Écrit par : Samael Aun Weor Catégorie : Traité d’Alchimie Sexuelle
1 L’Or mort ne sert à rien ; il faut le vivifier.
2 C’est ainsi que le Soleil donne de la Lumière aux planètes, et que l’Or peut transmuter tous nos métaux imparfaits.
3 L’Or mort, cependant, ne sert à rien, il faut le vivifier, le réduire à sa femelle, c’est-à-dire, à sa Matière première et que renaisse, par rétrogradation, le chemin de la régénérescence.
4 L’Or spirituel est le Feu sacré, le Plérôme ineffable de l’Esprit.
5 Il faut, au lieu d’éjaculer cet Or spirituel, le faire monter par les deux cordons ganglionnaires, afin d’obtenir la régénérescence de l’Etre.
6 C’est ainsi que nous vivifions l’Or mort, en le réduisant à sa Matière première, pour le convertir en Or volatil et spirituel.
7 L’Or volatil est la médecine parfaite.
8 L’Or volatil est le Feu de la Kundalini.
9 L’Or a une affinité avec le Mercure ; les deux sont incorruptibles et parfaits.
10 Les métaux mineurs sont le Plomb et l’Etain qui sont mous, et le Fer et le Cuivre qui sont durs.
11 Tous ces niveaux de notre personnalité humaine se transmutent en Or volatil, avec les poudres de projection.
12 Ces poudres sont les Elixirs Blanc et Rouge de l’Alchimie sexuelle (Voyez le Chap VI : L’Elixir Blanc et l’Elixir Rouge).
13 La Quadrature du Cercle se trouve dans l’Or.
14 Le Mercure et l’Or indissolublement unis forment le Chaos.
15 L’Or féconde le Mercure, afin que surgisse la Création.
16 Un plus deux, égale trois.
17 Le Père et la Mère s’unissent pour que naisse le Fils, et la famille, toute ensemble, est le quatre.
18 C’est la Quadrature du Cercle.
19 Ainsi donc la Quadrature du Cercle se trouve enfermée dans l’Or volatil.
20 L’Or potable est cet Or volatil même.
21 Cet Or volatil est le Feu sacré du sexe.
22 Le Mercure se transforme en Or volatil.
23 L’Or en synthèse vient à être le Mercure parfait.
24 Le Mercure est l’Eau du Chaos, c’est le Semen christonique qui se transmute en l’Or vivant de l’Esprit.
25 Selon Avicenne, les métaux ne peuvent être transmutés en Or, sauf, après avoir été réduits à leur Matière première.
26 La Matière première du Grand-OEuvre est le Mercure de la Philosophie secrète.
27 Ce Mercure est notre propre Semen christonique.
28 Le Soleil est le Père de tous les métaux, la Lune, la Mère.
29 De ces astres, dépend tout notre Magistère du Feu.
30 Le Soleil est homme, la Lune est femme, de l’union des deux dépend tout le Magistère du Feu.
31 L’homme et la femme sont le Père et la Mère de tous ces métaux de notre personnalité, que nous devons transmuter en l’Or pur de l’Esprit.
32 Nous ne devons cependant pas travailler dans le Magistère du Feu, sans avoir tout d’abord réduit tous nos métaux à la Matière première du Grand-OEuvre.
33 Nous voulons dire, par ceci, que nous devons laisser de côté toute sorte de Théosophismes, Rosicrucismes, Spiritismes, Ferriérismes, et comprendre totalement ce qu’est le Mercure de la Philosophie secrète.
34 Raymond Lulle, dans sa « Clavicule », dit :
35 « C’est pourquoi, je vous conseille de ne pas agir avec le Soleil ni avec la Lune, tant qu’ils n’ont pas été ramenés à leur Matière première, qui est : le Mercure et le Soufre des Philosophes ».
36 Ceci, en d’autres termes, signifie : « Ne pas forniquer ».
37 Nous devons accumuler tout notre Semen christonique, pour le transmuter en Feu vivant de l’Esprit.
38 Nous devons réduire tous nos métaux, à ce Mercure de la Philosophie secrète.
39 Le Gnostique s’unit à sa seule femme, pour travailler avec la Matière première du Grand-OEuvre.
40 Raymond Lulle dit :
41 « O mes fils !, apprenez à vous servir de cette Matière vénérable, car je vous avertis sous la Foi du Serment, que si vous ne sortez pas le Mercure de ces métaux, vous travaillerez comme un aveugle, dans l’obscurité et le doute.
42 Pour cela, ô, mes fils, je vous conjure de marcher jusqu’à la Lumière, les yeux ouverts, et de ne pas tomber, tels des aveugles, dans l’abîme de perdition ».
43 Ainsi donc, frères gnostiques, veillez au Sixième commandement de la Loi de Dieu, qui dit : « Ne pas forniquer ».
44 Apprenez à manier la Matière vénérable de notre Semen christonique.
45 Sortez du Soleil et de la Lune, c’est-à-dire, de l’homme et de la femme, de ces deux métaux, le Mercure de la Philosophie secrète.
46 Travaillez avec le Mercure et, « apprenez à vous servir d’eux pour marcher vers la Lumière, les yeux ouverts, et à ne pas tomber, tels des aveugles dans l’abîme de perdition ».
47 Ainsi, vous engendrerez le roi couronné du diadème rouge, le Maître des Transmutations métalliques.
48 C’est l’Oiseau Phénix, qui renaît de ses propres cendres.
49 C’est la Salamandre, qui subsiste dans le Feu.
50 C’est le Caméléon Universel, qui revêt d’innombrables couleurs.
51 Parfois, il est noir, parfois rouge, quelquefois blanc, ou de couleurs distinctes.
52 Notre Mercure se noircit, se rougit, se blanchit et revêt mille couleurs, qui s’observent dans les atmosphères changeantes de l’Alchimiste.
53 Il faut cuire, cuire et recuire et ne pas s’en lasser.
54 Ainsi transmutons-nous le Mercure en Or potable.
55 Ainsi obtenons-nous le lien de la Croix avec le Triangle.
56 Le récipient doit être bien fermé, pour éviter que ne s’échappe même une seule goutte de notre Mercure philosophique.
57 Si la semence du blé est arrachée à la terre, pendant le processus de putréfaction, alors, l’épi ne pousse pas, et la semence meurt.
58 De même, notre semence ne doit pas être sortie, ou arrachée de notre Terre philosophique, parce qu’elle se perdrait, ainsi que les Univers, pour fleurir, et nous échouerions dans le Grand-OEuvre.
59 La génération est toujours suivie de régénérescence qui est la pousse, ou la croissance de nos êtres.
60 Ainsi, nous devons d’abord réduire l’Or mort à sa femelle, à la Matière première, et refaire, par rétrogradation, c’est-à-dire, par transmutation, le chemin de la régénérescence.
61 Ainsi, convertirons-nous l’Or mou, en Or vivifiant.
62 L’important, est de ne pas arracher la semence à notre Terre philosophique.
63 L’Or et le Soleil possèdent toutes les vertus de l’Univers.
64 N’oubliez pas, frères gnostiques, que notre Terre philosophique est notre propre organisme humain.
65 N’arrachez pas les semences éternelles à la Terre philosophique.
Ce chapitre est tiré du Traité d’Alchimie Sexuelle (1953) par Samael Aun Weor.