Écrit par : Samael Aun Weor Catégorie : Le Chemin Étroit
Il s’avère faux à cent pour cent d’affirmer que la Lune est le rejeton de la Terre. La légende grecque sur Séléné suggère davantage et elle dépasse les explications purement géologiques.
Séléné, la race lunaire, cette race perverse d’Adam, est née de Théia, la Terre et d’Hypérion, le Soleil, en tant que dispensateur de la vie ; elle était aimée de Pan, le monde de la nature.
La légende grecque dit que la belle et enchanteresse Séléné était amoureuse d’Endymion, cette race lunaire endormie par Zeus d’un sommeil interminable.
La légende grecque sur Séléné se rapporte à la race lunaire et ne garde aucune relation avec cette théorie capricieuse du XIXe siècle selon laquelle la Lune serait un fragment arraché à la Terre, qui n’aurait même pas été produit durant un cataclysme cosmique.
En se basant sur des documents excessivement archaïques de l’antiquité et sur des investigations ésotériques réalisées dans les archives akashiques de la nature, cette grande martyre du siècle passé nommée H.P. Blavatsky affirme que la Lune est antérieure à la Terre, qu’elle est la mère de la Terre et qu’elle est un monde mort.
Durant le dernier Mahamanvantara, la Lune était un monde densément peuplé, rempli de soleil et de vie ; elle est à présent un cadavre.
L’anima mundi lunaire s’est absorbé dans l’espace abstrait absolu durant le grand Pralaya (la nuit cosmique).
L’anima mundi lunaire prit une nouvelle forme en la planète Terre à l’aurore du nouveau Mahamanvantara (jour cosmique).
Si l’on considère les événements lunaires et terrestres sous cet angle cosmique, H.P. Blavatsky ne se trompe pas en affirmant que la Lune est la mère de la Terre, l’ancêtre de notre globe, et que nos parents ou Pitri proviennent d’elle.
Eh bien, envers son satellite, la Terre a une responsabilité qui semble unique dans le système solaire. Il apparaît que notre monde affligé supporte un poids dix fois plus grand que le soleil.
La masse totale de toutes les planètes du système solaire ne représente qu’un huit-centième de la masse du Soleil, mais la masse de la Lune n’est rien de moins que le quatre-vingtième de celle de la Terre.
De plus, notre monde est accablé non seulement de la masse lunaire, mais également de la distance à laquelle elle doit la soutenir. Seul l’Ancien des cieux, le vieux Saturne aux anneaux resplendissants, doit soutenir une lune de taille à une distance similaire, et celle-ci, en comparaison, est une plume.
Si nous comparons la Terre à une horloge, nous dirions que la Lune en est le pendule, et si nous la comparons à un bateau, nous dirions que la Lune en est le lest.
Lorsque de l’énergie motrice est appliquée à un mécanisme quelconque, où que ce soit, il est indispensable qu’une sorte de pesée adoucisse et accentue la force animatrice afin d’empêcher que le tout ne se précipite dans l’espace.
Les médecins savent très bien que l’organisme de ce pauvre animal intellectuel est constitué d’un nombre bien précis d’éléments et que le poids dense de l’iode est nécessaire vers le bas pour équilibrer le principe activant de l’hydrogène vers le haut.
La Lune agit comme un cadre mécanique pour la Terre, elle régularise et administre l’énergie solaire.
Sans la Lune comme puissant équilibreur des poids, tous les liquides de la Terre tendraient inévitablement à être arrachés de la surface terrestre par l’attraction magnétique du Soleil pendant la rotation de la Terre.
L’effet de la Lune sur les marées est une chose que personne ne peut nier ; les faits sont les faits, et nous devons nous rendre aux faits.
La Lune contrôle toute la mécanique de la nature ; la Lune agit sur les liquides incorporels et inorganiques de même que sur les liquides incorporés à la matière organique ; la Lune contrôle la croissance des plantes, elle exerce une influence sur les fluides sexuels, régularise le flux menstruel de la femme, gouverne la conception de toutes les créatures, etc.
La Lune est réellement comme la pesée d’une horloge à pendule ; la vie organique de la Terre est le mécanisme de l’horloge qui est mis en mouvement par le va-et-vient de la pesée.
Tout ce qui arrive dans cette vallée de larmes est dû à l’influence lunaire ; tous les multiples processus de la vie organique sont lunaires.
Lunaires sont les divers processus de la pensée, du sentiment et du travail de tous les gens ; lunaires sont tous les vices et méchancetés des foules ; lunaires sont toutes les guerres, les haines, les adultères, les fornications, les envies, les ambitions, les avarices, les dégénérescences et les abominations de cette Grande Prostituée dont le nombre est 666.
La Lune, comme un vampire nocturne et ténébreux, suce la pellicule sensible de la vie organique qui recouvre la planète où nous vivons.
Ce pauvre bipède intellectuel erronément appelé homme porte fatalement la lune à l’intérieur de lui-même, il la transporte dans l’ego et dans ses corps protoplasmiques lunaires.
Toute la mécanique de la Terre est gouvernée par la lune, et l’animal rationnel n’est malheureusement rien de plus qu’une machine.
C’est uniquement par la révolution de la conscience que nous pouvons nous libérer absolument de la mécanique lunaire.
La lune est la Grande Prostituée apocalyptique que toute bête intellectuelle porte à l’intérieur d’elle-même.
Cette race perverse d’Adam est lunaire à cent pour cent. Cette race lunaire déteste à mort la race solaire, les fils du Soleil, les prophètes, les Maîtres de sagesse.
Les multitudes lunaires ont crucifié le Christ, elles ont empoisonné le Bouddha, elles ont emprisonné et calomnié Cagliostro, elles ont donné du poison au saint Milarepa, elles ont brûlé Jeanne d’Arc, elles ont trahi l’Omnicosmique et très saint avatar Ashiata Shiemash en détruisant son œuvre, etc.
La Grande Guerre qui eut lieu entre les races solaire et lunaire dans l’Atlantide submergée fut merveilleusement chantée par les orientaux dans le Mahabharata. Les traditions disent que cette guerre a duré plusieurs milliers d’années.
C’est la guerre ou série de guerres presque contiguës qui a duré des siècles à partir d’il y a 800 000 ans, date à laquelle, selon la Doctrine secrète, la première des trois catastrophes atlantes eut lieu, se poursuivit durant la seconde, il y a 200 000 ans, et se termina lors de la dernière, celle de l’île de Poséidonis, en face de Cadix, qui se produisit il y a quelque 11 000 ans et dont tous les peuples ont gardé un souvenir confus comme de son déluge.
Le Jardin des Hespérides, le centre initiatique de la bonne Loi le plus puissant de toute l’Atlantide, fut épouvantablement détesté par la race lunaire.
La mauvaise magie atlante des îles Noires fut extrêmement épouvantable. La lune est le miroir noir et fumant. La magie noire est lunaire.
Les adeptes de la main gauche, les magiciens noirs, vivent normalement dans les régions sous-lunaires du règne minéral submergé, dans les mondes infernaux.
Les écoles, sectes et ordres de type lunaire détestent à mort le tantrisme blanc.
Les traditions kabbalistiques les plus anciennes disent qu’Adam avait deux épouses : Lilith et Nahémah. Ces deux épouses représentent l’infrasexualité lunaire.
Lilith est la mère des avortements, de la sodomie, de l’homosexualité, de la masturbation, de la haine du sexe et de toutes les sortes de vices contre nature.
Nahémah symbolise l’adultère, l’abus sexuel, la fornication passionnelle, la luxure.
L’infrasexualité est le fondement de la magie lunaire perverse. L’infrasexualité règne en souveraine dans les régions sous-lunaires du règne minéral submergé.
Dans les régions sous-lunaires, Dante rencontra la luxurieuse Sémiramis, cette impératrice qui permit dans ses lois tout ce qui excitait le plaisir ; on lit à son sujet qu’elle succéda à Ninos et fut son épouse, et qu’elle régna sur les terres d’un ancien sultan.
Dans les régions sous-lunaires, Dante rencontra Didon, cette femme qui se tua par passion et qui brisa la foi prometteuse dans les cendres de Sichée ; il y vit la belle Hélène et la lascive Cléopâtre.
Sous la lumière blafarde de la nouvelle lune, Dante rencontra dans les mondes infernaux le fameux Brunetto Latini ainsi que de nombreux homosexuels dégénérés, suiveurs de Lilith.
Ce chapitre est tiré de Le Chemin Étroit (1968) par Samael Aun Weor.