Écrit par : Samael Aun Weor Catégorie : Le Chemin Étroit
L’atome est en lui-même un univers en miniature ; tous les processus mécaniques qui ont lieu au cœur de l’atome se répètent dans notre système solaire.
Les recherches atomiques ont permis de constater que dans les régions externes de l’atome, il existe un véritable nuage de charges électriques négatives d’électrons ; ces derniers, lorsqu’ils se dissocient des atomes, s’agglomèrent en denses torrents pour former toutes les sortes de courant électrique.
On a fait de nombreuses recherches sur l’atome, et ses merveilles étonnent toujours. Le centre vital de ce petit monde sphérique est le noyau, de charge positive ; autour de ce mystérieux noyau, les électrons gravitent de la même façon que les planètes gravitent autour du soleil.
Il ne fait aucun doute que le noyau atomique possède une charge électrique considérable, qu’il utilise pour retenir sous son contrôle, mais à une distance respectable, tout le cortège des électrons en périphérie.
Le noyau est le cœur même de l’atome, et on devine déjà qu’à l’intérieur de ce corpuscule nucléaire de base, fondamental, il doit y exister un mécanisme vital qu’il reste encore à explorer.
La raison d’être toute entière de cet univers en miniature appelé atome se trouve dans le noyau ; toute l’hérédité de l’atome et tout son avenir résident précisément dans le noyau, et à partir de ce corpuscule central, on peut exploiter l’atome ou bien, au contraire, le transformer en d’autres types atomiques.
À l’heure actuelle, les physiciens admettent deux constituants fondamentaux du noyau : le proton et le neutron.
Évidemment, il s’avère absolument clair que le proton est le noyau de base de l’hydrogène, c’est-à-dire la partie la plus centrale du plus léger et du plus simple de tous les éléments connus, l’hydrogène.
Le scientifique Prout admettait déjà à son époque que les différents éléments de la nature sont formés par des condensations de l’élément le plus simple, l’hydrogène.
Il existe douze hydrogènes fondamentaux, qui correspondent à douze catégories de matière contenues dans l’univers, depuis l’absolu jusqu’aux mondes infernaux représentés par Dante dans sa Divine Comédie et situés à l’intérieur du règne minéral submergé, à l’intérieur de la terre.
Il s’avère également intéressant d’étudier le second constituant des noyaux, soit le neutron, que nous avons déjà mentionné auparavant. Celui-ci a le même poids que le proton, c’est-à-dire que le noyau de base de l’hydrogène, mais il s’avère curieux que, contrairement à toutes les particules connues jusqu’à ce jour par la science, le neutron n’ait pas de charge électrique ; c’est un corpuscule neutre, et c’est pour cette raison qu’on lui donna le nom de neutron.
Nous, les Gnostiques, après avoir découvert les trois aspects de l’énergie électrique, après avoir classifié ces trois sortes d’électricité sous les termes positif, négatif et neutre, nous avons considéré le neutron comme étant chargé d’électricité neutre.
Cette question d’une électricité à l’état neutre et statique à l’intérieur du neutron peut ne pas paraître très clair aux scientifiques modernes, mais ils devront tôt ou tard se rendre à l’évidence.
Une des énigmes les plus grandes pour la science atomique actuelle est celle des électrons : si on ne connaît même pas le mécanisme intime du noyau atomique, on connaît encore moins l’intimité de l’électron.
Il existe des électrons négatifs et des électrons positifs, et cela n’est plus un secret pour les scientifiques ; mais on ne sait rien du mécanisme interne des électrons.
L’animal intellectuel faussement appelé homme est parvenu à fractionner l’atome pour en libérer l’énergie, mais il ne connaît heureusement pas le mécanisme interne de l’électron, dans lequel d’immenses pouvoirs résident.
On calcule que deux photons d’un demi-million de volts chacun sont produits chaque fois qu’un électron positif est absorbé en pénétrant dans le platine, ce qui correspond à une production d’énergie photonique d’un million de volts par électron positif.
L’élément actif dans le soleil, c’est l’hydrogène ; cela est sans aucun doute très intéressant, car l’atome d’hydrogène, avec un seul électron qui tourne autour d’un noyau, se trouve sur la frontière entre la matière à l’état électronique et la matière à l’état moléculaire.
L’hydrogène, comme toute matière plus dense, se combine avec d’autres matières, atome avec atome, pour former des molécules. Un état supérieur de la raréfaction supérieure de l’hydrogène donne pour résultat des électrons libres, de la matière à l’état électronique, de la lumière, des ondes magnétiques, etc.
En utilisant l’uranium si convoité, les scientifiques modernes ont eu un succès franc et indiscutable en séparant un électron d’un atome d’une densité non naturelle, presque pathologique ; il est logique d’affirmer qu’ils ont ainsi libéré de l’énergie atomique, dont le pouvoir est supérieur, sans aucune comparaison possible, à tout ce que l’esprit humain avait pu jusqu’à présent concevoir.
Les scientifiques se sont ensuite arrangés pour faire en sorte que des atomes d’hydrogène se combinent pour former des atomes d’hélium, produisant à travers ce processus une énergie d’un pouvoir épouvantable et pratiquement illimité.
Il ne fait aucun doute que la bombe atomique est des millions de fois plus terrible que la dynamite, mais moins terrifiante encore que la bombe à hydrogène.
La bombe à hydrogène implique la prostitution de l’énergie solaire, la magie noire de la pire espèce ; le résultat ne peut être autre chose que la dévastation et la réduction du matériel vivant à l’inertie, à une échelle tout à fait nouvelle.
Si une bombe à hydrogène venait à exploser dans ces zones supérieures de l’atmosphère où se trouve le dépôt d’hydrogène pur, toute la terre serait alors brûlée d’un feu vif, toute créature et toute forme de vie y périraient.
En voulant utiliser l’énergie atomique, c’est-à-dire en tentant de découvrir toute la science de la transmutation des atomes, la façon ou la manière de changer un atome en un autre, l’animal intellectuel veut s’introduire dans le monde où la matière a toutes les possibilités, mais il veut entrer dans ce monde par la mauvaise porte ; nous faisons ici allusion à l’usage des lois scientifiques sans aucune espèce d’éthique, sans avoir éveillé la conscience, sans être parvenu à la spiritualité véritable.
Nous, les Gnostiques, nous avons des procédés légitimes pour entrer dans ce monde mystérieux où la matière a d’infinies possibilités, dans ces régions atomiques, moléculaires et électroniques où tous les processus de la vie universelle sont conçus.
La radiation atomique a déjà altéré la couche supérieure de l’atmosphère terrestre, et si les explosions atomiques se poursuivent, bientôt elle ne pourra plus filtrer et analyser les rayons solaires pour les décomposer en lumière et en chaleur ; nous verrons alors le soleil noir comme la silice.
Plus la couche supérieure de l’atmosphère de la terre continuera à s’altérer sous l’effet des explosions atomiques, les tremblements de terre s’intensifieront, car cette couche est le soutien de la vie de notre planète Terre.
L’air que nous respirons, l’eau que nous buvons, nous arrivent déjà chargés de radiations atomiques, et au lieu de s’améliorer, cela ira de mal en pis ; quand la guerre atomique éclatera, on verra des scènes dantesques dans les rues, les gens perdront la raison sous l’excès d’énergie atomique et les hôpitaux seront remplis de douleur sans qu’il n’y ait de remède.
Les explosions atomiques sont en train de libérer des matières infernales qui proviennent des mondes infernaux, de l’élément minéral submergé sous la terre ; des atomes abyssaux comme le neptunium (93), le plutonium (94), l’américium (95) et le curium (96), et on peut déjà commencer à observer les résultats de ce blasphème.
Il existe à l’intérieur de chaque atome un trio de : matière, énergie et conscience. Dans ce type d’atomes abyssaux en question, il existe une conscience diabolique, une intelligence terriblement maligne.
Ces démons atomiques sont déjà en train d’empoisonner les esprits faibles, et la vie des grandes villes est devenue épouvantablement criminelle, monstrueuse, horrible, horripilante, terriblement maligne. Sur les places et dans les rues, on entendra bientôt des cris, des hurlements, des sifflements, des hennissements, des grincements, des mugissements, des cacardements, des miaulements, des aboiements, des grognements, des bramements et des croassements ; nous sommes dans les temps de la fin.
Ce chapitre est tiré de Le Chemin Étroit (1968) par Samael Aun Weor.