Écrit par : Samael Aun Weor Catégorie : Conférences de Samael Aun Weor
Cempoala, État de Veracruz, Mexique
Cempoala
Étudiant : Le maître Samael commencera la visite en expliquant Chicomecoatl et chacun des lieux sacrés de tout ce site archéologique de Cempoala.
Samael Aun Weor : Bon, on va vous parler même si c’est ici depuis le trône de Chicomecoatl (le roi des sept coatls, serpents ou roseaux)…
Les gens de cette époque se moquent de toutes ces choses… Un roi avec sept coatls, serpents ou roseaux leur semble quelque chose de drôle. Cependant, les sept coatls, serpents ou roseaux ont une signification profonde : ils représentent les sept degrés du pouvoir du feu.
Mais qui connaît le feu? Pensez-vous que les scientifiques modernes, qui croient qu’ils sont si sages qu’ils peuvent ressusciter les morts, peuvent-ils créer des plantes et faire lever des soleils, savent-ils ce qu’est le feu? Pour eux, c’est un élément inconnu… Cependant, ils n’hésiteraient pas à se moquer des sept serpents-roseau du roi qui étaient autrefois assis ici sur ce trône.
Et me voici, osant monter sur ce trône. Et ce « cuate ou coatl » a l’air encore plus sinistre là-dessous, n’est-ce pas?…
Eh bien, passons à autre chose.
Évidemment, nous sommes dans un lieu très sacré : la terre bénie des Totonaques! Les personnes qui auraient été les fondateurs du grand Tajín et du petit Tajín (monument pyramidal); cela vaut la peine de réfléchir… que nous sommes dans une ville sacrée, mes amis, tout à fait sacrée…
Bien sûr, les gens qui viennent ici de partout, qui viennent d’endroits « supercivilisés », croient que nous, les Mexicains, sommes des idolâtres. C’est pourquoi ils n’hésitaient pas à construire des cathédrales au sommet des temples bénis de nos ancêtres… Mais nous, les Mexicains, sommes toujours en vie (Dieu merci), et nous avons beaucoup à enseigner au monde ; c’est vrai, même si les « supercivilisés » d’autres latitudes n’y croient pas!…
Incontestablement, il existe de formidables traditions. Il ne fait aucun doute que les Totonaques descendent des Olmèques, qui étaient très sages. Vous savez (ou peut-être pas) ce qu’était la culture Olmèque. Et quant aux Huaxtèques, ils n’étaient pas moins sages ; les Totonaques sont issus de ce mélange. Je répète : c’est une ville sainte…
Malheureusement, ils ont également dû supporter de terribles dictatures. Un jour, cette civilisation a dû gémir sous le talon du puissant Moctezuma. Là, de la vallée de Mexico, Moctezuma, victorieux, commandait les troupes, et les gens de cette civilisation n’avaient d’autre choix, mes amis, que de rendre hommage au puissant grand seigneur Moctezuma. C’est la crue réalité des faits…
Avec l’arrivée des Espagnols sur ces terres, qui sont venus nous conquérir et nous « civiliser », alors qu’en réalité, en effet, ils auraient dû venir ici comme disciples, ou, du moins, comme apprentis sorciers, au lieu de ceux des airs de grandeur et le désir de nous « superciviliser », ce peuple, ce royaume des Totonaques serait affranchi du tribut qu’il devait payer au seigneur Moctezuma.
Eh bien, à cet égard, cela leur convenait : c’est clair. On sait bien que les Totonaques ont dû beaucoup souffrir pour pouvoir rendre hommage aux peuples de la Vallée de Mexico ; mais, telle est l’histoire et tels sont les empires. Cela ne veut pas dire que la civilisation des Mexicains, de retour dans la vallée de Mexico, était absurde : non. C’était un empire et c’est tout. Si l’ère des empires est révolue, c’est autre chose ; mais c’était un empire, donc…
Continuons à parler un peu de Cempoala : c’était un endroit assez propre. Eh bien, tout cela a toujours l’air propre ici; les ordures n’apparaissent pas ici, du moins à première vue; tout est propre… Et ici, il y avait des systèmes d’irrigation très bien organisés, des systèmes merveilleux. Alors oui, il y a eu des progrès ici…
Je crois que la « civilisation », à proprement parler, n’est pas d’avoir des canons pour tirer sur des foules sans défense. Ce n’est pas la civilisation! La civilisation, en vérité, est la culture de l’Être, les réalisations de l’Être. Lorsque la science, la philosophie, l’art et le mysticisme sont intelligemment combinés, la civilisation surgit ; cela est évident.
Tajín
Nous devons également parler un peu du dieu Tajín, qui est un véritable casse-tête pour tout le monde. Beaucoup se moqueront, naturellement, du dieu Tajin, et diront que nous, Mexicains, adorions des idoles ; eux, les misérables, n’ont plus rien à dire. On pourrait aussi leur dire la même chose… Eh bien, on sait bien combien de statues ornent les temples des gens venus d’Europe. Mais nous ne sommes pas si cruels, nous préférons nous taire, même s’ils nous appellent « idolâtres » ; qu’allons nous faire? Nous savons déjà que le mot idole signifie statue, et donc…
Quant au dieu Tajín : extraordinaire! On dit qu’il a pouvoir sur l’éclair, sur les eaux, sur les vents et comme il voulait tuer les gens avec son terrible éclair, eh bien, les gens d’ici (les habitants de cet endroit, les Totonaques) ont décidé de l’attacher. Et, ils l’ont attaché avec… avec un arc-en-ciel… C’est simplement symbolique, mes amis! Nous le savons! Mais les gens qui interprètent tout à la lettre se moquent de ces choses… C’est pourquoi Victor Hugo a dit :
« Remplacer l’enquête par la moquerie est commode, mais pas très scientifique. Pour notre part, nous pensons que le strict devoir de la science est de tester tous les phénomènes. La science est ignorante et n’a pas le droit de rire ; un savant qui se moque du possible est bien près d’être un idiot. »
Eh bien, cette phrase est un peu déchirante en effet. Alors, j’essaie de ne pas rire de ce que je ne sais pas. Je ne sais pas comment vous allez penser…
Mais la crue réalité des faits est que le dieu Tajin était attaché avec un arc-en-ciel et détenu dans les profondeurs de la mer. La légende dit que douze vieillards le guettent à toute heure ; et que le jour où une mystérieuse jeune fille y apparaîtra, n’apportant rien de moins que la fleur de vanille et la jetant à la mer, le dieu Tajin ressuscitera…
Merveilleux tout ça, vous ne trouvez pas? Mais si nous l’interprétons à la « lettre morte », parole d’honneur que nous resterions en « jeûne », nous ne comprendrons pas ; « même pas un iota ». Évidemment, il faut savoir le comprendre. Mais le plus grave c’est que les gens comprennent tout à la « lettre morte ».
Le dieu Tajin, en vérité, n’est rien d’autre que le même Prométhée enchaîné des Grecs, notre propre dieu intérieur. Chacun porte là le dieu Tajin, au fond de son petit cœur ; sans doute…
Qu’il lance des éclairs contre cette triste fourmilière humaine? Eh bien, oui, alors…! Il a pouvoir sur le feu, sur l’air, sur l’eau et sur la Terre…
Jinarajadasa, le célèbre philosophe Hindou, a écrit un livre intitulé « Dieux Enchaînés » ; il dit qu’à l’intérieur de chacun de nous il y a un dieu, et cela nous rappelle les paroles de Jeshua ben Pander (Jésus) qui a dit :
« Moi et mon Père sommes un. Alors les Juifs reprirent des pierres pour le lapider. Jésus leur répondit : Je vous ai montré beaucoup de bonnes œuvres de la part de mon Père ; pour laquelle de ces œuvres me lapidez-vous? Les Juifs lui répondirent, disant : Pour une bonne œuvre, nous ne te lapidons pas ; mais pour blasphème; et parce que toi, étant un homme, tu te fais Dieu. Jésus leur répondit : N’est-il pas écrit dans votre loi :
« J’ai dit, vous êtes des Elohim ; et vous êtes tous des enfants du Très-Haut. Mais comme Adam vous mourrez et vous tomberez comme l’un des princes. Lèvez-vous, ô Elohim, jugez la terre, car vous hériterez de toutes les nations. » – Psaume 82 : 6-8
S’il les appelait des dieux (Elohim אלהים), à qui la parole (le logos) de Dieu vint (dans Tiphereth), et l’Écriture ne peut être anéantie ; Dites de celui que le Père a sanctifié et envoyé dans le monde que tu blasphéme ; parce que j’ai dit, je suis (Tiphereth) le Fils de Dieu? » – Jean 10 : 30-36
Ainsi, Jésus nous a rappelé que chacun de nous porte à l’intérieur, disons, l’Être, et l’Être de notre Être, qui est notre dieu. Alors, pourquoi se moquer du dieu Tajin, s’il est à l’intérieur de nous?…
Et pour l’arc-en-ciel? Nous savons bien qu’elles sont les couleurs du grand œuvre. Pour ressusciter le dieu Tajin, il faut travailler avec le mercure des sages. Évidemment, cela signifie que nous devons apprendre à transmuter l’énergie créatrice ; les personnes adonnées à la luxure, à l’adultère, à la fornication, ne comprendrait pas cela; « même pas un iota ».
La crue réalité des faits est que dans la libido sexuelle se trouve la clé de tous les pouvoirs et la clé de tous les mystères. Si nous apprenons à transmuter l’énergie créatrice, à la sublimer (comme le dit Sigmund Freud dans sa psychanalyse), nous ressusciterons le dieu Tajin à l’intérieur de nous, car à l’intérieur de nous nous le portons…
Ces eaux tumultueuses de l’océan, où tant de pirates ont succombé, ces eaux du ponto, sont à l’intérieur de nous. Ils constituent ce qu’on appelle, en chimie occulte : l’« ens seminis », au sein duquel se trouve l’« ens virtutis » du feu…
Je vous parle en des termes incompréhensibles pour le profane. J’aimerais que tous ceux qui sont ici sachent quelque chose sur l’Alchimie ; mais comme ils ne savent pas, eh bien, ils comprendront à peine.
Je vais devoir préciser et leur parler comme à des nouveau-nés : leur dire que ces eaux sont l’ens séminis, l’entité du semen c’est-à-dire dans les glandes sexuelles, et que si l’on apprend à les sublimer à travers la musique, la poésie, la danse, les vers, etc., elles se transforment radicalement…
C’est une façon de leur parler sérieusement, pour qu’ils comprennent quelque chose, puisqu’ils ne peuvent vraiment pas comprendre…
Quant aux Alchimistes (les rares qu’il y a par ici), si quelqu’un comprend l’Alchimie, je ne sais pas, parce qu’en réalité, en effet, ils savent qu’à travers la transmutation de la libido sexuelle, c’est-à-dire à travers la science de la transmutation de Yesod-mercure est réalisé la renaissance dans l’un des célèbres dieu Tajin.
Quant aux douze vieillards dont on dit qu’ils s’occupent de lui à toute heure, rappelons-nous ce que Pistis Sophia (le livre que Jésus de Nazareth a écrit sur le mont des oliviers) en dit : ces douze vieillards sont les douze apôtres, les douze puissances, les douze puissances zodiacales, douze parties fondamentales de notre propre Être, à l’intérieur de nous, ici et maintenant.
Que ces douze anciens veillent sur lui? Oui, ils veillent sur lui. Mais un jour viendra où le dieu Tajin pourra ressusciter ; lorsque cette « fermosa » (forme obsolète Espagnole de hermosa-belle) arrivera (comme l’a dit don Miguel de Cervantes Saavedra dans son Don Quichotte de la Mancha), alors il y aura des actes extraordinaires.
La Fermosa Dulcinea del Toboso
C’est précisément avec (la fermosa) la femme, par l’amour, par la transmutation de la libido sexuelle, dans la musique, la sculpture, la peinture et la beauté, que la résurrection du dieu Tajin à l’intérieur de nous est possible.
Il devra s’élever de l’intérieur de cet « océan sacré » que nous portons à l’intérieur ; il devra naître, merveilleux, formidable ; quand cela arrivera, nous deviendrons de vrais surhumains, dans le sens le plus plein du terme…
Ainsi la légende du dieu Tajin, le misérable, ligoté là-bas, jeté au fond de la mer, est profondément significative. Peu de gens pourraient le comprendre, même si j’essaie de faire en sorte que vous puissiez le comprendre. Je ne pense pas que vous me comprenez. Je pense que cela reste là dans votre subconscience, comme « les chants d’un coq et les sifflets de la police à minuit ». Mais bon, ça vaut quelque chose, puisque je ne peux pas vous parler dans ce langage rugueux et grossier, auquel certaines personnes sont habituées.
Je me contente de vous dire ce qu’il faut dire : que le dieu Tajin n’est pas une idole, comme le croient les super-civilisés, ceux qui viennent ici pour nous « civiliser » ; nous, les misérables Mexicains.
En effet, et en réalité, nous avons ici une culture, assez grande pour donner des cours aux professeurs mêmes qui viennent ici d’Europe. Mais, ils ne comprennent pas cela, ils ne le croient pas non plus. Ils peuvent comprendre un match de football, ou un match de baseball, ou voyager dans un sous-marin atomique, ou quelque chose comme ça ; et dans le pire des cas, larguer une bombe à neutrons sur une ville sans défense. Et de cela, oui, ils en savent beaucoup! Mais ce langage de la sagesse, ce langage ésotérique que nous, Mexicains, utilisons, ils ne le comprennent pas, pas même à coups de canon.
Alors, mes chers amis, il faut réfléchir un peu sur le dieu Tajin : la légende continue, disant que c’est une jeune fille qui doit venir jeter cette fleur à la mer… la fleur de vanille qui est si belle!…
Incontestablement, chaque fois qu’il s’agit de dévoiler les mystères du sexe dans les écoles sacrées, une fleur est utilisée. Rappelons-nous que dans la fleur se trouvent les étamines et les pistils, c’est-à-dire les organes masculin et féminin de la nature et du cosmos ; et si l’on veut éviter de tomber dans la vulgarité, ou d’aboutir à une dureté insupportable, il vaudrait mieux enseigner avec une fleur, même si c’est avec la fleur de vanille…
La fleur de vanille elle-même représente le logos solaire, notre Seigneur Quetzalcoatl; dans le monde Européen, la rose signifie le logos Platonicien ; dans le monde Asiatique, la fleur de lotus au-dessus des eaux de la vie représente la même chose que la fleur de vanille : le logos solaire, l’armée de la parole, le verbe de Saint Jean.
Vous voyez à quel point les Totonaques étaient sages avec leur dieu Tajin. Mais ce que je dis en ce moment n’est compréhensible que par les Totonaques. Eh bien, cela vaut la peine que vous essayiez de parler, là-bas, avec les Totonaques…
Maintenant, nous allons continuer à faire le tour de tout ce qui existe… merci, mes amis, merci beaucoup!
Mictecacihuatl (Coatlicue)
Étudiant : Nous allons maintenant nous diriger vers la pyramide de la déesse de la mort, qui est la première à votre droite. S’il vous plaît à ma droite… Le vénérable maître Samael, pour tout notre public bien-aimé qui nous accompagne dans ce dialogue anthropologique, vous donnera les explications concernant cette pyramide de la déesse de la mort. Ensuite, nous irons au complexe de la maison des aigles, où se trouvent trois pyramides; ce sera notre troisième tournée.
Samael Aun Weor : Eh bien, les amis, eh bien, parlons un peu de Mictecacihuatl (Coatlicue), la bienheureuse déesse mère mort. Certes, environ 18 crânes et quelques impacts de balles des arquebuses des messieurs qui sont venus ici pour nous civiliser ont été trouvés par ici… C’est un peu incongru de trouver 18 crânes par ici, jetés des soi-disant gentilshommes civilisés, qui franchement nous, les Mexicains, ne comprenons pas. Quelle sorte de civilisation allaient-ils nous apporter?… Ils ont tué notre peuple…, donc, là-bas, dans le musée, ce sont les 18 crânes ; si vous voulez en savoir plus, il vous suffirait de visiter le musée…
Nous devons être un peu directs. Franchement, il faut parler, disons, avec sincérité, le cœur dans la main, même si pour les supercivilisés (qui sont venus de la Péninsule Ibérique), ces sujets semblent trop crus.
Nous devons dire catégoriquement que la bienheureuse déesse mère mort, a une signification profonde. Notre président José López Portillo (un grand écrivain, un intellectuel) a dit et dit que la fécondation est toujours suivie dans le temps par la cessation. Et c’est vrai; absolument vrai.
Les personnes qui ont peur de la mort devraient aussi avoir peur de la naissance, car la naissance et la mort sont deux phénomènes d’une même chose. Il est incongru que nous ayons peur de la mort et pas peur de la naissance.
La déesse mère mort avec la couronne de crânes sur sa tête est d’une signification profonde. Néanmoins, cette signification profonde n’est pas comprise non plus.
López Portillo dit, à juste titre, que si nous commentons quelques phrases ou mots pleins de signification profonde, nous construirons, naturellement, quelque chose que le mental ne pourra pas comprendre par un raisonnement subjectif, et en cela je suis d’accord avec notre citoyen président : c’est la vérité.
La vie a de grandes significations que les gens ne comprennent pas. La mort, par exemple, a un sens profond. Ce n’est pas parce que nous voyons le cadavre d’un être cher à l’intérieur d’un cercueil que nous avons compris le phénomène de la mort. Si l’on parvient à comprendre le phénomène de la mort, on découvre l’origine de la vie, car la mort et la vie sont intimement liées. La mort et la conception se rencontrent, s’associent. Ainsi, en effet, quiconque comprend le mystère de la mort, comprend le mystère de la conception ; cela est évident.
La bienheureuse déesse mère mort, au fond, n’est qu’une variante de notre propre Être, mais une dérivée. Cela signifie que la bienheureuse déesse mère mort ne doit pas être recherchée à l’extérieur de soi, mais à l’intérieur de soi.
Les civilisations anciennes le savaient parfaitement ; les habitants de cette ville sacrée, les Totonaques, ne l’ont jamais ignorée ; les Huaxtèques et les Olmèques ne l’ignoraient pas non plus ; c’est une civilisation magnifique…
Celui qui a vraiment le courage de s’auto-explorer psychologiquement découvrira à l’intérieur de lui-même, dans les différentes parties de son Être, ce qu’on appelle « la bienheureuse déesse mère mort ».
Qu’ils rendaient un culte aux morts? Oui c’est vrai. Et les morts étaient également vénérés dans la Chine ancienne, avant que Mao Tse-tung n’arrive au pouvoir. Néanmoins, très secrètement, bien que cela ne plaise pas au régime de Pékin, les morts continuent d’être vénérés sous certaines latitudes de la Chine.
Dans les temps anciens, toutes les civilisations, que ce soit celle de l’Égypte, que ce soit celle-ci, celle des Totonaques, ou toute autre, adoraient la mort et les morts. « La mort est la couronne de tout le monde! »…
Il est entendu que par « mort », c’est quand on quitte le corps physique. Ce corps n’est rien d’autre qu’un costume, un vêtement temporaire qu’il faut éliminer, qui est périssable et qui nous cause beaucoup de douleur. Nous ne sommes pas le corps; le corps n’est que le véhicule de l’Être. Ce qui nous intéresse c’est l’Être. Et « l’Être est l’Être et la raison d’être de l’Être, c’est d’être le même Être. En d’autres termes, l’Être doit devenir intérieurement, et la raison de l’Être à devenir intérieurement, c’est pour être notre propre Être intérieur.
L’Être est immortel, il n’a pas eu de commencement, il n’aura pas de fin. Qu’importe si le corps est détruit? Rien. L’Être continue, qui pourrait le nier? Peut-être les gens dégénérés de ce siècle? Parce que les gens cultivés, les individus qui n’ont pas dégénéré, ne nieraient jamais ces formidables réalités.
Alors, mes chers amis, ne craignez jamais la mort. Ne vous étonnez pas que les populations anciennes vénéraient la mort. Cela vaut pour nous « d’étudier les mystères de la vie et de la mort pendant que l’officiant arrive ». Cela vaut la peine que nous sachions quelque chose sur la mort.
En effet, à vrai dire, dans les instants où la mort approche, nous sommes assistés, nous sommes sortis du corps physique et nous pénétrons dans les mondes supérieurs, dans les dimensions supérieures de la nature et du cosmos.
Les Nahuas affirmaient que ceux qui étaient pervers dans la vie, entraient incontestablement dans le Mictlan, c’est-à-dire entraient dans les mondes infernaux sous l’épiderme de la Terre, oui, si nous sommes pervers, nous entrons dans les infradimensions de la nature. Mais, ceux qui menaient plus ou moins une vie saine entraient dans le Tlalocan. Cependant, il y en a qui n’entraient ni dans le Mictlán ni dans le Tlalocan, ils restaient sur le seuil… Comprendre cela est très important…
Il est vrai aussi et absolument vrai que tout revient, que tout réapparaît, que tout se réincorpore : les planètes reviennent au point de départ après quelques années ; les atomes reviennent également au point de départ initial. Alors, on réapparaît aussi, on revient, on se réincorpore pour une nouvelle existence.
Il y a des gens qui s’en souviennent, il y a des gens qui savent qu’ils ont existé dans un passé lointain, qui le comprennent. La plupart des gens ne connaissent pas ces choses, et ils rient avec jugement, mais rappelez-vous ce que Victor Hugo a dit :
« Remplacer l’enquête par la moquerie est commode, mais pas très scientifique. Pour notre part, nous pensons que le strict devoir de la science est de tester tous les phénomènes. La science est ignorante et n’a pas le droit de rire ; un savant qui se moque du possible est bien près d’être un idiot. »
Eh bien, mes amis, continuons notre tour à travers cette ville sainte. Comme je l’ai dit, vous êtes invités à nous rejoindre. Ici finis mes paroles….
Pyramide du Soleil
Étudiant : Nous voyons l’ensemble des maisons des aigles et les trois pyramides dans cette direction. Comme on le voit dans ces trois pyramides principales : la pyramide de l’eau, que vous trouverez sur votre côté gauche et sur mon côté droit. À ma gauche et à votre droite se trouve la pyramide dédiée aux chevaliers tigres et aigles. Et ceci, dans lequel Maître Samael Aun Weor parle, est la Grande Pyramide ou Pyramide du Soleil.
Samael Aun Weor : Eh bien, mes chers amis, nous allons parler maintenant de cette pyramide sur laquelle nous nous trouvons ; nous parlerons aussi de la pyramide d’eau, et nous parlerons aussi de la pyramide, le temple des chevaliers tigre et aigle. Je demande à vous tous ici présents d’être très attentifs…
De toute évidence, la pyramide du soleil est profondément significative. Quand on cite le soleil, il faut nécessairement se souvenir de Quetzalcoatl. Quetzalcoatl, réellement en effet, est le Christ Mexicain.
Le serpent à plumes, avant l’aube de l’univers, tournait merveilleusement, se tordait dans l’Omeyocan (le lieu deux), où tout est deux pour être un et savent être deux.
Quetzalcoatl, en lui-même, le soleil et le serpent ne font qu’un. Dans les mystères de Zarathustra, Ahuramazda, le Christ (ou Osiris Égyptien), a toujours été associé au soleil. Ainsi, de même, le soleil, le feu et le serpent à plumes sont associés à l’étoile roi.
Et ce n’est pas que nos ancêtres de l’Anahuac, ou les ancêtres de cette terre bénie, où nous sommes en ce moment, étaient des idolâtres en adorant le soleil, c’est qu’ils ont compris que ce soleil qui brille sur nous n’est que le symbole d’un soleil spirituel transcendantal.
N’oubliez pas, mes amis, que tout comme il y a ce soleil physique qui nous illumine, il y a aussi un soleil austral (invisible aux yeux de la chair, mais visible à l’intelligence et au cœur), qui se situe dans les Pléiades. Pourquoi? Car notre soleil, celui qui nous illumine, est l’un des sept soleils des Pléiades.
Chacun des sept soleils des Pléiades donne vie à un ensemble de planètes qui tournent autour de lui. Tous les sept soleils des Pléiades gravitent autour d’Alcyone, un splendide soleil physique.
Mais le soleil austral ou astral, l’intelligence solaire, ou cet ensemble d’intelligences solaires qui vivent dans ce soleil situé dans d’autres dimensions de la nature et du cosmos, doit sans aucun doute se trouver dans les Pléiades, car le soleil qui nous illumine, je le répète, est l’un des sept soleils des Pléiades.
Alors, réellement, en effet, nous, les habitants de la planète Terre, sommes des habitants des Pléiades, nous vivons dans un petit monde qui tourne autour du dernier des soleils des Pléiades.
Il y a un autre soleil qui est aussi formidable, merveilleux, je veux parler du soleil polaire. Nous savons bien que la Voie Lactée avec tous ses millions de mondes tourne autour du soleil Sirius.
Certes, le soleil Sirius est un monde plein de vie : il possède une riche vie minérale, végétale, animale et humaine.
Toute la Voie Lactée est en spirale et tourne, mais il existe une intelligence spirituelle directrice pour la Voie Lactée, et c’est le soleil polaire divin, dans lequel habitent les génies solaires qui gouvernent cette galaxie.
Maintenant, nous devons comprendre que cet infini dans lequel nous vivons, bougeons et avons notre Être, a une limite, et au-delà de cette limite il y a un vide, et bien au-delà de ce vide il y a un autre infini ; et au-delà de cet autre infini, il y a un autre vide, etc.
Il y a aussi des infinis dans le microcosme (corps humain), l’un est l’infini du pouce et l’autre est l’infini que nous portons dans un autre doigt ou dans les pieds ; il y a beaucoup d’infinis, mes chers amis, et cela est nécessaire pour que vous compreniez.
De même, il y a beaucoup d’infinis et il y a une intelligence supérieure pour gouverner ces nombreux infinis. Cette intelligence est le soleil spirituel central. Ce soleil gouverne les nombreux infinis, dis-je, l’infini dans lequel nous vivons, bougeons et avons notre Être. Les nombreux infinis existent et chaque infini a son soleil central.
Le soleil physique qui nous illumine, en vérité, n’est qu’un des soleils, des nombreux soleils centraux de l’infini inaltérable. C’est ainsi que les anciens Totonaques l’ont compris, et c’est pourquoi ils ont élevé cette pyramide vers le soleil. Ils adoraient Quetzalcoatl et le soleil sacré absolu! De même, nous devons tous imiter les Totonaques et apprendre à voir derrière la figure de ce soleil physique le soleil spirituel…
Pyramide de l’Eau
Poursuivant maintenant avec le temple de l’eau, avec la pyramide de l’eau, nous dirons que les éléments de la nature ont toujours été adorés. L’eau a une signification profonde. Lorsque la déesse de l’eau est adorée, lorsqu’elle est vénérée, les Totonaques ou les Teotihuacans ne se réfèrent pas seulement à l’eau physique ; ils entendaient toujours par « eau » ce que les sages Alchimistes connaissaient sous le nom de mercure de la philosophie secrète.
Ce mercure n’est rien de plus que le âme métallique du sperme. Les savants ignorants n’en savent rien. Voyez, quand un homme garde son énergie créatrice, quand il ne perd pas misérablement le sperme sacré, quand il le sublime, il le transforme en mercure ; et c’est précisément avec le mercure des sages que nous pouvons vraiment accomplir le grand œuvre et nous transformer en dieux.
Du point de vue le plus simple, nous dirons que le mercure des sages est l’énergie créatrice du troisième logos, en nous et à l’intérieur de nous, dans nos glandes sexuelles, ici et maintenant.
Les Chevaliers Tigres et Aigles
Nous avons aussi ici, d’un côté, le temple des chevaliers tigres et aigles ; mais n’oubliez pas que l’eau est transcendantale ; il est important de se rappeler que la croix est profondément significative. Le Lingam vertical dans le Cteis formel forme une croix, et lorsque le renversement de la coupe d’Hermès Trismégiste, le trois fois grand dieu ibis de Thot, est évité, alors ces eaux de vie deviennent énergie créatrice. La croix, le temple de l’eau, est le Tau Égyptien, ou le Tau que l’on voit encore dans certains des temples de Mayas.
D’un côté, à votre droite, à notre gauche, se trouve la pyramide des chevaliers tigres et aigles. Les chevaliers tigres étaient des guerriers à cent pour cent, mais ils connaissaient aussi les mystères du grand œuvre. Ils savaient que nous, chacun, à l’intérieur de nous avons un ego animal, composé de plusieurs parties. Ils vivaient en guerre contre eux-mêmes, contre leurs propres défauts psychologiques. Nous ne nions pas qu’ils se préparaient aussi aux grandes batailles dans le monde des trois dimensions connues, mais ils luttaient tout particulièrement contre leurs propres défauts, contre eux-mêmes ; ils éliminaient leurs agrégats psychiques, ils étaient redoutables… Ils connaissaient les états djinns, ils savaient pénétrer à l’intérieur de la quatrième verticale pour donner au corps physique la forme du tigre; c’est ainsi qu’ils apparaissent dans un codex de l’Anahuac, marchant vers le temple de Chapultepec en sept jours ; quand ils sont arrivés au temple, ils assumaient, à nouveau, la figure humaine. Les parangons idiots de la sagesse, les savants ignorants, qui se sentent les maîtres de la sagesse, ne le croiront pas ; cependant, c’est ainsi que le pratiquaient les chevaliers tigres de l’ancien Mexique révolutionnaire et solaire. Quant aux chevaliers aigles, ils étaient de véritables aigles de l’esprit, profondément sages, avec des pouvoirs sur la nature, sur le feu, l’air, l’eau et la terre.
Ceux qui sont venus des latitudes lointaines pour conquérir le Mexique, auraient dû venir avec humilité pour se civiliser, car ici nous avons une civilisation puissante…
Amis, je veux que vous réfléchissiez profondément à ces paroles, et que vous étudiiez l’anthropologie Gnostique, de ceux qui boivent à la source de la connaissance archaïque ; ici ils auront de vraies surprises que les matérialistes, les ennemis de l’éternel, ne comprendraient jamais. Ainsi finies mes paroles ; et nous continuerons notre tournée…
Le Feu Sacré
Étudiant : Nous irons à la partie centrale de la ville sacrée, c’est-à-dire au foyer du feu vivant, l’endroit qui est avec un petit mur ; c’est un endroit que Maître Samael continuera à expliquer : la cheminée du feu vivant…
Samael Aun Weor : Eh bien, amis, nous voilà avec ces explications, bien que là-haut du ciel, l’étoile roi nous brûle. Mais ça n’a pas d’importance, tant qu’on tient ici, on est bien. Incontestablement, nous avons là la fameuse cheminée du nouveau feu…
Je crois que vous avez entendu ce sujet sur le changement de feux tous les 52 ans. On sait que tous les 52 ans les Totonaques aussi (je dis aussi parce que d’autres tribus ont conservé la tradition, comme les Nahuas, les Zapotèques, les Teotihuacans, etc.), changeaient le feu.
Ils allumaient le feu tous les 52 ans, ils changeaient le feu ; ils éteignaient le feu qui brûlait là, dans cette cheminée, et allumaient un nouveau feu. C’était le changement des feux, selon le cycle de 52 ans.
Je veux que vous compreniez que pendant cette période 5 jours d’abstention sexuelle étaient maintenus. Il fallait garder l’abstention sexuelle pendant 5 jours avec le changement de feux. Le feu de joie, la cheminée, s’éteint et le feu se rallume. Ce feu brûlait, je le répète, 52 ans.
Cette répétition des sept feux est très intéressante… En ce moment nous sommes dans le cinquième feu et il est dit que « les enfants du cinquième soleil périraient par le feu et les tremblements de terre ».
Aux temps archaïques de notre monde il y eut des catastrophes : « les fils du premier soleil, dit-on, périrent avalés par les tigres ; les enfants du second soleil, c’est-à-dire les Hyperboréens, périrent, dévastés par de violents ouragans ; les enfants du troisième soleil, c’est-à-dire les Lémuriens, ont péri par de la pluie de feu et de grands tremblements de terre ; les enfants du quatrième soleil, les Atlantes, périrent engloutis par les eaux » ; Nous, les Aryens, sommes les enfants du cinquième soleil. Et les habitants Totonaques disent : « que nous périrons par le feu et les tremblements de terre ». Les enfants du sixième soleil seront meilleurs : où, la résurrection des dieux aura lieu ; et les enfants du septième soleil seront très spirituels…
Tout cela est écrit dans les différents codex et il est bon de le comprendre. Cependant, il y a sept cycles mineurs. On sait bien que les continents flottent (cette conception appartient à la pangée, ce que les anthropologues de cette époque commencent à comprendre). Les continents flottent, se séparent ou s’éloignent pendant des millions d’années, et à cause de cela, il y a aussi sept périodes glaciaires.
Donc, réellement en effet, les sept soleils sont traités dans des cycles mineurs selon le mouvement géologique de la masse de la Terre. Et pour symboliser cela……le nouveau feu était allumé. Je le répète, nous sommes maintenant dans le cinquième soleil et c’est assez intéressant…
Étudiante : Maître, puis-je vous poser une question?
Samael Aun Weor : Oui, mais à la fin de la conférence…
Incontestablement, les Nahuas, Zapotèques, Toltèques, Mayas, Totonaques, avaient une puissante sagesse qui résiste à toute analyse géologique ou anthropologique.
Donc, en vérité, ils n’étaient pas les « ignorants » que les Espagnols supposaient qu’ils étaient, non. Dans ces terres existait une culture puissante et cette culture est enfouie dans le sous-sol. Ici, il existe encore des cultures qui n’ont pas été découvertes et qui émerveilleront un jour les archéologues et les anthropologues du monde entier.
Maintenant, la dame qui allait me poser la question, elle peut la poser en toute liberté.
Étudiante : Maître, quelle est la relation entre ces 52 ans et la durée de chaque race.
Samael Aun Weor : Eh bien, j’ai déjà dit que ce sont des cycles importants ; que ces sept cycles de 52 ans sont symboliques, car (5+2 = 7) la durée de chaque race appartient aux sept soleils en général. Ainsi, ces sept feux sont significatifs, symboliques, pour allégoriser ou symboliser les sept grandes races… Jusqu’ici mes paroles, merci, mes amis…
Les 42 Juges de la Loi
Étudiant : Les deux dernières explications du président mondial de l’anthropologie Gnostique, Samael Aun Weor, sera celui du cercle des gladiateurs, là à cet endroit, et aussi celui du temple principal, qui est devant nous tous. Et je pense que certains pourront apercevoir le fameux temple des crânes, où 1460 crânes ont été retrouvés dans de l’argile.
Samael Aun Weor : Eh bien, mes amis, s’il vous plaît, réunissez-vous. Nous allons parler un peu de toutes ces questions anthropologiques. Nous avons déjà parlé des questions du nouveau feu, et maintenant nous allons parler un peu de ces questions du cercle que vous voyez là.
Le cercle des gladiateurs vaut vraiment la peine d’être étudié. Il a 42 créneaux ou figures en forme de chaises. Regardez ces 42 chaises, comme c’est intéressant! Ce sont les 42 trônes pour les 42 juges de la loi, les 42 juges du karma.
Nous savons bien que tout dans la vie est traité selon la loi de cause à effet ; il n’y a pas de cause sans effet et pas d’effet sans cause. Il est vrai qu’il y a aussi les 42 archontes du destin.
Dans les temps anciens, personne n’ignorait cette question des 42 juges et là vous voyez les 42 chaises…
Dans l’Égypte ancienne sacrée, on parle aussi des 42 juges du karma, qui travaillent sous la direction d’Anubis, le grand juge de la loi. Comment les 42 chaises des seigneurs qui régissent les lois de cause à effet sur notre Terre pourraient-elles manquer ici, dans la terre sacrée des Totonaques, dans le cercle même des gladiateurs? Impossible! Et les voilà, devant le verdict solennel de la conscience publique!
Quiconque se prononce contre cette thèse va devoir démolir l’Égyptologie, va devoir s’en prendre à Anubis et ses 42 juges, dans le « livre des morts » de l’ancienne Égypte millénaire ; il va devoir défaire, par lui-même, toutes les vieilles théogonies des temps anciens. Mais la réalité, c’est que les 42 chaises sont là, et c’est profondément significatif.
On nous a dit qu’en ce lieu un esclave avec un anneau de pierre à la cheville combattit contre deux guerriers armés sans anneaux ; un misérable esclave avec un anneau de pierre à la cheville, contre deux guerriers très bien armés qui ne portaient pas cet anneau, car il semble que le désavantage était parfaitement manifeste. Mais ils étaient cent pour cent symboliques. Voilà les trois forces : la positive, la négative et la neutre.
La positive, incontestablement, c’est la force masculine ; la négative est la force féminine ; la neutre est celle qui les concilie tous les deux. Ainsi, en tant que conciliateur, cet esclave devait faire face aux forces positive et négative de la création.
Partout où il y a une création, il y a trois forces : positive, négative et neutre.
Si ces trois forces circulent dans des directions opposées, il ne peut y avoir de création ; mais lorsqu’elles coïncident en un point donné, une création s’accomplit.
Cette question devait être représentée d’une manière ou d’une autre, même si c’était à travers les gladiateurs, même si c’était avec le misérable esclave, là, servant de force neutre et avec un anneau de pierre à la cheville, luttant contre deux guerriers armés jusqu’aux dents. D’une manière ou d’une autre, cela devait être représenté.
Nous savons bien que la force neutre est la force réconciliatrice des contraires. L’homme qui apprend à manier la troisième force domine le monde. Ceux qui travaillent unilatéralement, qui ne sont chargés que vers le plateau droit de la balance, ou vers le plateau gauche, sont victimes des circonstances. Mais celui qui se place, précisément au centre de la balance, domine l’univers.
Les trois forces devaient se manifester là, là même dans le cercle de la justice, là et cela ne pouvait pas être ailleurs, comme pour dire que tout se passe selon la loi, selon les lois de cause à effet.
À gauche vous avez le temple des cheminées, là des prêtres étaient placés pour observer le sacrifice. Nous nous tenons ici sur la pierre sacrificielle…
Des Espagnols horrifiés ont dit que nous étions ici en train de brûler des gens vifs, ou de tuer des gens par tas, non! Nous ne sommes pas des inquisiteurs ou quoi que ce soit du genre.
Oui, la peine de mort existait, malheureusement ; mais elle ne s’appliquait qu’aux criminels, aux meurtriers, aux méchants, et les juges devaient contempler de là, du temple des cheminées, les condamnés à mort ; ceux-ci, ici, sur la pierre sacrificielle étaient exécutés au couteau en silex. Alors, mes chers amis, nous assistons à quelque chose de très intéressant…
Enfin, nous sommes ici derrière le temple principal. Tous les dieux saints étaient vénérés dans cette pyramide, dans ce temple majeur, où les prêtres de tous les dieux saints se réunissaient parfois ou périodiquement. Mais Hernán Cortés est entré par effraction ici et a tué tous les prêtres des dieux.
Le conquistador, Hernán Cortés a voulu nous imposer « par la force » la religion que les Espagnols ont apportée de là-bas.
Si nous avons ici notre religion, nos cultes et nos dieux, pourquoi viendraient-ils nous déranger? Il me semble qu’il devrait y avoir du respect pour toutes les religions, et que nous, Mexicains, avons le droit d’être respectés…
L’ancienne sagesse est ici dans les codex, dans les pyramides, dans les temples…
Hernán Cortés détestait les prêtres qui administraient leur religion au nom de leurs dieux ; mais en vérité, je dois vous dire, amis, que même les Espagnols eux-mêmes continuent d’adorer les dieux, car que sont les anges, les archanges, les principautés, les puissances, les vertus, les trônes, etc., de la religion Chrétienne? Ce sont les mêmes dieux du Mexique! Alors pourquoi sommes-nous appelés « idolâtres » et « hérétiques » et je ne sais quoi d’autre?…
Ici, depuis cette terre sacrée, nous continuerons à adorer les dieux, coûte que coûte, même s’ils nous qualifient d’« idolâtres ». Nous sommes avec la sagesse de nos ancêtres! Ici se terminent mes propos sur les 42 chaises, mes chers amis…
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Parlons maintenant des dieux Tlaloc, Huehueteotl, Ehecatl et Quetzalcoatl.
Et bien nous voilà tous réunis pour partager de délicieux moments de sagesse et d’amour…
Nous avons vu sur scène, une danse très précieuse de beaux enfants (compatriotes Mexicains)…
Maintenant, je vais vous expliquer quelques aspects très importants de notre anthropologie Gnostique : toutes ces danses anciennes, comme je vous l’ai déjà dit, contiennent, en elles-mêmes, de profonds messages ésotériques-Christiques ; toutes ces danses sont pleines de sens profonds ; toutes ces harmonies valent la peine d’être écoutées, ces danses exotiques valent le détour…
Notre pays, le Mexique, regorge de profondes traditions ésotériques. Rappelons-nous les êtres divins qui étaient adorés dans l’ancien Mexique ; souvenons-nous un instant de Tlaloc, le dieu des eaux…
Tlaloc
« Dans le paradis de Tlaloc », disent les traditions, « le bonheur absolu règne »… Pour beaucoup, il semblera quelque chose de fantastique qu’au milieu de ce siècle, nous parlions du « paradis de Tlaloc » ; Il se trouve que les « supercivilisés » de cette époque ont totalement oublié la sagesse élémentale de la nature. Tlaloc est certainement un « déva » de l’élément eau, c’est une puissance cosmique de l’univers, il a une réelle existence. Sans aucun doute, cette classe de divinités cosmiques vit normalement dans la région des causes naturelles, une région à laquelle les scientifiques de l’atome et de la molécule n’ont pas accès ; cependant, les prophètes de l’Anahuac, en état d’extase, pouvaient entrer dans une telle région et parler face à face avec Tlaloc. Au nom de la vérité, nous dirons, emphatiquement, que le paradis de Tlaloc existe!…
Nous savons bien qu’il existe quatre régions fondamentales. Nous appellerions la première « région cellulaire » ; c’est cette région de la vie organique, la région tridimensionnelle d’Euclide.
La seconde est le « monde minéral submergé », que les scientifiques ne peuvent nier car il existe, et les mines et l’intérieur de la Terre le prouvent (nous vivons physiquement dans la croûte géologique de la Terre, dans la croûte minérale). La troisième région est le « monde moléculaire » ; et le quatrième, le « monde électronique ».
D’un point de vue cosmique et Gnostique nous dirons que le monde moléculaire est constitué par les régions astrales et mentales ; et quant au monde électronique solaire, il est formé par le monde des causes naturelles, par le monde de la conscience et par la région de l’esprit pur. Ainsi, il y a quatre régions, et cela est nécessaire à comprendre…
La région de Tlaloc est formidable, extraordinaire, merveilleuse ; Tlaloc vit dans le monde causal ; en parlant de Tlaloc, nous nous référons à ce monde de causes naturelles dans lequel il vit.
De précieuses traditions consignées dans les codex, disent que « Tlaloc vit entouré d’une multitude de beaux enfants », et que « lorsque la foudre tombe, c’est qu’une cruche ou simplement un vase s’est brisé, s’est fracassé »… Bien sûr, cela est symbolique, et il ne faut en aucun cas le prendre au pied de la lettre…
On dit aussi que « Tlaloc avait sa femme » (c’est une référence à la Walkyrie, c’est une référence à l’âme spirituelle, qui est féminine)… J’ai dit dans plusieurs de mes livres que l’Intime, c’est-à-dire notre Être, a deux âmes : l’une est l’âme spirituelle, l’autre est l’âme humaine. L’âme humaine est masculine, l’âme spirituelle est féminine; c’est l’ensemble des jumeaux à l’intérieur de nous-mêmes, c’est le signe des Gémeaux dans notre nature spirituelle. Ainsi, quand on parle de Tlaloc et de sa femme, on se réfère emphatiquement, dans les codex, aux deux âmes : la masculine et la feminine (de Tlaloc)…
Ce n’est pas la faute de Tlaloc si de nombreux enfants et jeunes filles se sont immolés en son honneur ; on l’a toujours fait lui implorer la pluie, mais Tlaloc n’a jamais exigé de tels holocaustes…
Un jour, j’étais dans un état de Manteia (je veux dire samadhi, que l’on pourrait traduire dans le monde Occidental par « extase »), je l’avais atteint grâce à la technique de la méditation, en passant par « dharana », qui signifie « concentration » ; par la « dhyana », qui signifie « méditation » ; dans un tel état de ravissement spirituel je me retrouvais, réellement bien, face à face, avec Tlaloc.
La récrimination que j’ai faite contre lui était injuste. « Vous, lui ai-je dit, avez commis de grands crimes ; vous avez permis qu’on vous sacrifie des garçons, des filles, des jeunes filles et même des vieillards, et c’est criminel… »
Tlaloc semblait, dans de tels moments, un Arabe des temps anciens. Répondit : « Je n’ai jamais exigé de tels sacrifices de l’humanité, je n’ai jamais exigé qu’ils m’immolent des êtres vivants ; c’était l’affaire des habitants du monde physique, car je n’exige jamais de tels sacrifices humains ; cependant, je reviendrai dans le nouveau ère du Verseau… »
Tlaloc l’a dit, et j’ai compris : ce grand être qui vit maintenant dans le monde des causes naturelles se réincarnera dans le futur âge d’or ; dans la pleine splendeur du Verseau, il prendra un corps physique et aidera la sixième race racine, durant l’âge d’or… Ainsi, mes chers frères et sœurs, il s’agit d’un grand être qui reviendra dans le monde physique. Parlant dans un sens purement Chrétien, nous dirions que c’est un ange, et il reviendra (c’est ce qu’il a dit)…
À travers le samadhi, dont étaient experts les anciens prêtres Mayas, comme les prophètes de l’Anahuac, ou les mystiques Toltèques (artistes renommés), etc., on peut pénétrer, à travers une profonde prière et méditation, dans cette merveilleuse région où vit Tlaloc. Il a également été affirmé que « les défunts qui sont morts par noyade, pouvaient entrer dans le paradis de Tlaloc »… (c’est ainsi qu’on l’a dit).
Dans le monde Oriental, on parle aussi de « royaumes », comme les « cheveux longs », ou la « concentration dense », ou le « Maitreya », etc., ce sont des régions qui existent au-delà du monde tridimensionnel d’Euclide…
Et que dire de tous ces danseurs qui savaient aussi attirer les bienfaits du dieu de la pluie? Vous avez déjà vu ces enfants, vous avez apprécié leur prestation. Ces danses, comme celles que ces enfants ont représentées devant vous, avaient pour but, entre autres, d’attirer les eaux pour qu’elles fertilisent la Terre et fassent germer des graines de toutes sortes.
Des danses similaires étaient connues dans d’autres endroits en Amérique ; à Teotihuacán certains cultes étaient célébrés, dans la pyramide de la lune, dans le but d’attirer les pluies, et ils ne cessaient d’implorer l’aide de Tlaloc, le dieu bienfaisant des pluies…
Il est intéressant de savoir que les indigènes de Teotihuacán se rassemblaient dans la pyramide de la lune et se disposaient à la manière dont on trouve normalement les crapauds et les grenouilles, et imitaient, de manière merveilleuse, le « coassement » de ces créatures ; ils le faisaient dans le but de faire pleuvoir, et il plevait; mais ils n’oubliaient jamais Tlaloc…
Les Mayas pratiquaient également des rites similaires, et depuis qu’ils sont arrivés non seulement au Costa Rica et au Panama, mais aussi sur la côte Caraïbe en Amérique du Sud, les traditions sont encore préservées chez les Arhuacos de la Sierra Nevada (Colombie), qui pratiquent encore les rites et parviennent à attirer les pluies.
Ces systèmes, ces méthodes, sont étranges pour l’âge de fer, pour cet âge noir dans lequel nous nous trouvons. Les gens sont déjà devenus terriblement grossier et matérialistes, maintenant ils se moquent de toutes ces merveilles de la nature et du cosmos…
Les danses d’enfants, des danses comme celles que nous venons de voir, ne se voient plus sur les places publiques ; en Turquie, par exemple, les derviches ne dansent plus sur les places publiques, même l’usage de……n’est pas autorisé ; toutes les beautés d’une humanité innocente et pure ont été perdues ; les vieilles pyramides d’Égypte ont été abandonnées, les « supercivilisés » d’Angleterre et de France se moquent des anciens monolithes…
À ce moment, il me revient en mémoire cette phrase que le prêtre de Saïs dit à Solon : « Solon, Solon, ô mon fils : le jour viendra où les hommes se moqueront de nos hiéroglyphes sacrés, et diront que nous les anciens adorions des idoles. »…
En réalité, en effet, avec le Kali yuga [l’âge noir] l’innocence était complètement perdue, et la beauté de l’esprit n’est plus rappelée à l’exception des pyramides, qui comme des cadavres sont restées dans les sables ombragés du désert…
Les danses d’Éleusis ne brillent plus ; les prêtresses d’alors ont disparu dans les ténèbres des temps, et les sons de leurs merveilleuses flûtes n’atteignent même pas les oreilles profanes…
L’enchantement des druides n’est resté que comme une figure qui se glisse entre les cyprès du temps ; on ne voit plus ces prêtresses druides, ceintes de leurs couronnes de laurier, dans la vieille Europe. Les danses des Vikings chez les indigènes de la péninsule scandinave ont disparu, et seuls de très lointains souvenirs contiennent le folklore et la légende mystique…
Et en Amérique du Sud, on n’entend plus les flûtes des temples Incas ; les « couloirs » qui reliaient le Pérou à la Bolivie ont été fermés ; les temples sont déserts, les pyramides sont couvertes de plantes. Les prêtres du feu (les Incas), ces rois majestueux, ne se voient ni ici ni là, ils brillent désormais par leur absence.
L’humanité a oublié l’ancienne sagesse. L’humanité a oublié la religion-sagesse des âges antiques. Avec une grande douleur, nous ne voyons que des ruines et que des ruines…
Que savent les gens de cette époque de la sagesse des Lémuriens ou des Hyperboréens? La science peut difficilement pénétrer quelque 15 000 ans ou 20 000 au plus, dans le monde des légendes. Mais que savent aujourd’hui les scientifiques, les historiens, de ces hommes cyclopéens qui ont construit les murailles des cités antiques du continent Mu? Que sait-on des cyclopes? Que sait-on de l’œil des lacertides? L’humanité d’aujourd’hui est devenue effroyablement mécanique ; et du continent Mu il ne reste que les îles de l’Australie, de l’Océanie ; cet ancien archipel n’est qu’une réminiscence du continent où vivaient les hommes-dieux…
Amis, c’est à nous, les Gnostiques, de lutter pour faire sortir la sagesse divine du fond des siècles ; c’est nous, les Gnostiques, qui devons lutter contre les ténèbres de cet âge noir ; à nous de lutter, de restaurer l’innocence perdue sur la surface de la Terre!…
Les temps sont venus, nous sommes confrontés au dilemme de l’être ou ne pas être de la philosophie, et bien que les « savants ignorants » se moquent de l’anthropologie Gnostique, nous continuerons nos investigations!…
Huehueteotl
Et que dire de Huehueteotl, le « vieux dieu du feu », une « idole » pour les « savants ignorants », un « éclat de rire », un « sarcasme », une « idolâtrie », un « fétiche », et rien de plus? Mais les Gnostiques ne pensent pas ainsi ; Huehueteotl, est le feu universel qui brûle dans cette création ; rappelons-nous que « l’Agneau de Dieu qui efface les péchés du monde » est le feu…
Sur la croix du martyr du Calvaire, la signification du Christ est expliquée. De nombreux volumes immenses ont été écrits pour expliquer le Christ, mais en vérité, avec seulement quatre lettres c’est déjà expliqué, et ces quatre lettres sont écrites sur la croix du « Golgotha »: INRI (ignis natura renovatur integra, « le feu renouvelle sans cesse la nature »)…
Le Christ est le feu qui brûle dans cette création. Nous ne devons pas oublier que le Christ est crucifié sur Terre. Le feu du feu est le Christ. Nous nous intéressons à la flamme de la flamme, le caché du caché, la signature astrale de l’élément igné ; nous nous intéressons à Huehueteotl, l’antique dieu du feu, l’agneau qui efface les péchés du monde… donc le Christ Cosmique n’a jamais été autre chose que le feu!…
Frères et sœurs, je vous ai invités à la réflexion, je vous ai invités à l’étude ésotérique de ces splendeurs Christiques Gnostiques et anthropologiques…
Le feu est la vie; en fait réellement, nous existons par l’avènement du feu, nous cessons d’exister lorsque le feu qui la forme…
« Avant que la fausse aurore n’apparaisse sur la Terre, ceux qui ont survécu à l’ouragan et à la tempête ont loué le feu, et à eux sont apparus les hérauts de l’aurore »…
L’agneau avec la croix soutenue par une de ses pattes invite à la réflexion : la croix est un symbole complètement lingam-yonique ; on sait bien que le phallus vertical, introduit dans la yoni formelle, forme une croix ; la croix est donc l’élément de base pour le développement du feu sacré dans l’épine dorsale de l’ascète Gnostique…
Vouloir représenter le feu comme un agneau semblerait antithétique, incongru ; mais c’est que « l’agneau de Dieu » est le Christ, c’est l’agneau qui est sacrifié pour l’humanité, c’est le feu crucifié sur la Terre, le feu qui doit brûler à l’intérieur de chacun de nous par le biais de l’ésotérisme Christique.
Ehecatl
Mes amis, lorsque nous entrons dans cette analyse superlative de certains aspects de l’anthropologie Gnostique, nous ne devons pas non plus oublier l’élément air ; il ne faut jamais oublier Ehecatl, le « dieu du vent », le « dieu du mouvement cosmique ».
Ehecatl est un grand maître, un ange ; il est le « seigneur du mouvement » ; évidemment, la science du mouvement est profonde, formidable. On peut passer des années et des années à étudier une telle science, et on n’atteindrait jamais une limite ; le mouvement cosmique est plein de nombreux mystères ; Ehecatl, le dieu du vent, est justement un spécialiste du mouvement cosmique…
Au-delà de tout cela, nous trouvons précisément la mère du monde ; devant elle tremblent tous les élémentaux de l’élément minéral, de l’élément Terre…
Ainsi, chers frères et sœurs qui m’écoutez aujourd’hui, dans l’ancien Mexique, les dieux élémentaux de la nature et du cosmos étaient vénérés. Et avec les danses sacrées, avec les rites, avec la prière, avec la méditation, les dieux du feu, de l’air, de l’eau et de la terre étaient invoqués.
Quetzalcoatl
Mais au fond de tous les mystères, la figure hiératique et terrible de notre Seigneur Quetzalcoatl n’a jamais cessé de briller… Ce Quetzalcoatl se perd dans la nuit des siècles… Chaque prêtre se considérait comme un Quetzalcoatl, en Tulle ; mais, au fond, ce qui s’est passé, c’est que les prêtres qui se sont Christifiés ont pris le nom de Quetzalcoatl, le dieu-soleil ; sur le chemin de la régénération, nous devons entrer, si nous voulons devenir des « serpents à plumes », comme le Seigneur Quetzalcoatl…
Quand on désintègre l’ego, lorsqu’il est réduit en poussière cosmique ; quand on fabrique les corps existentiels supérieurs de l’Être et les convertit en véhicules d’or pur; quand on lève le flambeau du verbe pour éclairer le chemin des autres, coûte que coûte, incontestablement, on devient, à ce titre, un serpent à plumes, un Quetzalcoatl.
Il ne suffirait pas de simplement éveiller le feu sacré, il ne suffirait pas de simplement éveiller la Kundalini – shakti, pour la faire monter par le canal rachidien jusqu’au cerveau, et la faire passer de là au cœur ; en vérité, on ne pourra pas jouir du pouvoir contenu dans les chakras (disques ou roues magnétiques), si l’on n’a pas été préalablement « dévoré » par le serpent.
Maintenant nous pouvons expliquer ces paroles du « Chilam Balam de Chumayel »: « il faut être dévoré par le serpent, il est urgent de devenir des serpents »…
Dans le « Popol Vuh », le cas de Wotan est cité ; ce Wotan était un dieu de l’ancien Mexique. Ce Wotan, également cité en Scandinavie, chez les Nordiques, il a dit : « J’ai pu entrer par le trou qui mène à l’intérieur de la Terre, j’ai pu pénétrer par ce chemin plein de serpents, car je suis aussi un serpent. »…
Quiconque a été « dévoré » par le serpent devient un serpent, et Wotan a été « dévoré » par le serpent.
Les druides, dans un état d’extase, criaient : « Je suis un serpent! » Les Égyptiens criaient aussi en levant les bras du haut de leurs pyramides, regardant le désert : « Je suis un serpent! ».
Le comte San Germán a un jour laissé une note oubliée sur une table de palais, disant : « Je suis établi en Isis depuis des milliers d’années »… et le fait est que le comte San Germán est un serpent.
La sagesse de l’ancien Mexique est évidemment serpentine ; dans le Mexique archaïque, le serpent était vénéré. Alors, chers frères et sœurs Gnostiques présents aujourd’hui, je vous invite à éveiller le serpent, et plus encore : je souhaite que chacun de vous devienne un serpent. Bien plus tard, dans le temps, le serpent est dévoré par l’aigle, le logos…
Ce symbole de notre drapeau Mexicain (l’aigle avalant le serpent) est profondément significatif : quand quelqu’un a été dévoré par le serpent, il devient un serpent, mais l’aigle, le logos, à son tour, dévore le serpent, puis on devient le serpent à plumes, Quetzalcoatl.
Le Calendrier Aztèque
Aujourd’hui, des scientifiques de différentes nations se sont consacrés à l’étude de ce monolithe qui pèse environ 25 tonnes et d’un diamètre de 3,60 mètres. Il a été trouvé sur la place principale de Mexico le 17 Décembre 1760, sculptée par les Aztèques. Ésotériquement, ce grand ouvrage représente le zodiaque avec l’histoire complète de notre galaxie. C’est un calendrier d’une grande précision et c’est la raison de l’intérêt actuel de la science à vérifier, à partir d’ordinateurs électroniques, les prédictions infaillibles qui y sont exprimées.
Dans le cercle central, le dieu solaire Tonatiuh est représenté avec ses cheveux jaunes radieux ; un couteau d’obsidienne émerge d’entre ses lèvres, qui est la représentation du verbe. Il est entouré de quatre symboles qui sont les quatre soleils ou temps que l’humanité a traversés. Le premier soleil, dans lequel ils ont été dévorés par des tigres, représente la race polaire ; le second où ils se sont convertis en singes, est l’époque Hyperboréenne ; celui des oiseaux qui appartient à la Lémurie ; et le symbole qui est le même que la quatrième époque qui est identifiée avec l’Atlantide ou l’histoire de Noé, et le même Tonatiuh est le cinquième soleil ou époque Aryenne qui est à l’agonie et dont la fin est clairement représentée par le nombre 13, dans le carré central supérieur.
Deux griffes d’aigle soutiennent les cœurs humains et un cercle de 20 hiéroglyphes, qui sont les jours du mois, entoure les cinq soleils. Les 20 jours et les 18 mois forment une année de 360 jours. Puis un autre cercle avec 52 points qui représentent le siècle Aztèque et le zodiaque est fermé par deux serpents aux plumes flamboyantes.
Dans le chant du monolithe, les cieux sont représentés avec le signe de la planète Vénus et les races qui vont se poursuivre : sixième et septième pour conclure avec le huitième soleil ou infini.
Statues de Bamiyan
Falaises à Bamiyan, Afghanistan.
Les cinq statues de Bamiyan redécouvertes par le célèbre voyageur Chinois, Xuanzang (Hsuan-Tsang), nous donnent une idée des différentes époques par lesquelles l’humanité est passée.
La Statue la plus Occidentale et la plus Grande de Bamiyan (avant sa destruction en 2001)
« La plus grande est faite pour représenter la première race de l’humanité, son corps éthérique étant commémoré dans une pierre dure et éternelle, pour l’instruction des générations futures, car son souvenir n’aurait autrement jamais survécu au déluge Atlante… » -H.P. Blavatsky, La Doctrine Secrète
La protoplasmique est reproduite de manière similaire à la multiplication cellulaire. Leur corps nous rappelle la forme gélatineuse par laquelle ils grossissaient et rétrécissaient à volonté.
La Statue la plus à l’Orient de Bamiyan ca. 1977. Il a été détruit en 2001.
« La seconde – 120 pieds de haut – représente les nés de la sueur… » -H.P. Blavatsky, La Doctrine Secrète
…la race racine Hyperboréenne, des géants qui se reproduisaient par des spores. De leurs mollets sortaient les pousses qui multipliaient l’espèce. Il n’est pas étrange qu’au Brésil on appelle les mollets « ventre das phermas ».
« … et la troisième — mesurant 60 pieds — immortalise la race [Lémurienne] qui est tombée… » -H.P. Blavatsky, La Doctrine Secrète
…qui habitait le continent Mu, ou Lémurie, à l’endroit où se trouve maintenant l’Océan Pacifique.
« … dont les derniers descendants sont représentés dans les statues trouvées sur l’Île de Pâques. » -H.P. Blavatsky, La Doctrine Secrète
Les Lémuriens étaient sexuellement homme-femme, purement androgynes. Même à cette époque, on ne savait pas ce que c’était que de faire des erreurs, il n’y avait pas de mal chez les gens. Il n’y avait pas de choses telles que le vôtre et le mien, il n’y avait pas de frontières, pas de clôtures qui divisaient les voisins. Certes, les êtres humains étaient les rois de la nature avec tous leurs pouvoirs en pleine manifestation, puisqu’ils ne savaient pas ce que les religions appellent les sept péchés capitaux, le « Moi » pluralisé ou, comme le disaient les anciens Égyptiens, « les terribles entités de seth ». L’Adam Solus de la symbolique Chrétienne représente ces premières races humaines.
Le système reproducteur des Lémuriens, hermaphrodites, était par gemmation. Le père-mère ovulait, et comme il était constitué en lui-même de trois polarités : masculine, féminine et neutre, l’œuf avait toutes les caractéristiques de la procréation selon le pouvoir de la volonté de son parent.
La race racine Lémurienne la plus choisie constitua la graine pour la formation de la race racine Atlante, représentée par la quatrième statue de Bamiyan mentionnée au début de cette exposition. Elle était encore plus petite que les précédentes, mais gigantesque comparée à notre cinquième race racine Aryenne actuelle, qui vit sur les continents actuels.
Le continent Atlante s’étendait et s’orientait vers le sud et les lieux les plus élevés vers le nord. Ses montagnes dépassaient en taille et en élévation celles qui existent actuellement. L’Atlantide a géographiquement uni l’Amérique au vieux monde.
Tout l’enseignement religieux de l’Amérique primitive, tous les cultes sacrés des Incas, des Aztèques, des Mayas, des Égyptiens, étaient les religions primitives des Atlantes. Les dieux et déesses des anciens Grecs, Phéniciens, Scandinaves, Hindous, etc., les dieux et déesses mentionnés par Homère dans « l’Iliade » et « l’Odyssée », étaient des héros, des rois et des reines de l’Atlantide.
Le célèbre Dr Pablo Schliemann, qui a eu le grand honneur d’avoir découvert les ruines de l’ancienne Troie, a trouvé parmi les trésors de Priam un vase déformé étrange et très particulier, sur lequel était gravée une phrase Phénicienne caractéristique, qui disait littéralement : « Du roi Chronos de l’Atlantide. »
Il est intéressant de savoir que parmi les objets mis au jour à Tiahuanaco, en Amérique Centrale, des vases très similaires aux trésors de Priam ont été retrouvés. Lorsque ces vases étaient brisés, à des fins scientifiques, certaines pièces étaient toujours trouvées parmi eux, dans lesquelles une phrase qui disait: « émis dans le temple aux murs transparents, trésor national Atlante » pouvait être lue avec une clarté totale.
Dans les archives de l’ancien temple Bouddhiste de Lhassa, on peut lire une très ancienne inscription Chaldéenne, écrite deux mille ans avant le Christ, et qui dit : « lorsque l’étoile baal tomba à l’endroit où il n’y a plus que la mer et le ciel, les sept villes aux portes d’or et aux temples transparents tremblèrent et frémirent comme les feuilles d’un arbre secoué par les tempêtes ; et voici qu’une vague de feu et de fumée s’élevait des palais, des cris d’agonie remplissaient l’air.
Ils cherchèrent refuge dans leurs temples et leurs citadelles et le sage Mu, le prêtre de Ra-Mu, apparut et leur dit : ne vous ai-je pas prédit cela? Vous mourrez avec vos esclaves et vos richesses, et de vos cendres s’élèveront de nouvelles nations. S’ils oublient qu’ils doivent être supérieurs, non à cause de ce qu’ils acquièrent, mais à cause de ce qu’ils donnent, le même sort leur sera réservé ».
L’Atlantide a traversé des catastrophes terribles et effrayantes avant de disparaître totalement. La première catastrophe s’est produite il y a plus ou moins huit cent mille ans ; la seconde il y a deux cent mille ans et la troisième s’est produite il y a onze mille ans, et dont, comme de son déluge, ils gardent un souvenir plus ou moins confus dans les traditions de toutes les races humaines.
La grande race racine Aryenne, représentée par la grande cinquième statue de Bamiyan, dont nous sommes la septième sous-race (cinquième soleil du calendrier Aztèque).
La sixième grande race, la race Koradhi, sera plus petite que l’Aryenne, et la septième mesurera environ dix pouces de hauteur, chacune d’elles répétera le cycle de sept sous-races.
Dans le nouveau mahamanvantara, l’ancienne planète Terre deviendra la lune et une nouvelle planète la remplacera. C’est la loi.
je l’ai dit!
Paix Invérentielle!
Cette conférence a été originellement donnée en Anglais par Glorian. La conférence originale est Archaeological Secrets of Mexico and Bamiyan.