Écrit par : Samael Aun Weor Catégorie : La Vierge du Carmel
Nous avons dit dans le chapitre antérieur que lorsque le corps dort, l’âme erre sur le Mont sacré.
L’âme fait, durant les heures de sommeil les mêmes travaux et vaque aux mêmes occupations que pendant la journée.
Les commerçants, hors du corps, vendent et achètent dans leurs magasins, sans se rendre compte qu’ils sont hors du corps.
Pendant le sommeil, nous voyons les âmes des couturiers, des mécaniciens, des épiciers, des vendeurs ambulants, etc., s’occupant des mêmes travaux et nécessités que dans la journée.
Ces âmes sont endormies, convaincues qu’elles se trouvent dans leur corps de chair et d’os. Et lorsque quelqu’un leur dit qu’elles sont hors de leur corps, elles ne le croient pas, et elles se moquent.
Si les âmes se rendaient compte qu’elles ne sont pas dans leur corps, elles pourraient alors se transporter à n’importe quel coin du monde en quelques instants.
L’épouse qui souffre de son époux absent de la maison, peut aller le voir, sans être vue. La Mère dont le fils est absent, peut aller lui rendre visite et se rendre compte de son état.
L’important est de connaître la formule, le secret pour se rendre compte que nous sommes hors du corps physique.
Cette formule est le discernement. Durant le jour nous devons nous poser cette question : « Suis-je dans mon corps ? Suis-je hors de mon corps ? »
Faites alors un petit saut avec l’intention de flotter dans l’espace ; si vous flottez, c’est que vous êtes hors de votre corps. Ainsi suspendus dans l’espace, dirigez-vous où votre cœur vous emmènera.
Cette question, vous devez vous la poser en présence de n’importe quelle chose curieuse. Supposons que vous marchiez dans la rue, et que vous rencontriez un ami, perdu de vue depuis longtemps, demandez-vous alors : « Suis-je dans mon corps, ou hors de mon corps ? »
Faites un petit saut, avec l’intention de flotter ; si vous flottez c’est parce que votre corps est endormi dans votre lit et que vous en êtes sortis. Dirigez-vous alors où votre cœur vous emmènera, chez l’être aimé, chez le fils loin de la maison, chez l’être absent.
Cette question, vous devez vous la poser pendant le jour, en présence de n’importe quel événement étrange. Un tumulte, un objet rare, une rencontre avec un défaut, avec un ami lointain, enfin en présence de n’importe quel petit détail sans importance.
Cette formule du discernement doit se pratiquer le jour, à chaque pas, à chaque instant, pour qu’elle se grave dans notre âme et agisse dans le rêve.
Tout ce que nous faisons dans la journée, nous le faisons aussi en rêve, et si vous vous habituez à cette pratique durant le jour, alors vous la pratiquerez aussi dans le sommeil, lorsque votre âme est hors du corps.
Et alors, en se posant la question, vous ferez un petit saut, comme pendant la journée et votre conscience se réveillera et flottera dans l’espace ; vous pourrez rendre visite aux êtres chers éloignés, à la mère dont vous n’avez pas reçu de nouvelles, etc.
L’âme pendant le sommeil est hors du corps. L’important est que l’âme se rende compte qu’elle est hors du corps pour pouvoir visiter n’importe quel lieu.
C’est la clef du discernement.
Si, hors du corps, nous invoquons avec le cœur pur la Vierge du Carmel, alors la Divine Mère du Nazaréen accourra à notre appel et nous pourrons parler avec elle. Si, hors du corps, nous invoquons l’ange Gabriel pour lui demander l’Annonciation, il pourra dire à l’épouse et à l’époux, quel jour et à quelle heure, ils devront unir leurs corps. Les femmes pourraient ainsi concevoir leurs enfants par l’œuvre et la grâce du Saint-Esprit. C’est-à-dire par l’ordre du Saint-Esprit.
Les hommes peuvent converser avec les anges, pendant le sommeil. Chaque femme, chaque enfant, chaque vieillard, peut parler avec les anges pendant le sommeil.
Hors du corps, nous pouvons invoquer les anges et ceux-ci accourent à notre appel, pour nous enseigner la parole de Dieu.
Ce chapitre est tiré de La Vierge du Carmel (1952) de Samael Aun Weor.