Écrit par : Samael Aun Weor Catégorie : Les Mystères Majeurs
Dans l’Eden ne règne que la chasteté. Dans l’Eden, la sexualité est aussi pure que la lumière des Elohim. Cependant, il y a aussi l’acte sexuel dans l’Eden. Plantes et fleurs, arbres et Dieux, oiseaux et reptiles, animaux et hommes, tout sort du Sexe. Sans le Sexe, aucune création n’est possible.
Les plantes ont, comme les hommes, un corps, une âme et un esprit. Les âmes végétales sont les élémentaux de la nature. Toute plante, tout arbre, toute herbe, possède son individualité particulière.
Chaque plante est une individualité de corps, d’âme et d’esprit. Ce sont les Anges innocents de l’Eden. Ce sont les élémentaux de l’Eden. Ces élémentaux se répartissent en familles végétales que les botanistes classifient avec des noms latins.
La magie végétale nous enseigne à manipuler les élémentaux des plantes. Ces familles végétales ont, dans l’Eden, leurs temples et leurs Dieux. Les Dieux de l’Eden sont les Rois élémentaux de la nature. Aucune plante ne pourrait donner de fruits sans l’Amour et sans le Sexe. Les élémentaux des plantes aussi savent aimer. Le lit nuptial de ces êtres ineffables de l’Eden est formé des racines des plantes et arbres. Les élémentaux des plantes s’unissent sexuellement, mais savent se retirer à temps pour éviter l’éjaculation séminale. Lorsqu’il y a connexion sexuelle, la graine séminale passe toujours à la matrice, sans qu’il soit nécessaire d’éjaculer le Semen.
Ainsi la femelle est-elle fécondée ; et la vitalité interne fécondée fait jaillir le fruit. Les combinaisons de la substance infinie sont merveilleuses. L’Ether de la vie sert alors d’instrument pour la reproduction des plantes.
L’Ether chimique permet les transformations végétales ; les éléments chimiques se transmutent, s’associent et se dissocient, et la plante se remplit alors de beaux fruits. Ainsi jaillit la vie. L’Ether lumineux teint de couleurs ineffables les fleurs, les fruits et toutes choses ; tout resplendit sous la lumière du Soleil. L’Ether réflecteur est alors un miroir ineffable où la Nature se récrée. Ainsi surgit la vie des entrailles de l’Eden. Les montagnes, dans l’Eden, sont bleues comme le ciel et transparentes comme le cristal. Lorsque l’homme se reproduisait comme les plantes, il vivait dans l’Eden.
Alors, les rivières d’eau pure de la vie déversaient le lait et le miel. L’homme parlait le grand Verbe universel de la vie, et le feu, l’air, l’eau et la terre lui obéissaient. Toute la nature se prosternait devant l’homme et le servait, car l’homme n’éjaculait pas sa liqueur séminale. L’homme s’unissait sexuellement avec sa femme et se retirait avant le spasme, pour éviter l’éjaculation séminale.
Pendant l’acte sexuel, les hiérarchies lunaires n’utilisaient qu’un seul spermatozoïde pour la reproduction de l’espèce ; un spermatozoïde peut facilement s’échapper de nos glandes sexuelles sans qu’il soit nécessaire de répandre le Semen. Ainsi la femme est-elle fécondée, ainsi naît la vie. C’est là l’Immaculée Conception.
Dans l’Eden demeure une vierge ineffable en relation avec la constellation de la Vierge. Cet être travaille avec les rayons de la Lune ; il est l’Immaculée Conception, il est un Elohim primordial du Paradis.
Ceux qui reviennent à l’Eden le connaissent, car cet Elohim très pur gouverne l’Immaculée Conception.
Béni soit l’Amour. Dieu resplendit sur le couple parfait.
Ce chapitre est tiré des Les Mystères Majeurs (1956) par Samael Aun Weor.