Écrit par : Samael Aun Weor Catégorie : Rose Ignée
1 Dans l’abîme, l’homme fonda les écoles des Baals.
2 Les écoles des Baals sont toutes les écoles pseudo-spiritualistes qui existent actuellement dans le monde.
3 Toutes ces écoles externes appartiennent à l’abîme, et si l’homme veut sortir de l’abîme, il doit délivrer son mental de toutes ces « cages ».
4 Lorsque nous pénétrons dans les mondes internes, nous voyons tous les étudiants de ces écoles des Baals submergés dans les profondes ténèbres de la Magie Noire.
5 Tous ces pauvres êtres cherchent au dehors ce que nous avons en dedans.
6 Toutes ces pauvres âmes demeurent rebelles aux ordres du Seigneur Jéhovah, mangeant du fruit défendu, de ce fruit dont Il a dit : « Tu n’en mangeras pas ».
7 Il est douloureux de voir ces âmes asservies par les Baals.
8 Les Baals sont les magiciens noirs.
9 Toutes ces écoles spiritualistes sont pleines de fornications et d’adultères.
10 Toutes les écoles spiritualistes sont les écoles des Baals.
11 Un jour, plongé en profonde méditation et prière, j’ai parlé ainsi au Seigneur Jéhovah : « O Jéhovah !, mon Dieu !, je suis seul luttant contre toutes les écoles, contre toutes les religions et contre toutes les sectes du monde ».
12 « Mes ennemis sont aussi nombreux que les grains de sable de la mer, je suis seul contre le monde. Comment tout ceci finira-t-il donc ? ».
13 Alors m’apparut dans une vision divine l’époque d’Elie le Prophète. Un maître tenait entre ses bras un cadre lumineux dans lequel apparaissait l’image du vénérable vieillard.
14 Ce vieillard était Elie le Prophète. Sa chevelure était comme de la laine blanche, son front ample et puissant comme les murs invaincus de Sion.
15 Son nez aquilin et sa lèvre mince dénotaient une vigoureuse force de volonté.
16 Ses yeux resplendissaient comme des torches embrasées et sa barbe blanche et patriarcale était auréolée d’un nimbe de lumière blanche et resplendissante.
17 Le monde était alors semblable à notre époque actuelle ; les écoles des Baals étaient aussi nombreuses qu’aujourd’hui, et Elie était seul devant toutes les écoles spiritualistes, et tous ces frères de l’ombre le regardaient avec mépris et cherchaient à le tuer.
18 Mais Elie triompha devant les quatre cent cinquante prophètes des Baals.
19 Alors moi, Aun Weor, je compris la signification de cette vision et je notai la somme des « négociations ».
20 J’ouvre la Bible et je tombe sur le chapitre 18 des Rois, qui dit ceci : « Et dès qu’Achab vit Elie, Achab lui dit : Te voilà, toi qui sèmes le désordre en Israël !. Elie répondit : Ce n’est pas moi qui sème le désordre en Israël, mais toi et la maison de ton père, en abandonnant les commandements de Jéhovah et en suivant les Baals. Envoie donc maintenant rassembler tout Israël près de moi sur le Mont Carmel, avec les quatre cent cinquante prophètes de Baal et les quatre cents prophètes des bois, qui mangent à la table de Jézabel ».
Achab convoqua alors tous les enfants d’Israël et rassembla les prophètes sur le Mont Carmel. Et s’approchant de tout le peuple, Elie lui dit : « Jusqu’à quand boiterez-vous entre deux pensées ?. Si Jéhovah est Dieu, suivez-moi ; et si c’est Baal, allez derrière lui ».
Et le peuple ne répondit rien. Puis Elie dit encore au peuple : Je suis, moi, resté seul comme prophète de Jéhovah ; mais les prophètes de Baal sont quatre cent cinquante. Qu’on nous donne deux jeunes taureaux, qu’ils en choisissent un pour eux, qu’ils le coupent en morceaux et le placent sur le bois du bûcher mais qu’ils n’y mettent pas le feu ; moi je préparerai l’autre boeuf, je le placerai sur le bois et je n’y mettrai pas le feu. Vous invoquerez ensuite les noms de vos dieux et moi j’invoquerai le nom de Jéhovah : et le Dieu qui répondra par le feu, c’est lui Dieu. Et tout le peuple répondit : C’est bien !.
Elie dit alors aux prophètes de Baal : Choisissez-vous un boeuf et commencez les premiers, car vous êtes les plus nombreux ; invoquez les noms de vos dieux mais ne mettez pas le feu.
Et ils prirent le taureau qu’on leur donna et le préparèrent, et ils invoquèrent le nom de Baal depuis le matin jusqu’à midi, en disant : Baal, réponds-nous !. Mais il n’y eut ni voix ni aucune réponse. Et ils marchaient et sautaient autour de l’autel qu’ils avaient fait.
Et à midi, Elie se moqua d’eux en disant : Criez à pleine voix, car il est Dieu ; peut-être est-il en train de converser, ou a-t-il quelque empêchement, ou est-il en voyage ; peut-être qu’il dort, et il se réveillera.
Et ils invoquaient à grands cris, et ils se tailladaient selon leur coutume avec des couteaux et des lances jusqu’à ce que le sang coulât sur eux. Et lorsque midi fut passé, ils prophétisèrent jusqu’au temps où l’on présente le sacrifice, et il n’y avait ni voix, ni personne qui répondît ou qui semblât entendre.
Elie dit alors à tout le peuple : Approchez-vous de moi.
Et tout le peuple s’avança vers lui, et il répara l’autel de Jéhovah qui était en ruine.
Elie prit douze pierres, d’après le nombre des tribus des fils de Jacob, à qui la parole de Jéhovah avait été adressée en ces termes : Israël sera ton nom. Il dressa avec les pierres un autel au nom de Jéhovah ; puis il fit autour de l’autel une rigole de la capacité de deux mesures de semence. Il disposa ensuite le bois, dépeça le taureau et le plaça sur le bois.
Et il dit : Remplissez d’eau quatre cruches, et versez-les sur l’holocauste et sur le bois. Et il dit : Faites-le une autre fois, et ils le firent une autre fois. Il dit encore : Faites-le une troisième fois, et ils le firent une troisième fois. Ainsi l’eau courait autour de l’autel, et il avait aussi fait remplir d’eau la rigole.
Et quand arriva l’heure où l’on fait l’offrande de l’holocauste, Elie le prophète s’avança et dit : Jéhovah, Dieu d’Abraham, d’Isaac et d’Israël, qu’il soit aujourd’hui manifeste que tu es Dieu en Israël, et que je suis ton serviteur et que j’ai fait toutes ces choses sur ton commandement. Réponds-moi, Jéhovah, réponds-moi !. Afin que ce peuple connaisse que toi, ô Jéhovah !, tu es le Dieu et que c’est toi qui as retourné entièrement leur coeur.
Alors le feu de Jéhovah tomba, et il consuma l’holocauste, le bois, les pierres et la terre et il absorba même l’eau qui était dans la rigole. Et quand tout le peuple vit cela, ils tombèrent sur leur visage et ils dirent : Jéhovah est le Dieu.
Et Elie leur dit : Saisissez-vous des prophètes de Baal, qu’il n’en échappe aucun. Et ils les saisirent, et Elie les fit conduire au torrent de Qichon, et là il les égorgea » (1er Livre des Rois, XVIII, 17-40).
Ce chapitre est tiré de La Rose Ignée (1953) de Samaël Aun Weor.