Écrit par : Samael Aun Weor Catégorie : Rose Ignée
1 Le pin est l’arbre du Verseau. Le pin est l’arbre de la nouvelle ère. Le pin est un signe de la pensée aquarienne (du Verseau).
2 L’élémental du pin possède toute la Sagesse de la canne. Cet élémental a une aura blanche immaculée et pleine de beauté.
3 Chaque pin a son propre élémental, car toute plante et tout arbre a un corps, une âme et un esprit, comme les hommes.
4 Les pouvoirs ignés de l’élémental du pin flamboient parmi les flammes ardentes de l’univers.
5 L’Ange qui gouverne ces populations élémentales des pins travaille avec la génération humaine.
6 Cet Ange est chargé de faire parvenir les âmes humaines à l’endroit qui leur est attribué dans chaque réincarnation, en accord avec les lois karmiques.
7 Ces élémentaux des pins ont le pouvoir de nous faire voir dans l’eau les choses du futur.
8 L’officiant, vêtu de sa tunique, fera regarder fixement un innocent enfant dans un récipient contenant de l’eau.
9 A la porte du temple on mettra une pierre durant tout le temps que durera l’office.
10 L’enfant sera vêtu d’une tunique blanche.
11 Ce rite du pin s’accomplit dans nos temples souterrains ou dans n’importe quelle caverne de la forêt.
12 Tout enfant est clairvoyant, au moment de ses quatre premières années.
13 Si nos disciples veulent éveiller la divine clairvoyance, ils doivent reconquérir l’enfance perdue.
14 Les atomes de l’enfance vivent submergés dans notre univers intérieur et il est nécessaire de les « autoéveiller » pour une nouvelle activité.
15 Lorsque ces atomes infantiles surgissent des profondeurs de la conscience pour réapparaître dans notre système objectif et secondaire, nous reconquérons l’enfance perdue et alors s’éveille la divine clairvoyance.
16 Par le moyen du verbe, nous pouvons faire monter ces atomes infantiles depuis les profondeurs de la conscience jusqu’à la surface extérieure.
17 Le saint et vénérable Guru Huiracocha nous a déjà parlé, dans son livre Logos, Mantras, Magia, sur le Verbe sacré de la lumière, et il nous a dit que nous devions commencer par l’épeler peu à peu, comme fait le petit enfant quand il commence à prononcer le mot Mama.
18 Dans ce livre, le Maître Huiracocha nous a parlé du pouvoir merveilleux de la voyelle M, mais comme le grand Maître a parlé dans un langage à clefs, seuls les Initiés purent comprendre.
19 Celui qui veut reconquérir l’enfance perdue doit recommencer à vocaliser les syllabes enfantines.
20 Que l’on vocalise les mots « Mama », « Papa », en élevant la voix à la première syllabe de chaque mot, et en baissant la voix à la seconde syllabe.
21 Durant cette pratique, le mental doit assumer une attitude totalement enfantine.
22 C’est ainsi que la divine clairvoyance s’éveillera chez nos disciples, à condition d’observer la plus parfaite chasteté.
23 Durant le rite du pin, le Sacerdote s’étendra sur le sol pendant que l’enfant sera en train d’observer la surface de l’eau cristalline.
24 Le Sacerdote vocalisera ensuite la syllabe « Au » (Aou) à plusieurs reprises.
25 On placera au-dessus de l’enfant une branche de pin. Cette branche ombragera la tête de l’enfant mais sans la toucher.
26 L’enfant verra alors de manière clairvoyante l’endroit désiré.
27 Il suffira d’ordonner à l’enfant de voir, et l’enfant verra.
28 Il faudra commander impérieusement à l’élémental du pin qu’il montre à l’enfant la personne, l’endroit, le lieu qui nous intéresse.
29 On doit aussi implorer l’aide de l’Esprit-Saint durant ce travail rituel du pin sylvestre.
30 Nos disciples doivent changer le processus du raisonnement contre la beauté de la compréhension.
31 Le processus du raisonnement divorce le mental d’avec l’Intime.
32 Un mental divorcé de l’Intime tombe dans l’abîme de la Magie Noire.
33 La raison est un crime de lèse-majesté contre l’Intime.
34 Tous les grands raisonneurs sont des habitants de l’abîme.
35 La raison divise le mental en le plongeant dans la bataille des antithèses.
36 Les concepts antithétiques convertissent le mental en un champ de bataille.
37 La lutte antithétique des concepts fractionne l’entendement, le transformant en un instrument inutile.
38 Un mental fractionné ne peut servir d’instrument à l’Intime. Lorsque le mental ne peut plus servir d’instrument à l’Intime, il convertit l’homme en un être aveugle et torpide, esclave des passions et des perceptions sensorielles du monde extérieur.
39 « Le mental qui est esclave des sens rend l’âme aussi vulnérable que le canot que le vent égare sur les eaux ».
40 Les êtres les plus lourds et passionnés qui existent sur la terre sont précisément les grands raisonneurs et les grands intellectuels.
41 L’intellectuel, s’il manque dans un discours un point ou une virgule, perd le sens du discours.
42 L’intuitif sait lire où le Maître n’écrit pas, et écouter où le Maître ne parle pas.
43 Le raisonneur est totalement esclave des sens externes, et son âme est aussi vulnérable que l’embarcation que le vent pousse à son gré sur les eaux.
44 Le processus de l’option divise le mental en le soumettant à la bataille des antithèses.
45 Un mental divisé est un instrument inutile.
46 Lorsque le mental ne sert plus d’instrument à l’Intime, il sert alors d’instrument au « moi animal ».
47 Les raisonneurs spiritualistes sont les êtres les plus malheureux qui soient sur la terre.
48 Ils ont le mental totalement bourré de théories de toutes sortes et souffrent horriblement de ne pouvoir rien réaliser de ce qu’ils ont lu.
49 Ces pauvres êtres ont un orgueil terrible et finissent ordinairement par se séparer de l’Intime et se convertir en personnalités tantriques de l’abîme.
50 Le processus du raisonnement rompt les délicates membranes du corps mental.
51 La pensée doit couler de manière silencieuse et sereine avec le doux écoulement caractéristique de la pensée.
52 La pensée doit s’écouler intégralement sans le processus du raisonnement.
53 Il faut échanger le processus du raisonnement contre la qualité du discernement.
54 Le discernement est perception directe de la vérité, sans le processus du raisonnement.
55 Le discernement est compréhension, sans nécessité de raisonnements.
56 Nous devons échanger le processus du raisonnement contre la beauté de la compréhension.
57 Nous devons libérer le mental de toute espèce de préconceptions, désirs, craintes, haines, écoles, etc.
58 Tous ces défauts sont des entraves qui ancrent le mental dans les sens extérieurs.
59 Ces entraves convertissent le mental en un instrument inutile pour l’Intime.
60 Le mental doit être converti en un instrument flexible et subtil, à travers lequel l’Intime puisse s’exprimer.
61 Le mental doit être converti en une flamme de l’univers.
62 Le mental-matière doit être converti en Mental-Christ.
63 Il faut contrôler le mental au moyen de la volonté.
64 Lorsque le mental nous assiège de représentations inutiles, nous devons parler au mental de cette façon : « Corps mental, retire de moi-même cette représentation, je ne l’accepte pas, tu es mon esclave, je suis ton seigneur ».
65 Et alors, comme par enchantement, les représentations inutiles qui nous importunent disparaissent de notre entendement.
66 Le corps mental de la race humaine se trouve jusqu’à maintenant à l’aurore de son évolution.
67 En observant de façon clairvoyante la physionomie du corps mental des êtres humains, nous corroborons alors cette affirmation.
68 Le visage du corps mental de presque tous les êtres humains a une apparence animale.
69 Lorsque nous observons tous les us et coutumes de l’espèce humaine, nous comprenons alors pourquoi le corps mental des gens a une physionomie animale.
70 La Kundalini du corps mental convertit le mental-matière en Mental-Christ.
71 Lorsque la rose ignée du larynx du corps mental fulgure ardemment au sein des flammes universelles, l’Arhat parle alors le grand Verbe de la lumière dans l’auguste éclat de la pensée.
72 Le mental doit devenir complètement enfantin.
73 Le mental doit être converti en un petit enfant plein de beauté.
74 Le pin est l’arbre du Verseau.
75 La magie du pin est totalement en relation avec les enfants.
76 Le pin (ou le sapin) est l’arbre de Noël.
77 Le pin est l’arbre de l’Enfant-Dieu.
78 Nous devons reconquérir l’enfance perdue.
79 Le pin est le symbole du mental de la nouvelle ère.
Ce chapitre est tiré de La Rose Ignée (1953) de Samaël Aun Weor.