Écrit par : Samael Aun Weor Catégorie : Conférences de Samael Aun Weor
J’ai déclaré dans la conférence Les Sept Mentals et les Sept Vérités que les sept mentals ont leur synthèse dans le corps mental. Mais c’est une chose d’avoir le corps mental et c’en est une autre d’avoir les sept modifications, les sept mentals. De toute évidence, ces sept modifications ou sept mentals sont liés aux sept centres, à savoir, encore une fois, les centres intellectuel, émotionnel, moteur, instinctif et sexuel.
J’ai aussi affirmé emphatiquement qu’il existe deux centres supérieurs : l’émotionnel supérieur et le mental supérieur. J’ai dit que chacun des sept centres a son propre mental, donc nous avons sept mentals qui contrôlent notre corps : un est le mental, un autre est le mental émotionnel, un autre est le mental moteur, un autre est le mental instinctif, et un autre est le mental sexuel, et un autre est le mental émotionnel supérieur, et un autre le mental du mental supérieur.
J’ai dit que dans chacun de ces sept mentals il y a une vérité, et que pour tout il y a en nous sept vérités contenues dans les sept mentals. Mais nous devons être toujours alertes et vigilants, comme des sentinelles en temps de guerre…
Nous ne devons pas laisser le mental intellectuel faire son travail, nous entraîner sur les chemins de la morbidité et de la luxure.
Nous ne devons pas permettre au mental émotionnel de nous conduire sur le chemin des émotions négatives.
Nous ne devons pas permettre au mental moteur de nous transformer en simples footballeurs, ou boxeurs, ou de nous faire faire quelque chose d’inutile.
Nous ne devons pas permettre que le mental instinctif soit altéré par de fausses conceptions de l’organisme, de la vie, car celles-ci ont pour fonction bien définie de faire fonctionner correctement chacun de nos organes.
Nous ne devons pas permettre au mental sexuel de nous conduire sur le chemin du sensualisme lubrique.
Il faut développer en nous le mental émotionnel supérieur avec des émotions pures, avec un art digne, avec les symphonies de Beethoven, Mozart ou Liszt.
Il devient nécessaire de développer le mental [supérieur] en nous, avec la culture de l’esprit.
Chacun des sept mentals sera perfectionné à mesure que nous éliminerons les agrégats psychiques.
Quand on élimine les agrégats psychiques du centre intellectuel, le mental reste au service de l’esprit.
Quand on élimine les agrégats psychiques des émotions inférieures, le centre émotionnel supérieur brille en nous.
Quand on élimine les agrégats psychiques du centre moteur, représentés par de mauvaises habitudes, de mauvaises coutumes, etc., des actions dignes brillent dans ce centre.
Lorsqu’on élimine les instincts animaux inférieurs du centre instinctif, ce centre merveilleux remplit alors parfaitement ses fonctions, dirigeant l’eurythmie de tout notre corps, en pleine harmonie.
Quand on élimine tous les agrégats psychiques du centre sexuel, alors cela fonctionne à merveille, transformant le sperme sacré en énergie créatrice.
Celui qui a éliminé tous les agrégats psychiques en lui-même au moyen du feu sacré de Vulcain possédera les centres émotionnel et mental supérieurs. Alors on intégrera sa personnalité, et elle sera au service de l’Être, et les messages qui viennent des parties les plus élevées de son propre Être, passant par les centres supérieurs, atteindront chacun des cinq cylindres de la machine organique. C’est ainsi que le feu fera de nous des individus sacrés. C’est ainsi que le feu, brûlant, désintégrera complètement les agrégats psychiques ; les transformera en flammes.
Le Feu
Nous devons attirer le feu d’abord dans le corps, puis dans l’âme, et plus tard dans l’esprit. Lorsque ces trois mèches de feu brûleront à l’intérieur de nous, nous émergerons dans notre prototype divin, car chacun de nous a son propre prototype dans le feu, et pour cette raison nous deviendrons des Elohim.
Il est nécessaire que vous compreniez la nécessité pour nous de devenir des Elohim. Il est nécessaire que vous compreniez la nécessité de devenir des individus sacrés. Il vous faut comprendre l’urgence d’entrer une fois pour toutes dans l’armée de la parole, l’armée du démiurge créateur de l’univers. Il est nécessaire que vous franchissiez les trois étapes fondamentales dans les sept régions de l’univers.
Sans le feu, vous ne pourriez pas vous transformer. Dans le monde physique, les scientifiques ne savent rien du feu. Ils pensent que le feu est le produit de la combustion. De plus, ils se trompent, la réalité est inverse : la combustion est certainement le résultat d’un feu. Prenons une allumette et frottons-la : nous avons le feu ; évidemment, les scientifiques diraient que cette flamme est issue de la combustion, mais ils se trompent, ce qui se passe, c’est qu’on a éliminé le réceptacle dans lequel le feu était enfermé. Et le bras, la main qui a déplacé l’allumette, a du feu, sinon le feu n’aurait pas germé, l’allumette n’aurait pas bougé et donc elle aurait contenu le feu dans son état complètement virginal.
Le moment est venu de comprendre qu’avant que l’allumette ne brûle, le feu existe. Le moment est venu de comprendre qu’après l’extinction de l’allumette, le feu continue d’exister. Alors, quelle est l’origine du feu ? Où est-il ? Le feu n’a pas de commencement ; il n’a pas de fin.
Comme je l’ai déjà dit, et je le répète : ce qui nous intéresse, c’est le feu du feu, la flamme de la flamme, la signature astrale du feu. C’est au moyen de ce feu de Vulcain, c’est-à-dire du feu Christique solaire, que nous pourrons réellement brûler tous les agrégats psychiques, les réduire en poussière cosmique.
Qu’est-ce qui est enfermé dans les agrégats psychiques ? L’essence, et qu’est-ce qu’une essence ? C’est un feu vivant. Lorsque les agrégats psychiques auront été brûlés, que restera-t-il ? Le feu, la conscience est le feu qui crépite, le feu qui crépite dans l’aura ardente de l’univers.
Je le répète : tous les livres sacrés qui ont été écrits, ont été écrits avec des charbons ardents. Leurs auteurs adoraient le feu. Alors, travaillez avec le feu et je vous assure, au nom de la vérité et de la justice, que vous serez libéré. Aujourd’hui, vous tous, n’êtes que des charbons sans feu.
Le moment est venu d’allumer le feu. Le moment est venu de comprendre que nous devons briller comme des flammes ignées dans l’aura de l’univers.
Ici finissent mes propos.
Questions et Réponses
Maintenant, il y a une totale liberté……des questions de type ésotérique, liées exclusivement au thème que nous avons développé. Les frères et sœurs qui le souhaitent peuvent demander par rapport à ce sujet ; n’ayez pas peur de poser des questions, il y a de la liberté pour tous.
Étudiant : Vénérable maître, en relation avec le rappel de soi, et faisant allusion aux paroles du Maître Jésus : « Laissez les morts ensevelir leurs morts »… une personne qui ne vit pas dans le rappel de soi est-elle une personne morte ?
Samael Aun Weor : C’est vrai; c’est un automate, un robot programmé par la loi de la récurrence.
Une autre question ? Oui frère…
Étudiant : Vénérable maître, par rapport au feu dont vous parliez au début, comme les feux de bougies avec lesquels on veille sur les morts, le feu dans la cuisine, dans le poêle, pourrions-nous considérer ces aspects comme des feux négatifs du grand saint fohat ?
Samael Aun Weor : Non ! Il y a simplement plusieurs sortes de feu et c’est tout ; il y a plusieurs niveaux de feu.
Une autre question ? Oui frère.
Étudiant : Vénérable maître, il y a de nombreuses années, j’ai eu une expérience très heureuse. Quand je me suis réveillé, je me suis senti profondément ému…
Samael Aun Weor : Le feu est sans aucun doute compatissant, et il tend aussi à aider ceux qui sont tombés, ceux qui marchent dans les ténèbres, c’est pourquoi il a été dit qu’il faut lever haut le flambeau pour éclairer le chemin des autres. C’est cela.
Est-ce que d’autres frères ou sœurs ont besoin de poser des questions ?
Étudiant : Quelle relation l’aura entretient-il avec le feu, vénérable maître ?
Samael Aun Weor : Eh bien, l’aura est aussi un rayonnement igné. Évidemment, le corps est latent dans l’aura, dans chaque atome, bien qu’en réalité ce ne soit qu’un feu inférieur. Eh bien, vous devriez être intéressé à développer en nous le feu de Vulcain, car il devrait être intéressant de franchir les trois étapes au sein des sept régions, si en réalité nous voulons vraiment devenir des soldats de l’armée de la parole.
Une autre question ? Parle frère…
Étudiant : Maître, est-ce que nous, les célibataires, pouvons éveiller le feu sans partenaire ?
Samael Aun Weor : Le feu de Vulcain, il est écrit qu’il ne s’éveille que dans la forge des Cyclopes, sans (orgasme).
Cependant, les célibataires peuvent travailler sur l’ego, et par des efforts transcendantaux, avec l’aide de la Mère Divine Kundalini –qui est feu– ils pourront détruire 25%, 30% voire 50% des agrégats psychiques. Cependant, plus tard, ils devront descendre à la forge ardente de Vulcain si, en réalité, ils veulent vraiment finir à cent pour cent leurs agrégats psychiques.
Une autre question ?
Étudiant : Vénérable maître, selon votre conférence, le Père est feu, le Fils est feu et le Saint-Esprit est feu, la Mère Divine est feu. Pouvons-nous, disons, concevoir une différence de gradation ?
Samael Aun Weor : Oui, il y a des degrés et des degrés : car l’un est le Père : flamme supérieure. Un autre est le Fils, le Logos, le Christus, qui est aussi feu ; c’est le feu igné qui brille dans la conscience, le feu qui crépite entre les rochers, le feu qui est crucifié à l’intérieur de la terre, l’anima mundi. Et une autre chose est le feu du Saint-Esprit, le feu de la Pentecôte, le feu sexuel qui ne peut être connu que dans la neuvième sphère.
Étudiant : Vénérable maître, le feu a-t-il sa contrepartie ?
Samael Aun Weor : Le feu n’a pas d’équivalent, le feu est le feu, il est ce qu’il est, ce qu’il a été et ce qu’il sera toujours ; ainsi, le feu existe oui, dans la réalité des vérités comme diverses gradations du feu.
Une autre question ? Oui frère…
Étudiant : Notre Être réel est-il intrinsèquement du feu ?
Samael Aun Weor : C’est vrai, sans aucun doute, il est feu.
Une autre question ? Voyons frère…
Étudiant : Vénérable, vous nous avez parlé de deux : l’immanifesté et le manifesté. La raison d’être de l’Elohim manifesté est-elle dans l’immanifesté ?
Samael Aun Weor : L’immanifesté, l’inconnaissable, c’est Aelohim. Moïse adorait Aelohim. Le manifesté, le second, est le démiurge architecte de l’univers, il est le feu, il est le Chrestos Cosmique ; il est Vishnu, qui peut pénétrer tout ce qui est, a été et sera. Évidemment, la raison d’être du Logos manifesté c’est de créer et recréer.
Lorsque nous, nous tous, pouvons nous absorber comme Elohim dans le sein profond de celui qui n’est pas manifesté, alors nous connaîtrons le secret vivant de la manifestation profonde de chaque mahamanvantara. Nous savons déjà que les manifestations mahamanvantariques périodiques proviennent de l’intérieur du nombril cosmique. Cela n’a pas de commencement, cela n’aura pas de fin ; mais nous ne connaîtrons sa vérité fondamentale, sa racine, qu’après s’être transformée en flammes, le jour où nous nous plongerons définitivement dans le sein du Père Éternel Cosmique Commun.
Ainsi, mes chers frères et sœurs, Aelohim est ce qui est, ce qui a toujours été et ce qui sera toujours. Ce qui se cache derrière le feu, c’est l’indicible. Bienheureux ceux qui s’immergeront définitivement et pour toujours dans ce qui est la vérité. Mais maintenant nous devons beaucoup travailler sur nous-mêmes, maintenant c’est à nous de ciseler nos sept mentals, maintenant c’est à nous de connaître les sept vérités contenues dans nos sept mentals.
Il est aussi urgent, comme je l’ai dit dans une conférence précédente, de savoir que les sept seigneurs sublimes existent à l’intérieur de nous, sept parties de notre propre Être. Évidemment, par la loi des analogies philosophiques, et des correspondances, et de la numérologie, dans le macrocosme il y a sept mentals liés aux sept mondes, sept seigneurs sublimes, sept bouddhas de contemplation.
Ainsi, il y a sept mondes en haut dans le macrocosme, sept mentals, pour parler plus clairement, et sept seigneurs sublimes ; et à l’intérieur de nous, ici et maintenant, sept seigneurs sublimes, sept mentals qu’il nous faut profondément ciseler, ciseler et perfectionner. Ceci n’est possible qu’en réduisant en cendres les agrégats psychiques, contenus dans les cinq cylindres de la machine humaine organique, et en perfectionnant nos centres supérieurs, de chacun de nous.
Comprenez que nos sept mentals doivent briller ; comprenez que les sept seigneurs sublimes doivent agir à l’intérieur de chacun de nous, qu’ils doivent être connus ; comprenez qu’à l’intérieur de nous il y a sept vérités, nous n’avons d’autre choix que de travailler avec le feu, pour devenir des colonnes du temple du dieu vivant. Dans le livre de l’Apocalypse il est écrit :
« Celui qui vaincra, je ferai de lui une colonne dans le temple de mon Dieu, et il n’en sortira plus. » – Apocalypse 3 : 12
Y a-t-il une autre question ? Oui frère…
Étudiant : Vénérable maître, quel pourcentage de conscience est nécessaire pour le rappel de soi ?
Samael Aun Weor : Se rappeler de soi est se rappel de soi. Beaucoup commenceront avec les 3% qu’ils ont, d’autres travailleront avec 5%, et d’autres avec 10. Après tout, les pourcentages augmenteront petit à petit. Plus les pourcentages de conscience grandir en chacun de nous, il est évident que nous nous souviendrons de nous-mêmes d’une manière de plus en plus splendide, chaque fois meilleure. Mais nous ne pourrions pas augmenter les pourcentages de conscience en chacun de nous, si nous n’éliminions de nous-mêmes les démons rouges de Seth, c’est-à-dire ces créatures ténébreuses, ces monstruosités de la terre, représentations vivantes de nos défauts psychologiques.
Les écoles qui n’enseignent pas le chemin de la Christification, les écoles qui n’enseignent pas à travailler avec le merveilleux fohat qui tisse et détisse tout le métier à tisser de l’univers, sont des écoles mortes ; le froid lunaire y règne.
Une autre question ? parle mon frère…
Étudiant : Maître, à propos de la dissolution de l’ego……une question concernant cet ordre des Bons…
Samael Aun Weor : Certes, il existe deux ordres au Tibet Oriental : l’un des Drukpas à cape rouge, et l’autre des Bons. Incontestablement, les adeptes du clan Drukpas travaillent avec le feu infernal, avec le soufre arsénique, avec le feu toxique et abyssal.
Une autre chose est les Bons. Je ne nie pas qu’ils soient radicaux à cent pour cent, mais ils travaillent avec le feu.
Si quelqu’un frappait aux portes d’un monastère Bon dans le but de demander l’initiation, il serait alors accueilli par un grand prêtre vêtu d’une robe couleur sang, une mitre rouge sur la tête, des colliers avec les ossements des morts et un poignard ensanglanté à la main. La main droite c’est le prêtre Bhon, qui pose une question: « que veux-tu ? »
Alors le dévot répond : « Je veux me retirer de cet univers pour toujours. »
Le prêtre Bhon l’emmène dans le patio et demande au dévot « prononce ce mantra », le dévot le fait ; alors il tombe instantanément mort, et le sujet est désincarné.
Dans le monde astral, ces Bons mettent le sujet en relation étroite avec le Père-Mère, et le soumettent à des tests rigoureux. La Mère Kundalini, agissant sur le fils, l’aidera, et ainsi les agrégats psychiques seront annihilés.
Un travail acharné attend l’aspirant qui a traversé cette porte. La Mère Cosmique devra travailler durement avec lui jusqu’à ce qu’elle parvienne à désintégrer tout son ego ; sa conscience libérée d’eux alors, il plongera dans le sein de celui qui n’appartient pas au temps. Mais puisqu’elle n’a pas encore créé les corps existentiels supérieurs de l’Être, il n’aura sans doute pas atteint l’adeptat à cause de cela ; il sera une flamme oui, une petite étoile de l’univers infini. Blavatsky a dit :
« Si tu ne peux pas être Soleil, alors sois l’humble planète. Oui, s’il t’est interdit de flamboyer comme le Soleil de midi sur le mont enneigé de la pureté éternelle, alors choisis, ô Néophyte, une voie plus humble. » – La Voix du Silence
Il ne sera pas un adepte, mais il saura se détacher du scénario cosmique et s’immerger dans le sein du grand Alaya de l’univers.
Une autre question est lorsque l’aspirant, devant le prêtre Bon, affirme emphatiquement qu’il veut suivre le chemin de l’adeptat. Alors on le conduit dans la forêt solitaire, on l’enferme dans une cabane, non pas une de ces cabanes de luxe comme il en existe ici sur les terres d’Amérique, mais une vraie cabane, faite de gousses et de roseaux de toutes sortes. Là, le sujet devra traverser des terreurs effrayantes, des épreuves indicibles. Un clairon retentira, et il sera fait des os des morts. Les prêtres Bons conseilleront à l’aspirant de rester à l’écart de ce chemin. On lui dira : « il y a de meilleurs moyens ; ils existent dans la roue du samsara ; il y a d’autres moyens. » Mais si le disciple dit : « non, la seule chose que je veux, c’est devenir un adepte », alors ils invoqueront ses agrégats psychiques. Avec des formules spéciales, les Bons cristallisent ces agrégats, les rendant visibles et tangibles à l’intérieur de la cabane. Et ils le laissent là. L’initié devra composer avec ses agrégats, dont certains sont bestiaux et monstrueux. Il devra les combattre toute la nuit et s’il survit, s’il ne se fait pas étrangler, s’il survit, il saura déjà quel type d’agrégats il a et travaillera dessus avec plein succès.
S’il réussit le test, il est emmené dans un autre endroit, dans un temple secret où on lui enseigne le Tantra Oriental, où on lui enseigne le secretorum secret de l’Alchimie, où il est dit que l’on travaille avec le feu pour devenir adepte. C’est le chemin des Bons ; un chemin de violence et de mort, c’est pourquoi Blavatsky croyait qu’une telle école était de magie noire, mais ce n’est pas le cas ; c’est radical et violent, très dangereux, c’est tout. J’ai expliqué.
Une autre question ? Voyons, mon frère…
Étudiant : Vénérable maître, comment est-il possible que les dieux étant des dieux que certains soient tombés ?
Samael Aun Weor : Eh bien ils se sont manifestés dans le monde de la forme, lorsqu’ils ont fait les trois pas, ceux du haut vers le bas à travers les sept régions de l’univers, mais ils ont commis l’erreur de « jeter la pierre philosophale dans l’eau ». C’est pourquoi maintenant ils sont tombés, ils sont morts, et dans les mondes supérieurs chacun d’eux est représenté sous la forme d’une statue, d’une sculpture de pierre, c’est tout. Ainsi, il l’a été et il en sera toujours ainsi.
Quand ils font les trois pas vers le haut, quand le feu en eux brûle dans leur corps physique, ensuite dans leur âme et enfin dans leur esprit, et enfin ils reviennent à leur prototype divin, ils continueront d’être les dieux de toujours et reviendront maintenant sous une forme supérieure, terriblement divine, plus puissante qu’avant, du fait de l’expérience, compris ?
Étudiant : Oui bien sûr.
Samael Aun Weor : Eh bien… y a-t-il d’autres questions ? Parlez…
Étudiant : Vénérable maître, donc dans un cas comme nous, qui dormons, est-ce que notre Être réel se manifeste dans la vie ?
Samael Aun Weor : Comment l’Être va-t-il se manifester dans l’état où chacun se trouve, avec l’ego vivant et très vivant ? L’Être et l’ego sont incompatibles, ils sont comme l’eau et l’huile : ils ne peuvent pas être mélangés.
Soit il y a l’ego soit il y a l’Être. Si l’ego est là, l’Être est absent, et si l’Être est là, l’ego doit mourir, il doit avoir été désintégré avant. Maintenant, vous n’êtes plus que des robots programmés par la loi de la récurrence, des machines mues par l’ego, et c’est tout, compris ?
Voyons frère…
Étudiant : Vénérable maître, une personne qui éprouve du karma…… s’il tue l’ego qui est à l’origine de ce karma, en est-il libéré ?
Samael Aun Weor : Cela n’est possible que sur la base de négociations avec les seigneurs de la loi. Si une telle négociation est réalisée, l’agrégat psychique correspondant est éliminé. Il existe des agrégats psychiques liés à la loi de cause à effet. Ce n’est que par des négociations et des paiements correspondants qu’il serait possible d’éliminer de tels agrégats, mais je ne veux pas dire que tous les agrégats sont liés à la loi du karma, je précise, seulement certains agrégats, c’est tout. Quand on a fait une négociation de ceux-ci, et qu’on a finalement réalisé la désintégration de l’agrégat correspondant, il est évident qu’on est libre de cette dette.
Je pense, frères et sœurs, qu’avec cela, nous avons déjà parlé clairement. Nous allons maintenant donner l’onction Gnostique.
Cette conférence a été originellement publiée en Anglais par Glorian. La conférence originale est The Need to Light the Fire and Become Elohim.