Écrit par : Samael Aun Weor Catégorie : Sexologie, La Base de l’Endocrinologie et de la Criminologie
Seuls ceux qui ont réussi à s’éveiller dans les mondes supérieurs possèdent la clairvoyance consciente.
Au cours des heures de sommeil normal, tous les êtres humains vivent dans les mondes suprasensibles enveloppés de leur corps astral.
L’humanité vit durant le sommeil normal et après la mort dans les régions suprasensibles de la grande Mère Nature. Malheureusement, les gens déambulent dans l’au-delà avec la conscience endormie.
Seules les Ames qui vivent éveillées dans les mondes suprasensibles possèdent la clairvoyance positive. En réalité, ceux qui sont dotés d’une conscience continue que leur corps physique soit réveillé ou endormi, ceux-là sont toujours en état de veille ; ce sont des clairvoyants positifs car ils possèdent une conscience continue.
Toute véritable investigation endotérique et ésotérique part de cet état de vigilance parfaite. Il faut que le rêveur s’éveille dans les mondes internes avant de pouvoir devenir un investigateur compétent dans les mondes supérieurs.
Les médiums du spiritisme ne sont d’aucun secours pour investiguer dans les mondes supérieurs parce qu’ils ont disloqué leur corps mental. Les médiums sont mentalement déséquilibrés et toute investigation qu’ils tentent de faire dans les mondes supérieurs s’avère un échec. Les états psychopathiques des médiums, la suggestion compulsive et pathologique à laquelle ils sont prédisposés, le comportement épileptoïde pendant leur transe et l’obsession psychique font de ces gens des individus fantaisistes, anormaux et mentalement déséquilibrés.
Le corps astral se détache toutes les nuits du corps physique pendant le sommeil pour déambuler dans les mondes suprasensibles.
Pour investiguer dans les mondes supérieurs, il faut une pensée logique et un jugement exact.
Toute vision vraiment positive doit être totalement corroborée par les faits concrets du monde physique. « La vérité ne s’éloigne pas de la nature humaine. Si ce que nous considérons comme vérité s’écarte de la nature humaine, alors ce ne peut être la vérité ».
Le clairvoyant, s’il n’est pas un saint, doit au moins être un parfait « gentilhomme ». Nous avons connu le cas d’un clairvoyant paranoïaque qui calomnia une vertueuse mère de famille en l’accusant publiquement et la qualifiant de femme adultère, de sorcière, etc. Cette pauvre mère innocente et vertueuse fut écorchée publiquement par le clairvoyant paranoïaque.
Nous avons aussi connu le cas d’un clairvoyant neurasthénoïde qui calomnia et menaça de mort un honorable et vertueux citoyen, en le taxant de sorcier et en lui attribuant des pouvoirs diaboliques.
Nous avons connu encore un clairvoyant schizophrénique qui se mit tout à coup en colère contre un honnête citoyen, en l’accusant d’être en train de lui voler sa femme ; il l’avait vu faire, disait-il, grâce à sa clairvoyance. Si ce clairvoyant avait été un neurasthénoïde, il aurait pu assassiner l’homme. S’il avait été un paranoïaque, il aurait étudié et planifié un meurtre parfait. S’il avait été un oligophrénique, il aurait tué à coups de couteau ou de fusil l’honnête homme qui, jamais de sa vie, n’avait songé ravir au clairvoyant sa femme. Si le clairvoyant avait fait traduire l’homme devant les tribunaux, les juges l’auraient déclaré non coupable. Pour condamner quelqu’un, il faut constater le corps du délit et prouver la culpabilité de l’accusé.
La plupart des clairvoyants pourraient être poursuivis pour calomnie, pour diffamation, atteinte à l’honneur, injures et menaces.
Un autre aspect dont il faut tenir compte, c’est la justification du corps du délit. Si l’on ne justifie le corps du délit par aucune des formes établies par les codes de procédures pénales, l’accusé est innocent. « Ne fais pas à un autre ce que tu ne voudrais pas qu’on te fasse ». La vérité ne s’écarte pas de la nature humaine. Si ce que nous considérons comme la vérité s’éloigne de la nature humaine, alors ce n’est pas la vérité.
Le Christ a dit : « Ne jugez pas, afin que vous ne soyez pas jugés. Car du jugement dont vous jugez, vous serez jugés, et avec la mesure dont vous mesurez, l’on vous mesurera » (Matthieu VII, 1-2).
Le clairvoyant doit être rigoureusement analytique, hautement intellectuel et strictement scientifique.
Le pire ennemi du clairvoyant c’est l’ignorance.
Le clairvoyant doit apprendre à voir sans qu’intervienne le Je, le Moi. A voir sans juger !
Ce chapitre est tiré de Sexologie, La Base de l’Endocrinologie et de la Criminologie (1968) par Samael Aun Weor.