Écrit par : Samael Aun Weor Catégorie : Au-delà de la Mort
Q. Une nuit d’avril 1968, étant profondément endormi, j’entendis des cris et des bruits comme s’il y avait des gens qui se battaient et cassaient des vitres dans la rue ; craignant qu’ils ne brisent une vitre de mon automobile qui se trouvait dans la rue, je me levai, mis des pantoufles et des pantalons et passai dans le couloir. Je traversai la salle de séjour et, ayant levé les rideaux, je me penchai à la fenêtre et découvris avec surprise qu’il n’y avait ni personne ni bruit, mais au contraire calme et tranquillité, pleine illumination de la rue, et ma voiture en parfait état.
Pensant que tout cela avait été le produit d’une illusion ou d’un cauchemar, je retournai de nouveau par le couloir jusqu’à la porte de la chambre et, après avoir ouvert celle-ci et pénétré quelques pas dans la chambre, je m’arrêtai stupéfait de me voir profondément endormi dans le lit à côté de mon épouse, avec les bras à l’extérieur des couvertures, la jambe gauche complètement découverte et la tête inclinée du côté gauche.
En voyant cette scène, j’entrai dans une grande frayeur et me sentis attiré vers mon corps comme si celui-ci était un aimant. Je me réveillais en sursaut, sentant mon cœur battre à tout rompre et une sueur froide sur tout le corps. Pourriez-vous me dire ce qui s’est réellement produit ?
R. Dans ce cas concret, il y eut ce qu’on appelle un dédoublement ; votre âme était absente du corps physique ; il est bien entendu que pendant le sommeil normal et ordinaire toute âme sort du corps et se déplace en dehors de lui. Elle va à différents endroits pour retourner ensuite à son corps physique au moment précis de l’éveil. L’état de veille arrive précisément quand l’âme entre de nouveau dans son corps de chair et d’os.
Ce qui est intéressant dans votre cas, c’est que lorsque votre âme est retournée à la chambre, elle a pu voir son corps physique endormi dans le lit. Vous avez vu votre corps de la même façon que vous pouvez voir une table ou l’automobile que vous conduisez tous les jours. De la même façon que le chauffeur entre dans l’automobile pour la conduire, de même, vous, c’est-à-dire votre âme, vous mettez dans le corps physique, et vous vous réveillez, c’est-à-dire que vous revenez à l’état de veille. Voilà ce qui s’est produit.
Q. En 1958, au retour d’une représentation au cinéma, je m’aperçus que toute la famille était très inquiète au sujet de la disparition d’une tante qui était partie tôt le matin en laissant ses enfants seuls à la maison (quatre âgés de 3 à 6 ans), lesquels pleuraient de peur et de faim. Les membres de ma famille étaient allés la chercher un peu partout, mais toujours en vain. Ils s’organisèrent donc pour continuer à la chercher et à s’informer à son sujet. Quant à moi, je devais rester à la maison.
Vers les trois heures du matin, je me réveillais en sursaut et je vis la pièce complètement obscure, mais soudain une figure ovale commença à s’illuminer au centre de la chambre, se dirigea vers le lit, arriva au bord de celui-ci et leva la toile de la moustiquaire. Je sentis comme un corps qui s’asseyait au bord du lit, prenant tout à fait l’apparence de ma tante, qu’on était en train de chercher, et me disant à voix haute ceci : « Ne t’inquiète pas, petit !, je suis ta tante et je viens t’avertir que je suis déjà morte, et je veux que tu leur indiques où ils peuvent trouver mon cadavre. Joins ton oncle et dis-lui qu’on aille me chercher au poste de police. Je te supplie de faire en sorte qu’on prenne soin de mes enfants et qu’on prie pour eux. »
Elle se leva, rabaissa la toile de la moustiquaire et disparut. Le jour suivant, je fis ce qu’elle m’avait dit. Aucun de mes proches ne me croyait jusqu’à ce qu’ils découvrent qu’effectivement son cadavre difforme se trouvait dans ce poste de police : elle était morte dans un bain de vapeur. Comment est-il possible qu’après la mort une personne donne des indications sur l’emplacement de son cadavre et demande qu’on prenne soin de ses enfants ?
R. Après la mort du corps physique, l’âme vit dans les dimensions supérieures de la nature et du cosmos. Nous avons déjà dit cela dans un autre chapitre, mais nous le répétons quand même ici. Il est clair qu’il fallait que cette âme t’informe de sa mort ; cette information était nécessaire ; elle avait des enfants et elle devait accomplir son devoir. Dans ce cas, il ne fait pas de doute que cette âme fut aidée par les lois supérieures et qu’on lui permit d’entrer dans ce monde à trois dimensions dans lequel nous vivons, pour te donner toutes les informations nécessaires, pour te dire où se trouvait son cadavre, information qui fut dûment confirmée puisque le corps fut trouvé exactement à l’endroit où elle avait dit qu’elle était, dans un poste de police. Les faits sont les faits et nous devons nous incliner devant eux.
Q. Alors que je me trouvais dans une réunion gnostique, une personne s’approcha de moi pour me demander que je prie pour le salut de sa mère, qui était pratiquement condamnée. Je lui promis de faire tout mon possible pour sa guérison.
Par la suite, je demandai à l’ange Adonaï qu’il m’aide et je m’imaginai dans la maison de la dame en question, une sympathique petite vieille que je rencontrai couchée dans son lit et qui souriait de joie en me voyant, s’assit dans son lit et posa ma main droite sur son front et ma main gauche sur mon cœur. Je me concentrais fortement sur le Maître Jésus pour qu’il m’aide. Je la vis se rétablir et m’accompagner souriante jusqu’à la porte de sa maison.
À la réunion suivante, la personne qui m’avait demandé de l’aide presque avec les larmes aux yeux, vint me remercier et me dire que sa mère s’était rétablie et qu’elle m’envoyait ses salutations parce qu’elle m’avait vu.
Comment est-il possible que deux personnes, rien que par la foi, aient réussi une guérison miraculeuse ?
R. Mon ami, la foi accomplit des miracles. Le divin Maître Jésus a dit :
« Si vous avez la foi comme une graine de moutarde, vous direz à cette montagne: Retire-toi donc de ce lieu; et elle s’enlèvera; et rien ne vous sera impossible. » – Matthieu 17:20
Il est clair qu’en vous imaginant de façon vive que vous étiez à côté du lit de la malade, il se produisit un dédoublement. Votre âme a voyagé vers la malade et avec l’aide du divin Maître, elle a guéri la patiente. Ne vous étonnez donc pas qu’on vous ait vu. Quand l’âme se dédouble, elle se rend souvent visible même à de très grandes distances. N’avez-vous pas entendu parler de saints qui ont fait la même chose ? Que l’on a vu en d’autres lieux guérissant des malades alors qu’ils étaient en état d’extase pendant la prière ?
Q. À une autre des réunions où l’on faisait des guérisons, il vint une dame de 60 ans approximativement, qui s’était blessée profondément aux bras avec un couteau et qui montra sa blessure à tous les assistants ; après cela, le Maître fit des conjurations et nous avons tous prononcé les paroles qu’il disait ; par la suite, il la fit asseoir.
À la réunion suivante, elle nous montra de nouveau ses bras et la blessure était déjà presque guérie ; on fit la même opération et à la troisième occasion, elle nous montra de nouveau ses bras et nous pûmes constater avec surprise qu’il n’y avait déjà plus de cicatrice, là où se trouvaient auparavant de véritables lambeaux de chair.
Que s’est-il passé pour que cette personne guérisse si parfaitement et si rapidement ?
R. Ah !, je vois que vous me parlez de réunions gnostiques ; ces assemblées sont certainement très intéressantes. Rappelez-vous que les premiers chrétiens étaient Gnostiques et qu’ils accomplissaient des guérisons merveilleuses.
Ne vous étonnez donc pas que, dans ces réunions, sous la direction d’un Maître qui instruit la congrégation, il se soit réalisé un autre miracle semblable. Les Gnostiques invoquent les êtres divins qui vivent dans le monde invisible pour qu’ils réalisent des miracles de cette sorte. Il ne fait pas de doute que c’est ce qui est arrivé et la patiente a guéri radicalement.
Q. Autour de l’année 1962, vers le mois de novembre, alors que je commençais à peine à assister aux conférences Gnostiques, un monsieur se présenta dont l’aspect étrange reflétait la préoccupation et qui avait un regard vague et mystérieux. Il demanda qu’on l’aide à sortir des entités ténébreuses de son corps, qu’elles lui nuisaient et qu’elles lui avaient produit une boursouflure sur les jambes, ce qu’il nous fit constater de nos propres yeux.
Le Maître accéda à sa demande et prononça la Conjuration des Sept ; il fit quelques passes magnétiques, sur quoi l’individu commença à se tordre et à lancer des cris et des hurlements et à se plaindre comme s’il ressentait de très grandes douleurs en même temps qu’il faisait des gesticulations et des mouvements comme si quelque chose sortait de lui ; on commença ensuite à sentir une forte odeur nauséabonde ; puis il y eut une pause au cours de laquelle il paraissait s’être assoupi. Le Maître donna trois gifles, ce qui fit revenir à lui l’homme qui, selon ses dires ne se souvenait de rien. Au bout de trois sessions, ses jambes étaient parfaitement guéries et il ne se plaignait plus des fameuses entités.
Pourriez-vous m’expliquer ce qui s’est passé et comment sa guérison a été possible ?
R. Ce sont là les cas de possession dont parle l’Évangile chrétien ; Jésus posait la main sur les possédés et ordonnait aux démons de sortir d’eux, et bien sûr les démons lui obéissaient.
Les Apôtres reçurent aussi ce pouvoir : Jésus leur conféra cette autorité et ils purent exorciser les démons et les jeter hors du corps des patients pour que ceux-ci guérissent. Ainsi donc le cas que vous me racontez est loin d’être le seul. Les maladies sont produites précisément par les entités ténébreuses qui s’introduisent à l’intérieur du corps des malades. Plusieurs tribus indigènes d’Amérique connaissent ces mystères. Je connais le cas de nombreux poètes indigènes qui, avant de guérir leurs malades, les exorcisent dans la saine intention d’éliminer les entités ténébreuses qui causent la maladie. Si nos médecins suivaient l’exemple de ces guérisseurs indigènes, il est évident qu’ils réaliseraient des merveilles sur le terrain de la médecine. Le cas concret que vous me citez est tout à fait normal : on a exorcisé le malade et celui-ci a guéri, voilà tout. N’oubliez pas que la rue et la sauge sont des plantes merveilleuses que l’on peut utiliser comme parfums dans les exorcismes.
Ce chapitre est tiré de Au-delà de la Mort (1970) par Samael Aun Weor.