Écrit par : Samael Aun Weor Catégorie : Tarot et Kabbale
« Celui qui a des oreilles, qu’il entende ce que l’esprit dit aux Eglises : au vainqueur, je ferai manger de l’Arbre de vie placé dans le Paradis de Dieu » (Apoc 2 : 7). La première Eglise est celle d’Ephèse, ou chakra Muladhara ; elle a quatre pétales merveilleux qui sont situés dans l’os coccygien. Cet os est la base de l’épine dorsale (on peut trouver tout ce qui se rapporte aux sept Eglises ou chakras dans les livres : Message du Verseau et Les Mystères du feu, du même auteur).
La seconde Eglise est celle de Smyrne, la prostatique (utérine chez la femme) ou chakra Swadishtana ; elle est située à la hauteur de la prostate. Les mages de l’antiquité, les Perses, les Egyptiens, accordaient beaucoup d’importance à la prostate. La lettre qui la fait vibrer est le M, qui se prononce les lèvres fermées. Elle est d’un pouvoir singulier lorsqu’on la prononce en montant et baissant le ton ; les mages l’utilisent.
La troisième Eglise est celle de Pergame, l’ombilicale ou chakra Manipura, et elle est située dans le plexus solaire ; elle a dix pétales, cinq actifs dans le corps éthérique et cinq latents dans le centre télépathique. C’est là que se trouve le cerveau des émotions, et lorsqu’il se développe, on obtient la télépathie.
La quatrième Eglise est celle de Thyatire, le cardias ou chakra Anahata ; elle est située dans le coeur. C’est une fleur de lotus à douze pétales qui resplendissent comme le feu dans la lumière astrale. Il est bon de la développer pour apprendre à entrer et sortir du corps à volonté ; elle facilite de plus les voyages avec le corps de chair et d’os à travers la quatrième dimension, en Jinas.
La cinquième Eglise, celle de Sardes, se trouve dans la glande thyroïde ; c’est le chakra Vishuddha, le chakra laryngien, qui nous confère la clairaudience et possède seize pétales.
La sixième Eglise, celle de Philadelphie, est le chakra frontal ou Ajna, qui a deux pétales. Elle se trouve entre les deux sourcils, dans le centre de la clairvoyance ; grâce à elle, on peut voir l’aura des gens et les mondes supérieurs.
La septième Eglise, celle de Laodicée, est le roi des chakras, le Sahasrara aux mille pétales ; c’est le centre de la Polyvoyance, celui de l’intuition, l’oeil de diamant.
A mesure que la Kundalini s’élève par la moelle épinière, par le Brahmanadi, elle éveille chacun des chakras du Nadi Chitra. Le serpent igné est relié, dans la Kabbale, avec tout l’arbre kabbalistique.
De quoi a-t-on besoin pour ouvrir les chakras ?.
Dans la première Eglise, celle d’Ephèse, le pivot est principalement la vertu de la patience. Pour manier l’énergie créatrice, il faut la patience du Saint-Job. Lucifer est l’échelle pour descendre et Lucifer est l’échelle pour monter.
La seconde Eglise, celle de Smyrne, a pour vertu la chasteté.
Le troisième chakra est l’ombilical, c’est-à-dire le centre des émotions. Sa vertu spéciale est par conséquent le contrôle des émotions, la mort des désirs et des passions comme la gloutonnerie, l’ivrognerie, etc. Il faut être tempéré, ne pas se laisser emporter par les émotions.
Le quatrième chakra est celui du coeur, c’est le centre de l’amour. Il faut savoir aimer au lieu de haïr. Son fondement est l’amour.
La cinquième Eglise, celle de Sardes, est en relation avec l’intellect, le mental. Il faut porter attention à nos paroles, au Verbe ; pensées et paroles justes, action juste ; pensées droites, sentiments droits, action droite. Porter attention au mental et à la parole, il est aussi mauvais de parler lorsqu’on doit se taire que de se taire lorsqu’on devrait parler. Il y a des fois où parler est un délit, comme il y a des fois où c’est un délit de se taire, il y a des silences criminels.
Dans la sixième Eglise, il faut de la sérénité pour obtenir la clairvoyance. Pour voir dans les mondes internes, il ne faut pas se laisser emporter par la colère, parce qu’elle détruit le chakra frontal, par conséquent, la condition est la sérénité.
Pour le développement de la septième Eglise, il faut une dévotion élevée, une sainteté totale, la volonté.
Les vertus et les qualités sont en relation avec l’arbre kabbalistique, avec ses dix nombres, et elles sont reliées aux sept Eglises.
Ce chapitre est tiré de Tarot et Kabbale (1978, posth.) par Samael Aun Weor.