie ; et cette énergie montera à travers certaines paires de canaux qui sont placés autour de la colonne vertébrale. En Orient, ces canaux sont appelés « Ida » et « Pingala ».
Le moment viendra où les forces d’Ida et de Pingala, c’est-à-dire les pouvoirs solaire et lunaire, s’uniront dans le Triveni, près du coccyx, et en conséquence le serpent Kundalini s’éveillera ; il remontera le long de la moelle épinière pour nous transformer radicalement.
Pendant la pratique, vous devez chanter les mantras Iiiiiii. Aaah. Ooooo…
Disciple : Est-ce que chanter à haute voix est mieux ?
Samael Aun Weor : Si vous pouvez chanter à haute voix, tant mieux ; si vous ne pouvez pas chanter à haute voix, eh bien, d’une voix très calme ; et si ce n’est pas possible d’une manière calme et douce, alors, même si c’est fait avec le mental ; tout dépend des circonstances.
Sans aucun doute, il ne devrait y avoir aucune passion animale pendant la pratique du sahaja maithuna. La pureté de la pensée est requise. Il est incontestable que le sexe a sa propre saveur, et c’est l’état érotique, et c’est naturel. Mais la luxure est autre chose. La luxure est une question, disons, de pensées bestiales, de profanation, n’est-ce pas ? Sans doute, quand on a des pensées morbides, il y a luxure, et il faut soigneusement l’éviter ; ne pas avoir, en pratique, de pensées morbides d’aucune sorte. Une attitude édifiante et essentiellement digne est nécessaire ; qu’il y ait de la pureté dans la pensée, dans la parole et dans les actes. C’est ainsi que cela devrait fonctionner.
Au début il est déconseillé de faire de longues pratiques car comme le corps n’y est pas habitué, il peut s’en vouloir. Les pratiques doivent être courtes au début, quelques minutes au maximum. Au fil du temps, les pratiques peuvent s’allonger ; c’est une question de temps.
Si, malheureusement, un orgasme de type physiologique survient, il est alors conseillé de se retirer de l’acte et de s’allonger sur le sol face vers le haut, de retenir sa respiration (si possible en contrôlant les narines avec l’index et le pouce), et de retenir sa respiration envoyer le courant nerveux vers le bas, vers ces sphincters qui communiquent avec les glandes sexuelles, disons avec l’urètre, pour empêcher l’élimination du sperme sacré. Si l’effort est très important, il faut retenir sa respiration et ce ne sera en aucun cas une chute. La chute n’est telle que lorsque l’orgasme a été provoqué par notre volonté. Mais si l’orgasme est venu involontairement et si, en plus, l’homme tantrique fait un effort, se sacrifie, se bat couché en décubitus dorsal, c’est-à-dire face vers le haut, en se retenant pour cet orgasme pour empêcher la fuite de la liqueur séminale, alors il n’y a pas de chute. La chute, je le répète, survient lorsqu’on provoque l’orgasme, lorsqu’il y a des « hochements de tête de notre volonté », lorsqu’on s’incline devant la bête sans avoir à éviter soigneusement l’orgasme physiologique.
Disciple : Pour les couples qui débutent, il est important de le pratiquer avec la clé du Tao, n’est-ce pas ?
Samael Aun Weor : Eh bien, je n’ai pas entendu parler de cette clé, sauf par le maître G.K. ; Je ne connais pas, disons, ce type de pratique, et comme je ne l’ai pas utilisé, je ne l’ai pas pratiqué, je ne peux pas en donner un concept, n’est-ce pas ?
Disciple : Dans un de vos livres, j’ai entendu dire que vous donneriez des descriptions de différentes positions sexuelles, est-ce vrai ?
Samael Aun Weor : J’ai donné, précisément, toutes les positions sacrées ; ceux qui sont dans Le Mystère de la Fleur d’Or. Oui, il y en a même quelques-unes illustrées là-dedans. Il est bon d’étudier ce livre à fond, car c’est grâce à lui que vous pourrez vous orienter intelligemment.
Le maître G.K. a pratiqué le maithuna avec la clé Tao et bien sûr, il peut en donner son concept. Je ne pourrais pas parler de cette pratique parce que quand j’ai pratiqué le maithuna, quand j’ai travaillé avec le maithuna, je n’utilisais jamais la clé Tao. Je me suis basé exclusivement, pourrait-on dire, sur les asanas qui ont été données dans le monde oriental pour la pratique du maithuna, telles qu’elles sont écrites dans certains textes sacrés de l’Hindoustan et du Tibet. Je ne veux pas dire que la clé Tao n’est pas utile, puisqu’elle a donné de très bons résultats au maître G.K., et peut-être à certains qui l’ont pratiquée, elle leur a donné de très bons résultats, n’est-ce pas ? Je m’abstiens seulement de la commenter, parce que je ne l’ai pas expérimenté ; et on ne peut pas conceptualiser ce qu’on n’a pas expérimenté par soi-même.
Disciple : Parmi les positions sexuelles, je crois que celle-ci est peut-être la plus favorable, car c’est celle dans laquelle il y a le moins de risques, je crois.
Samael Aun Weor : En tout cas, il y a, je crois, dans Le Mystère de la Fleur d’Or toutes les positions tantriques, ou asanas tantriques qui sont utilisées dans le monde oriental pour la pratique du sahaja maithuna.
Disciple : Maître, concernant le mantra I.A.O., s’il est mantralisé à haute voix, comment le mental devrait-il penser que les vapeurs séminales montent ?
Samael Aun Weor : Eh bien, il vaut mieux que vous ne pensiez pas ; ce qui monte, monte; il monte sans qu’on ait besoin d’y penser. Il est évident qu’en réprimant, disons, l’impulsion animale, le sperme sacré se transforme en énergie. Cette énergie, à son tour, est bipolarisée en courants solaire et lunaire positif et négatif. Le positive (solaire) monte par Pingala et le négatif (lunaire) par Ida. Dans tous les cas, il s’agit d’une paire de cordons nerveux qui existent dans la moelle épinière ; les courants solaire et lunaire y montent toujours. Les atomes solaires sont positifs, les atomes lunaires sont négatifs. Lorsqu’ils entrent en contact dans le Triveni, près du coccyx, l’éveil du feu sacré se produit.
Disciple : Aussi, lors de la pratique du grand arcane, c’est un moment opportun pour éliminer les défauts, n’est-ce pas ?
Samael Aun Weor : Oui, c’est vrai : pendant la pratique du sahaja maithuna, si l’on veut, on peut demander à devi-Kundalini, la shakti potentielle, notre Mère Cosmique particulière (car chacun a la sienne), d’éliminer de notre nature psychique telle ou telle erreur psychologique, que nous avons déjà bien comprise, complètement, à tous les niveaux du mental.
Disciple : Cela fait-il référence à la Mère Divine Kundalini ?
Samael Aun Weor : Vous devez la supplier ; les écritures disent : « demandez et l’on vous donnera, frappez et l’on vous ouvrira »…
Disciple : Au moment où le sahaja maithuna est pratiqué, un chérubin se forme, n’est-ce pas ?
« Quelque chose se crée lorsqu’un homme et une femme s’unissent sexuellement. Dans ces moments d’adoration suprême, lui et elle ne sont en réalité qu’un seul être androgyne doté du pouvoir de créer comme les Dieux. Les Elohim sont mâle et femelle. L’homme et la femme unis sexuellement pendant l’extase suprême de l’amour sont vraiment un Elohim terriblement divin. » – Le Mariage Parfait
Samael Aun Weor : Eh bien, pendant le sahaja maithuna, les forces masculine et féminine sont mélangées, n’est-ce pas ? Et, naturellement, un certain pouvoir intérieur peut être utilisé pour…… en tout cas, ce qui est vital, ce qui compte vraiment, c’est la supplication à la shakti potentielle, à notre Mère Cosmique particulière.
Dans la Kabbale Hébraïque, par exemple, on parle beaucoup des sephiroth kabbalistiques. Il est fait mention de Kether, l’Ancien des Jours, la Vérité des vérités, la Miséricorde des miséricordes, le Caché du caché, etc. Vient ensuite Chokmah; Chokmah est le Christ intime. Vient ensuite Binah, il est le Saint-Esprit, le seigneur Shiva, l’Archi-hiérophante et l’Archi-magicien; à son tour, le seigneur Shiva se dédouble en la Mère Cosmique particulière de chacun de nous.
Inutile de dire que chacun de nous a son propre Shiva, comme son propre Chokmah et son propre Kether. Incontestablement, ce Shiva particulier qui se divise en la Mère Kundalini est extraordinaire. Elle, la Mère Divine, est l’Eve d’en haut, l’Eve céleste et ce couple divin est le fondement de tout.
Viennent ensuite les autres sephiroth de la Kabbale, celles du triangle que l’on pourrait appeler éthiques : ce sont Chesed, l’Intime ; Geburah, qui est notre âme spirituelle, qui est féminine ; et Tiphereth, notre âme humaine, qui est masculine.
Ensuite, il devient, le merveilleux triangle magique, formé par Netzach et le monde mental, notre propre mental particulier ; puis Hod qui est le corps astral ; et Yesod qui est, disons, le corps vital ou éthérique et aussi le Linga Sarira des Hindous. Malkuth, à proprement parler, est le monde physique.
Mais bon, ce que je veux vous dire, c’est que lui et elle, Shiva-Shakti (notre Père qui est en secret et notre Mère Divine), se rencontrent dans la pierre cubique de Yesod, c’est-à-dire dans la neuvième sphère (ou sephirah), dans le sexe. Là ils se rencontrent, là ils s’unissent sexuellement.
Il y a aussi la merveilleuse sephirah Daath, dont parlent les Kabbalistes Hébreux, qui est la sephirah de la sagesse, de l’intelligence, de la compréhension, et surtout, c’est la sephirah (parlant spécifiquement), de la science tantrique.
Incontestablement, Daath est le Tantra ; ce n’est qu’à travers le Tantra que nous pouvons atteindre l’auto-réalisation intime de l’Être. Sans Tantra, sans Daath, il ne serait pas possible d’atteindre l’auto-réalisation.
Il y a différentes écoles qui pensent que la Kundalini peut être éveillée, par exemple, par le pranayama. Un tel concept n’a aucune base fondamentale. Ceux qui ont défendu une idée aussi erronée ne sont pas de vrais initiés, ou du moins ils n’ont pas atteint l’illumination.
Disciple : Le pranayama est ce qu’ils appellent la pratique du célibataire, n’est-ce pas ?
Samael Aun Weor : Eh bien, le pranayama est le système qui existe pour la transmutation des énergies sexuelles à travers la respiration, que des célibataires pratiquent. Incontestablement, le pranayama est utile pour dégager les canaux d’Ida et de Pingala.
Il arrive généralement que des étincelles s’échappent, disons, de ce centre coccygien, de ce centre où est enfermé le feu serpentin, et qu’elles montent par le canal Sushumna, c’est-à-dire le canal rachidien, et produisent des illuminations ou des éveils.
Mais il arrive que ceux qui ne sont pas auto-réalisés correctement, ou ceux qui ne sont pas réellement……pour parler plus clairement, sans crainte de flou d’aucune sorte, croient que parce qu’une étincelle s’est éveillée, on a déjà éveillé le feu de la Kundalini et ce n’est pas vrai.
Le serpent sacré Kundalini ne s’éveille qu’à travers la science tantrique, à travers la sage combinaison des pouvoirs masculin et féminin.
Le fait psycho-physiologique même que le chakra ou centre magnétique où est enfermée la Kundalini, se trouve entre les organes sexuels et l’anus, nous en dit long, n’est-ce pas ?
Et si vous observez ensuite attentivement la forme de ce chakra, vous pouvez voir une yoni au centre, une yoni féminine (bien sûr, car la yoni est féminine), et à l’intérieur de la yoni au centre se trouve un phallus, c’est-à-dire un lingam ; et dans ce lingam ou phallus (ce qui signifie la même chose), le serpent sacré est enroulé.
C’est intéressant, n’est-ce pas ? Que ce sont le lingam-yoni dans un geste ésotérique, mystique ou magique, au centre de ce chakra ; c’est quelque chose qui devrait nous faire réfléchir.
N’oublions pas que le lingam est le phallus, et la yoni est l’utérus ; et je répète : il faut beaucoup méditer sur le fait que le serpent sacré est enroulé trois fois et demie, précisément, dans ce phallus magique, qui est au centre du chakra et à l’intérieur du lingam. Cela nous dit que ce n’est qu’à travers le lingam-yoni qu’il est possible d’éveiller le serpent igné de nos pouvoirs magiques.
Tout autre système pour éveiller la Kundalini est en fait absurde, contraire à la constitution physiologique, ou pour mieux dire, à la constitution psycho-physiologique du chakra muladhara.
Ainsi, ce n’est qu’à travers l’érotisme sexuel transcendant que l’éveil du serpent igné de nos pouvoirs magiques est atteint. Elle s’élève à travers le canal rachidien, et dans son ascension, elle éveille chacun des centres, disons, de la colonne vertébrale dorsale, ouvre chacune des sept églises.
La première à s’ouvrir est, évidemment, l’église d’Éphèse, qui nous donne des pouvoirs au sein du règne minéral.
La seconde, donc, est à la hauteur de la prostate, l’église de Smyrne. Comme la femme n’a pas de prostate, eh bien, on dirait que chez la femme c’est à la hauteur de l’utérus. Chez la femme, au lieu du chakra de la prostate, elle a le chakra de l’utérus, qui est le même (le chakra de la prostate ou de l’utérus est le même) ; elle a toujours son chakra. C’est l’église de Smyrne qui donne des pouvoirs sur les eaux de la vie.
La troisième église qui s’ouvre est celle de Pergame ; elle se situe, ici, dans la région du plexus solaire. Cela nous donne le pouvoir de la télépathie et aussi le pouvoir sur le feu universel.
Et la quatrième église qui s’ouvre est celle de Thyatire, qui est, ici, dans le cœur, dans le cardias. Lorsque ce chakra s’éveille, nous pouvons entrer et sortir du corps physique à volonté ; lorsque ce chakra est éveillé, nous pouvons également gérer les états djinns.
Quand on place le corps physique dans la quatrième dimension, dans la quatrième coordonnée, dans la quatrième verticale, on utilise naturellement les pouvoirs du cardias. Certes, je parle en général du chakra cardiaque, le chakra Anahata, qui n’est autre que l’église de Thyatire.
Si nous montons un peu plus haut, nous entrons dans la cinquième église, qui est celle de Sardes. Oui, lorsque le feu atteint la hauteur du larynx créateur, cette merveilleuse église s’ouvre, et alors nous acquérons la clairaudience.
Lorsque le feu atteint la hauteur des sourcils, l’église de Philadelphie s’ouvre, et nous acquérons la clairvoyance.
Lorsque le feu atteint la hauteur de la glande pinéale, l’église de Laodicée s’ouvre et alors nous acquérons la polyvoyance, l’intuition. C’est précisément dans l’église de Laodicée que le mariage de Shiva-Shakti doit avoir lieu.
La Shakti, c’est-à-dire la Mère Divine, doit s’élever comme un serpent, comme une vipère le long du canal rachidien ; et c’est ici, précisément dans la glande pinéale, qu’elle vient se marier, formellement, avec le seigneur Shiva. C’est pourquoi ici dans la tête il y a un tattva qui vibre intensément : le tattva Shiva-Shakti. Et le feu, enfin, vient nous transformer radicalement.
Incontestablement, le feu a sept degrés de pouvoir, n’est-ce pas ? Cela est évident. Il est nécessaire de développer chacun de ces degrés du pouvoir de feu. Cependant, il faut parler clairement : on en vient à jouir pleinement, disons, des pouvoirs de la Kundalini ou de la Mère Kundalini, quand elle, le serpent, nous dévore totalement. Elle doit avaler l’Âme, de même qu’elle doit dévorer l’Esprit.
Quand elle aura réussi à nous dévorer, nous jouirons vraiment des pouvoirs du serpent. Avant cela, nous passons par des états simplement préparatoires. A son tour, viendra un jour sur le chemin ésotérique, où l’aigle avalera le serpent (cela représente un travail plus avancé).
L’aigle est le Troisième Logos, le Saint-Esprit, le seigneur Shiva, l’Archi-hiérophante, l’Archi-mage. Quand il avale le serpent, eh bien, évidemment, le serpent à plumes reste exclusivement en nous, n’est-ce pas ? Pourquoi ? Parce qu’elle est le serpent, et l’aigle est le Troisième Logos. Lorsque le Troisième Logos avale le serpent, nous avons alors le serpent à plumes Quetzalcoatl. C’est-à-dire l’humain auto-réalisé, l’humain parfait, l’humain ressuscité, l’humain-dieu.
Disciple : Les artistes ont peint l’aigle avalant le serpent, est-ce la même chose ?
Samael Aun Weor : Précisément. Ceci est représenté dans le symbole que nous avons ici sur le drapeau national : l’aigle, le Troisième Logos, doit avaler le serpent. Mais d’abord le serpent doit vous dévorer, dévorer votre âme, dévorer votre Esprit, vous avaler ; et quand cela a été réalisé, alors le Troisième Logos, l’aigle, la dévore.
Disciple : Est-ce que lorsque le serpent avale l’âme, il avale tout, est-ce lorsque tous les défauts, les « Moi », les egos sont détruits ?
Samael Aun Weor : C’est évident, parce que la Mère Divine ne mange pas d’ordures, elle ne mange rien de sale. Elle, le serpent sacré, ne pourrait jamais rien dévorer d’indigne. Pour qu’elle dévore l’âme, l’Esprit, tous nos principes supérieurs de conscience, etc., etc., eh bien, il faut avoir éliminé radicalement les divers éléments subjectifs de perceptions, tous les éléments inhumains. Tant qu’on n’a pas éliminé tout ce qu’il y a d’inhumain à l’intérieur, eh bien, il est impossible que la vipère sacrée nous dévore.
Je le répète, elle ne mange rien d’indigne, elle ne mange pas d’ordures ; quand le serpent nous dévore radicalement, nous sommes convertis en serpent. C’est pourquoi Wotan, le grand maître Mexicain, dit : « Je suis passé par le trou du serpent, un trou qui va du centre de la terre à la racine des cieux ; et j’ai pu entrer dans ce trou, dans ce passage du serpent, parce que je suis un serpent »…
Rappelons-nous que tous les grands hiérophantes qui existent à Babylone, en Grèce, etc., etc… étaient des serpents à plumes, c’est évident. Les ailes ignées qui brillent sur l’épine dorsale des anges, sont les mêmes ailes dont je parle ; elles sont toujours ouvertes par le fohat ; ce sont les ailes du caducée de mercure. Donc, l’important est de se faire avaler par le serpent.
Disciple : Maître par rapport à la pratique du grand arcane : est-ce que le simple fait que l’homme et la femme soient unis, sans luxure (avec amour, mais sans luxure), produit toutes sortes de phénomènes, ou faut-il ajouter quelque chose de plus à lui dans le mental, comme pour les mantras; ou l’union simple est-elle assez forte ?
Samael Aun Weor : La simple union de l’homme et de la femme est plus que décisive, car dans ces moments Adam-Ève ne font qu’un : ils sont un parfait androgyne. Incontestablement, à ce moment-là, vous êtes enveloppé d’une extraordinaire lumière magnétique ; s’ils ne commettent pas le crime de renverser la coupe d’Hermès, alors ils retiendront cette lumière et avec elle ils pourront se transformer, se purifier.
Il y a deux arbres qui sont fondamentaux dans la vie : l’un, l’Arbre de la Connaissance du Bien et du Mal ; et l’autre, l’Arbre de Vie.
L’Arbre de la Connaissance du Bien et du Mal est le sexe.
L’Arbre de Vie est formé par les dix sephiroth de la Kabbale Hébraïque. Ce sont toutes ces régions suprasensibles que les ésotéristes appellent :
- Kether, c’est-à-dire le monde du père
- Chokmah, le monde du Christ
- Binah, le monde de l’esprit saint
- Chesed, le monde d’Atman l’ineffable esprit universel de la vie
- le monde de Geburah, qui est le monde bouddhique ou intuitionnel
- le monde causal de Tiphereth
- le monde de Netzach ou monde mental
- le monde de Hod, c’est-à-dire l’astral
- le monde de Yesod, la substance sexuelle, le monde éthéré
- et Malkuth, le monde physique.
Ces régions forment l’univers, c’est ce qu’on appelle « l’Arbre de Vie ».
Disciple : Un humain a les sept corps : le corps mental, le corps vital, le corps astral… ?
Samael Aun Weor : Eh bien, il est clair que les humanoïdes n’ont pas la stature d’un humain ; les humanoïdes ordinaires pensent qu’ils ont ces corps mais ils ne les ont toujours pas.
Disciple : Ils doivent les créer !…
Samael Aun Weor : La seule chose que l’humanoïde commun et ordinaire a est le corps planétaire, et dans le corps planétaire, oui, il y a le siège vital (celui qui soutient les principes organiques, le corps qui sert de base au principes vitaux), et un peu plus bas, ce que l’humanoïde a, c’est l’ego, le « Moi », le moi-même.
Il y a aussi quelque chose de très décent dans l’humanoïde : l’essence. Mais, cette essence psychique n’est rien de plus qu’une fraction, disons, de Tiphereth, une fraction embouteillée, insérée, enchâssée parmi tous ces agrégats psychiques qui forment l’ego, le « Moi », le moi-même, l’obstiné.
Ainsi, les « animaux intellectuels » revendiquent des choses qu’ils n’ont pas ; ils se vantent d’avoir un véhicule sidéral, de posséder les corps mental et causal, et je ne sais quoi d’autre, mais ils n’ont pas encore vraiment fabriqué quelque chose comme ça. Pour les avoir, vous devez les créer; et il n’est possible de les créer qu’à travers la transmutation du sperme en énergie.
En d’autres temps, la vie était très différente : au temps, par exemple, de la Lémurie, les gens vivaient selon le principe Fulasnitamnien. Ce principe Fulasnitamnien a permis aux êtres humains de vivre des âges très longs, atteignant jusqu’à 12 et 15 siècles. Chaque être humain pouvait vivre 12, 15 siècles ; suffisamment de temps pour pouvoir créer les corps existentiels supérieurs de l’Être, à travers l’accomplissement du Devoir-Partkdolg de l’Être.
Qu’est-ce que le Devoir-Partkdolg de l’Être ? Le Devoir-Partkdolg de l’Être est notre devoir cosmique, et ce devoir doit être accompli ; les habitants de la Lémurie remplissaient ce devoir. Ainsi, ils ont prolongé la vie jusqu’à 12 et 15 siècles, plus qu’assez de temps pour créer les corps existentiels supérieurs de l’Être.
Mais lorsque les « animaux intellectuels » ont oublié l’accomplissement de ce devoir cosmique, c’est-à-dire le Devoir-Partkdolg de l’Être, lorsqu’ils ont développé l’abominable organe kundabuffer, leur vie a été raccourcie et ils ont alors été soumis à une loi très différente, la loi qui régit la vie de chaque animal : le principe d’Itoklanos.
Depuis lors, partant de ce principe, les « animaux intellectuels » meurent quand on s’y attend le moins, leur vie dure 60, 80 ans et meurent ; ils n’ont plus le temps de créer les corps existentiels supérieurs de l’Être, à moins qu’ils ne s’y consacrent réellement.
Quand l’être humain vivait selon le principe Fulasnitamnien, c’était différent, car alors il remplissait le devoir cosmique de s’émerveiller. Ce devoir cosmique ou Devoir-Partkdolg de l’Être consiste précisément à prendre conscience de toutes les activités des cinq cylindres de la machine organique.
Par exemple, « l’animal intellectuel » a normalement cinq cylindres dans sa machine organique : le premier cylindre est le centre intellectuel. Les habitants de la Lémurie n’acceptaient dans leur mental, dans leur intellect, aucune information, aucune donnée dont ils n’étaient pas pleinement conscients. Si un habitant de la Lémurie, par exemple, étudiait un livre, il passait des années entières à l’étudier, car il devait prendre pleinement conscience de chaque mot du livre ; il devait le vérifier dans les mondes supérieurs de la conscience cosmique avant de pouvoir l’accepter, accepter le livre ; il s’étudiait lui-même toujours à fond avec sa conscience.
Ils avaient un raisonnement objectif; leur raisonnement était basé sur les différents processus de leur conscience.
Aujourd’hui les choses sont différentes : aujourd’hui les gens lisent mécaniquement, automatiquement. Si nous observons des gens lire les journaux, nous sommes étonnés, ils semblent des entités mécaniques ; c’est pareil pour les livres, c’est pareil pour tout… c’est pourquoi le raisonnement de ces gens n’est que subjectif. Lorsque « l’animal intellectuel » a cessé de remplir son Devoir-Partkdolg de l’Être, il a dégénéré.
Mais allons un peu plus loin. Après le centre intellectuel, nous avons le centre des émotions ; ce centre émotionnel est très fondamental. Malheureusement, les gens ne sont pas conscients de leurs émotions. Observez les foules dans une arène, les aberrations qu’elles commettent : des femmes qui enlèvent leurs sous-vêtements, les jettent sur les toreros ; barbaries… enfin, qu’est-ce que ça veut dire ? Ils sont emportés par des émotions violentes, ils n’ont aucun contrôle sur leurs émotions.
Les habitants de la Lémurie, comme ils savaient remplir le Devoir-Partkdolg de l’Être, étaient conscients de leurs émotions, ils n’acceptaient jamais les émotions inconscientes.
Maintenant, quant au centre du mouvement, nous savons déjà qu’il est lié à nos actes, coutumes, attitudes, etc. Les habitants de la Lémurie étaient conscients de leurs actions, ils pouvaient les modifier à volonté ; ils n’acceptaient pas les actes automatiques et inconscients et savaient remplir leur devoir cosmique.
Quant au centre instinctif, ils étaient conscients de leurs instincts (il y a beaucoup d’instincts en nous), et ces gens qui savaient remplir le devoir cosmique ; ils ne se sont pas laissés entraîner de manière mécanique par leurs instincts, ils prenaient conscience de tout.
Et enfin, nous avons le cinquième centre : le centre sexuel. Ils étaient conscients des activités du sexe, ils ne commettaient pas la folie d’extraire le sperme sacré de leur organisme, plutôt ils le transmutaient pour profiter de l’hydrogène sexuel Si-12.
Cet hydrogène était passé à une octave supérieure et développé dans les notes Do, Re, Mi, Fa, Sol, La, Si ; puis il se cristallisait sous la forme splendide du corps astral, le corps astral était créé.
En portant l’hydrogène sexuel Si-12 à une seconde octave d’un type supérieur, alors le corps du mental apparaît, il vient se cristalliser avec les mêmes notes de musique.
Et en le portant à une troisième octave d’ordre supérieur, le corps de la volonté consciente apparaît ; se cristallise avec les notes Do, Re, Mi, Fa, Sol, La, Si…
Il n’est pas nécessaire de les chanter; ils n’avaient pas besoin de les chanter. Ces sons se perpétuent au cours de la même transmutation par eux-mêmes, sans être provoqués.
Ainsi, ils cristallisaient leurs véhicules existentiels supérieurs, les créaient, puis recevaient dans leur nature intime, le principe de l’âme, l’âme causale ou l’âme humaine et devenaient des êtres humains.
Mais lorsque l’abominable organe kundabuffer s’est développé dans l’espèce humaine, tout a changé : un désordre s’est installé dans la psyché, une anomalie. Après la disparition de cet organe, les mauvaises conséquences de cet organe sont restées dans notre nature : les cristallisations mêmes de toutes nos erreurs, de toutes les mauvaises conséquences de cet organe.
Ainsi, il est évident que l’essence, le principe psychique, a été enfermé dans les mauvaises conséquences de cet abominable organe kundabuffer…
Apprendre davantage : L’Élimination de la Queue de Satan
Élaboration d’un Instructeur sur la Conférence
Citations des Écritures commentées par un instructeur gnostique, en tant qu’élaboration de la conférence de Samael Aun Weor.
Élucidations alchimiques tantriques de l’Arbre de Vie et de l’Arbre de la Connaissance du Bien et du Mal concernant :
- la trinité d’Ain Soph Aur אין סוף אור
- la dualité de Esh אש (feu-air), la trinité de Mayim מים (eau)
- la trinité des lettres Aleph א, Shin ש et Mem מים
La Genèse déclare :
Et Elohim dit, que cela (יהוה) soit comme des lumières dans le firmament des cieux (השמים) pour séparer le jour de la nuit; et qu’ils soient pour des signes, et pour des saisons, et pour des jours, et des années :
Le Zohar déclare :
« Que les lumières soient dans le firmament des cieux (השמים) » – Genèse 1 : 14
Ce qui signifie, que (יהוה) les (quatre) âmes vivantes (Latin: animas) appelées Chaioth חיות (créatures ou êtres vivants, à savoir : Jean, Marc, Matthieu et Luc, qui sont : l’aigle, le lion ailé, l’ange et le taureau ailé, respectivement) sont (Chaioth HaKadosh חיות הקדש) dans la région appelée le firmament des cieux (de Yetzirah, Briah et Atziluth). Au-dessus et au-delà d’eux, cependant, il y a un autre ciel comme il est écrit :
« Et la ressemblance du firmament au-dessus des têtes des (Chaioth חיות) créatures vivantes était comme la couleur du cristal abyssal » – Ézéchiel 1: 22
L’essence primordiale d’Ain אין, le néant, est avant toutes choses. Dans sa nature et sa condition abstraites et éternelles, il est incompréhensible, et en tant qu’objet de la compréhension, selon le Zohar, c’est Ain אין, le néant, ce qui signifie, Ain אין, n’est pas de la matière ou de l’énergie mais quelque chose, le mystère des mystères; mais il a pris forme en les appelant tous.
Cet Abîme était le firmament supérieur (l’Ain אין, le néant) des cieux (au-delà de l’Ain Soph: Atziluth, Briah et Yetzirah) dont la gloire et la magnifique splendeur (Ain Soph Aur אין סוף אור) – est comme celle de la brume étoilée de la Voie Lactée, qui comprend dans ses recoins obscurs et lointains d’innombrables et incomptables galaxies d’une brillance et d’une beauté ineffables, apparut dans la vision du prophète. Voyez, l’Ain Soph Aur אין סוף אור est un univers de lumière et d’amour (incréés), caché et dissimulé au regard mortel, comme la pensée de l’Esprit Divin; ineffable, transcendant toute compréhension humaine et tout pouvoir de conception. Comme les humains (mieux dit, les humanoïdes) n’ont jamais été capables de comprendre le divin et la nature de la pensée, ils peuvent encore moins évaluer les pensées de l’Ain Soph אין סוף (l’Infini, (l’Infini, qui est immergé dans un puissant océan sombre (l’Ain אין) dans lequel toutes les pensées sont noyées) l’Infini et Illimité (Ain Soph אין סוף), le caché de toutes les dissimulations, sans commencement ni fin, le grand centre invisible et source de toute vie et de tout mouvement existant dans des mondes connus et inconnus, circulant dans leurs puissantes orbites dans les abîmes insondables de l’espace (Ain אין, le néant), le Grand Être, dont la plus petite partie de la gloire, de la puissance et de la majesté est reflété et vu dans (l’Ain Soph Aur אין סוף אור ou) le soleil (absolu) et la lune (qui représentent toutes les lunes des jours cosmiques passés) de toutes les splendides galaxies d’étoiles et de constellations, toutes scintillantes et clignotantes à minuit (ciel sombre) et dans la musique mystique des sphères chantent à jamais alors qu’elles brillent: « La main (Iod יד d’Ain אין) qui nous a créés est divine. »
Dans le monde actuel d’ombres et d’incertitudes, les humains doivent avoir erré et vécu ignorants, non instruits et non éclairés, incapables d’acquérir la moindre lueur ou notion du mental et de la nature de (AElohim אאלהים) l’Être Divin, mais seulement pour l’intermédiaire de (le Vav ו et exprimé par) le Logos ou Parole (par la bouche ou le Peh פ) qui (émerge de l’Ouroboros, le Samech ס ou Soph סוף, l’Ain Soph אין סוף), opérant à travers les sephiroth Kether (couronne) a produit les lettres de l’alphabet qui, dans leurs formes, simples et multiples, sont des symboles des idées spirituelles au moyen desquelles nous obtenons des conceptions, bien qu’inadéquates, défectueuses et incomplètes, de Cela (espace abstrait absolu) dans lequel nous vivons, nous déplaçons et avons notre Être. » – Zohar
« Le (Iod י supérieur droite au-dessus du Vav ו de la) lettre Aleph א symbolise (le Iod י et le Hei ה de HaShamayim השמים, les eaux du ciel, ou le liquide céphalo-rachidien d’El HaYam אל-הים, Kether-Neptune, et le Esh אש, feu-air de Geburah dans Bélier, la tête, Rosh ראש) le commencement, Berashith בראשית (ou alliance de feu, Brith-esh ברית-אש, dans HaShamayim השמים, les cieux de l’homme, Ish איש et de la femme, Ishah אשה).
Le Iod inférieur gauche י sous le Vav ו de la lettre Aleph א symbolise le Iod י de HaMayim המים dans Malkuth (le dernier Hei ה de יהוה) et les eaux inférieures de la Terre ou les fluides génitaux d’ElahYam אלה-ים, dans Yesod-sexe, et les eaux ardentes de Geburah dans Scorpion, les organes génitaux à) la fin (du Vav ו, la colonne vertébrale et le dernier Hei ה de VaHaAretz והארץ, nos physicalités d’homme, Ish איש et de femme, Ishah אשה). C’est pourquoi il est écrit :
« Et (la Déesse de la Mer ElahYam) אלה-ים dit : Que HaMayim המים, les eaux (ou les fluides génitaux des physicalités masculine, Ish איש et féminine, Ishah אשה), qui sont sous leurs (liquides céphalo-rachidiens ou sous leurs) cieux, (HaShamayim השמים), soit rassemblées en un seul endroit (leur acte sexuel alchimique) et que la terre sèche (corps solaires) apparaisse (de leur mercure sulfuré, c’est-à-dire le mélange de leur âme de mercure, le résultat de leur Spermatozoïde et Ovule transmutés) : et c’était ainsi. » – Genèse 1 : 9
« Dans tout l’univers, toutes les classes d’êtres sont impressionnés par la signature d’Aleph א, à la fois ceux du ciel et ceux de la terre. Bien qu’il comprenne de nombreuses formes, ils ne sont pourtant qu’une seule lettre Aleph א complète. Par la partie supérieure de celle-ci est symbolisée (par le cerveau, véhicule du) mental et de la pensée divins, ainsi que le firmament supérieur du monde spirituel (la trinité des cieux HaShamayim השמים, à savoir, Kether, Chokmah, Binah, représentée dans les lettres Shin ש). En dessous et au milieu d’Aleph א se trouve la lettre Vav, dont la valeur numérique est six (Sheeth שית en Araméen), désignant les six degrés (ou sephiroth: Chesed, Geburah, Tiphereth, Netzach, Hod et Yesod) entre le Mental Suprême (Kether, Chokmah, Binah) et le firmament (le Vav, la colonne vertébrale ou l’utérus de Tiphereth, l’âme humaine) au-dessus des Chaioth, ou « les êtres vivants cachés (Jean, Marc, Matthieu et Luc, à savoir : l’aigle, le lion ailé, l’ange et le taureau ailé, respectivement). »
La lumière émanant de (la trinité de Shin ש, le feu dans le Iod י des eaux, HaMayim המים de HaShamayim השמים) le Divin (Shin ש de Kether, Chokmah, Binah) est exprimée dans le mot « Berashith בראשית », dont la première partie, bra ברא, contient les lettres initiales du nom Abraham אברהם, auquel l’Écriture fait référence :
« Et Iod-Havah יהוה lui (Chesed) apparut dans les plaines de (Aleph א ou) ממרא Mamre (c’est-à-dire les eaux ardentes de la tête מים ראש Mayim Rosh) : et il s’assit à la porte de la tente (de la sephirah Daath דעת) dans la chaleur (de esh אש, feu) du jour. » – Genèse 18 : 1
Dont la signification ésotérique est la suivante : Quand Abraham (Chesed) était assis à la porte de sa tente ; c’est-à-dire à la porte (de la sephirah Daath דעת) séparant le Iod supérieur (ou Iod supérieur droit י de la lettre Aleph א, qui représente la trinité ou Triamatzikamno, représentée dans les sephiroth: Kether, Chokmah, Binah) et (la lettre Vav (six) ou Sheeth שית en Araméen) le monde inférieur (représenté par les sephiroth Chesed, Geburah, Tiphereth, Netzach, Hod et Yesod ; puisque Malkuth est) symbolisé par le Iod inférieur gauche י de la lettre Aleph א. Il (Chesed) a ressenti la grande chaleur du jour (la grande chaleur du Esh אש (feu) de son chakra couronne, le Sahasrara); c’est-à-dire qu’il est devenu mentalement et spirituellement illuminé par la lumière divine de (son chakra couronne, le Sahasrara) le Premier Logos (Kether כתר, couronne). » – Zohar
« Les parfums et les sandales sont les symboles de Yesod. Nous devons étudier les deux arbres de l’Éden : l’Arbre de la Science du Bien et du Mal, et l’Arbre de Vie (les dix Sephiroth). Les deux arbres partagent même leurs racines. » – Samael Aun Weor
Les racines des deux arbres de l’Éden sont enracinées dans l’os du sacrum, Etzem Haetzah עצם העצה en Hébreu.
Prenez note des mots kabbalistiques avec Otz עץ :
- Otz Chayim עץ חיים: Arbre de Vie
- Otz Daath עץ דעת : Arbre de la Connaissance
- Os Atzamoth עצמות: Otz עצ (arbre), Maveth מות (mort)
- Arbres ou bois Atzim עצים : Otz עצ (arbre), Yam ים (eau)
C’est pourquoi il est écrit :
« Et il arriva après ces choses, que la Déesse et l’Elohim (de Geburah) testèrent (l’Ath את de) Abraham (האלה והאלהים נסה את־אברהם), et lui dirent : Abraham, et il dit : Voici, me voici (dans Chesed avec Elohim et la Schekinah שכינה). Prends maintenant (l’Ath את de) ton fils, (l’Ath את de) ton fils unique Isaac יצחק, que tu aimes, et entre dans le pays de Moriah (Geburah); et offres-le là en holocauste sur (la voûte d’Otz HaDaath עצ הדעת) l’une des montagnes dont je te dirai. » – Genèse 22 : 1, 2
Le Zohar continue :
« Et ils (Abraham et Isaac ou Atman Buddhi) vinrent à (Daath דעת, la voûte de l’Arbre de la Connaissance עצ הדעת) le lieu (d’El HaMaqom Asher אל המקום אשר) dont l’Elohim האלֹהים (de Geburah) lui avaient parlé ; et Abraham (Chesed) y (dans Daath) construisit l’autel, et posa le bois (העצים) dans l’ordre, et lia Isaac son fils (à Geburah, Buddhi), et le posa (Isaac) sur l’autel sur le bois (לעצים ). » – Genèse 22 : 9
Ce qui est écrit autrefois, « Et Isaac parla à Abraham, son père, et dit : ‘Mon père…’ » – Genèse 22 : 7)
Cela a déjà été expliqué. Mais pourquoi Abraham n’a-t-il pas du tout répondu à Isaac ? C’est parce qu’Abraham a cessé de partager la miséricorde (Chesed) en tant que père envers son fils. Au lieu de cela, l’attribut de Geburah est venu sur Isaac, c’est la raison pour laquelle il ne lui a pas répondu la première fois. Ainsi, il est écrit, « Me voici (dans Chesed), mon fils. » « Me voici (dans Chesed) », comme pour dire, la Miséricorde (Chesed) est partie et s’est transformée en Jugement (Geburah).
La phrase « Et Abraham dit », plutôt que « Et son père dit ». est écrit parce qu’il n’était plus comme un père mais (Geburah) était devenu un adversaire (de Chesed). Du verset, « Elohim (Gibor גיבור) fournira lui-même un bélier », il aurait dû être écrit « nous fournira » et non « lui-même ». et il répond qu’il lui a dit, l’Elohim (de Geburah) pourvoira (depuis Bélier, le bélier) à Ses propres besoins au moment opportun. Maintenant, mon fils (est dans Geburah), et non le bélier (du Bélier), est l’offrande. Immédiatement, il est écrit: « Ils sont allés tous les deux (Chesed et Geburah ou Atman Budhi) ensemble », cela signifie qu’Isaac (Geburah) a suivi la volonté de (Chesed) son père (dans la première initiation du feu). » – Zohar
Chesed soustrait alchimiquement son Ath את ou Schekinah שכינה et le transfère à Geburah.
« Et Abraham envoya (Ath את ou la Schekinah שכינה de) sa main (droite) (dans Yesod, le sexe) et prit le couteau (que Caïn utilise habituellement pour massacrer Abel, le fils de la Schekinah שכינה) pour tuer (mieux dit : retirer son Ath את ou Schekinah שכינה de) son fils. Et l’ange (Samael סמאל dans Scorpion) de Iod-Havah יהוה l’appela des cieux (de Geburah), et dit, (l’Ath את ou la Schekinah שכינה de) Abraham (de Chesed est maintenant), (l’Ath את ou la Schekinah שכינה dans Geburah de) Abraham : et il dit, Me voici (c’est-à-dire que mon Ath את ou Schekinah שכינה est maintenant dans Geburah). Et il (Samael) dit : Ne pose pas ta main (depuis Scorpion) sur le garçon, et ne lui fais rien (dans Geburah) : car maintenant je sais que tu crains, Yirah Elohim ירא אלהים (dans Geburah), voyant que tu ne m’as pas refusé ton fils, ton fils unique (Samael). Et Abraham leva les yeux et regarda, et voici derrière lui (derrière sa tête) un bélier (du Bélier, maison zodiacale de Samael) pris dans un fourré par ses cornes : et Abraham alla prendre le bélier et lui offrit (l’Agneau d’Elohim depuis Geburah) en holocauste (dans Daath) à la place de son fils. Et Abraham appela le nom de cet endroit Iod-Havah Awe Asher יהוה יראה אשר : comme il est dit à ce jour, Sur la montagne de (Geburah) Iod-Havah יהוה il (l’Aser אשר de יהוה) sera vu (comme Awe, Yirah יראה). » – Genèse 22 : 10-14
« La peur (יראת Irath) de (Geburah, qui est le Iod י d’Eve הוה, la Schekinah שכינה, le Iod י de) Iod-Havah יהוה (le Iod י dans Malkuth) est le commencement de la sagesse » – Psaume 111 : 10
« Et l’ange (Samael סמאל) de Iod-Havah יהוה appela Abraham des cieux (de Geburah) pour la deuxième fois, et dit : J’ai juré par moi-même, dit Iod-Havah יהוה, car parce que tu as fait cette chose, et n’as pas retenu ton fils, ton fils unique : qu’en bénissant je te bénirai, et en multipliant je (descendrai et dans Scorpion je) multiplierai ta postérité comme les étoiles des cieux, et comme le sable qui est sur la rive de la mer; et (dans Scorpion) ta postérité possédera la porte de ses ennemis (puisque je suis Samael, l’Elohim des guerres); Et en (Scorpion) ta postérité toutes les nations de la terre seront bénies; parce que tu as obéi à ma voix (Logos). » – Genèse 22 : 15-18
Explication : Il est écrit :
« Car Iod-Havah Elohim יהוה אלהים (Binah) n’avait pas fait pleuvoir sur la terre, et il n’y avait pas Adam אדם pour cultiver HaAdamah האדמה, le sol. » – Genèse 2 : 5
La signification ésotérique de ceci est…. parce qu’il n’y avait pas de Moïse (corps causal dans Tiphereth) pour intercéder auprès de la divine Schekinah, et c’est pourquoi il est écrit : « Il n’y avait pas d’Adam pour cultiver la terre ». -Zohar
Dans la Kabbale, les os Atzamoth עצמות sont attribués à Chesed et la chair, Basar בשר, à Geburah, tandis que le Dam דם, le sang que le cœur distribue à la chair, Basar בשר, est attribué à Tiphereth. Quarante gouttes de Dam דם, le sang descend du cœur dans les organes génitaux et devient une goutte de liquide sexuel dans les deux genres. C’est l’Od אד dans Scorpion. Comme il est écrit :
« Mais (venant du Scorpion) est monté un Ad אד, une brume de la terre et (à travers le Vav ו, la colonne vertébrale) a lancé Ath את (la Schekinah שכינה) sur toute la surface de (Bélier dans) HaAdamah האדמה, le sol (notre physicalité). » – Genèse 2 : 6
« Et une brume (אד) monta de la terre et arrosa toute la surface du sol » (Genèse 2: 6), qui fait référence aux désirs sexuels éprouvés par la femme (Ath את, la Schekinah שכינה dans Malkuth) vers l’homme (Kether-Binah dans la glande pinéale). » – Zohar
Alchimiquement, l’Od אד venant du Scorpion et le Dam דם, le sang venant du cœur nourrit la parole, la canopée de l’Arbre de la Connaissance, Otz HaDaath עץ הדעת, dans le larynx, et forme Adam אדם dans le cerveau; c’est pourquoi ces trois sephiroth, à savoir, Chesed, Geburah et Tiphereth, à savoir, la Monade, notre Être המעצמי, Abraham, Isaac et Jacob, constituent notre trinité intérieure. Abraham doit affronter Samael dans Bélier, Isaac doit affronter Samael dans Geburah et Jacob doit affronter Samael dans Scorpion. C’est pourquoi il est écrit :
« Cette lutte est terrible, cerveau contre sexe, et sexe contre cerveau, et ce qui est encore plus terrible et plus douloureux, cœur contre cœur. Tu le sais. Notre devise est Thelema (volonté). » – Samael Aun Weor
A propos de la dualité, il s’écrit :
« Et Adam אדם a dit, ceci est maintenant l’os de mes os (Chesed) et la chair de ma chair (Geburah) : car ceci sera appelée Ishah אשה Femme, car d’un Ish איש Homme ceci avait été pris. » – Genèse 2 : 23
Le Esh אש (feu) de Samael-Geburah descend à travers Tiphereth en tant que Dam דם (le sang) dans les organes génitaux et devient le Od אד (brume) du Scorpion, les organes génitaux, et arrose toute la surface de (Bélier dans) HaAdamah האדמה ( le sol), notre physicalité.
Zohar poursuit :
« La lumière du Second Logos (Chokmah) a été vue par Isaac (dans Geburah) quand, dans la fraîcheur du soir et que le soleil (Ra רא, de la tête) se couchait (à travers Binah, Geburah, Hod dans Yesod), il pria pour la venue de cette lumière (de Chokmah dans Scorpion), comme il est écrit :
« Et Isaac sortit pour méditer dans le champ שדה (Yesod) le soir : et il leva les yeux, et vit, et voici, les Gimelim גמלים arrivaient (ésotériquement : il vit avec ses yeux pituitaire et pinéal, Ayinin עיניו, la lettre Gimel גימל descendant et portant la lettre Iod י des eaux, Yam ים de Binah, à travers Geburah et Hod, dans le champ, Shaddah שדה de Shaddai שדי, Yesod dans Scorpion). » – Genèse 24 : 63.
C’est alors qu’Isaac a prévu la dispute qui surgirait entre Jacob (Tiphereth, l’âme humaine) et Esaü (Netzach, le mental). » – Zohar
Le cerveau est le véhicule physique de Netzach, le mental. Et la glande pinéale est le véhicule de l’âme humaine qui travaille dans les cieux de Tiphereth sous la direction d’Eloha Va Daath Iod, Hei, Vav, Hei, le Saint-Esprit, le Theomertmalogos.
La lumière de (Shiva) le Troisième Logos (Binah, qui s’élève en tant que Shakti dans le Sushumna de Shaddai שדי, Yesod-Scorpion, est Ath את, la Schekinah שכינה), qui procède des deux autres (Ad אד, brume du Scorpion, les organes génitaux, de l’homme Ish et de la femme Ishah איש ואשה, colonnes de droite et de gauche, Abraham et Isaac), étaient ceux vus par Jacob (Tiphereth, volonté), comme il est écrit :
« Et alors qu’il passait sur (la glande) Pinéale פניאל, le soleil se leva sur lui (Jacob-Tiphereth, l’âme humaine), et il s’arrêta sur (Scorpion) sa cuisse (sexe). » – Genèse 32 : 31
Le soir, il vit la lumière (du Bélier) appelée et connue sous le nom de Netzach נצח d’Israël (victoire d’Israël), et il s’arrêta sur sa cuisse (Scorpion, sexe), parce que cette lumière de (Yesod) d’origine séphirothique constitue (dans Bélier, le front Metzach מצח, et dans Scorpion) la cuisse (ou organes génitaux) dans la figure séphirothique. Sa cuisse, pas ses cuisses (Hod et Netzach), car comme il vient de le dire, il (Jacob-Tiphereth) a vu la lumière de (Bélier dans) Netzach (mieux dit : Metzach, מצח), qui est seulement du quatrième degré (des mystères majeurs).
Pour cette raison, après Jacob (Tiphereth, l’âme humaine), personne n’a été doté du don de prophétie jusqu’à la venue de Samuel שמואל (ne confondez pas Samuel שמואל avec Samael סמאל), comme le dit l’Écriture :
« Et aussi, le Netzach נצח, la force ou la victoire d’Israël ne mentira ni ne se repentira : car il n’est pas Adam (le pécheur) (Tiphereth), qu’il devrait se repentir. » – 1 Samuel 15 : 29
« Et il (Samael סמאל) a touché (Scorpion) le creux de sa cuisse (sexe). » – Genèse 32 : 25
Quand (Samael סמאל) l’ange d’Esaü (dans Bélier, le mental Netzach) qui luttait avec Jacob a vu qu’il ne pouvait pas l’emporter contre lui parce qu’il (Jacob, Tiphereth) tirait son pouvoir et sa force des deux premiers degrés ou émanations sephirothiques; c’est-à-dire de la lumière suprême et celle appelée Adam Kadmon (dans Bélier), l’archétypal Adam, il (Samael סמאל) a touché (Scorpion) le tendon de sa cuisse (sexe) dans lequel était contenue la force (de Geburah aussi) symbolisée par Netzach (mieux dit : Metzach, מצח le front ou le visage du Bélier, dénotant la fermeté, l’inflexibilité), et à partir de ce moment, comme nous l’avons observé, la prophétie n’a pas été trouvée en Israël (Tiphereth) jusqu’à la venue de Samuel שמואל, quand il est dit : « Le Netzach ou la force de (Jacob) Israël n’est pas Adam (le pécheur) (Tiphereth) »; c’est-à-dire, ne vient pas de ce degré sephirothique appelé Adam (le pécheur) (Tiphereth), mais de celui nommé Netzach (symbole de Metzach, מצח, le front ou le visage du Bélier).
Joshua יהושע (Jésus) a reçu sa prophétie de la sephirah Hod הוד (qui est montrée dans sa transfiguration) en raison de son association intime et étroite avec Moïse (le corps causal dans Tiphereth et Elijah, Elios, le soleil dans la victoire, Netzach), comme il est écrit:
« Et tu (Tiphereth-Moïses) mettras de ta gloire (Hod הוד) sur lui (Jésus), que toute la congrégation des enfants (archétypes d’âme) d’Israël puisse être obéissante. » – Nombres 27 : 20
Ce fut le cas de David, comme il le dit :
« Fais-moi connaître le chemin de la vie : Sept joies (Initiations de lumière) font ton visage ; à ta droite (de ton visage ou de ton mental) se trouve Netzach נצח (mieux dit : front, Metzach, מצח). » – Psaume 16 : 11 » – Zohar
Cette conférence a été originellement publiée en Anglais par Glorian. La conférence originale est Duality and the Trinity of the Tree of Life (Kabbalah) and Tree of Knowledge (Tantra).