Écrit par : Samael Aun Weor Catégorie : Les Planètes Métalliques de l’Alchimie
Saturne : l’Ancien des Jours ; influence la vie entre 66 et 63 ans ; l’Epée de la Justice.
Jupiter : tonnant et guerrier ; influe sur les êtres humains entre 49 et 56 ans ; la Corne d’abondance ; on récolte le produit du travail effectué ; Jupiter est celui qui remet le sceptre aux rois ou le bâton au mendiant.
Mars : belliqueux et terrible, a une influence sur les êtres humains de 42 à 49 ans ; la force ; on donne une forme concrète et stable au foyer ; le travail intense.
Soleil : centre gravitationnel, il donne vie à toutes les planètes ; influence la vie de 21 à 42 ans ; la vocation ; nous déterminons ce que nous devons être sous la lumière du Soleil.
Vénus : l’Amour, la Tendresse ; influence les êtres humains de 14 à 21 ans ; l’inquiétude sexuelle ; l’âge du tiraillement.
Mercure : le Génie vivant du Troisième Logos ; influence les êtres humains de 7 à 14 ans ; l’école, l’étude.
La Lune : l’enfant à la beauté ineffable ; influence la vie, de la naissance jusqu’à 7 ans ; le bonheur du foyer.
Les planètes de notre système solaire gravitent harmonieusement autour du Soleil. Réellement, elle est merveilleuse, la danse des mondes tout autour de leur centre gravitationnel. Néanmoins, dans tout cela, ce qui nous intéresse le plus, ce sont les planètes métalliques de l’alchimie. Si nous avions une vue claire et précise de l’ordre des mondes, nous pourrions tracer un schéma parfait.
Observez, mes frères, observez avec attention l’ordre des mondes, pour qu’ensuite vous puissiez comprendre en quoi consiste le travail de l’Alchimie Sexuelle. Nous avons ici Saturne et à la partie inférieure, la Lune. Nous allons mettre un ordre : au-dessus de la Lune il y a Mercure ; un peu plus haut dans l’ordre des mondes, vient Vénus ; ensuite le Soleil, soit l’Astre-Roi ; plus haut encore Mars, la planète de la guerre, nous poursuivrons avec Jupiter et, pour finir, comme je l’ai déjà dit, avec Saturne, tout en haut.
Si nous observons encore une fois l’ordre des mondes, nous voyons que le Soleil se trouve au centre, il est celui qui donne la vie à toutes les planètes du Système Solaire.
C’est grâce à l’Alchimie Sexuelle que nous pouvons faire des transformations merveilleuses. Avant tout, il est bon de savoir que ces planètes ont leurs homologues dans notre propre système séminal et à l’intérieur de notre propre organisme, ici et maintenant.
Saturne, l’Ancien des Cieux, par le moyen de l’Alchimie Sexuelle, se convertit au-dedans de nous-mêmes en la Lune. Pourquoi ?, parce que les deux extrêmes se correspondent exactement et mutuellement.
Jupiter, grâce à l’Alchimie Sexuelle, se transforme en le Mercure de la Philosophie secrète ; précisément, le plus intéressant dans le Grand-OEuvre, c’est de voir son propre Mercure à chacun dans le miroir de l’Alchimie. Les grands Maîtres disent que lorsque ceci arrive, le Saint-Thomas que beaucoup portent en eux reste confondu, déconcerté. La manière dont Jupiter se transforme en Mercure, est une chose extraordinaire ; le corps astral surgit alors splendide et cela signifie un magnifique changement dans notre psychisme.
Mars doit être converti en Vénus. Ce Mars belliqueux et terrible que nous portons tous dans nos propres profondeurs, ce Mars guerrier et combatif, doit se transformer en la Vénus de l’amour.
Et enfin, il reste le Soleil au centre, donnant vie à toute notre constitution intime. Ces planètes métalliques se trouvent donc aussi dans notre Chaos métallique, c’est-à-dire dans le système séminal, dans l’Ens-Seminis. Il s’avère surprenant que le vieux Saturne vénérable vienne à se transformer de façon certaine, à se convertir en l’enfant à la beauté saisissante qui doit naître en nous, car chacun de nous en sa vieillesse doit redevenir un enfant, disent les psychiatres. Il s’avère également extraordinaire que ce Jupiter tonnant dont l’épouse est la Vache Sacrée, Devi Kundalini Shakti, se convertisse, par le moyen de l’Alchimie Sexuelle, en le Mercure de la Philosophie secrète, en ce Mercure que nous pouvons voir dans le miroir extraordinaire de l’Alchimie. Les grands Maîtres de l’Alchimie disaient : « Béni soit Dieu qui a créé Mercure parce que sans ce dernier le Grand-OEuvre ne serait pas possible pour les alchimistes ». Mais le Mercure nous étonne réellement, car il provient des transmutations, des transformations, dirons-nous, du sperme sacré. Il résulte de la Magie Sexuelle.
Il est comme la vapeur qui s’élève du puits, il est comme la nuée qui surgit du Chaos métallique. Ce Mercure, cependant, possède une intelligence d’un genre sublime, ineffable ; c’est ainsi qu’il peut vraiment transformer le plomb de la personnalité en l’or magnifique de l’Esprit. Aussi, nous pouvons passer au travers de notre visage pour nous voir dans le miroir mirifique de l’Alchimie.
Et si nous pensons à Mars le guerrier, le seigneur du fer, si nous pensons à ces forces belliqueuses que nous portons à l’intérieur de nous, à ces forces dures et terribles, nous ne pouvons moins que nous étonner de voir comment, au moyen de l’Alchimie Sexuelle, vient à naître en nous le seigneur de l’Amour. Cela nous invite à la réflexion, que le vieux Vénérable des Siècles se convertisse en l’enfant attendrissant qui se meut dans les temples de la Fraternité Blanche Universelle. Cela est non moins surprenant que le Jupiter tonnant, ce Troisième Logos ineffable, cet Archihiérophante et Archimage de qui nous a parlé Don Mario Roso de Luna, l’insigne écrivain espagnol, se transforme en le Mercure de la Philosophie secrète, en le Dieu de l’éloquence, en cette forme lucide d’un Cagliostro ou en la manifestation prodigieuse d’un Saint-Germain, ou tout simplement, en cette apothéose de notre psychisme pendant l’extase magnifique. Vraiment, on ne peut être moins qu’étonnés. Moi qui suis parvenu à voir mon propre Mercure reflété dans le miroir de l’Alchimie, je témoigne de ce que j’ai vu et je dis que c’est grandiose.
Si nous disions uniquement que le Mercure résulte des transformations du sperme en énergie et que, grâce à cet agent, nous parviendrons à convertir le plomb en or, alors nous ne dirions pas, et peu s’en faut, le dernier mot : l’explication resterait incomplète, parce que ce Mercure n’est pas seulement un agent purement métallique capable de réaliser des transmutations ; non, il y a quelque chose de plus dans ce Mercure, c’est le Dieu de l’éloquence, c’est le Génie vivant qui resplendit dans le corps astral de l’Arhat gnostique, c’est ce même Logos, ce même Troisième Logos converti ou transformé, grâce à la sexualité, en le Fils de l’Homme. Ce n’est donc pas une substance uniquement brute ou simplement métallique, ce n’est pas uniquement cette matière vénérable de laquelle nous parlent Sendivogius, Raymond Lulle, Nicolas Flamel, Paracelse, Le Trévisan, etc., c’est quelque chose de plus, c’est Jupiter tonnant converti en Génie manifeste, Jupiter tonnant converti en la planète métallique de Mercure. Parlant métalliquement, nous dirons que le premier état de la matière est converti en le Mercure vivant philosophal, que Mars belliqueux est converti en cette belle créature parfaite qui déambule dans les temples, en ces êtres de l’Amour, en ces grands frères de l’humanité. Cela peut étonner infiniment, mes chers frères, comment l’Alchimie Sexuelle produit en nous les permutations des planètes métalliques, la transformation des métaux de l’un en l’autre, les changements radicaux qui sont à l’origine d’une nouvelle créature transcendantale et transcendante. De quelle autre manière pourraient donc se réaliser ces permutations métalliques à l’intérieur de nous-mêmes ?. Il est évident que sans le feu sacré de l’Alchimie, sans le Sahaja Maïthuna, il serait absolument impossible de réaliser des changements de cet ordre.
Sans cesse, dans nos allées et venues, ce que nous cherchons c’est nous convertir en quelque chose de différent, en quelque chose de distinct ; il faut que les diverses substances chimiques se combinent au-dedans de l’organisme pour engendrer les divers fonctionnalismes biochimiques ou physiologiques ; s’il existe tous ces phénomènes catalytiques et métaboliques, si le sucre peut se transformer en alcool, il existe aussi indubitablement, les diverses permutations alchimiques, lesquelles, à travers d’incessantes combinaisons viennent à nous convertir réellement en Dieux ineffables, terriblement divins. En langage clair, le Sahaja Maïthuna, la Magie Sexuelle, est le fondement vivant du Grand-OEuvre. L’être humain entre dans le cloître maternel comme un simple germe pour se développer et se déployer. Après neuf mois, ce germe vient à l’existence déjà bien développé, mais pas complètement achevé. Manifestement, durant les premiers sept ans de l’enfance, nous subissons l’influence lunaire, nous jouissons alors du bonheur du foyer, à moins qu’un lourd karma ne nous gâche réellement ces premières années de la vie. Mais le germe n’est pas complètement développé. Le fait d’avoir donné naissance à un germe et de l’avoir amené à l’existence un peu plus développé ne signifie pas qu’il ait terminé son développement.
Pendant ces sept premières années de l’existence, se manifeste dans l’organisme des garçons la première zone testiculaire qui produit certaines cellules qui permettent à cet organisme d’exister, tandis que, chez les petites filles, les ovaires émettent en elles certaines cellules, certains principes qui les soutiennent vitalement. Plus tard, ce même germe, poursuivant son processus de développement, passe sous l’influence de Mercure ; l’enfant alors va à l’école, étudie, joue, ne peut plus maintenant être tout le temps enfermé dans la maison, Mercure l’anime, l’agite, l’inquiète.
La seconde couche testiculaire produit chez l’homme des cellules particulières qui viennent spécifier et déterminer complètement son sexe. Passé cette période, nous entrons dans l’influence de Vénus. Par le développement du germe, de quatorze à vingt-et-un ans, nous passons sous l’influence de Vénus. On dit que c’est l’âge du tiraillement ; hommes et femmes commencent à sentir l’inquiétude sexuelle, les glandes sexuelles entrent en activité. La troisième couche testiculaire chez le garçon est amenée à produire les spermatozoïdes, mais ceux-ci ne sont pas encore suffisamment mûrs parce que celui qui a de quatorze à vingt-et-un ans n’a pas non plus terminé son processus de développement.
Le germe n’a pas achevé son processus de développement. Que ce germe qui n’a pas encore complété tous ses processus naturels de croissance entre dans le domaine du commerce sexuel est, par conséquent, une chose très grave. Indiscutablement, le coït n’est pas recommandable pour ces germes qui n’ont pas accompli tout leur développement ; il n’est pas correct de copuler pour celui qui passe par sa deuxième enfance ou son adolescence. Il est évident que le coït, pour ces germes qui n’ont pas terminé leur développement, c’est-à-dire, pour les enfants et les adolescents, apporte indiscutablement et irréfutablement, des préjudices très graves à leur santé et à leur mental. Ces préjudices bien qu’ils peuvent ne pas être sentis, au début, pendant la jeunesse, ne manqueront pas de se faire sentir au moment de la vieillesse.
Ainsi, nous considérons aujourd’hui comme normal que n ‘importe quel homme commence à perdre sa virilité entre quarante et cinquante ans. Pourquoi ?. A cause des abus de l’adolescence, voire même de la deuxième enfance. Nous avons déjà dit que la première enfance va de la naissance jusqu’à sept ans ; il y a une seconde enfance qui va de sept à quatorze ans. Malheureusement, de nos jours, c’est une chose pénible à dire, beaucoup d’enfants de douze et treize ans copulent déjà et ceux qui ne copulent pas commettent le crime de se masturber, car avec la masturbation, ils éliminent leurs hormones, dégénèrent leur cerveau, atrophient leur glande pinéale et deviennent des candidats mûrs pour l’asile d’aliénés.
Il est bien connu que, après le coït, le phallus continue son mouvement péristaltique afin de reprendre ainsi les énergies vitales de l’utérus féminin, pour essayer de recouvrer ses principes génésiques éliminés ; mais quand il y a masturbation, il s’ensuit alors qu’avec ce mouvement péristaltique phallique, au lieu d’assimiler les énergies vitales féminines, les principes utiles pour l’existence, on absorbe de l’air froid, lequel passe directement au cerveau, et le résultat est l’idiotie, la dégénérescence mentale ou la folie.
Malheureusement, le vice de la masturbation est aussi très répandu parmi le sexe féminin : il va de soi, avec un tel vice, que beaucoup de femmes qui auraient pu être géniales ou de bonnes épouses, ont dégénéré prématurément, ont rapidement vieilli, ont perdu leur puissance sexuelle, et sont devenues de véritables victimes de la vie.
Ainsi donc, il est bon de comprendre tous ces aspects de la sexualité, il est bon de savoir ce qu’est la sexualité. La cohabitation entre adolescents est une chose absurde parce qu’ils sont seulement des germes qui n’ont pas terminé leur développement. Le développement en lui-même et par lui-même s’achève vers l’âge de vingt-et-un ans.
C’est alors que commence réellement la majorité, l’âge responsable, comme on dit. De vingt-et-un à quarante-deux ans, nous devons nous tailler une place à la lumière du Soleil. De vingt-et-un à quarante-deux ans, se définit complètement notre vocation dans la vie et ce que nous devons être ; malheureusement, ceux qui ont déjà atteint l’âge majeur n’ont pas eu, d’ordinaire, une orientation sexuelle spécifique ; sans avoir terminé leur développement comme germes qui un jour ont pénétré dans le cloître maternel, ils ont dilapidé leur capital hormonal, ont gaspillé leur puissance virile et en atteignant l’âge de vingt-et-un ans, ils découvrent qu’ils n’ont plus qu’une force mentale très faible ; nul doute que cette force est irradiée par la glande pinéale, mais quand cette glande se trouve débilitée par suite de l’abus sexuel, parce que, entre parenthèses, la glande pinéale et les glandes sexuelles sont intimement liées, le résultat est alors que nous nous trouvons dans une position désavantageuse pour conquérir notre place à la lumière du Soleil ; et comme conséquence (ou corollaire), nos ondes psychiques n’étant pas irradiées avec puissance, à cause de la faiblesse de la pinéale, située sous la partie postérieure du cerveau, nous échouerons professionnellement, ou simplement, la lutte pour le pain quotidien deviendra pour nous difficile, nos entreprises échoueront et les personnes avec qui nous devrons nous mettre en relation commerciale ne sentiront pas notre force, annuleront leurs engagements et nous gagnerons très difficilement notre pain de chaque jour. Si le germe se développait sans interférence d’aucune sorte, si le germe s’épanouissait sans aucune intervention, s’il n’y avait pas d’abus sexuel, en parvenant à l’âge de vingt-et-un ans nous posséderions une puissance énergétique extraordinaire et nous pourrions conquérir avec grand succès notre petite place à la lumière du Soleil.
Il est bon de savoir qu’ici, au Mexique, il y a cinquante-six millions d’habitants ; nous sommes cinquante-six millions de personnes qui luttent pour exister ; il y a douze millions d’analphabètes et dix-neuf millions de personnes qui souffrent famine et misère. On pourrait protester contre le gouvernement ou les gouvernements, mais on ne résoudra rien par ces protestations car, en réalité et en vérité, nous ne devons pas accuser les autres de notre mauvaise situation, nous sommes les seuls responsables de notre mauvaise situation économique. Nous en rejetons toujours la faute sur les divers systèmes politiques et économiques, nous accusons toujours le Président ou les Présidents des nations et cela est absurde parce que nous sommes les créateurs de notre propre destinée. Il est évident que si nous entrons faibles dans la lutte pour la vie, si nous ne possédons pas des forces psycho-mentales érotiques puissantes pour nous ouvrir un passage dans l’existence, alors nous devrons souffrir de faim et de misère.
S’il était permis au germe, qui un jour est entré dans le cloître maternel, de se développer harmonieusement jusqu’à ses vingt-et-un ans, nous entrerions donc dans le chemin de la vie avec grand succès, forts et puissants, pleins de santé, pleins d’énergie ; mais, malheureusement, nous copulons depuis la deuxième enfance, nous n’avons pas permis au germe qui, un jour, est entré dans le cloître maternel, de poursuivre avec succès et sans interférences ses processus de développement. En ce qui concerne le sexe féminin, je dois dire que le germe complète son processus de développement vers l’âge de dix-huit ans, c’est-à-dire que la femme se développe plus vite que l’homme et, pour cela, elle peut réellement se marier plus jeune ; mais qu’un homme ou un enfant encore, n’étant pas un homme mais un germe en processus de développement, se marie avant vingt-et-un ans, et qu’il ait copulé à partir de quatorze ans, cela est absurde, manifestement criminel, monstrueux au sens propre du mot.
Après quarante-deux ans, c’est-à-dire après que soit passée l’influence solaire, pendant laquelle nous devons conquérir notre place à la lumière du Soleil, nous entrons dans la période de Mars, qui va de quarante-deux à quarante-neuf ans ; celui qui ignore ces cycles cosmiques qui sont reproduits dans le microcosme humain, indubitablement ne sait pas tirer profit du cycle de Mars et finit par se créer une vieillesse misérable. Il est bon de penser un peu à la vieillesse, il est bon de nous préparer pour le vieil âge. Il n’est pas correct d’attendre d’être âgé pour alors essayer d’ajuster notre existence.
De même que, enfants, nous avions un berceau, un foyer, un père, une mère, ainsi, dans la vieillesse, nous avons aussi besoin d’une maison, d’un foyer, il nous faut posséder une source de revenus suffisants pour éviter de périr de faim et de misère. L’âge qui va de quarante-deux à quarante-neuf ans est celui du cycle de Mars, nous devons donc, pendant cette période, travailler de manière très intense, jusqu’au maximum. C’est de quarante-deux à quarante-neuf ans, sous l’influence de Mars, que nous avons à créer une source de revenus absolument sûre pour nos vieux jours et que nous devons donner une forme concrète à cette maison qui abritera notre vieillesse. Mars nous aide avec sa puissance énergétique, mais malheureusement, beaucoup ont abusé du sexe pendant les cycles de Vénus et du Soleil : arrivant au cycle de Mars et malgré qu’ils reçoivent alors l’influence de cette planète, ils sont tellement épuisés par leur mode de vie sexuel, par leur abus, qu’en aucune façon ils ne savent tirer profit comme ils le devraient du potentiel partiel, et le résultat est bientôt un vrai désastre qui vient de ce qu’ils ne sont pas capables de profiter comme il se doit du cycle de Mars. La conséquence ou le corollaire qui en découle, donc, c’est une vieillesse misérable, nous nous retrouvons dans nos vieux jours sans aucune source sûre de revenus et alors, au lieu d’être utiles de quelque manière, même pour nos petits enfants, nous finissons par devenir un trouble-fête, un gêneur pour tout le monde, tout ça pour n’avoir pas su vivre !, pour n’avoir pas su vivre !, pour n’avoir pas su vivre !.
Après quarante-neuf ans, c’est-à-dire de quarante-neuf à cinquante-six ans, Jupiter tonnant, Jupiter terrible, entre dans notre vie. Il donne le sceptre aux rois, la verge aux Patriarches, la Corne d’abondance à celui qui la mérite ; mais si nous n’avons pas vraiment lutté pendant le cycle de Mars, ou si nous avons lutté avec les handicaps dus à l’abus sexuel, si nous n’avons pas profité convenablement de l’influence solaire, pour n’avoir pas laissé se développer harmonieusement le germe qui un jour est entré dans le cloître maternel, alors l’influence de Jupiter, au lieu de devenir positive, loin de nous remettre le sceptre des rois, finit par nous mettre dans la misère. Il faut tenir compte que chaque planète a un double aspect, positif et négatif.
Si Jupiter tonnant a l’ange Zachariel comme Régent, il a aussi son antithèse ténébreuse, qui est Sanagabril. Il faut distinguer Zachariel et Sanagabril, ils sont différents ; distinguer la Corne d’abondance et le bâton du mendiant. Evidemment, celui qui a gaspillé son potentiel sexuel, celui qui a gaspillé ses valeurs vitales, son capital cosmique, récolte le fruit de ses actes : misère, pauvreté et humiliation dans le cycle de Jupiter. Le vieil âge proprement dit commence à cinquante-six ans avec Saturne, le Vieux des Cieux, et se termine à soixante-trois ans ; je ne veux pas dire que nous devons tous forcément mourir à soixante-trois ans, non, mais que le premier cycle de Saturne proprement dit commence à cinquante-six et se termine à soixante-trois ans. D’autres cycles viennent après ; ainsi le cycle d’Uranus, mais seuls pourront y accéder les individus qui se sont développés intérieurement, les grands Initiés. Aussi bien, et pour une durée de sept ans, le cycle de Neptune ne sera accessible qu’aux grands Hiérophantes et le cycle de Pluton qu’aux Mahatmas ; plus loin encore viennent deux cycles transcendantaux et, enfin, des harmonies exquises et des pouvoirs destinés à ceux qui auront réussi à obtenir l’Elixir de Longue Vie.
Mais pour parler concrètement, le cycle de Saturne, pour les personnes quelconques et ordinaires, dure sept ans ; quand on atteint soixante-trois ans, le cycle de Saturne se termine ; puis viennent plusieurs combinaisons, Saturne avec Lune, Saturne avec Mercure ; on change à tous les sept ans, Saturne avec Vénus, etc. Ainsi nous voyons que les vieillards vont continuer à changer selon qu’ils avancent en âge ; un petit vieux, par exemple, de soixante-trois à soixante-dix ans, par la combinaison en lui de Saturne avec la Lune, devient tout à fait infantile dans sa manière d’être, et de soixante-dix à soixante dix-sept ans, il devrait avoir certaines inquiétudes mercuriennes, une certaine envie d’étudier ou de savoir, etc., et ainsi de suite. En tout cas, durant toute la vieillesse, Saturne se combine d’une manière ou d’une autre avec les autres mondes. Il n’y a pas de doute que Saturne, le Vieux des Cieux, est l’Epée de justice qui nous frappe depuis le ciel. Si nous savions vivre harmonieusement avec chacun des cycles planétaires, de toute évidence nous en recueillerions les résultats avec le Vieux Saturne, l’Ancien des Cieux.
Ainsi donc, mes chers frères, elles sont merveilleuses ces extraordinaires transformations vitales de notre propre existence. Les gens normaux, communs et ordinaires pensent qu’en arrivant à vingt-et-un ans, nous sommes déjà d’âge majeur ; normalement oui. Le germe qui est né ou qui est entré un jour dans le ventre de l’existence et qui ensuite « est né vivant à la vie », termine son développement à vingt-et-un ans, c’est exact ; mais si nous remplissions notre devoir cosmique, tel que l’ont fait nos prédécesseurs, les Lémuriens et les Atlantes, nous nous convertirions en Hommes Véritables et en Dieux. Quel est le devoir cosmique ?. Je vais vous le dire :
1. Ne pas permettre que les concepts intellectuels traversent notre mental de manière mécanique. En d’autres termes, je dirai : nous rendre conscients de toutes les données intellectives venues du mental. Comment nous rendrons-nous conscients de ces données ?. Par l’entremise de la méditation. Si nous lisons un livre, nous devons méditer sur lui, essayer de le comprendre.
2. Les émotions : Nous devons nous rendre conscients de toutes les activités du centre émotionnel. Il est pitoyable de voir les gens se mouvoir sous l’impulsion des émotions de manière complètement mécanique, sans contrôle aucun. Nous devons nous rendre autoconscients de toutes les émotions.
3. Habitudes du centre moteur : Nous devons nous rendre autoconscients de toutes nos activités, de tous nos mouvements, de toutes nos habitudes. Ne rien faire de façon mécanique.
4. Nous devons nous rendre maîtres de nos propres instincts, les soumettre. Nous devons les comprendre à fond, intégralement.
5. Transmuter l’énergie sexuelle. Grâce au Sahaja Maïthuna, nous transmuterons intégralement nos énergies sexuelles.
Ainsi, en accomplissant notre devoir cosmique, il est indubitable que notre vie se développera harmonieusement, et que se formeront en nous, se construiront en nous les corps existentiels supérieurs de l’Etre et ainsi, en harmonie avec l’infini, au diapason de la Grande Loi, nous pourrons arriver au vieil âge pleins d’extase et nous pourrons parvenir à la Maîtrise et à la perfection.
Avant que la grande catastrophe Atlante ait changé totalement la physionomie du globe terrestre, et mieux encore, avant que l’abominable organe Kundartiguateur du continent Mu se soit développé, les êtres humains accomplissaient leur devoir cosmique et ainsi ils pouvaient vivre, mes chers frères, mille ans. Quand on accomplit son devoir cosmique, la vie s’allonge.
Malheureusement, l’animal intellectuel a complètement dégénéré lorsque s’est développé dans sa constitution intime l’abominable organe Kundartiguateur, dont nous avons tant parlé. Il n’y a pas de doute qu’après avoir perdu cet organe, les conséquences en sont restées : l’Ego, le Moi, le moi-même, le soi-même, à l’intérieur de nous ; maintenant, avec ces conséquences, nous sommes devenus pervers, nous ne voulons plus accomplir notre devoir cosmique et notre vie s’est raccourcie misérablement. En d’autres temps, quand l’humanité n’était pas dégénérée, quand elle accomplissait encore le devoir cosmique, il est certain que l’existence se prolongeait considérablement, que n’importe quel être humain pouvait atteindre la moyenne de mille ans de vie et il en résultait que les corps existentiels supérieurs de l’Etre se formaient en chaque créature et c’est à cette époque que surgirent à la surface de la Terre un grand nombre d’Hommes Solaires, un grand nombre de Dieux, un grand nombre d’Hommes Divins.
Aujourd’hui même on ne voit presque plus de ces êtres parce que les gens ne savent plus accomplir leur devoir cosmique. Il est donc nécessaire de vivre au diapason de l’infini, de remplir notre devoir cosmique, de nous rendre conscients de nous-mêmes, de ne pas dilapider nos énergies sexuelles, d’enseigner à nos enfants à transmuter le sperme en énergie, de les avertir que c’est un désastre, que c’est une monstruosité de cohabiter avant vingt-et-un ans ; de faire savoir aux adolescents qu’ils n’ont pas encore terminé leur processus de développement et qu’il est monstrueux qu’un germe cohabite. Les germes sont des germes et ils doivent se développer.
Ainsi donc, mes chers frères, réfléchissons à tout cela, utilisons l’Alchimie en nous-mêmes pour que nous puissions réaliser ces transmutations des planètes métalliques au-dedans de chacun de nous. C’est au moyen de l’Alchimie, c’est grâce au devoir cosmique accompli que nous pouvons transformer le vieux Saturne en la Lune Divine, en l’Enfant. C’est au moyen de l’Alchimie Sexuelle, comme je l’ai déjà dit, que nous pouvons convertir en nous le Jupiter tonnant en le Mercure de la Philosophie secrète ; c’est au moyen de l’Alchimie que le Mars belliqueux peut se transformer en une créature d’amour et, ainsi, que nous pouvons naître véritablement en tant qu’Adeptes ; l’important est, je le répète, que le germe se développe harmonieusement et qu’il poursuive ensuite ses processus d’ultradéveloppement jusqu’à parvenir à l’Autoréalisation intime de l’Etre.
C’est la grâce que je vous souhaite, mes chers frères.