Écrit par : Samael Aun Weor Catégorie : Le Mariage Parfait
La tradition dit que les esquimaux du Groenland et de l’Alaska proviennent de la lointaine Thulé. On dit que les esquimaux se sont mélangés avec des envahisseurs polynésiens, tongouses et danois.
Le Grand Maître gnostique Rose-Croix Arnold Krumm-Heller raconte des choses sublimes sur la lointaine Thulé, l’Ile Sacrée. Don Mario Roso de Luna dit que cette ile existe encore, mais qu’elle se trouve en état de Jinas. Nous savons que sur cette ile a vécu la première race humaine.
La Race Polaire s’est développée dans un milieu totalement différent du milieu actuel. À cette époque, qui date de plus de trois cents millions d’années, la terre était proprement mi-éthérique, mi-physique ; elle semblait un océan courbe d’un bleu sombre comme le firmament nocturne. En ce temps-là, les êtres humains pouvaient flotter dans l’atmosphère. Les corps humains étaient androgynes et éthériques. Ces corps étaient élastiques et subtils ; ils pouvaient conserver leur gigantesque stature de dix à vingt mètres de hauteur ou, tout aussi bien, réduire leur taille à volonté pour n’être pas plus grands qu’un pygmée, ou prendre la taille du corps humain actuel.
Nous ne pouvons pas affirmer que ces gens étaient hermaphrodites ; cette race était formée d’androgynes. L’énergie sexuelle opérait de façon différente et ils se reproduisaient par Fissiparité : à un certain moment, l’organisme original se divisait en deux moitiés exactes. Ce mode de reproduction ressemble à la multiplication par division cellulaire. Chaque fois que ceci arrivait, on faisait des prières et on vénérait profondément le Divin.
Bien que cela semble incroyable, la première race humaine a atteint un très haut degré de civilisation. Avec les matériaux plastiques et éthériques de cette terre primordiale, on construisit des maisons, des palais, des cités et des temples grandioses. Naturellement, les pourceaux du matérialisme actuel se moqueront de nos affirmations, parce que jamais ils n’ont découvert de vestiges de cette civilisation. En fait, il est impossible de trouver des restes de cette civilisation si antique, pour la bonne raison qu’à cette époque la terre était éthérée, c’est-à-dire, était formée de Promatière. C’est seulement dans les mémoires de la Nature que les grands Clairvoyants peuvent trouver toute l’histoire vivante de la première race, de la Race Protoplasmique. Il s’agit du véritable protoplasme de la Race humaine. Les grands Clairvoyants peuvent rire à leur aise du protoplasme des Darwin et des Haeckel.
Les restes fossiles d’êtres humains trouvés dans les cavernes souterraines n’ont rien à voir avec la Race Protoplasmique ; ces restes proviennent de tribus dégénérées descendant de l’Atlantide submergée.
La Religion, la Science et la Philosophie étaient totalement unies, dans la culture de la Race Polaire. Les habitants de la lointaine Thulé étaient les Bodhisattvas de Maîtres d’autres Mahamvantaras.
Adam et Ève étaient un seul être. Aujourd’hui, Adam et Ève sont séparés et souffrent, et ils se cherchent avec une soif insatiable pour se réunir. L’homme et la femme ne forment un seul être que pendant l’acte sexuel. En ces instants de volupté sexuelle, les deux, l’homme et la femme, jouissent de l’immense bonheur de former un seul être.
Les rituels cosmiques de cette époque s’avèrent extrêmement intéressants. Le clairvoyant expérimenté peut découvrir, dans les temples, une pure Maçonnerie occulte. Mais ces rituels différaient à un tel point de ceux qui existent actuellement dans le monde qu’il serait impossible à un Maçon moderne d’admettre que ces rituels étaient maçonniques.
Les lumières du Temple n’étaient pas fixes. Le V.M. (Vénérable Maître) n’occupait pas aussitôt un trône qu’il l’abandonnait. Parfois, le P.V. (Premier Vigilant) occupait un trône qu’il abandonnait bientôt pour celui du second vigilant. Les hauts dignitaires lévitaient pour échanger entre eux leurs sièges. Dans leurs vêtements se combinaient les couleurs blanche et noire, pour représenter la lutte entre l’Esprit et la Matière. La construction du Temple était parfaite. Les symboles et outils de travail étaient figurés renversés pour représenter le Drame qui se projette dans les siècles : la descente de l’Esprit jusqu’à la matière. Ainsi pouvons-nous contempler, avec étonnement, des sceptres renversés, des calices à l’envers, etc. La vie était alors dans sa phase de descente vers la matière, et on se devait dès lors d’en donner une expression symbolique.
Les processions sacrées étaient grandioses. On faisait comprendre, par elles, les Grands Mystères et la suprême descente de l’Esprit jusqu’à la matière. Ceci était un événement grandiose qui était attendu dans le cours des siècles. On l’attendait avec autant d’anxiété que l’on attend aujourd’hui le retour de l’homme aux mondes supérieurs.
Le langage de la Race Protoplasmique était le Verbe d’Or, un idiome universel et cosmique dont la combinaison des sons produisait des phénomènes cosmiques de toute sorte. Ceux qui parcourent le Sentier du Mariage Parfait redécouvrent ce langage originel à l’intérieur d’eux-mêmes. Lorsque le Feu sacré arrive à la hauteur de la gorge, nous commençons à parler dans le langage très pur de la langue divine qui, comme une rivière d’or pur, court délicieusement sous l’épaisse forêt du Soleil. Dans cet idiome, les Pères des Dieux ont enseigné à ceux-ci, en chantant, les lois cosmiques de la Nature.
L’écriture de la première race était l’écriture des Runes. Le maillet de la Maçonnerie vient de la flèche du Dieu Ra égyptien, et est une Rune.
À cette époque-là, les rituels du Temple Polaire étaient tous runiques. Les mouvements, les gestes des officiants reproduisaient les Runes. C’était l’écriture divine. Rappelons-nous que la Svastika est une Rune. Les lettres hébraïques ne sont rien d’autre que des modifications des lettres runiques.
Le berceau de la Sagesse occulte ne fut pas l’Asie, comme beaucoup le croient. Le véritable berceau de la Sagesse occulte fut l’Ile Sacrée, la lointaine Thulé, dont Huiracocha dit tant de belles choses.
À cette époque de la Race Protoplasmique, l’Ile Sacrée n’était pas au nord. Cette ile fut en réalité un continent dont la position exacte se trouvait sur la ligne équatoriale. Plus tard, avec la révolution des axes de la Terre, cette ile se retrouva au nord. La révolution des axes de la Terre est déjà démontrée par la science contemporaine. Actuellement, les Pôles sont en train de se déplacer vers l’équateur.
Les esquimaux actuels, bien qu’ils soient mélangés avec d’autres races, ne sont pas des descendants de la première race ; ils sont plutôt des Atlantes dégénérés, mais ils conservent certaines traditions très intéressantes. Ces gens ont un talisman familier qui les unit entre eux. Chaque Patriarche utilise une amulette spéciale consistant en un signe, un emblème totémique, ou le nom d’une espèce animale sacrée, qu’il transmet à ses descendants. Du fait qu’ils vivent dans la région du pôle nord, plusieurs penseurs ont pu se croire justifiés d’affirmer que cette race pourrait descendre des nordiques primitifs du Premier Âge.
Il s’avère intéressant de savoir que, chez les anciens esquimaux, il n’y avait pas d’autorité spéciale, de Cacique ou de Roi. Ils étaient dirigés par un Conseil d’Anciens. Les jeunes hommes s’unissaient en Mariage Parfait avec les femmes d’autres clans ; l’amulette leur servait de signe distinctif pour éviter de se marier entre parents. À une époque, il existait aussi la polyandrie. On tuait tout enfant femelle qui naissait avant l’enfant mâle ; heureusement, cette coutume barbare a été abandonnée.
R-Westermack rapporte, dans son livre intitulé Histoire du Mariage, que les esquimaux prêtent leur femme à un autre, ou font l’échange des femmes. Naturellement, ceci est, en fait, de l’adultère ; c’est une coutume horrible, incompatible avec la doctrine prêchée par notre adorable Sauveur le Christ Jésus. Cependant, toute règle a ses exceptions, et nous ne pouvons croire que tous les esquimaux s’adonnent à une telle coutume barbare. Il y a de tout dans la vigne du Seigneur.
C’était une coutume chez les esquimaux d’envelopper les morts dans des peaux et de les ensevelir sous un tumulus qu’ils entouraient d’une clôture. Chez les Aléoutiens, on attachait les morts avec des cordes et on les inhumait dans les crevasses des rochers.
Les esquimaux connaissent la loi de l’Éternel Retour ; ils savent que l’ego retourne à une nouvelle matrice. Les fétiches ou minuscules poupées des esquimaux symbolisent l’Essence. Ils croient que l’Essence est toute petite, minuscule, mais les Prêtres n’ignorent pas que c’est avec elle que l’on fabrique l’Âme.
La grossesse, la naissance des enfants, la puberté et la mort sont célébrées, chez les esquimaux, par des pratiques ésotériques spéciales.
Les esquimaux adorent le principe féminin de Dieu. Ils aiment la sublime vieillarde Sedna qui vit au fond de la mer et leur envoie les animaux marins qui leur servent de nourriture. Évidemment, les ignorants instruits, qui ne connaissent rien de la Science occulte, ridiculisent la Religion divine des esquimaux. Les plus beaux cantiques et rituels des esquimaux sont pour la Mère Divine. Les Voyages symboliques du Chaman (Prêtre-guérisseur) à la recherche de la vieille Sedna pour l’apaiser lorsqu’elle est irritée, et les processions que la communauté accomplit pour se réconcilier avec elle, nous rappellent les voyages symboliques du candidat Maçon autour du Temple de la Loge. Les voyages constituent le symbole extérieur de l’élévation de la Conscience du candidat à travers les mondes supérieurs. Les cinq voyages symboliques de la Maçonnerie occulte sont en relation intime avec les cinq Initiations des Mystères Majeurs. Les profanes ignorants qui ont l’occasion de voir ces voyages des esquimaux ne font que rire et se moquer de ce qu’ils ne connaissent pas. Ils rient comme des idiots, ils rient de ce qu’ils ignorent.
Les esquimaux savent parfaitement, comme d’ailleurs, tout véritable Initié qui a son sixième sens ouvert, que les Génies, les lutins, les gnomes, les géants, les salamandres du Feu, les ondines, etc., existent réellement. La science officielle, après avoir accepté l’hypnotisme et l’avoir baptisé d’un nouveau nom, l’appelant hypnologie, doit maintenant accepter, par voie de conséquence, la réalité de la clairvoyance ; car seule la clairvoyance permet d’expliquer qu’un sujet en état d’hypnose puisse voir au travers d’un mur ou décrire ce qui est en train d’arriver souvent à des milliers de kilomètres de distance.
Ce que la science rejette un jour, elle l’admet le lendemain. Ceux qui aujourd’hui se rient de Paracelse et des esquimaux, à cause de leurs Élémentaux, gnomes, pygmées, salamandres, Génies, ondines, sylphides, etc., devront demain se moquer d’eux-mêmes et rougir de honte, lorsque ces créatures auront été découvertes officiellement par la science. Qui aurait cru, il y a quelques lustres à peine, au serpent de cristal ? Or, un homme de science réputé, l’un de ceux qui se disent incrédules, vint à découvrir, en 1961, le fameux serpent de cristal. Ce serpent a le pouvoir d’abandonner sa queue à volonté, en cas de danger, pour la régénérer après très facilement. Lorsque le serpent de cristal se voit menacé, attaqué par quelque bête, il s’enroule sur lui-même, en se faisant rigide, et se lance sur la bête. Alors, instantanément, il abandonne sa queue, tandis que la tête s’enfuit, rapide comme l’éclair. L’assaillant reste avec la queue, alors que le serpent se sauve. Plus tard, une nouvelle queue pousse à la place de l’ancienne. La Nature est pleine de merveilles et il est nécessaire d’apprendre à respecter toute religion, parce que toutes les religions ne sont que des formes distinctes d’une religion unique et universelle. Chaque religion renferme de formidables vérités et une science cosmique inconnue de l’ignorant érudit de cette époque de barbarie.
Tous ceux qui veulent se réaliser à fond doivent travailler dans leur laboratoire avec le Soufre (le Feu), l’Azote (l’Air), l’Homme (l’Eau) et le Taureau (la Terre). Ces quatre éléments forment une Croix. L’Alchimiste qui suit le Sentier du Mariage Parfait doit transmuter le plomb en or à l’intérieur des cavernes profondes de la grande Cordillère (l’épine dorsale).
Dans cette grande Cordillère vivent les gnomes, les gardiens de tous les trésors de la terre, les grands alchimistes qui transmutent le plomb en or.
Les gnomes travaillent avec les salamandres du Feu, avec les sylphes de l’Air et avec les voluptueuses ondines de l’Eau pure de Vie. Les Salamandres ardentes fécondent les sinueuses ondines, et les sylphes joyeux et joueurs attisent le Feu du fourneau du Laboratoire (le chakra appelé l’Église d’Éphèse), afin que l’Eau (le Semen) s’évapore de son récipient (le sexe). Les vapeurs séminales s’élèvent par la cheminée (la colonne vertébrale) jusqu’au distillateur (le cerveau). Là, les gnomes effectuent la grande distillation en transmutant de façon parfaite le plomb en or.
Il faut transmuter le plomb de la personnalité en l’or de l’Esprit. Ainsi seulement pourrons-nous parler à nouveau dans le langage très pur de la langue divine. Notre devise est Thelema (Volonté).
Nous devons passer par les cinq grandes Initiations du Feu, symbolisées par les trois grades de la Maçonnerie occulte. Il nous faut revenir, retourner à la Sagesse divine de la lointaine Thulé. Beaucoup de choses ont été dites sur cette Thulé lointaine, sur cette Terre des Dieux. C’est là que résident les ancêtres des Atlantes et, par eux, des esquimaux et des aztèques. C’est là que vit Quetzalcóatl ; de là qu’il vint, et là qu’il retourna. L’Empereur Moctezuma envoya un groupe de Magiciens ambassadeurs à cette Thulé mystérieuse. Ils s’y rendirent en état de Jinas, c’est-à-dire qu’ils voyagèrent avec leur corps physique à travers la quatrième dimension. Cette Thulé lointaine est la Terre Sacrée, l’Ile Sacrée, le premier continent qui ait existé et le dernier qui existera. Ce continent se trouve à l’endroit de la calotte polaire du nord, dans la quatrième dimension. Les Magiciens aztèques envoyés par Moctezuma y arrivèrent en état de Djinn, apportant des présents de toute sorte pour les ancêtres des Aztèques. Au retour, ils rapportèrent un message pour Moctezuma et les Aztèques, message que nous pourrions synthétiser en ces termes : « Si vous ne mettez pas un terme à vos passions, vos cruautés et vos vices, vous serez châtiés. Par la Mer viendront des hommes blancs qui vont vous conquérir et vous détruire. » Cela s’est accompli avec l’arrivée des Espagnols à Mexico.
Cette question de la quatrième dimension et d’une Terre Sacrée introduite dans la quatrième dimension pourra faire rire les ignorants instruits ; mais en réalité ils n’ont pas étudié toutes les dimensions de l’espace. « Toute expression mathématique correspond toujours à une représentation de réalités. » Ainsi pense la logique formelle. Mais il y a, heureusement, la Logique Dialectique qui pourrait nous permettre de nous servir des mathématiques pour définir les six dimensions fondamentales de l’Univers.
Généralement, les dimensions sont représentées par des puissances : la première, la deuxième, la troisième, la quatrième puissance, etc. Ceci, précisément, fournit à Hamilton une base pour construire sa fameuse théorie des quaternions ou solides tétradimensionnels (A4 – A élevé à la quatrième puissance). Les dimensions sont ainsi représentées sous forme de puissances. Beaucoup d’auteurs considèrent que les mathématiques n’ont rien à voir avec les dimensions parce que, selon eux, il n’y a pas de différence entre les dimensions. Cette conception est fausse : nous croyons que la différence entre les dimensions est quelque chose d’évident et que tout l’univers est conçu selon la Loi du nombre, de la mesure et du poids. Ce qui se passe, c’est que tant que le mental sera embouteillé dans la logique formelle, nous limiterons l’utilisation des mathématiques au monde tridimensionnel. Nous avons besoin d’urgence de la Logique Dialectique pour considérer la représentation des dimensions par des puissances, comme quelque chose de logique. Cela n’est possible que dialectiquement, au moyen de la Logique Dialectique.
La Métagéométrie étudie « l’Espace supérieur ». La Métagéométrie est appelée à remplacer totalement la géométrie d’Euclide. En réalité, la géométrie d’Euclide sert à investiguer uniquement les propriétés de l’espace physique particulier. Toutefois, si nous abandonnons l’étude de la « quatrième verticale », il va de soi que la Physique arrêtera de progresser.
Le secret vital de toute mécanique se trouve dans la quatrième coordonnée.
La Métagéométrie a le mérite de considérer le monde tridimensionnel comme une section d’un espace supérieur. Le point de l’espace tridimensionnel n’est autre qu’une section ou une partie d’une ligne métagéométrique. Avec la logique formelle, il s’avère impossible de considérer les lignes métagéométriques comme des distances entre des points dans notre espace, et il est impossible de les représenter formant des figures dans notre espace. Cependant, avec la Logique Dialectique, les lignes métagéométriques peuvent être considérées en tant que distances entre divers points de notre espace, et nous pouvons les représenter comme formant des figures et possédant des qualités. Il ne s’avère donc pas absurde de dire que le continent du Pôle nord appartient à la quatrième dimension. Il ne serait pas absurde, non plus, à la lumière de la pensée logico-dialectique, d’affirmer que ce continent est habité par des personnes avec un corps physique. Nous pourrions faire une carte géographique de ce continent, et cela serait acceptable par la Logique Dialectique. Par contre, la logique formelle, en plus de considérer absurdes nos affirmations, nous conduirait, en fait, dans l’erreur.
La tridimensionnalité du monde existe, assurément, dans notre psychisme, dans notre appareil de perception. C’est là, aussi, que nous pouvons découvrir les merveilles de ce qui appartient au supradimensionnel, si nous développons la clairvoyance, la clairaudience, etc., c’est-à-dire, si nous perfectionnons notre appareil psychique. C’est uniquement grâce au développement de nos pouvoirs de perception interne que nous pourrons étudier les dimensions supérieures de la Nature. Le Positivisme matérialiste a érigé une muraille de Chine autour de la libre investigation. Tout ce qui, aujourd’hui, se dresse contre cette muraille, est condamné par les ignorants instruits comme anti-scientifique. Le Positivisme matérialiste est conservateur et réactionnaire. Nous, les Gnostiques, nous sommes révolutionnaires, et nous rejetons totalement les idées réactionnaires et conservatrices.
Emmanuel Kant, le grand philosophe allemand, considère l’espace comme une propriété de la réception, ou de la perception du monde par notre conscience. « Nous portons en nous-mêmes les conditions de notre espace, et c’est à l’intérieur de nous-mêmes, par conséquent, que nous rencontrons les conditions qui nous permettent d’établir des corrélations entre notre espace et l’espace supérieur. »
Lorsque le microscope a été inventé, le monde de l’infiniment petit s’est ouvert à nous. De même, grâce à l’éveil du sixième sens, le monde de la quatrième dimension s’ouvrira à nous.
Ceux qui ont développé leur sixième sens peuvent étudier les Registres Akashiques de la Nature et découvrir par eux-mêmes la réalité du continent polaire du nord.
La première race qui ait existé dans notre monde était de couleur noire. C’était la Race Protoplasmique, la race androgyne qui se reproduisait par l’acte sexuel fissipare (analogue à la multiplication par division cellulaire).
La première race vivait dans la quatrième dimension de l’espace. La Terre elle-même était alors immergée à l’intérieur de la quatrième dimension. Cette race a créée une gigantesque civilisation, on y parlait la Langue d’Or et on écrivait avec des lettres runiques. Ces lettres possèdent un grand pouvoir ésotérique. À cette époque-là, l’Ange Uriel a écrit, avec des lettres runiques, un précieux livre cosmique. Nous ne pouvons étudier ce livre que dans les Registres Akashiques.
Le type de perception et de représentation des gens de la première race n’était pas subjectif comme celui de l’humanité actuelle. Cette Race Polaire avait des représentations et des perceptions objectives, claires et parfaites. Ces gens pouvaient voir les corps de façon complète, intégrale et exacte. Les gens de notre monde ne voient que des plans, des arêtes, des surfaces, des formes. Plus personne aujourd’hui ne voit les corps de façon complète. Les gens d’aujourd’hui sont dégénérés et n’ont plus que des perceptions fragmentaires, incomplètes, subjectives, et des représentations totalement dégénérées et subjectives.
Il nous faut revenir au point de départ et régénérer notre appareil psychique au moyen de la Magie Sexuelle et de la Méditation Intérieure, afin de reconquérir les représentations et perceptions objectives.
Nous devons sans délai éliminer de nos représentations et perceptions tous les éléments subjectifs. On y arrive en améliorant la qualité des représentations par la technique de la Méditation, et en régénérant l’appareil psychique par la Magie Sexuelle.
Le Berceau de la Sagesse occulte est dans le nord, et non en Orient comme le supposent certains orientalistes.
Les esquimaux ont conservé une foule de traditions religieuses qu’il vaut la peine d’étudier sérieusement.
Archimède a dit : « Donnez-moi un point d’appui et je soulèverai le monde. » Archimède cherchait un levier pour soulever le monde ; ce levier existe. Éliphas Levi dit que ce levier est la Lumière Astrale. Nous préférons, quant à nous, parler plus clairement : nous dirons que le levier d’Archimède est la Kundalini. Celui qui développe la Kundalini peut introduire son corps de chair et d’os dans la quatrième dimension pour se transporter jusqu’à la lointaine Thulé, la Terre des Dieux. Celui qui sait prier et implorer la Mère Kundalini, pourra la supplier de l’introduire à l’intérieur de la quatrième dimension et de le transporter à l’Ile Sacrée. La Kundalini est le levier d’Archimède, le levier grâce auquel nous pouvons nous introduire dans la quatrième dimension pour nous transporter n’importe où dans le monde avec notre corps physique. L’invention du levier a immédiatement différencié l’homme primitif de l’animal et fut, en fait, véritablement liée à l’apparition des concepts. Si nous comprenons à fond, psychiquement, l’action d’un levier, nous découvrirons avec étonnement qu’il consiste en la construction d’un syllogisme correct. Celui qui ne sait pas construire un syllogisme de façon correcte, ne peut non plus comprendre parfaitement l’action d’un levier. Le syllogisme est, dans la sphère psychique, la même chose, littéralement, que le levier dans la sphère physique. Nous pouvons véritablement assurer que les êtres qui vivent sur la Terre se divisent en deux groupes : ceux qui connaissent l’action du levier et ceux qui ne connaissent pas cette action.
L’homme a besoin du levier d’Archimède, du Serpent supra-astral, pour s’introduire dans la quatrième dimension et se transporter avec son corps à la Terre des Dieux.
Lorsque les mathématiques auront renoncé aux axiomes fondamentaux de l’identité et de la différence, on découvrira le chemin qui nous conduira à un ordre supérieur de choses dans les dimensions supérieures de l’espace.
Le grand écrivain P.O. a dit : « Dans le monde des magnitudes infinies et variables, une magnitude peut ne pas être égale à elle-même ; une partie peut être égale au tout ; et de deux magnitudes égales, l’une peut être infiniment plus grande que l’autre. »
Tout ceci peut s’avérer totalement absurde lorsque nous étudions la question à la lumière des mathématiques des nombres constants et finis. Mais il est certain, tout à fait certain et très véritable, que les mathématiques des nombres constants et finis sont en elles-mêmes le calcul des relations qu’il y a entre des magnitudes non existantes, c’est-à-dire, le calcul d’une absurdité. Ainsi donc, nous pouvons pleinement affirmer que ce qui, du point de vue de ces mathématiques, semble une absurdité, peut être vrai et réel, même si les gens ne le croient pas.
Un criminaliste fameux a déclaré, un jour : « Pour découvrir la vérité, nous devons renoncer à la logique. » Cet avocat a dit vrai en partie, en partie seulement : c’est un fait que nous devons renoncer à la logique formelle, mais non à la Logique, car la Logique est l’art de penser correctement. Si nous cessons de penser correctement, il est évident que nous tombons dans l’absurde. Dans sa Critique de la Raison Pure, Emmanuel Kant nous a indiqué le chemin qui mène à une Logique Transcendantale. Avant Bacon et le célèbre Aristote, dans les écritures archaïques de la terre sacrée des Veda, on avait déjà donné les formules d’une Logique Supérieure. Ces formules se sont conservées dans des livres très anciens. Cette Logique, c’est la Logique Dialectique, la Logique Intuitive, la Logique de l’Extase, la Logique de l’Infini. Cette Logique existait bien avant que la logique déductive et inductive ait été formulée. Lorsque l’homme prend possession de cette clé merveilleuse du mental, que l’on appelle la Logique Dialectique, il peut ouvrir la mystérieuse porte du monde des causes naturelles sans danger de tomber dans l’erreur. Les axiomes de la Logique Dialectique ne peuvent être formulés que pendant l’Extase.
Si nous voulons vraiment comprendre en profondeur le monde multidimensionnel et visiter la Terre Sacrée des Dieux située à l’emplacement de la calotte polaire de l’hémisphère nord, il nous faut de toute urgence expulser du temple de notre mental toutes, absolument toutes les idoles intellectuelles converties en axiomes. Nous devons désembouteiller le mental, le délivrer de la logique formelle, tout juste bonne pour un Molière et ses caricatures.
Les terres des Jinas, les merveilles que recèlent les Mille et Une Nuits, les pays d’or où habitent les Dieux Ineffables de l’Aurore, deviennent une formidable réalité quand nous découvrons le levier d’Archimède. En actionnant ce mystérieux levier, nous sommes projetés dans la quatrième dimension. L’heure est venue de libérer le mental et d’éveiller la Kundalini. Il est arrivé le moment où l’être humain doit apprendre à passer à la quatrième dimension à volonté, chaque fois qu’il le désire. Si quelqu’un qui a éveillé sa Kundalini la supplie, au moment où il est en train de s’endormir, de le faire pénétrer à l’intérieur de la quatrième dimension et de le transporter à l’Ile Sacrée du Pôle nord, vous pouvez être assuré, cher lecteur, que le miracle s’accomplira inévitablement. Tout ce dont l’Initié a besoin, c’est de savoir se lever de son lit en conservant le sommeil. La Couleuvre l’aidera, en autant qu’il sait aussi s’aider lui-même. « Aide-toi, et le Ciel t’aidera. »
Ce chapitre est tiré de Le Mariage Parfait (1950) par Samael Aun Weor.