Écrit par : Samael Aun Weor Catégorie : Conférences de Samael Aun Weor
Présentation au Temple
« Et quand les huit jours furent accomplis pour la circoncision de l’enfant, on appela son nom JÉSUS, qui était ainsi nommé de l’ange avant qu’il ne fût conçu dans le ventre. Et quand les jours de sa purification selon la loi de Moïse furent accomplis, ils l’amenèrent à Jérusalem, pour le présenter au Seigneur; (Comme il est écrit dans la loi du Seigneur, Tout mâle qui ouvre le sein sera appelé saint à l’Éternel;) Et pour offrir un sacrifice selon ce qui il est dit dans la loi du Seigneur : Un couple de tourterelles ou deux jeunes pigeons. » – Luc 2
Commençons notre conférence aujourd’hui. Avant toute chose, il faut reconsidérer et étudier, sans relâche, tout ce qui touche à la Pierre Philosophale.
En Alchimie on parle toujours des deux colombes de Diane. On dit qu’elle reçoit toujours des baisés de Vénus et c’est quelque chose de très précieux…
Il est bien connu qu’après les sept jours de purification, Marie et Joseph présentent l’enfant au temple, portant en cadeau deux colombes ou deux pigeons (symbole alchimique extraordinaire, merveilleux).
Ce double mercure a précisément ces deux oiseaux comme symbole. En Alchimie on parle, par exemple, dans plusieurs textes, du « lait de poule » (chose qui semblerait absurde, mais on la retrouve dans de nombreux textes d’alchimistes médiévaux). On dit que « en versant du jaune d’œuf dans un verre de lait, on a du lait de poule »… Dans tous les textes alchimiques on est très surpris quand on trouve des données comme celle du « lait des oiseaux », le mystère ornithologique qui nous laisse perplexe…
Sans aucun doute, ces deux colombes de Diane (tant aimée de Vénus) expliquent tout. Ce sont, tout simplement, les deux mercures, si nécessaires pour fabriquer la Pierre Philosophale.
Voici, et j’insiste encore sur ce point, que Joseph et Marie présentent l’enfant au temple et après sept jours de purification, ils prennent, je le répète, en cadeau, deux colombes.
Car cet enfant, en lui-même, est la Pierre Philosophale ; cela est évident. Quant à Joseph et Marie, ils représentent le Père qui est en secret et la Mère Divine Kundalini…
Les deux mercures sont donc constitués par les deux pôles de la vie : les formes masculine et féminine, l’éternel masculin et l’éternel féminin, le Père qui est en secret et la Mère Divine. Dans le domaine purement concret, c’est l’homme et la femme ; c’est évident, puisque tout doit avoir une représentation concrète ou un exposant dans le pôle physique.
Les deux pôles sont tellement nécessaires pour pouvoir élaborer la Pierre Philosophale, qu’un seul pôle ne pourrait pas l’élaborer. Je veux dire qu’avec un seul mercure la pierre ne pourrait pas être élaborée ; les deux mercures sont nécessaires : le masculin et le féminin.
Maintenant vous comprendrez pourquoi dans le temple des serpents, c’est-à-dire dans le temple de Quetzalcoatl, à Teotihuacán, on trouve un puits d’eau en entrant et un autre puits d’eau en sortant, comme pour nous parler des deux mercures, et c’est assez intéressant.
Ceux qui pensent que la Pierre Philosophale peut être fabriquée avec un seul mercure contredisent l’évangile Christique, car ce n’est pas une tourterelle mais deux tourterelles que Joseph et Marie ont offertes lorsqu’ils ont emmené l’enfant au temple, et après sept jours de purification.
« Et quand huit jours furent accomplis pour la circoncision de l’enfant, son nom fut appelé Joshua, qui était ainsi nommé de l’ange avant qu’il ne soit conçu dans le ventre.
Et d’offrir en sacrifice, selon ce qui est dit dans la loi du Seigneur, un couple de tourterelles ou deux jeunes pigeons. » Luc 2 : 21, 24
Pensons que Elohim fit le monde en six jours, se reposa le septième jour et le bénit.
« Et, les cieux et la terre furent complétés, et toutes leurs armées. Et au septième jour Elohim acheva le travail qui avait été fait et se reposa le septième jour de tout le travail qui avait été fait. Et Elohim bénit le septième jour et le sanctifia, parce qu’en lui se reposa tout le travail qu’Elohim avait créé et fait. » – Genèse 2 : 1-3
Et il faut savoir comprendre cela. La Genèse n’est pas quelque chose qui appartient à un passé ; la Genèse est d’une pertinence immédiate et nous devons tous travailler avec la Genèse, telle qu’elle est écrite dans la Bible.
C’est le grand oeuvre. Ce que Elohim fait en créant le monde, nous devons faire en créant notre propre univers intérieur. Si Elohim pris six jours ou périodes, nous devrons en prendre autant; et si Elohim s’est reposé le septième, nous devons aussi nous reposer le septième (le septième jour est pour les purifications). La résurrection est toujours au huitième jour, et cela doit être compris…
Alors, mes chers frères et sœurs, quiconque arrive à élaborer cette pierre, a, pour cette raison, tous les pouvoirs. Celui qui est sans la Pierre Philosophale (comme je vous le disais l’autre jour), ne vaut rien, n’est qu’un misérable ver de terre et c’est tout.
Le Golem
À Prague (Tchécoslovaquie), au Moyen Age, la magie et l’ésotérisme fleurissaient de manière transcendantale. Il y avait la liberté d’expression, même si l’inquisition était terrifiante dans toute l’Europe. Les gens les plus libéraux de l’époque s’y trouvaient et il y avait un quartier ou une communauté Juive : « le ghetto » était sans doute le plus important au sein du quartier Juif. Ensuite, il y avait des magiciens Hébraïques très forts qui savaient comment faire le golem. Et quel était le « golem » ? Ces magiciens ont fait une statue puis, sur son front, ils ont écrit le mot « teme », mais à l’envers : « emet אימת »; ils l’ont conjuré, l’ont exorcisé liturgiquement. Cette statue en vint à avoir une vie propre et pouvait être transportée (à travers la quatrième verticale) d’un endroit à un autre, apportant des choses au rabbin (objets à distance, etc.). Bien sûr, le jour où il effaça le mot « emet » de son front et enleva les verbes de pouvoir, la statue fut aussitôt réduite en poussière.
Ce golem était donc extraordinaire. Mais évidemment, le golem a une signification bien plus profonde, et symbolise la Pierre Philosophale. Celui qui la possède peut accomplir toutes sortes de présages et de prodiges…
Le mot qui était donc écrit sur le front était « terreur » (écrit de gauche à droite, dans le style Judaïque : « emet » ; c’est-à-dire « terreur de perdre sa pierre, car si vous la perdez vous échouez ».
Bien sûr, il faut beaucoup de travail pour le faire et le perdre est l’un des plus grands non-sens, n’est-ce pas ? Donc, je pense que vous comprenez…
Effort Juste et Compréhension
Il est donc évident que pour fabriquer la pierre, le tantrisme, le tantra est nécessaire; vous devez éliminer les éléments indésirables, les ego entités, etc. On ne pourrait pas vraiment faire la pierre si on n’éliminait pas les entités qui constituent l’ego. C’est clair, il faut savoir comprendre tout ça…
Le travail est donc généralement difficile, mais pas impossible. Il faut faire des efforts, c’est évident. Mais il y a deux sortes d’efforts : il y a l’effort mécanique et il y a l’effort conscient.
Un type d’effort mécanique, par exemple, est celui des cirques, qui exécutent une série d’efforts inutiles, absurdes (aérobic, etc.), qui n’ont aucune importance.
L’effort conscient est différent. Pour qu’il y ait un effort conscient, il doit y avoir un but précis et une pleine connaissance de ce que vous voulez faire.
Il ne suffit pas de connaître ou d’étudier, disons, le corps de la doctrine. C’est une partie, mais ce n’est pas tout. Il faut parvenir à l’union, pourrions-nous dire, de la doctrine ou des principes doctrinaux (c’est-à-dire de la connaissance) avec l’Être. Lorsque l’Être et les connaissances sont intégrées, alors, à partir de là, naît l’effort conscient.
Comment sait-on qu’une personne a la connaissance, ou plutôt, qu’une personne a vraiment la compréhension ? Je vais vous dire : de l’union de l’Être avec la connaissance vient la compréhension.
C’est, disons, comprendre le médium qui relie l’Être avec la connaissance. Une personne peut avoir des connaissances, mais si cette personne n’a pas réussi à unir ces connaissances avec l’Être, alors cette personne n’aura pas la comprehension (Binah).
Et comment sait-on qu’une personne a la connaissance, mais n’a pas la compréhension ? Très facile : celui qui n’a que la connaissance, ne fait que la répéter, la mémoriser ; mais si une personne (qui a cette connaissance mémorisée) est tenue de l’exposer des manières les plus diverses, et sous des angles différents, spontanément et naturellement, elle ne pourra pas le faire ; elle se contentera de répéter, plus ou moins, ce qu’il a accumulé dans sa mémoire et c’est tout.
Mais quiconque a la compréhension peut parler de n’importe quelle partie de la doctrine d’une manière consciente et l’expliquer sous les angles les plus divers. Pourquoi? Parce qu’il a de l’entendement, parce qu’il est parvenu à l’entendement, et cet entendement résulte, comme je vous l’ai déjà dit, de l’union de l’Être avec la connaissance; c’est clair.
Ainsi, il y a un besoin d’unir cette connaissance (ce qu’on apprend), de l’unir avec l’Être.
Mais comment une telle union pourrait-elle être réalisée ? Par la force de l’aspiration, par l’inspiration. Ce n’est qu’ainsi que l’Être pourrait être unis à la connaissance.
Quand on est compréhensif, quand on comprend les enseignements, alors on peut vraiment travailler, d’une manière consciente ; faire des efforts conscients pour arriver à fabriquer la Pierre Philosophale; cela est évident. Ainsi, les efforts mécaniques sont inutiles.
On a dit, par exemple, qu’il fallait éliminer chaque jour le mercure sec et le sel rouge… C’est évident.
Qu’est-ce que ce « mercure sec » ? Nous l’avons déjà dit : les éléments inhumains que nous portons à l’intérieur.
Et le « sel rouge » ? Nous avons déjà dit : que c’est ce soufre arsénique, ou feu, disons, de l’organe Kundabuffer.
Tout cela doit être supprimé.
Mais les travaux doivent être faits consciemment. Les efforts doivent être conscients. Il ne faut pas faire d’efforts quand ce n’est pas nécessaire, ou des efforts (dans telle ou telle direction) ne doivent pas être faits au-delà de ce qui est nécessaire. Quand les efforts deviennent mécaniques, ils ne servent plus à rien, et c’est quelque chose qu’il ne faut jamais oublier…
Pourquoi l’Univers Existe
On pourrait nous objecter, par exemple, qu’il n’y a pas besoin, ou pourquoi insistons-nous trop sur le sujet lié à la transmutation sexuelle.
À titre d’exemple, ce serait une base raisonnable pour insister… Réfléchissons : le soleil sacré absolu se dissoudrait si le Logos n’avait pas créé l’univers. Il était nécessaire pour le Logos de créer l’univers pour que le soleil sacré absolu soit soutenu… Cela signifie que la force qui vient du soleil sacré absolu, lorsqu’elle entre en collision avec cet univers qui a été créé, eh bien, disons, se répercute ou reçoit un choc ou revient multipliée au Logos. En retournant au soleil sacré absolu multipliée, alors cette vie est reçue par ce soleil, et elle est soutenue, elle vit. Mais s’il n’y avait pas ce choc, alors le soleil sacré absolu ne pourrait pas vivre, il se dissoudrait.
Il était prêt à se dissoudre, pendant la nuit profonde du grand pralaya. Il fallait que le Père Éternel Cosmique Commun crée cet univers. C’est ainsi que le mahamanvantara s’est levé, c’est-à-dire le jour cosmique.
Si les forces du soleil sacré se heurtent aux mondes et quand elles rebondissent, quand elles se heurtent, disons qu’elles rebondissent, elles remontent, elles retournent au soleil sacré, et bien sûr, elles le soutiennent.
Ainsi, la demeure de l’inexistant et du Père Éternel Cosmique Commun et omnimiséricordieux, qui est le soleil sacré absolu, a été empêchée de se dissoudre. Mais ce choc des forces existe dans tout ce qui est créé, absolument dans tout.
Régénération ou Dégénérescence
L’énergie créatrice du troisième Logos descend à travers les sept centres magnétiques de l’univers, pour prendre forme, pourrait-on dire, dans nos glandes sexuelles.
Évidemment, le circuit ne pouvait pas non plus être interrompu ; elle continue à circuler vers la génération purement animale, ou alors nous serons forcés d’imiter le soleil sacré absolu : au moyen d’un choc, transmutez cette force et la renvoyer vers l’intérieur et vers le haut.
Si nous ne faisons ni l’un ni l’autre, mais conservons simplement le potentiel sexuel dans nos glandes, le résultat sera que les sécrétions sexuelles de la femme, ou le sperme sacré de l’homme, vont involuer, dégénérer.
Comment sait-on que ce sperme a involué et dégénéré ? On le voit chez certains moines médiévaux : certains trop gros, obèses, pleins de graisse ; d’autres terriblement maigres et pleins de boutons.
Quant aux caractéristiques psychologiques de ces moines, elles sont déjà trop connues : Extérieurement, fanatisme extrême ; intimement : cynisme d’expert, à un haut degré. Ces moines inquisiteurs brûlaient des gens sur le bûcher, ils étaient terriblement fanatiques, et après avoir commis le crime, terriblement cyniques.
Ce sont les caractéristiques produites par l’involution du sexe, l’involution du sperme ou des sécrétions sexuelles, et cela est assez clair en soi…
Si le soleil sacré absolu n’avait pas besoin d’un choc, c’est-à-dire d’une opposition de masses ou de mondes pour que son énergie revienne multipliée, nous n’en aurions évidemment pas besoin non plus.
Dans ce cas, les énergies, à la fois les siennes et les nôtres, seraient par elles-mêmes transmutées et changées en types de forces supérieures. Mais ce n’est pas comme ça, il vit, le soleil sacré absolu vit, grâce à la transmutation, donc, c’est comme ça qu’il subsiste.
On pourrait se demander pourquoi. Laissez-moi vous expliquer : ces forces descendent à travers les sept centres magnétiques de l’univers, jusqu’à entrer en collision avec les masses purement physiques, que sont les planètes. Bien sûr, dans la collision, les forces sont changées de l’une à l’autre, c’est-à-dire qu’elles sont transmutées et retournent vers le haut. C’est indubitable.
Pour cette raison, si nous voulons retourner au soleil sacré absolu, nous devons faire la même chose que lui, et si nous essayons de violer cette loi, la seule chose que nous obtiendrions serait la dégénérescence du sperme sacré et des sécrétions sexuelles situées dans le corps, avec leurs résultats psychologiques correspondants.
Quels sont-ils, par exemple ? Le développement de l’abominable organe Kundabuffer et nous chargeant de forces poisoninoskiriennes terriblement malignes.
Il fut un temps, pendant la nuit du grand pralaya, où le soleil sacré était, disons, autoégocratique, il se soutenait lui-même, mais il commençait déjà à perdre du volume. C’est pourquoi l’inexistant, voulant le sauver, a créé l’univers et le jour s’est levé, le mahamanvantara, et c’est ainsi qu’il a réussi à ne pas se dissoudre et à se maintenir.
Il y eut aussi un événement, au sein du soleil sacré absolu, qui fut extraordinaire : beaucoup d’âmes, ou de nombreux adeptes, sont d’abord entrés dans le soleil sacré, mais comme ils possédaient toujours des éléments inhumains à l’intérieur, à l’intérieur, le résultat fut terrible. Le mélange de l’aura, disons, de ces êtres avec l’aura de ce monde solaire, est devenu désastreux.
Ce fut la période critique la plus terrible, mais heureusement elle est passée. Une telle période a été appelée Choot-God-Litanique où le Theomertmalogos a été modifié. Eh bien, ce contact de ces êtres avec le soleil sacré s’appelle « Geneotriamatzikamnien », un terme plutôt difficile, n’est-ce pas ? : Ge-neo-tria-mat-zikamnien. Et que le Theomertmalogos, c’est-à-dire le Logos-teomertma (parole essentielle), a subi des altérations, et le résultat s’est fait sentir dans tout l’univers solaire, dans tout le système…
Les gens qui fabriquaient les corps existentiels supérieurs de l’Être ont été imprégnés de ce rayonnement déjà altéré, et de nombreux individus qui sont allés à l’adeptat, dans les parties supérieures de leur Être, ont subi des dommages. C’est pourquoi il est devenu nécessaire pour l’inexistant, le Père Éternel Cosmique Commun, de créer un monde secret de purification, qui existe dans le système solaire.
Dans ce monde secret, ceux qui veulent entrer dans le soleil sacré doivent rester un moment. Là, ils éliminent les résidus qui restent et passent ensuite au soleil sacré absolu, et les habitants du soleil sacré absolu (à leur tour) qui ont été lésés, car ils ont continué à habiter sur cette planète bien connue sous le nom de « purgatoire ».
Eh bien, nous avions déjà discuté grossièrement de tout cela avec vous et aujourd’hui je le répète dans un seul but : vous faire voir que ce n’est que par la transmutation que la Pierre Philosophale peut être créée, et qu’en transmutant, nous imitons le soleil sacré absolu, nous agissons en harmonie avec lui, car c’est ainsi qu’il vit et se soutient.
Or, la transmutation seule ne suffirait pas ; cela doit s’accompagner de l’élimination des éléments indésirables que nous portons à l’intérieur.
Il faut un effort pour pouvoir éliminer ces éléments indésirables, mais un effort juste, c’est-à-dire un effort conscient, pas un effort mécanique, qui est inutile.
Le centre émotionnel a besoin de travailler pour pouvoir faire quelque chose d’utile, car le mental seul, l’intellect froid seul qui veut travailler, ne fait rien.
Forces Influentes
En tout cas, il ne faut pas ignorer qu’il existe trois types de forces dans le monde. Nous en appellerions quelques-unes « influences A » : ce sont tous ces préjugés de l’humanité, toutes ces lois, toutes ces affaires, tout ce qu’on appelle « famille », « environnement », etc.
Les « influences B » sont différentes : elles sont formées par des courants de type ésotérique, occultiste, ou du moins pseudo-ésotérique ou pseudo-occultiste, etc., etc., et il y a des « influences C », qui sont formées par, ou elles appartiennent, dirons-nous, à quelque chose de tout à fait différent de l’humanité mécanique. Les influences C partent directement de l’humanité consciente ou de l’humanité divine, de ceux qui ont déjà atteint l’auto-réalisation.
Il est clair que ce type d’influences C ne pourrait pas nous être accessible si elles ne devenaient pas des influences de type « B », car je suis sûr que vous ne comprendriez pas vraiment un groupe d’adeptes ressuscités…
Si vous veniez dans une pièce où un groupe d’adeptes ressuscités parlait, vous ne les comprendriez tout simplement pas. Ou plus : si vous deviez vivre avec un groupe d’adeptes ressuscités, dans un monastère, eh bien, franchement, vous ne les comprendriez jamais ; leur manière d’être, leur manière d’agir, etc., est si différente de la vôtre, la forme de la connaissance est si différente…
Ici, par exemple, je dois vous expliquer en détail ce que sont les deux mercures. Or, parmi eux, il n’y a pas d’explications : ils se comprennent d’un regard ou d’un mot, et si cela n’a pas été compris, alors « on est foutu ».
Il n’y a pas d’explications là-dedans : telle ou telle chose a été dite dans une langue qui sait si vous la comprenez, et ils ne vont pas se donner la peine de vous l’expliquer, car nous parlons d’un groupe de maîtres ressuscités avec qui vous deviez vivre (à titre d’exemple concret), ils ne vous comprendraient tout simplement pas.
D’elles viennent les influences que l’on pourrait appeler « influences C », et pour que l’humanité les comprenne, il faut qu’elles deviennent des influences B.
Quand on comprend alors qu’il n’y a pas que les influences A, c’est-à-dire les coutumes, les lois, les affaires, les soucis de ce monde avec la famille, etc., etc., quand on comprend qu’il y a aussi les influences par ce qu’on trouve dans des livres, dans la littérature, dans les contes; quand par diverses informations on sait qu’il y a une humanité divine, d’où viennent les influences C, alors on ressent, pour la première fois, une émotion très particulière, une émotion très intime qui fait penser, tout simplement, à travailler sur soi pour parvenir à la libération, pour avoir le bonheur d’entrer, un jour, dans le groupe de l’humanité divine. C’est ainsi que cette émotion surgit en soi, alors l’œuvre devient consciente ; c’est ainsi que vous travaillez consciemment.
Alors, il faut que les frères et sœurs mettent de l’émotion dans le travail.
Il ne s’agit pas seulement d’un travail intellectuel ou mécanique, car il est inutile. Tout travail est fait avec émotion, il doit y avoir de l’émotion, il doit y avoir de l’aspiration, il doit y avoir de l’aspiration.
Volonté pour le travail : d’où vient la volonté ? Elle doit sortir du centre émotionnel ; la force pour le travail ne peut pas sortir du centre intellectuel.
Si nous analysons le centre intellectuel, il a deux aspects : le positif et le négatif. Et donc, il le faut, sinon le processus comparatif de choix, le processus analytique, la confrontation logique, ne pourrait pas exister s’il n’avait pas les pôles positif et négatif.
Ainsi, le centre intellectuel a deux pôles. Positif est le « oui », négatif est le « non », mais le centre qui donne sa vraie valeur au travail ésotérique n’est autre que le centre émotionnel ; c’est celui qui valorise le travail, et d’un tel centre vient la volonté consciente qui permet de faire le travail. Non pas la volonté mécanique, qui est inutile, mais la volonté de l’Être, la volonté consciente, qui est ce qui compte. Ce n’est qu’avec ce genre de volonté que l’on peut persévérer dans le travail, jusqu’à réussir.
Ainsi, transmuter est une partie et éliminer en est une autre. Éliminer le mercure sec de l’Alchimie c’est-à-dire les divers ego ou agrégats psychiques qui constituent ensemble le Moi, l’ego. Mais pour éliminer ces agrégats, il faut un effort conscient, pas seulement un effort mécanique ; il faut travailler avec le centre émotionnel, pas avec l’intellectuel.
Au fur et à mesure que les frères et sœurs apprendront la technique du travail, ils travailleront plus efficacement ; c’est clair. Mais il ne suffirait pas, seulement, d’être informé sur la technique du travail ; vous devez travailler, parce qu’une chose est de connaître le travail, ou d’être intéressé par le travail, et une autre chose est de travailler.
Dépression et Rappel de Soi
Le pire dans le travail, c’est la dépression [perte d’enthousiasme, sentiment d’échec]. Lorsque la dépression surgit, alors le travail est suspendu et si nous la laissons prendre forme, alors elle continuera indéfiniment.
Dans la dépression, les cinq centres de la machine, disons, s’enfoncent dans l’eau et ne fonctionnent plus ; vient ensuite l’échec. Mais on peut sortir de la dépression. Comment? Grâce au rappel de l’Être.
Beaucoup diront qu’ils se souviennent toujours de leur Être. C’est faux ! Un individu pourrait vivre vingt ans enfermé dans une chambre, sans sortir du tout dans la rue, et pourtant il ne s’est pas souvenu une seule seconde de son Être, il a toujours été « loin de chez lui ».
Qu’appelle-t-on alors « se souvenir de son Être » ? Eh bien, simplement, « épuiser le processus de la pensée », même pour quelques instants, ou épuiser tous les courants de désirs, d’émotions, de pensées, de sensations, même pour quelques minutes. À ce moment on s’est souvenu de son Être, on s’est rendu compte qu’on n’est ni une pensée, ni des désirs, ni des émotions, ni des passions, que l’Être est au-delà de tout cela…, l’Être…
Mais rares sont ceux qui, même pour une minute, suspendent le courant des pensées, des désirs, des passions, etc. ; et vous devez le faire quotidiennement : souvenez-vous de votre Être. Quand on se souvient de son Être, il est évident qu’alors la dépression passe, elle s’épuise, et l’émotion pour le travail resurgit.
La dépression est problématique. Dans cet état, on n’a pas envie de travailler ésotériquement, et il n’y a pas d’autre moyen que de se souvenir de son propre Être. Si l’on « se souvient de son Être », la dépression passe immédiatement…
Se Voir dans les Autres
Vous savez… n’oubliez pas, frères et sœurs, le miroir de l’Alchimie. Ce travail est un miroir : il faut apprendre à se regarder dans les autres.
C’est très important : se voir dans les autres. Si nous voyons un ivrogne dans la rue, « eh bien, j’y vais, c’est comme ça que je suis quand je suis ivre. » Si on voit un « accro à la marijuana », « eh bien, je marche là-bas, c’est comme ça que je suis ». Si nous voyons une personne en colère, « tonnant » et « flashant » et quelle tête elle fait : c’est comme ça que je suis. comment je suis ». Donc, se voir là, se voir dans les autres (c’est quelque chose de très important).
Voulons-nous, par exemple, arrêter de nous disputer avec quelqu’un, ou arrêter de protester ? Changeons pour cette personne qui veut nous gronder; par la méditation, changeons notre personnalité à celle de la personne qui est contre nous ; sentons-nous être cette personne et regardons-nous, nous-mêmes, comme si nous étions quelqu’un d’autre ; sentons que nous sommes celui avec qui nous nous battons, celui qui est la cause de nos problèmes ; imitons-le dans toutes ses modalités, gestes et paroles, formes et manières d’être ; sentons donc dans la méditation, identifié à cette personne.
Si nous réussissons, le désir de se quereller disparaîtra réellement. En fait, nous verrons alors notre personne comme quelque chose d’étrange et nous comprendrons l’autre, parce que nous nous sommes identifiés à l’autre, et en les comprenant, eh bien, tout sera passé; le désir d’objecter ou d’argumenter est terminé.
Traçons quotidiennement, par exemple, la volonté de ne pas soulever d’objections, même si c’est une heure par jour. Ce n’est pas beaucoup de travail, n’est-ce pas ? Pouvoir rester une heure par jour sans s’opposer à quoi que ce soit ni à personne, même s’ils nous insultent, même s’ils se moquent de nous, même s’ils nous dérangent. Plus tard on pourra augmenter le temps à deux ou trois heures, et à la fin on ne s’opposera plus à rien, on apprendra à vivre en paix.
Le Changement est Douloureux
C’est très important, frères et sœurs; il s’agit de changement. C’est douloureux? Oui! Il n’est pas possible d’obtenir un changement sans douleur. C’est clair : tout changement intime, en effet, doit avoir lieu sur la base de la douleur. Sans douleur, les changements ne sont pas possibles. Comment c’est? Quand on dit (en Franc-maçonnerie, par exemple) que « la pierre brute doit être travaillée jusqu’à ce qu’elle devienne la pierre cubique parfaite », cela signifie que la Pierre Philosophale doit être élaborée, et en Franc-maçonnerie cela se confond simplement avec la morale. Et, vraiment, il s’agit d’éliminer les éléments inhumains, n’est-ce pas ? D’un côté c’est, et de l’autre il s’agit de la transmutation, et ainsi l’élaboration de la grande pierre est finalement réalisée. C’est ce que beaucoup de frères et sœurs n’ont pas compris…
Beaucoup de choses sont attendues : par exemple, le transfert de la conscience. C’est très bien, très bien, n’est-ce pas ? Pour pouvoir transférer la conscience à n’importe quel coin de l’univers…
Nous savons très bien qu’à travers le feu serpentin, il est possible de faire sortir la conscience, par exemple, par le brahmaranda (cette partie située ici, là où se trouve, disons, la fontanelle frontale des nouveau-nés), et projeter la conscience, pour la transférer à une autre personne, et alors nous vivons ensemble, nous pourrions dire, identifiés à une autre personne, ou à tout autre endroit éloigné de l’univers pour voir, entendre et expérimenter les merveilles du monde, etc., etc., etc.
Mais, comment pourrions-nous transférer la conscience, effectuer le transfert de la conscience, si nous n’avons pas encore éliminé les éléments indésirables que nous transportons à l’intérieur, le mercure sec, comme on dit en Alchimie ?
Nous pouvons atteindre la véritable illumination, mais nous devons d’abord mourir pour être ; « Ce n’est qu’avec la mort que vient le nouveau »…
Ainsi, l’effort conscient est nécessaire dans le travail, la persévérance, jusqu’au succès. Mais comme je le dis, frères et sœurs, il ne suffit pas que vous receviez l’information. Ces informations, ces connaissances, doivent vous lier à l’Être et ne peut vous lier à l’Être que par la volonté. Ainsi, de l’union de la connaissance et de l’Être, vient la compréhension. Quand on a atteint la compréhension, on travaille consciemment sur soi-même.
Questions et Réponses
Bon, maintenant passons aux questions, voyons frères et sœurs …
Étudiant : Écoutez maître, bien sûr du point de vue transcendantal, c’est merveilleux, mais dans la vie pratique quand il s’agit de questions totalement administratives, comme c’est mon cas, bien sûr, il faut aussi vivre les pieds sur terre. Alors, dans une forme délibérative ou table de débat, on doit exposer les points de vue avec lesquels on n’est pas d’accord avec l’un des exposants. Même, bien des fois, il ne faut pas seulement exposer une seule fois. Pour une grande cause (toujours pour une grande cause) qui doit être exposée pour clarifier une idée, souvent un concept. Je dis dans ces cas-là, j’imagine que ce n’est pas l’ego, justement, lorsqu’il s’agit d’éclairer une idée générale, qui est même soumise à l’examen d’une table de débat…
Samael Aun Weor : Eh bien, en tout cas je vais vous dire : j’ai vu des délibérants, d’un certain genre, qui m’ont laissé réfléchir. Par exemple, j’ai vu un groupe des sept puissances (que nous invoquons donc pour différents travaux ésotériques et magiques), délibérer sur certaines formes, images, symboles étranges, perçus par tous. L’un a dit : « Eh bien, tel symbole présente telle ou telle caractéristique, et donc, ma conception est que cela signifie telle chose »…
Un autre frère a pris la parole et a dit, après réflexion, il a dit : « J’ai aussi vu ce même symbole sous cet autre angle et je considère que, pour cette raison, il a aussi cette autre caractéristique, point »… L’autre est arrivé et ont vu une autre caractéristique du même symbole, et chacun exposait ses concepts. Quand tous les concepts ont été exposés, par réflexion ils ont compris de façon si évidente qu’il n’y a pas eu de discussion, ils ont compris, et ils sont parvenus à un accord, sans discussion.
J’ai aussi vu les maîtres, par exemple, dans le temple de la loge blanche, argumenter (ou ne pas argumenter parce que c’est absurde d’argumenter), mais, disons, parler, ou étudier tous les mystères du grand œuvre. Chacun donne son concept réflexif, il n’y a pas de concept sans avoir réfléchi, mais il n’y a pas de discussion.
Maintenant, je considère qu’à une table, eh bien, de débat, comme on dit, que chacun a donné son concept…… enfin ils finissent et après chacun a donné son concept, ils l’ont déjà donné. Comment alors sortir de la solution ? Là, oui, à la majorité. Le vote serait fait, le concept qui aurait le plus grand nombre de votes serait le gagnant, sans discussion…
Mais en effet, lorsqu’on donne un concept, il faut savoir si on le fait par simple réaction ; et alors le concept ne marche plus, c’est le produit d’une réaction.
Lorsque nous, à une table de débat, allons donner un concept, nous ne devons pas le faire par réaction, mais par autoréflexion intime. Une fois le concept donné, silence…
Et si chaque frère et sœur, à une table de débat…… se limitait à cela, une fois que chacun avait donné son concept, alors le vote décidait : le plus grand nombre de votes, alors, est le définitif (toujours le concept qui a eu le plus grand nombre de votes), il n’y a donc pas de discussion… Voyons voir…
Étudiant : Dans le cas où un concept surgirait à ce moment-là, ce serait une réaction ou ce serait une……parce que je sais……une qui n’est pas résolue à la majorité des voix, parce que c’est le cas des majorités de votes qui forment des groupes. L’autre système est l’accord unanime par la résolution de problèmes, l’élimination. Et il est évident que quand un… Bien sûr l’exemple que vous avez donné, maître, est entre sept puissances, entre maîtres, et non……alors il y a la possibilité que l’un des conceptualisateurs soit…….est dans l’erreur. Donc, je pense qu’il est approprié de clarifier……parce que soi-même peut se tromper et alors quelqu’un d’autre sera celui qui clarifiera le concept…
Samael Aun Weor : Eh bien, en tout cas, je me borne à ne rien vous dire de plus que les concepts émis doivent être le produit spontané, disons, de notre propre autoréflexion ; car quand on émet un concept et qu’il est produit par l’ego, un tel concept est déjà conditionné, il ne porte pas la spontanéité de la vie libre dans son mouvement.
Donc, si nous nous limitons, bien sûr, à l’autoréflexion, nos concepts viennent des profondeurs de notre propre Être et…
Malheureusement, si un frère ou une sœur procède ainsi, ce n’est pas ainsi que procèdent tous les autres et ils savent……eh bien, je me borne à vous dire ce que vous devez faire, conformément à l’enseignement laissé par notre Seigneur…
Étudiants : À propos du contact…..
Samael Aun Weor : Eh bien, je veux dire, le contact établi entre des êtres parfaits, mais qui avaient encore des éléments inhumains, avec le soleil sacré, s’appelle « contact geneotriamatzikamnien »…
Cette conférence a été originellement donnée en Anglais par Glorian. La conférence originale est Alchemy, the Philosopher’s Stone, Right Effort, Depression and Pain.