Extase
L’état originel et a priori de la conscience vécu lorsque la conscience est extraite des conditionnements (défauts, vices, traumatismes, etc.).
« La philosophie Hindoue fait la division en quatre états de la conscience : le sommeil, le rêve, la veille et l’état de conscience absolue – turiya. G.R.S. Mead, dans la préface de la traduction de Plotin par Taylor (Bibliothèque de Bohn) met en corrélation la terminologie de Shankarâchârya – le leader de l’école Advaita-Vedânta de l’Inde ancienne – avec celle de Plotin : « Le premier état spirituel [original] était l’extase [turiya] ; de l’extase, il s’est oublié dans un sommeil profond ; du sommeil profond il s’est réveillé de l’inconscience, mais toujours en lui-même, dans le monde intérieur des rêves ; du rêve il passe finalement à l’état de veille complète, et le monde extérieur des sens. » L’extase est le terme utilisé par Plotin ; il est entièrement identique au terme turiya de la psychologie Hindoue. » -Tertium Organum, par P.D. Ouspensky, [1922]
« L’extase n’est pas un état nébuleux, mais un état d’émerveillement transcendantal, qui est associé à une parfaite clarté mentale. » – Samael Aun Weor, L’Élimination de la Queue de Satan
« Incontestablement, l’Essence (la conscience), par une discipline rigoureuse, peut s’échapper de l’intérieur du « Moi » (l’ego); ainsi, elle apprécie l’extase. Cependant, après une telle félicité, l’Essence retourne à l’intérieur du « moi-même ». Ceux qui se sont habitués à l’extase sans avoir dissous l’ego croient qu’ils ont déjà atteint la libération. Ils se trompent en se croyant Maîtres. Ils entrent même dans l’involution immergée. » – Samael Aun Weor, Psychologie Révolutionnaire
« À travers de nombreuses années d’observation et d’expérience, nous avons été témoins que l’extase authentique est traitée dans les lois mathématiques et logiques. Premièrement, rappelons-nous l’unité de l’expérience mystique (qui est un nom très approprié). Pendant l’état de ravissement sacré, tous les mystiques ressentent concrètement quelque chose en commun, un sens semblable et un lien indubitable de caractère identique. En second lieu, considérons le cas très intéressant du langage mystique. Au moyen d’une judicieuse étude comparative des religions, nous avons vérifié que des mystiques d’époques différentes parlent le même langage ésotérique et utilisent les mêmes mots. Sans aucun doute, cela nous démontre la formidable réalité des expériences mystiques. Troisièmement, mentionnons l’étonnante concordance des données qui relient de façon très intime les expériences mystiques aux conditions intrinsèques du monde. À partir de telles conditions, nous pouvons correctement identifier ce qui suit : la sensation d’unité du tout, le temps – une sensation nouvelle très particulière, la sensation d’infinitude, de plaisir ou d’horreur, la connaissance intégrale du tout en une partie, et enfin, l’inoubliable expérience de la vie infinie et de la conscience infinie. » -Samael Aun Weor
« L’extase a sept degrés de pouvoir : le premier est le feu qui nous instruit et nous enseigne. Le second est l’Onction Gnostique, qui est une liqueur douce et solaire qui, lorsqu’elle est diffusée dans toute l’Âme, enseigne, corrobore et prépare à incarner la Vérité. Le troisième est l’exaltation mystique du disciple humble et sincère. Le quatrième est l’illumination. Le cinquième est la joie intérieure de la douceur divine qui émane de la précieuse fontaine du Saint-Esprit. Cette joie est pour ceux qui ont « la conscience ». Le sixième est la décapitation du « Moi ». Le septième est l’Initiation Vénuste, l’incarnation du Fils de l’Homme à l’intérieur de nous. D’autres degrés de contemplation et d’extase existent, tels que : ravissement, liquéfaction, félicité, jubilation, osculation, étreinte, transformation, etc. » – Samael Aun Weor, Le message du Verseau
Voir aussi : Samadhi