Écrit par : Samael Aun Weor Catégorie : Sexologie, La Base de l’Endocrinologie et de la Criminologie
Il se présente régulièrement devant les tribunaux des cas de sorcellerie. Les autorités se moquent de ces cas et les jugent, concrètement, comme des délits communs en excluant totalement les histoires de sorciers, d’ensorceleurs, de jeteurs de maléfices – ou quelque soit le nom qu’on veuille bien leur donner.
Les sorciers, magiciens noirs, etc., savent bien que les autorités ne croient pas à leur science ténébreuse. Lorsque le suggestionné, le client ou le sorcier doivent répondre devant les autorités, ils préfèrent alors exposer concrètement la partie extérieure du délit, car ils savent par expérience que les autorités ne croient pas à la sorcellerie, aux sortilèges, etc. Les sorciers considèrent les autorités comme des gens qui, même s’ils savent beaucoup de choses, n’en sont pas moins en ce qui concerne les choses de la sorcellerie ou les envoûtements, absolument ignorants. C’est la conception que se font les sorciers « honnêtes », ceux qui croient sincèrement en leur religion et au pouvoir, à l’efficacité de leurs rites.
Il existe aussi de faux sorciers qui vivent uniquement d’escroquerie, exploitant la crédulité d’autrui ; ce sont des escrocs, tout simplement. Nous allons étudier ici les sorciers honnêtes.
Il est indéniable que le suggestionneur, le jeteur de sorts, l’incube, etc., sont des gens ignorants. L’ignorance est indubitablement la mère de tous les crimes, mais ce problème ne peut certes être résolu par des traitements correctifs pédagogiques basés sur la culture strictement officielle, ni non plus par la privation de la liberté ou les travaux forcés.
Le sorcier continue à être un sorcier en prison ou au bagne, qu’on le mette en contact ou non avec la culture officielle. Le sorcier se dit : « Ces gens savent sans doute beaucoup de choses, mais ils ne connaissent pas ma science et ma science est supérieure ».
Bref, les méthodes officielles d’instruction, de correction et de châtiment, ne sont d’aucune utilité pour réformer les sorciers. Ce n’est qu’avec la culture spirituelle supérieure qu’on peut réformer ce type d’ignorance. Les cas de ce genre pourraient être traités à l’aide de traitements correctifs pédagogiques basés sur la Théosophie, le Rosicrucisme, le Yoga, etc. Il devrait y avoir des professionnels de ces disciplines et des centres de réforme spéciaux pour traiter ces cas.
Il y a de la sorcellerie derrière trente pour cent des délits communs. Mais les délinquants se taisent parce qu’ils savent que les juges sont sceptiques et totalement ignorants en matière de sorcellerie. Effectivement, les juges ont une culture intellectuelle officielle, mais ils ne connaissent pas la science des sorciers. Les juges ne pourront éliminer leur scepticisme et se rapprocher de l’Ame du peuple qu’en étudiant la Gnose, la Théosophie, le Rosicrucisme, le Yoga, etc.
La psychiatrie judiciaire pourra à l’aide de ces études se développer considérablement et être mieux en mesure d’explorer en profondeur la causa causorum de tout délit. La responsabilité criminelle devant les tribunaux a des racines très profondes, si profondes que la psychanalyse freudienne elle-même ne les soupçonne pas.
Il faut laisser de côté la paresse mentale et les préjugés provenant du désir de se conformer aux opinions admises par la majorité, pour étudier la Théosophie, le Rosicrucisme, le Gnosticisme…
La Sagesse occulte est le tréfonds de toute science.
Le grand médecin allemand Arnold Krumm-Heller raconte dans son roman Rose-Croix, le cas d’un sorcier qui, au moyen d’un morceau de vêtement usé dérobé à sa victime, la « travaillait » par des maléfices. La victime était une pauvre femme. La malheureuse devint folle ou, pour être plus précis, le sorcier la rendit folle. Lorsque le docteur Krumm-Heller se présenta devant les autorités pour dénoncer le responsable, on se moqua de lui. Par cet exemple, nous voyons clairement qu’à cause du scepticisme des autorités, les criminels de la sorcellerie peuvent commettre les crimes les plus horribles sans que la justice humaine les atteigne ; ils sont protégés par le scepticisme des juges ! Le scepticisme des juges n’est donc pas pour leur déplaire. Cela fait leur affaire que les juges soient sceptiques, car pensez à ce qu’il leur en coûterait si les juges connaissaient la sorcellerie.
Un scientifique russe a inventé un cerveau électronique capable d’enregistrer la force mentale d’un homme. Lorsqu’on donne un ordre à l’appareil électronique, celui-ci capte les irradiations mentales et, grâce à un mécanisme complexe, met en mouvement différents instruments. C’est ainsi qu’on a pu démontrer la réalité de la force de la pensée. Avant cela, les hommes de science riaient quand on leur parlait de la force mentale ; aujourd’hui on commence à l’utiliser, en Russie, pour mettre en mouvement des machines et presser sur des boutons automatiques.
Nous ne nions pas que le suggestionné et le suggestionneur, le client et le succube soient du type oligophrénique – des ignorants fanatiques qui, lorsqu’ils sont en proie à un état délirant commettent des crimes horribles -, mais la réalité c’est que ces gens manient la force mentale, force dont l’existence est à présent démontrée par l’appareil du scientifique russe. Les ondes mentales voyagent à travers l’espace et, d’ici peu, les hommes de science inventeront des antennes capables de capter ces ondes, ainsi que des appareils fonctionnant sur le même principe que la radio, capables de rendre sonores ces ondes. Alors personne ne pourra plus cacher ses pensées.
Mais, je le répète, il y a déjà des appareils capables de mesurer la force mentale. Les scientifiques la mesurent en termes de micro-volts.
L’heure est venue, donc, où les juges doivent cesser de se moquer et commencer à étudier.
Victor Hugo disait : « Celui qui rit de ce qu’il ne connaît pas est sur la voie de l’idiotie ».
Voyons le cas de l’hypnotisme : jusqu’à il y a relativement peu de temps, l’hypnotisme avait une odeur de sorcellerie et de magie noire, de pratiques ténébreuses entre minuit et le chant du coq, au milieu des têtes de morts et des sifflets de police…
Aujourd’hui, l’hypnotisme est accepté officiellement par la science médicale et utilisé pour la guérison des malades. Dans certaines cliniques, il y a des appareils scientifiques pour hypnotiser.
Il existe aussi des sorciers qui se servent de l’hypnotisme pour leurs actes criminels et cela est déjà prévu dans le Code pénal de plusieurs pays. Un sujet peut être suggestionné par le sorcier au cours du sommeil hypnotique. Le sorcier donne l’ordre, par exemple, de commettre tel crime ; il suggestionne ainsi le sujet passif qui, plus tard, sans savoir comment ni pourquoi, va accomplir l’ordre que lui a donné le sorcier. C’est ainsi qu’ont été commis des crimes horribles.
Les sorciers ont coutume également de faire usage de divers embos qu’ils déposent à la porte de leurs victimes. Lorsque ces embos tombent entre les mains des autorités, cela provoque le proverbial rire sceptique des juges. Le peuple connaît bien le scepticisme des juges, et à présent les accusés préfèrent cacher ces fameux embos qui peuvent être des poudres spéciales, des aiguilles, du maïs grillé, des plumes, des poupées, des morceaux de vêtement avec du sang menstruel, etc. Par la force de sa pensée et par son imagination exaltée, le sorcier projette des ondes cérébrales dont il imprègne les embos, lesquels sont capables de faire du mal et même de tuer les victimes détestées.
Beaucoup de ces victimes de la sorcellerie et des embos tombent dans le délire de persécution, elles se sentent menacées par les forces surnaturelles du sorcier, et si elles sont hystériques et impulsives, elles peuvent alors commettre un homicide hystérique – dans un violent accès d’hystérie. Les criminels de ce genre (lesquels sont, au fond, des victimes) souffrent souvent d’attaques hystérico-épileptiques.
Huxley, le grand scientifique matérialiste, a admis que l’Ether (ou l’au-delà) est peuplé de toutes sortes d’êtres vivants.
Les matérialistes dialectiques rejettent l’Ether et disent qu’il n’existe que des énergies électro-magnétiques. C’est un autre nom que l’on donne à l’Ether, voilà tout.
Dans une seule goutte d’eau il y a, comme les microscopes nous le montrent, des millions de microbes ; la moindre goutte d’eau semble donc aux scientifiques un infini. Dans le monde de l’au-delà (ou de l’Ultra) vivent aussi des bêtes féroces et des monstres que l’homme ne peut percevoir, parce qu’ils appartiennent à d’autres niveaux des diverses modifications de la matière. La métaphysique ne connaît rien de tout cela, pas plus que le matérialisme dialectique. Le clairvoyant peut percevoir ces êtres et ces formes de vie, même si les matérialistes rient bien de toutes ces choses.
L’ultramicromètre peut enregistrer jusqu’à la dix millionième partie d’un millimètre. Un médecin anglais a inventé une lentille grâce à laquelle on peut voir l’aura – l’irradiation du corps astral. Il y aura bientôt des lentilles qui permettront de voir la quatrième dimension. A ce moment-là, la métaphysique scolastique et le matérialisme dialectique deviendront ridicules face au verdict solennel de la conscience publique. Car, à l’aide de ces lentilles, nous pourrons voir les monstres et les larves qui obsèdent l’esprit des délinquants.
Si les juges continuent à se moquer de tout cela, ils devront rire aussi des microbes et renoncer au microscope et aux vaccins.
La logique nous invite à penser que s’il existe des microbes physiques qui s’attaquent au corps physique, il doit exister également des microbes mentaux qui s’attaquent au mental – larves, incubes, succubes, basilics, dragons, etc. D’ici peu, ces microbes mentaux seront visibles pour tout le monde. Hier on a inventé le microscope pour voir les microbes physiques, demain on inventera l’ultramicroscope pour voir les microbes du monde de l’Ultra (ou de l’au-delà).
S’il existe des épidémies qui touchent le corps physique, il existe également des épidémies morales, de grandes vagues de suicide, de vol, de violence, etc., comme on peut le constater dans les villes. Dans les deux cas, des microbes sont l’agent de la propagation épidémique. La logique est la logique.
Les possédés de Jatibonico, où toute une famille a souffert des plus divers et étranges troubles mentaux, et l’affaire du meurtre de Marna Coleta dont nous avons parlé au chapitre 16, sont des cas concrets d’obsession psychique, d’épidémie morale, de contamination mentale.
L’agent actif de ces épidémies, ce sont ces êtres vivants, ces entités d’outre-monde, spectres, larves, incubes, démons, etc. Les appellations de cette sorte suscitent de la résistance chez le sceptique matérialiste ; ne nous battons pas pour une question de terminologie, baptisons ces entités du nom de « microbes ultrasensibles » et tout le monde sera satisfait. Il arrive souvent que les hommes se battent uniquement pour une question de termes. Mettons-nous d’accord sur les termes, puis analysons…
Au fond, les matérialistes sceptiques souffrent d’un traumatisme. La cause de ce traumatisme, c’est le dogmatisme catholique romain. Ils se sont sentis trompés par la secte romaine et il en a résulté un traumatisme psychologique. Ils sont les ennemis de Hegel. Tout ce qui aujourd’hui sent la spiritualité leur semble inconsciemment relever du chauvinisme catholique romain, et c’est en cela, précisément, que réside leur traumatisme psychologique.
Pour que vous puissiez nous écouter en l’absence du Moi traumatisé et malade, nous vous informons que nous ne sommes pas catholiques ni, du reste, matérialistes. Nous sommes gnostiques : le mot Gnose (du grec Gnosis) signifie Connaissance, Sagesse.
Etudions donc les microbes ultrasensibles.
La malheureuse voyante ou médium évoquée au chapitre 16 était obsédée mentalement par le sorcier Barrueta. Le terme vous dérange ? Vous avez peur de croire aux sorciers ? Craignez alors les microbes. Pourquoi n’appellerions-nous pas les sorciers des microbes et ces derniers des sorciers ? Simple question de termes, n’est-ce pas ? Alors pourquoi se battre ? Pour des mots ?
Analysons sans préconception. La médium et toute la famille de l’affaire Marna Coleta étaient obsédés par des larves, spectres, sorciers, etc., bref, par ces microbes ultrasensibles qui deviendront bientôt visibles lorsque l’optique atteindra le monde de l’Ultra.
Le corps du lépreux est rendu malade par le bacille de Hansen, et le tuberculeux a ses poumons attaqués par le bacille de Koch. Nous devons donc analyser et réfléchir : les microbes ultrasensibles peuvent obséder le mental et conduire l’homme au crime. Ainsi, il y a deux genres d’épidémies, deux types de maladies : les physiques et les psychiques.
Au fond, tout se réduit à l’atome. L’atome est un trio de matière, d’énergie et de conscience. Nous devons investiguer sur la manière dont se comportent les intelligences de l’atome. A l’époque de Pasteur, on n’admettait pas non plus l’existence des bacilles et l’on se moquait du savant parce qu’il désinfectait les instruments de chirurgie. Qu’y a-t-il donc d’étrange à ce qu’aujourd’hui l’on rie de nous, gnostiques, parce que nous acceptons l’existence des microbes ultrasensibles ?
Ainsi va la vie ! Lorsque la science optique aura progressé, les savants eux-mêmes deviendront nos meilleurs défenseurs. Il en a toujours été ainsi dans le cours de l’histoire.
Les fameux embos des sorciers sont des substances contagieuses, vénéneuses. Ces substances sont véritablement porteuses de microbes ultrasensibles qui peuvent affecter sensiblement l’organisme des victimes et les conduire à la folie et à la mort. Si la science médicale de ce siècle ignore encore tout cela, elle le reconnaîtra tôt ou tard. Les embos des sorciers sont des substances porteuses de bacilles, des substances extrêmement dangereuses.
La causa causorum du cas de Marna Coleta fut une épidémie psychique. Les prisons sont remplies de délinquants mentalement malades. Les microbes ultrasensibles rendent le mental malade et conduisent l’homme au délit.
Des millions de délinquants se sentent innocents et il n’existe pas encore de prophylaxie mentale, ni de cliniques de santé mentale. On parle beaucoup de culture physique, mais il manque d’instituts de culture psychique. On admet que les courants d’air puissent être porteurs de bacilles infectieux, mais on ignore que les courants mentaux sont également transmetteurs de microbes ultrasensibles capables de faire du mal, de rendre malade et de tuer.
Le cas de Marna Coleta est celui d’une infection mentale transmise par les courants mentaux d’un sorcier. Les victimes ont fini en prison ou sont mortes lors de l’éclatement du drame, mais l’assassin secret est demeuré impuni, il n’a pas été touché, il s’en est sauvé en se dissimulant derrière le scepticisme des juges.
Les cas d’obsession psychique doivent être étudiés par la psychiatrie judiciaire. Les prisons sont pleines de malades mentaux. Le médecin a le devoir de se pencher sérieusement sur le cas de ces malheureux. Des milliers de délinquants sont innocents. La psychiatrie judiciaire doit s’ouvrir davantage.
Pour toute maladie il y a un antidote spécifique. Les sorciers ne peuvent être réformés par une culture extérieure. Aucun malade ne peut être guéri avec un remède incompatible, inadéquat. Nous ne pourrions pas soigner le typhus avec des remèdes pour la rougeole. Chaque maladie nécessite son antidote particulier. L’antidote, dans le cas présent, c’est la Sagesse occulte, la Gnose, le Yoga, la Théosophie, le Rosicrucisme, etc.
Il va de soi que lorsque l’on veut condamner un délinquant, on doit présenter le corps du délit. Il faut aussi justifier le corps du délit conformément à toutes les formes légales établies par les codes de procédure pénale. On ne peut condamner un homme pour le délit de magie noire si l’on ne connaît pas le corps du délit. On ne pourra pas non plus le condamner si le corps du délit (dans l’éventualité où il est connu) n’a pas été dûment justifié conformément aux formes établies par les codes de procédure pénale.
Lorsqu’on accuse un citoyen du délit de magie noire, lorsqu’on signale un citoyen comme magicien noir, on doit présenter le corps du délit, lequel doit avoir été dûment justifié, conformément aux procédures pénales.
Lorsqu’on accuse un citoyen, lorsqu’on le signale comme magicien noir sans le corps du délit, sans antécédent criminel, ni plus ni moins sans preuve judiciaire, l’accusateur commet alors le délit de calomnie et de diffamation de l’honneur.
Les gens qui se consacrent à ces études d’Occultisme – théosophes, rosicruciens, gnostiques et yogis – tombent fréquemment dans les délits de calomnie, d’injure publique, de diffamation de l’honneur, etc. Ces frères doivent surveiller davantage leur langue parce qu’ils tombent souvent dans ce genre de délit. Dire que tel frère ou telle soeur est un magicien noir est un délit de calomnie et d’injure, ainsi qu’une diffamation de l’honneur. Les frères spirituels doivent apprendre à réfréner leur langue.
« Vous les reconnaîtrez à leurs fruits ». On connaît chaque personne à ses oeuvres. Un citoyen sans antécédent criminel ne peut être un magicien noir, pas plus qu’un homme ou une femme qui accomplit son devoir de père ou de mère, qui paie ses dettes et qui n’a tué, volé ou injurié personne…
Les sceptiques du matérialisme rient de toutes ces choses. Laissant de côté le fanatisme de la secte matérialiste, nous, gnostiques, affirmons ce qui suit : celui qui rit de ce qu’il ne connaît pas n’est pas loin d’être idiot. Lorsqu’un homme de science se moque du Yoga asiatique ou du Bouddhisme ésotérique, il est sur la voie de l’idiotie.
La science pratique de l’Occident nous a permis d’accomplir un grand progrès technique. Il faut à présent révolutionner la branche de la psychiatrie judiciaire.
La science pratique expérimentée et démontrée de l’Occident met la matière physique à notre service. La science pratique expérimentée et démontrée du Yoga oriental permet l’éveil de nos sens de perception interne grâce auxquels nous pouvons voir, entendre, toucher et palper la quatrième dimension. Lorsqu’un homme ouvre, développe ses sens de perception, il reçoit de nouvelles informations scientifiques qui augmentent son trésor de Sagesse. La Science ésotérique est la base fondamentale de la nature.
Quand la science occidentale et la science orientale s’uniront parfaitement, l’homme disposera alors d’une véritable culture intérieure, totale, libre de tout sectarisme fanatique.
De nos jours, la science de la criminologie se trouve paralysée par les superstitions de la secte fanatique matérialiste.
Ce chapitre est tiré de Sexologie, La Base de l’Endocrinologie et de la Criminologie (1968) par Samael Aun Weor.